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L'art d'aimer
|| [3]

L'ART D'AIMER

[]
SANS maître on sait aimer, sans art un cœur soupire;
L'Amour est un panchant que la nature inspire:
Mais voulez-vous soumettre à la loi du devoir
Ces beaux feux dont votre ame a senti le pouvoir?
Voulez-vous du destin fléchir la résistance,
N'acheter les faveurs qu'au prix de la constance,
Et des pâles rivaux étouffer les soupçons?
Alors il faut un art, un maître & des leçons.
|| [4]

O toi! par qui je vis, toi qui sechas mes larmes,
Toi dont la vertu même emprunteroit les charmes,
Si, daignant se montrer aux regards des mortels,
La vertu leur venoit demander des autels,
ZULNï, soutiens mes chants, qu'à mes concerts unie
Ta voix de leurs accords reléve l'harmonie;
|| [5]

Dévoile à l'univers l'art de plaire & d'aimer,
Tu sus me l'inspirer, tu sauras l'exprimer;
Parois, rallume en moi ces transports, cette ivresse
Dont le trouble éloquent t'expliquoit ma ten-dresse;
Tourne sur moi ces yeux, images de ton cœur,
Où la pudeur habite, où rit l'Amour vainqueur;
Un seul de tes regards va porter dans mon ame
Ces sublimes ardeurs, cette divine flamme,
Qui des chantres fameux échauffent les accens:
C'est sur ton seul autel que j'offre mon encens;
Te plaire est le seul bien où j'ai voulu prétendre;
Approche, sois ma Muse, en est-il de plus tendre?
D'un coup d'œil, d'un soûris daigne m'encou-rager,
Conduis, régle ma main, tu sais la diriger;
Viens prêter à mes vers ta grace si touchante:
En célébrant l'Amour, c'est ZULNï que je chante.
|| [8]

Il est dans l'univers un objet fait pour vous,
Nos panchans sont marqués: des mers inaccessi-bles
En vain ont élevé des ramparts invincibles
Entre deux jeunes cœurs nés pour se captiver;
Un moment imprévu vous la fera trouver,
|| [9]

Reçut-elle le jour sur ces brûlans rivages
Où Phœbus enrichit les Mexicains sauvages;
Vecut-elle en ces monts glacés, déserts, affreux,
Que le scithe & les ours se disputent entre eux,
Ces monts, tombeaux du monde où la nature expire:
Si le ciel de vos vœux lui reserve l'empire,
Rien ne peut du destin balancer les arrêts,
Sur l'airain immuable il grava ses décrêts:
Cet objet tôt ou tard remplira votre attente,
L'Amour vous unira d'une chaîne constante.
Ebloui des appas d'une jeune Beauté,
A ses premiers regards, immobile, enchanté,
Votre ame de l'Amour sentit la vive atteinte,
Vos sens étoient troublés, votre voix s'est éteinte,
Votre cœur, plein d'un feu qu'il n'a pu lui cacher,
Pour voler sur ses pas sembloit se détacher:
Tout retrace à vos yeux son image fidelle,
Tout vous peint ses attraits & tout vous parle d'elle.
|| [10]

Absent vous l'adorez, présent vous pâlissez,
Vos plus simples discours semblent embarrassés,
Vous exprimez beaucoup, vous sentez davantage;
S'il vous nait quelque espoir la crainte le partage:
Timides, incertains, pleins d'un trouble parlant,
Vos regards sur les siens ne tombent qu'en trem-blant.
C'en est assez; vos feux recrevront leur salaire,
Cet objet enchanteur étoit né pour vous plaire;
Et si sous tant d'appas un destin fortuné
Daigna placer un cœur aux vertus façonné;
Si son esprit est grand autant comme elle est belle,
Aimez, soumettez-vous, sans vous montrer re-belle.
En formant ses attraits l'Amour vous regardoit;
C'est un rare trésor que le ciel vous gardoit.
|| [24]
[]
D'une Belle en tout tems suivez par-tout les pas,
Ne voyez, n'admirez, n'aimez que ses appas:
Par-tout du tendre Amour l'on reçoit le salaire,
Et l'on plait à l'objet qui sent qu'on veut lui plaire.
Le théâtre propice aux désirs des Amans,
Pour amollir un cœur fournit d'heureux momens:
Par son illusion la scéne enchanteresse
Fait cherir ses erreurs, flatte, charme, interesse [].
|| [28]

Trop aimable Gaussin, reçois ici le prix
Que t'offrent mille Amans de tes charmes surpris:
Oui, les accens flatteurs de ta voix si touchante,
Tes larmes, tes regards dont la douceur enchante,
|| [29]

Par-tout du tendre Amour lancent les traits vain-queurs;
Il regne par tes yeux, il te doit tous les cœurs.
Heureux qui peut te voir, te parler & t'entendre!
Heureux qui peut te plaire! heureux qui peut prétendre
Qu'obtenant de ta bouche un précieux soûris,
Il lira son bonheur dans tes yeux attendris!
Daigne accueillir ces vers, l'Amour les a fait naître,
Je chante ses douceurs, & tu les fais connaître.
|| [30]

Amans, volez en foule à ces pompeux Spec-tacles,
L'Amour toujours vainqueur n'y connoit plus d'obstacles,
|| [31]

Tous les arts rassemblés offrent tous les plaisirs,
Cherchez, abordez-y l'objet de vos désirs:
Des concerts de LULLI la flatteuse harmonie,
Aux accens de QUINAUT par les amours unie,
Portera dans ses sens le trouble & la langueur,
Vous verrez sur sa bouche expirer la rigueur:
Si CADMUS vient jurer une foi solemnelle,
Ses yeux vous jureront une ardeur éternelle.
|| [32]

Les Jeux ont leur saison, le Spectacle a son tems,
CLIO brille l'hiver, FLORE éclatte au printems:
Aimez de tous les arts la charmante imposture;
Mais il est des momens qu'on doit à la nature.
|| [33]

Sous ces bosquets naissans où voltigent les Ris,
Que Philomele en pleurs ravit par ses ramages,
Vous pourrez, à l'objet qui reçoit vos hommages,
Expliquer par vos yeux vos tendres sentimens;
Qu'on lise vos désirs dans tous leurs mouvemens,
Que tout découvre en vous une ardeur violente,
Ayez un front plus triste, une démarche lente,
Ne cherchez que ses yeux, admirez ses appas,
Fuyez-la quelquefois, revenez sur vos pas,
Son cœur vous suit par-tout, &, trompant son adresse,
L'Amour sait lui ravir des marques de tendresse.
|| [38]

S'il est besoin de pleurs pour la convaincre mieux,
Que des torrens de pleurs échappent de vos yeux,
Pleurez, le tendre Amour se complait dans les larmes,
Son calme le plus doux nait du sein des allar-mes,
Ses mirtes les plus chers sont arrosés de pleurs,
Et qui ne sait pleurer ignore ses douceurs.
Enfin, l'Amour l'emporte & la rigueur chan-celle,
Dans des yeux languissans la tendresse étincelle:
Un inflexible objet va se laisser fléchir [];
Du piége qui lui plait il n'ose s'affrenchir:
Sur sa tremblante main cueillez le premier gage;
Un baiser parle au cœur, il en est le langage.
Amour, l'on fuit en vain l'atteinte de tes traits,
Tout ressent ton pouvoir, tout céde à tes at-traits;
De mille préjugés la voix tumultueuse
Reprime de tes feux l'ardeur impétueuse,
A ton joug, pour un tems, un cœur est dérobé,
Tu parois, le cœur brûle, & le fard est tombé.
|| [39]

Et toi, fantôme altier, vaine Philosophie,
A ton appui trompeur insensé qui se fie!
Tu dédaignes l'Amour, ses fleurs & ses appas,
Tu marques ses écueils, tu n'en garantis pas:
Viens voir briser l'orgueil de ton superbe maître;
Colosse de fumée, apprens à te connaître.
|| [54]
[]
Votre Amante, écoutant une sagesse austère,
Nourrit-elle un feu lent dans un cœur combattu?
Suspendez vos progrès, ménagez sa vertu:
|| [55]

Unit-elle aux Amours l'espritphilosophique?
Malebranche à la main, parlez métaphisique:
Blame-t'elle? blamez; vante-t'elle? vantez;
Danse-t'elle? dansez; chante-t'elle? chantez;
Son doigt peint-il la toile? admirez ses ouvrages;
Vous lit-elle ses vers? prodiguez vos suffrages.
|| [69]

Il est de ces esprits, trop bornés dans leur sphére, 1
Qui vantans le climas que leur erreur préfére,
Suivent timidement les pas de leurs ayeux,
Et n'aiment que les biens qui naissent sous leurs yeux:
Pour eux, hors de Paris, il n'est plus de génie,
Et le cahos commence où la France est finie.
Laissez au peuple vain ces honteux préjugés;
Avec égalité les talens partagés
Sont versés par le ciel sur différens rivages,
On compte des Pilpais 2 aux lieux les plus sau-vages.
Quittez un sot orgueil qu'on suce avec le lait,
Ce qui chez l'étranger vous choque & vous dé-plait,
Exige qu'on le pése avant qu'on en décide;
Le bigotEspangnol & l'AngloisSuicide
Ont des mœurs, des talens mélés à leurs travers;
Qui s'arrête à l'écorce en juge de travers:
Les vertus ont souvent l'apparence des vices,
Sans vous en rapporter à vos propres caprices,
|| [70]

Etudiez leurs gouts; profitez des trésors
Qu'une féconde main sema sur d'autres bords;
Songez à leurs dépens à devenir plus sages,
Que les mœurs soient toujours le but de vos voyages;
N'effacez l'Etranger qu'en générosité,
Captivez les esprits par votre urbanité.
|| [76]

Que sent-on? que veut-on, dit-elle, alors qu'on aime?
Cher Zamore, apprenez à mon esprit trem-blant
Par quel sort, par quel art j'éprouve en vous parlant
|| [77]

Un trouble & des transports inconnus à mon ame,
Mon cœur à vos regards se dissoud & s'en-flame,
Depuis que dans cette Isle un Dieu vous fit venir,
De vous, de vos appas le charmant souvenir
Le jour, la nuit, par-tout m'accompagne & m'enchante,
De vos moindres discours l'impression tou-chante
Se retrace, se peint & semble vivre en moi....
Tous mes sens sont saisis d'abord que je vous voi....
Hier je soupirois de votre longue absence,
Quand Dorival parut... Ah! quelle différence!
Je ne sens point pour lui ce que je sens pour vous,
Il n'a qu'un sentiment & vous les avez tous...
Mon Père en ce désert m'a souvent fait en-tendre
Que l'amour est cruel autant qu'il paroit tendre,
J'avois peine à comprendre un semblable dis-cours,
L'Amour pour l'expliquer arrive à mon se-cours,
|| [78]

Je conçois que l'état flatteur, inexprimable,
Où me met le plaisir de vous trouver aimable,
Tourneroit en poison dans mon cœur enflamé,
Si Zamore n'aimoit autant qu'il est aimé....
Je connois donc l'amour! & c'est toi, cher Zamore,
Toi qu'embellit le ciel, toi que mon ame adore,
Toi que sur mon état je venois consulter,
Oui, c'est toi qui m'apprens à ne plus en douter....
|| [90]
[]
Donnez quelques instans à cet art enchanteur,
Plus pour vous faire aimer que pour paroître au-teur,
D'un cœur inaccessible il peut trouver l'entrée;
Ce n'est plus les lions, les rochers, ni Borée,
C'est la fierté des cçurs que l'on doit amollir.
|| [97]

Le jeu sert en amour, l'enjoûment y préside,
C'est un combat riant où le hazard-décide:
Les interêts cachés, les succès inconstans,
En exilent l'ennui sur les aîles du tems:
Chaque moment reçoit une face nouvelle,
Ce qu'un instant ignore, un instant le révelle;
La fortune voltige, elle menace & rit,
L'espoir brille & s'éteint, l'or abonde & tarit.
Voulez-vous plaire aux yeux dont votre ame est charmée?
D'un joueur forcené fuyez la renommée:
Par deux objets divers un cœur est partagé;
On écarte un Amant au jeu trop engagé.
|| [100]

N'allez point d'un plaisir vous faire une tor-ture,
Ni manquer, pour mieux plaire, à toute la na-ture;
L'Amour aime à briller sur des fronts éclaircis,
Les craintes, la tristesse & les pâles soucis,
Loin de son libre empire étendent leurs nuages,
Jamais ce beau climas n'en ressent les outrages.
Le sombre Cleveland 3 à la Cour isolé,
Fugitif de soi-même, en tous lieux exilé,
D'un superbe vainqueur traine par-tout la chaine,
Ne caresse l'Amour qu'avec des yeux de haine;
Que le plaisir secret d'un tendre engagement
Répande sur vos jours un nouvel agrément.
Apportez dans le monde une douceur pliante,
Attachez-vous les cœurs par une humeur liante.
Sur-tout d'un ami sage aquerez le trésor,
La pompe, les honneurs, le faux éclat de l'or
|| [101]

N'approchent point du prix d'un ami véritable;
C'est un fonds de vertus en tout tems profita-ble,
C'est dans d'obscurs sentiers un visible flam-beau,
Des Dieux, après l'Amour, c'est le don le plus beau:
Que de toute votre ame il soit dépositaire,
Ouvrez-lui vos secrets, hors un seul qu'on doit taire.
|| [117]
[]
Courbé 4 dans un fauteuil, catéreux & débile,
Sur le siécle exhalant l'âcreté de sa bile,
Blâme-t'il la jeunesse & son luxe excessif?
Dans son âpre courroux durement expressif,
Des avares du tems vous cite-t'il l'exemple?
Couché sur un tas d'or que sans cesse il contemple,
Met-il l'honneur, la gloire & le souverain bien
A nager parmi l'or, à ne jouir de rien?
|| [118]

Vantez ses biens futurs, sa richesse actuelle,
Et plaignez en secret sa pauvreté réelle.
|| [123]

Le suffisant Médor 5 trop sûr de sa conquéte,
Peu touché des soucis d'une Amante inquiéte,
Contemple son bonheur avec un œil serain;
D'un cœur qu'il s'est soumis paisible souverain,
Il brave ses soupçons, il rit de ses allarmes,
Il n'entend point ses pleurs, il ne voit point ses larmes;
Près d'elle il est absent: on lui parle; distrait,
Il regarde un bijoux, il admire un portrait,
|| [124]

Il appelle son chien, il lui parle, il le flatte,
Sur son front nuageux un fier dédain éclatte;
Quelques mots ambigus prononcés mollement,
De sa bouche au hazard tombent nonchalanment:
L'Amante est tout de feu, l'Amant est tout de glace;
On annonce un Rival, il lui céde la place,
Il l'aborde, il lui rit, il le presse d'entrer,
Il part.... qu'a fait Médor? il s'est venu montrer.
|| [150]
[]
Louez ses agrémens, louez avec justesse,
On devient impoli par trop de politesse;
N'allez point lui donner l'éclat & les appas
Que, grace à son miroir, elle sait n'avoir pas:
|| [151]

De la pâle Fanny ne vantez point les roses,
Prêtez-lui des beautés, mais sans outrer les cho-ses:
Toute louange est fade, on s'en moque aujour-d'hui.
Souvent pour vous sonder elle admire en au-trui
Des charmes que le ciel n'a point placés en elle:
Que Pelissier est vive! & que Lemaur est belle! 6
C'est un piége secret que sa crainte vous tend,
Dites que ces attraits n'offrent rien d'éclattant;
Jusqu'à les dépriser poussez la politique,
L'éloge de toute autre a l'air d'une critique.
|| [157]

Malgré tant de sermens & tant de témoignages,
Reste-t'il sur son front encor quelques nuages?
Lisez-vous dans ses yeux que son cœur allarmé
Craint le supplice affreux de n'être point aimé?
Jurez-lui, prouvez-lui que votre ame l'adore,
Prouvez-le mille fois & le prouvez encore,
Couvrez ses mains de pleurs, exaltez ses appas,
Tombez à ses genoux, implorez le trépas....
Le ciel n'a point formé d'objet assez farouche,
De cœur assez cruel qu'un tel état ne touchet,
S'arma-t'il jusqu'alors d'orgueil & de dédain,
Fut-il sourd, insensible & ceint d'un triple airain;
A ces transports brûlans où l'amour se découvre,
L'orgueil s'évanouit, l'airain fond, le cœur s'ou-vre:
Des regards languissans, agités & confus
D'un cœur qui va céder démentent les refus,
Tout invite.... Arrêtez: quelle ardeur vous trans-porte?
Amans, qu'allez-vous faire! Argus est à la por-te....
|| [158]

On vient.... calmez vos feux, changez votre maintien,
Affectez de poursuivre un frivole entretien,
Du surveillant Vulcain éludez l'œil austère,
Couvrez l'Amour trop nud des voiles du mistère.
|| [169]

Muse, suspens ta course, & jusqu'au fond du Temple
Où la Victime expire, où l'Amour la contemple,
Garde-toi de porter un regard indiscret,
Ce mistère sacré veut un profond secret:
Qu'aux Graces sur ton front la pudeur soit unie,
Muse, revole aux cieux, ta carriére est finie.
Amour, flambeau vivant, étincelle divine,
Qui du vaste univers précédas l'origine,
Souffle par-tout tes feux, établis ton pouvoir,
Que soumis à ta loi tout s'en fasse un devoir,
|| [170]

Que la terre en respect te cherisse & te craigne,
Descens du haut des airs, fais arriver ton regne;
Escrase de tes coups ces perfides mortels,
Dont le cœur égaré déserte tes autels:
Que l'univers frappé de ta grandeur premiére,
Sorte de son sommeil & marche à ta lumiére;
Mais pour vaincre ZULNï, pour fléchir ses at-traits,
Epuise ton carquois, lance tes derniers traits,
Fais qu'elle sache aimer autant qu'elle sait plaire.
Amour, c'est pour ZULNï qu'aux bords d'une onde claire,
Dans les bras du loisir soupirant tes leçons;
Ma Muse, encore enfant, formoit tes nourri-çons;
Tandis qu'à FONTENOY la voix de la victoire
M'appelle, avec MAURICE, au Temple de Mé-moire,
Quand sur un char tonnant l'invincible LOUIS
S'offre à côté de Mars à mes yeux éblouis,
N'osant porter la main à la trompette épique,
J'étouffe pour ZULNï le zéle qui me pique,
Je veux chanter mon Roi, ZULNï seute a mes chants:
Pour elle, pour ses yeux, pour ses charmes tou-chants,
|| [171]

Amour, tu m'enseignois ton culte & tes mistères:
Mes vers de tes secrets sont les dépositaires,
Tes mirtes immortels couronnoient mon prin-tems,
Je publiois tes loix, & n'avois point vingt ans.

1 C'est ici le défaut le plus reproché à la nation Française; il seroit à souhaiter qu'on pût l'en guérir.
2 Pilpai, Auteur Indien, dont nous avons des Fables très-ingénieuses.
3 Le P. de L. T. T.
4 Portrait de B**. Conseiller
5 Caractère de V***.
6 Actrices

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