Suchbegriff: rollin_histoire_ancienne
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Hist. Anc..Tom.

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Livius setzt in dieses erstre Jahr die Verrichtungen des Marcellus in Sicilien, undseinen Sieg über den Hippocrates, welchernothwendig in das andre Jahr der Belagerung fallen muß. Und in der That berichtetuns auch dieser Geschichtschreiber in demJahre keine Kriegsthat des Marcellus, weiler unter das vorige Jahr dasjenige gebrachthatte, was sich erst in dem Jahre zutrug,welches wir nun anfangen. Denn es ist wider alle Wahrscheinlichkeit, daß in demselben,besonders die Römer, welche eine zahlreicheArmee und einen wachsamen und feurigenGeneral hatten, nichts sollten vorgenommenhaben. Diese Anmerkung ist, wie ich schon in der alten Historie angemerkt habe, von demHerrn Crevier, Professore emerito in demCollegio von Beauvais, aus seiner neuen Ausgabe des Livius, von welcher ich mein Urtheil mehr als einmal schon gesagt habe, undwelche ich bey meiner Arbeit nicht wenig ge und was sich unter ihnen zugetragen. 317brauchen kan. Ich werde also in das andreJahr diejenigen Begebenheiten bringen, wel che Livius dem erstern zugeschrieben hat.


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Tuscul. Fragen I. 64. Alte Historie Theil 10.

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Il en coûtoit, répéte Mr. Rollin, cinquante mille écus pour ouvrir & fermer les écluses du Lac Mœris. Mr. Rollin est cher en écluses, & se mécompte en Arithmétique. Il n'y a point d'écluse, qui ne doive s'ouvrir & se fermer pour un écu, à moins qu'elles ne soient très-mal faites: il en coûtoit, dit-il, cinquante talens pour ouvrir & fermer ces écluses. Il faut savoir, qu'on évalua le talent du tems de Colbert à trois mille livres de France. Rollin ne songe pas, que depuis ce tems la valeur numéraire de nos Espéces est augmentée presque du double, & qu'ainsi la peine d'ouvrir les écluses du Lac Mœris auroit dû coûter, selon lui, environ trois cent mille francs: ce qui est à-peu-près deux cens quatre vingt dix-sept mille livres plus qu'il ne faut. Tous les calculs de ses treize Tomes se ressentent de cette inattention.


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Est-il permis à un homme de bon sens, né dans le dix-huitiéme siécle, de nous parler sérieusement des Oracles de Delphes? Tantôt de nous répéter, que cet Oracle devina, que Crésus faisoit cuire une tortuë & du mouton dans une tourtiere; tantôt de nous dire, que des batailles furent gagnées suivant la prédiction d'Apollon, & d'en donner pour raison le pouvoir du Diable? Mr. Rollin dans sa Compilation de l'Histoire ancienne, prend le parti des Oracles contreMrs. Vandale, Fontenelle & Basnage: Pour Mr. de Fontenelle, dit-il, il ne faut regarder que comme un Ouvrage de jeunesse son Livre contre les Oracles, tiré de Vandale, J'ai bien peur que cet Arrêt de la vieillesse de Rollin contre la jeunesse de Fontenelle, ne soit cassé au Tribunal de la Raison; les Rhéteurs n'y gagnent guéres leurs Causes contre les Philosophes.


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Il n'y a qu'à voir ce, que dit Rollin dans sondixiéme Tome, où il veut parler de Physique: il prétend qu'Archimede, voulant faire voir à son bon ami leRoi de Syracuse, la puissance des Mécaniques, fit mettre à terre une Galere, la fit charger doublement, & la remit doucement à flot en remuant un doigt, sans sortir de dessus sa chaise. On sent bien, que c'est-là le Rhéteur qui parle: s'il avoit été un peu Philosophe, il auroit vû l'absurdité de ce qu'il avance.


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On commence à respecter très-peu l'avanture de Curtius, qui referma un gouffre en se précipitant au fond lui & son cheval. On se moque des Boucliers descendus du Ciel, & de tous les beaux Talismans dont les Dieux faisoient présent si libéralement aux hommes; & des Vestales, qui mettoient un vaisseau à flot avec leur ceinture; & de toute cette foule de sottises célébres, dont les anciens Historiens regorgent. On n'est guéres plus content, que dans son Histoire AncienneMr. Rollin nous parle sérieusement du Roi Nabis, qui faisoient embrasser sa femme par ceux qui lui apportoient de l'argent, & qui mettoit ceux qui lui en refusoient dans les bras d'une belle poupée toute semblable à la Reine, & armée de pointe de fer sous son corps de jupe. On rit, quand on voit tant d'Auteurs répéter les uns après les autres, que le fameux Otton Archevêque de Mayence, fut assiégé & mangé par une Armée de Rats en 698, que des pluyes de sang inondérent la Gascogne en 1017, que deux armées de serpens se battirent près de Tournay en 1059. Les prodiges, les prédictions, les épreuves par le feu, &c. sont à présent dans le même rang que les Contes d'Hérodote.


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On commence à respecter très - peu l'avanture de Curtius, qui referma un gouffre en se précipitant au fond lui & son cheval. On se moque des Boucliers descen- dus du Ciel, & de tous les beaux Talismans dont les Dieux faisoient présent si libéralement aux hommes; & des Vestales, qui mettoient un vaisseau à flot avec leur ceinture; & de toute cette foule de sottises célébres, dont les anciens Historiens regorgent. On n'est guéres plus content, que dans son Histoire Ancienne Mr. Rollin nous parle sérieusement du Roi Nabis, qui faisoient embrasser sa femme par ceux qui lui apportoient de l'argent, & qui mettoit ceux qui lui en refusoient dans les bras d'une belle poupée toute semblable à la Reine, & armée de pointe de fer sous son corps de jupe. On rit, quand on voit tant d'Auteurs répéter les uns après les autres, que le fameux Otton Archevêque de Mayence, fut assié- gé & mangé par une Armée de Rats en 698, que des SUR L'HISTOIRE. pluyes de sang inondérent la Gascogne en 1017, que deux armées de serpens se battirent près de Tournay en 1059. Les prodiges, les prédictions, les épreuves par le feu, &c. sont à présent dans le même rang que les Con- tes d'Hérodote.