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1 - Discours de la tragedie /

L'exclusion des personnes tout-à-fait vertueuses qui tombent dans le malheur, bannit les martyrs de notre Théatre. Polyeucte y a réussi contre cette maxime, & Héraclius & Nicoméde y ont plû, bien qu'ils n'impriment que de la pitié, & ne nousdonnent rien à craindre, ni aucune passionà purger; puisque nous les y voyons opprimés, & prêts de périr, sans aucune faute de leur part, dont nous puissions nous corriger sur leur exemple.


2 - Discours de la tragedie /

Pour recueillir ce discours, avant quede passer à une autre matiére, établissonspour maxime, que la perfection de la Tragédie consiste bien à exciter de la pitié & de la crainte, par le moyen d'un prémierActeur, comme peut faire Rodrigue dansle Cid, & Placide dans Théodore; maisque cela n'est pas d'une nécessité si absolue, qu'on ne se puisse servir de divers personnages, pour faire naître ces deux sentimens, comme dans Rodogune, & mêmene porter l'auditeur qu'à l'un des deux,comme dans Polyeucte, dont la représentation n'imprime que de la pitié sans aucune crainte. Cela posé, trouvons quelquemodération à la rigueur de ces régles duPhilosophe, ou du moins quelque favorable interprétation, pour n'être pas obligésde condamner beaucoup de poëmes quenous avons vû réussir sur nos Théatres.


3 - Discours de la tragedie /

Il faut placer les actions où il est plus facile & mieux séant qu'elles arrivent, & lesfaire arriver dans un loisir raisonnable, sansles presser extraordinairement, si la nécessité de les renfermer dans un lieu & dans nnjour ne nous y oblige. J'ai déja fait voiren l'autre Discours que pour conserver l'unité de lieu, nous faisons parler souventdes personnes dans une place publique, quivraisemblablement s'entretiendroient dansune chambre, & je m'assure que si on racontoit dans un Roman ce que je fais arriver dans le Cid, dans Polyoeucte, dans Pompée, ou dans le Menteur, on lui donneroit un peu plus d'un jour pour l'étenduede sa durée. L'obéissance que nous devons aux régles de l'unité de jour & de lieu nous dispense alors du vraisemblable, bien qu'elle ne nous permette pas l'impossible: maisnous ne tombons pas toujours dans cettenécessité, & la Suivante, Cinna, Théodore, & Nicoméde n'ont point en besoin de DE LA TRAGEDIE. 541 s'écarter de la vraisemblance à l'égard dutemps, comme ces autres poëmes,


4 - Discours de la tragedie /

La liaison des Scénes qui unit toutes lesactions particuliéres de chaque Acte l'uneavec l'autre, & dont j'ai parlé en l'Examende la Suivante, est un grand ornement dansun poëme, & qui sert beaucoup à former 564 TROSIE'ME DISCOURS. une continuïté d'action par la continuïtéde la représentation; mais enfin ce n'estqu'un ornement, & non pas une régle. LesAnciens ne s'y sont pas toujours assujettis,bien que la plûpart de leurs Actes ne soientchargés que de deux ou trois Scénes; cequi la rendoit bien plus facile pour eux,que pour nous qui leur en donnons quelquefois jusqu'à neuf ou dix. Je ne rapporterai que deux exemples du mépris qu'ils en ont fait. L'un est de Sophocle dans l'Ajax, dont le monologue, avant que de setuer, n'a aucune liaison avec la Scéne quile précéde, ni avec celle qui le suit. L'autreest du troisiéme Acte de l'Eunuque de Térence, où celle d'Antiphon seul n'a aucune communication avec Chrémés & Pythiasqui sortent du Théatre quand il y entre.Les Savans de notre siécle, qui les ont prispour modéles dans les Tragédies qu'ils nous ont laissées, ont encore plus négligé cetteliaison qu'eux, & il ne faut que jetter l'œilsur celles de Buchanan, de Grotius, & deHeinsius, dont j'ai parlé dans l'Examen dePolyeucte, pour en demeurer d'accord.Nous y avons tellement accoutumé nosspectateurs, qu'ils ne sauroient plus voirune Scéne détachée, sans la marquer pourun défaut. L'œil & l'oreille même s'enscandalisent, avant que l'esprit y aye pû faire de réflexion. Le quatriéme Acte deCinna demeure au-dessous des autres par DES TROIS UNITE'S. 565 ce manquement; & ce qui n'étoit pointune régle autrefois, l'est devenu maintenant par l'assiduïté de la pratique.


5 - Discours de la tragedie /

Quant à l'unité de lieu, je n'en trouveaucun précepte ni dans Aristote, ni dansHorace. C'est ce qui porte quelques-unsà croire que la régle ne s'en est établie qu'en conséquence de l'unité du jour, &à se persuader ensuite qu'on le peut étendre jusques où un homme peut aller &revenir en vingt-quatre heures. Cette opinion est un peu licentieuse, & si l'on fai- soit aller un Acteur en poste, les deuxcôtés du Théatre pourroient représenterParis & Rouen. Je souhaiterois, pourne point gêner du tout le spectateur, quece qu'on fait représenter devant lui en deux heures, & que ce qu'on lui fait voir sur un Théatre qui ne change point, pûts'arrêter dans une chambre, ou dans unesalle, suivant le choix qu'on en auroit fait:mais souvent cela est si mal-aisé, pour nepas dire impossible, qu'il faut de nécessité trouver quelque élargissement pour le lieu,comme pour le temps. Je l'ai fait voirexact dans Horace, dans Polyeucte, &dans Pompée; mais il faut pour cela, oun'introduire qu'une femme comme dans DES TROIS UNITE'S. 583Polyeucte, ou que les deux qu'on introduit ayent tant d'amitié l'une pour l'autre,& des intérêts si conjoints qu'elles puissentêtre toujours ensemble, comme dans l'Horace, ou qu'il leur puisse arriver comme dans Pompée, où l'empressement de la curiosité naturelle fait sortir de leurs apartemens Cléopatre au second Acte, & Cornélie au cinquiéme, pour aller jusques dansla grand-salle du Palais du Roi, au devant des nouvelles qu'elles attendent. Il n'en vapas de même dans Rodogune. Cléopatre& elle ont des intérêts trop divers pourexpliquer leurs plus secrettes pensées enmême lieu. Je pourrois en dire ce que j'ai dit de Cinna, où en général tout sepasse dans Rome, & en particulier moitié dans le cabinet d'Auguste, & moitiéchez Æmilie. Suivant cet ordre le prémier Acte de cette Tragédie seroit dansl'antichambre de Rodogune, le second dansla chambre de Cléopatre, le troisiéme danscelle de Rodogune: mais si le quatriémepeut commencer chez cette Princesse, il n'y peut achever, & ce que Cléopatre ydit à ses deux fils l'un après l'autre, y seroit mal placé. Le cinquiéme a besoind'une salle d'audience, où un grand peu- ple puisse être présent. La même chosese rencontre dans Héraclius. Le prémierActe seroit fort bien dans le cabinet dePhocas, & le second chez Leontine; mais 584 TROISIE'ME DISCOURS. si le troisiéme commence chez Pulchérie,il n'y peut achever; & il est hors d'apparence que Phocas délibére dans l'appartement de cette Princesse de la perte de sonfrére.


6 - Discours de la tragedie /

Quant à l'unité de lieu, je n'en trouveaucun précepte ni dans Aristote, ni dansHorace. C'est ce qui porte quelques-unsà croire que la régle ne s'en est établie qu'en conséquence de l'unité du jour, &à se persuader ensuite qu'on le peut étendre jusques où un homme peut aller &revenir en vingt-quatre heures. Cette opinion est un peu licentieuse, & si l'on fai- soit aller un Acteur en poste, les deuxcôtés du Théatre pourroient représenterParis & Rouen. Je souhaiterois, pourne point gêner du tout le spectateur, quece qu'on fait représenter devant lui en deux heures, & que ce qu'on lui fait voir sur un Théatre qui ne change point, pûts'arrêter dans une chambre, ou dans unesalle, suivant le choix qu'on en auroit fait:mais souvent cela est si mal-aisé, pour nepas dire impossible, qu'il faut de nécessité trouver quelque élargissement pour le lieu,comme pour le temps. Je l'ai fait voirexact dans Horace, dans Polyeucte, &dans Pompée; mais il faut pour cela, oun'introduire qu'une femme comme dans DES TROIS UNITE'S. 583Polyeucte, ou que les deux qu'on introduit ayent tant d'amitié l'une pour l'autre,& des intérêts si conjoints qu'elles puissentêtre toujours ensemble, comme dans l'Horace, ou qu'il leur puisse arriver comme dans Pompée, où l'empressement de la curiosité naturelle fait sortir de leurs apartemens Cléopatre au second Acte, & Cornélie au cinquiéme, pour aller jusques dansla grand-salle du Palais du Roi, au devant des nouvelles qu'elles attendent. Il n'en vapas de même dans Rodogune. Cléopatre& elle ont des intérêts trop divers pourexpliquer leurs plus secrettes pensées enmême lieu. Je pourrois en dire ce que j'ai dit de Cinna, où en général tout sepasse dans Rome, & en particulier moitié dans le cabinet d'Auguste, & moitiéchez Æmilie. Suivant cet ordre le prémier Acte de cette Tragédie seroit dansl'antichambre de Rodogune, le second dansla chambre de Cléopatre, le troisiéme danscelle de Rodogune: mais si le quatriémepeut commencer chez cette Princesse, il n'y peut achever, & ce que Cléopatre ydit à ses deux fils l'un après l'autre, y seroit mal placé. Le cinquiéme a besoind'une salle d'audience, où un grand peu- ple puisse être présent. La même chosese rencontre dans Héraclius. Le prémierActe seroit fort bien dans le cabinet dePhocas, & le second chez Leontine; mais 584 TROISIE'ME DISCOURS. si le troisiéme commence chez Pulchérie,il n'y peut achever; & il est hors d'apparence que Phocas délibére dans l'appartement de cette Princesse de la perte de sonfrére.


7 - Discours de la tragedie /

Beaucoup de mes piéces en manqueront,si l'on ne veut point admettre cette modération, dont je me contenterai toujours à 588 TROISIEM'E DISCOURS. l'avenir, quand je ne pourrai satisfaire à laderniére rigueur de la régle. Je n'ai pû yen réduire que trois, Horace, Polyeucte,& Pompée. Si je me donne trop d'indulgence dans les autres, j'en aurai encore davantage pour ceux dont je verrai réussir lesouvrages sur la Scéne avec quelque apparence de régularité. Il est facile aux spéculatifs d'être sévéres, mais s'ils vouloientdonner dix ou douze poëmes de cette nature au public, ils élargiroient peut-être lesrégles encore plus que je ne fais, si-tôtqu'ils auroient reconnu par l'expérience,quelle contrainte apporte leur exactitude,& combien de belles choses elle bannit de notre Théatre. Quoi qu'il en soit, voilà mes opinions, ou si vous voulez, mes hérésies, touchant les principaux points del'art, & je ne sai point mieux accorder lesrégles anciennes avec les agrémens modernes. Je ne doute point qu'il ne soit aisé d'en trouver de meilleurs moyens, & jeserai tout prêt de les suivre, lorsqu'on lesaura mis en pratique aussi heureusementqu'on y a vû les miens.


8 - Von den Trauerspielen /

Polyeukt

9 - Von den Trauerspielen /

Polyeukt

10 - Von den Trauerspielen /

Man muß die Handlungen da geschehen lassen, wosie am leichtesten und am anständigsten geschehen können, man sie auch in einem gehörigen Zeitraume vorsich gehen lassen, ohne sie außerordentlich zusammenzu pressen, wenn es nicht die Nothwendigkeit, sie aneinem Orte und in einem Tage vorzustellen, dazuzwinget. Ich habe schon in der ersten Abhandlunggesagt, daß wir oft, die Einigkeit des Orts zu erhalten, Personen auf einem öffentlichen Platze reden lassen, die sich wahrscheinlicher Weise in ihren Zimmern unterhalten würden, und ich bin versichert, wenn man das, was ich im Cid, oder Polyeukt, oder im Pom pejus, oder im Lügner habe vorgehen lassen, in einem Roman erzählte, so würde man ihm gewiß mehr Zeit zur Währung als einen Tag geben. Der Gehorsam, den wir den Regeln von der Einheit der Zeitund des Orts schuldig sind, spricht uns von dem Wahrscheinlichen los, ob er uns gleich nicht das Unmöglicheerlaubt. Doch wir verfallen nicht allezeit in dieseNothwendigkeit, und in dem Kammermägdchen, im Cinna, im Theodor, im Nikomed habe ich esnicht nöthig gehabt, mich in Ansehung der Zeit von dem Wahrscheinlichen zu entfernen, wie ich es in andern Stücken habe thun müssen.


11 - Von den Trauerspielen /

Die Verbindung der Auftritte, welche alle beson dern Handlungen eines jeden Aufzuges mit einander verknüpft, und wovon ich in der Untersuchung des Kammermägdchens geredt habe, ist eine große Zier de eines Gedichts, und hilft durch die Fortwährung der Vorstellung viel zur Fortwährung der Handlung; sie ist aber dem ohngeachtet nur eine Zierde und keine 550 II. P. Corneille dritte Abhandlung, Regel. Die Alten haben sich derselben nicht allezeit unterworfen, obgleich größtentheils ihre Aufzüge nur aus zwey oder drey Auftritten bestehen, welches ihnen diese Verbindung viel leichter machte, als uns, die wir einem Aufzuge oft neun bis zehn Auftritte geben. Ich will nur zwey Exempel anführen, wie nachläßig sie hierinne gewesen sind. Das eine ist in dem Ajax des Sophokles, wo dieMonologe, die er, ehe er sich tödtet, hält, nichtdie geringste Verbindung weder mit dem vorhergehenden noch dem darauf folgenden Auftritte hat. Das andre ist in dem dritten Aufzuge des Evnuchus, wo der Auftritt des Antipho keine Verbindungmit dem Chremes oder der Pythias hat, welche vorher von der Bühne gehen. Die Gelehrten unsresJahrhunderts, die sie in ihren uns nachgelassenenTrauerspielen zum Muster genommen haben, sindnoch viel nachläßiger mit dieser Verbindung, als sie selbst, umgegangen. Hiervon überzeugt zu seyn, darf man nur einen Blick auf die Stücken des Buchananus, Grotius und Heinsius werfen, wovon ich in der Untersuchung des Polyeuct gesprochen habe. Wir aber haben unsere Zuschauer an diese Verbindung so sehr gewöhnt, daß sie keinen unverknüpften Auftritt mehr sehen können, ohne ihn als einen Fehler anzumerken. Auge und Ohr ärgern sich daran, ehe noch der Verstand seine Betrachtung darüber anstellen kann. Eben dieser Fehler macht den vierten Aufzug im Cinna schlechter als die übrigen; und das was vorher keine Regel war, ist es durch den beständigen Gebrauch geworden.


12 - Von den Trauerspielen /

Was die Einheit des Orts anbelangt, so finde ich weder im Aristoteles noch im Horaz eine Regel darvon. Daher haben einige geglaubt, daß sie eine bloßeFolge der Einheit der Zeit sey, und daß man den von den drey Einheiten. 567 Ort so weit ausdehnen könne, als ein Mensch in 24 Stunden gehen oder kommen kann. Diese Meynung ist ein wenig zu frey, und wenn man die Personenauf der Post gehen ließe, so könnte die eine Seite derBühne Paris und die andere Rouen vorstellen. Damit man aber dem Zuschauer so wenig als möglichbeschwerlich falle, wollte ich wünschen, daß das, wasman ihm in zwey Stunden vorstellet, und was er auf der Bühne sieht, in einem Zimmer oder Saale geschehen könne: doch das ist oft so unmöglich, daßman nothwendig einige Erweiterung des Orts, so wie der Zeit, verstatten muß. In den Horaziern, im Polyeuct und im Pompejus habe ich diese Einheitvöllig beobachtet; allein alsdann muß man nothwen dig entweder nur ein Frauenzimmer, wie im Polyeuct,aufführen, oder, wenn man ihrer zwey aufführet, somuß eine für die andre so viel Freundschaft haben, und die Umstände, worinne sie sich befinden, müssen so genau mit einander verbunden seyn, daß sie, wie in den Horaziern, beständig bey einander bleiben können; oder es muß das mit ihnen geschehen, was im Pompejus geschieht, wo der Trieb einer natürlichen Neubegierde die Cleopatra im zweyten Aufzuge, und die Cornelia im fünften aus ihren Zimmern führet, daß sie bis in den großen Saal des königlichen Pallastes den Neuigkeiten, die sie erwarten, entgegen ge hen. Mit der Rodogune aber ist es nicht so beschaffen. Sie und die Cleopatra sind in allzu verschiedenen Umständen, als daß sie ihre geheimen Gedanken an einem Orte entdecken sollten. Von diesem Stücke könnte ich eben das sagen, was ich vom Cinna gesagt habe, wo alles, was überhaupt in Rom geschieht, ins 568 II. P. Corneille dritte Abhandlung,besondre theils in dem Kabinet des Augustus, theils bey der Aemilie vorgeht. Zu Folge dieser Ordnungwürde der erste Aufzug dieses Trauerspiels in dem Vorgemach der Rodogune, der andre in dem Zimmer der Cleopatra, und der dritte wieder bey derRodogune seyn müssen: wenn aber der vierte Aufzug gleichfalls bey ihr anfängt, so kann er sich dochbey ihr nicht schließen, und was daselbst Cleopatrazu ihren beyden Söhnen sagt, das würde ganz am unrechten Orte gesagt seyn. Bey dem fünften Aufzuge muß nothwendig ein Audienzsaal, worinne eine große Menge Volks Platz hat, seyn. Eben so ist es im Heraclius. Der erste Aufzug kann ganz wohlim Kabinet des Phocas seyn, und der zweyte beyder Leontine; wenn aber der dritte bey der Pulcheriaanfängt, so kann er sich nicht bey ihr schließen; dennes ist ganz unwahrscheinlich, daß Phocas in demZimmer dieser Prinzeßinn den Untergang seines Bruders berathschlagen sollte.


13 - Von den Trauerspielen /

Was die Einheit des Orts anbelangt, so finde ich weder im Aristoteles noch im Horaz eine Regel darvon. Daher haben einige geglaubt, daß sie eine bloßeFolge der Einheit der Zeit sey, und daß man den von den drey Einheiten. 567 Ort so weit ausdehnen könne, als ein Mensch in 24 Stunden gehen oder kommen kann. Diese Meynung ist ein wenig zu frey, und wenn man die Personenauf der Post gehen ließe, so könnte die eine Seite derBühne Paris und die andere Rouen vorstellen. Damit man aber dem Zuschauer so wenig als möglichbeschwerlich falle, wollte ich wünschen, daß das, wasman ihm in zwey Stunden vorstellet, und was er auf der Bühne sieht, in einem Zimmer oder Saale geschehen könne: doch das ist oft so unmöglich, daßman nothwendig einige Erweiterung des Orts, so wie der Zeit, verstatten muß. In den Horaziern, im Polyeuct und im Pompejus habe ich diese Einheitvöllig beobachtet; allein alsdann muß man nothwen dig entweder nur ein Frauenzimmer, wie im Polyeuct,aufführen, oder, wenn man ihrer zwey aufführet, somuß eine für die andre so viel Freundschaft haben, und die Umstände, worinne sie sich befinden, müssen so genau mit einander verbunden seyn, daß sie, wie in den Horaziern, beständig bey einander bleiben können; oder es muß das mit ihnen geschehen, was im Pompejus geschieht, wo der Trieb einer natürlichen Neubegierde die Cleopatra im zweyten Aufzuge, und die Cornelia im fünften aus ihren Zimmern führet, daß sie bis in den großen Saal des königlichen Pallastes den Neuigkeiten, die sie erwarten, entgegen ge hen. Mit der Rodogune aber ist es nicht so beschaffen. Sie und die Cleopatra sind in allzu verschiedenen Umständen, als daß sie ihre geheimen Gedanken an einem Orte entdecken sollten. Von diesem Stücke könnte ich eben das sagen, was ich vom Cinna gesagt habe, wo alles, was überhaupt in Rom geschieht, ins 568 II. P. Corneille dritte Abhandlung,besondre theils in dem Kabinet des Augustus, theils bey der Aemilie vorgeht. Zu Folge dieser Ordnungwürde der erste Aufzug dieses Trauerspiels in dem Vorgemach der Rodogune, der andre in dem Zimmer der Cleopatra, und der dritte wieder bey derRodogune seyn müssen: wenn aber der vierte Aufzug gleichfalls bey ihr anfängt, so kann er sich dochbey ihr nicht schließen, und was daselbst Cleopatrazu ihren beyden Söhnen sagt, das würde ganz am unrechten Orte gesagt seyn. Bey dem fünften Aufzuge muß nothwendig ein Audienzsaal, worinne eine große Menge Volks Platz hat, seyn. Eben so ist es im Heraclius. Der erste Aufzug kann ganz wohlim Kabinet des Phocas seyn, und der zweyte beyder Leontine; wenn aber der dritte bey der Pulcheriaanfängt, so kann er sich nicht bey ihr schließen; dennes ist ganz unwahrscheinlich, daß Phocas in demZimmer dieser Prinzeßinn den Untergang seines Bruders berathschlagen sollte.


14 - Von den Trauerspielen /

Es werden sehr viele von meinen Stücken zu tadeln seyn, wenn man diese Erweiterung nicht verstattet, mit der ich mich künftig allezeit begnügen werde,wenn ich den Regeln nach der äußersten Strengenicht genug thun kann; welches mir nur in drey Stücken in den Horaziern, im Polyeuct und im Pompejus geglückt ist. Wenn ich mir in den übrigen allzu viel erlaubt habe, so will ich allen denen noch mehr erlauben, deren Werke auf der Bühne Beyfall finden, wenn sie auch nur den geringsten Schein des Regelmäßigen haben. Den Kunstrichtern kann es nicht schwer fallen, strenge zu seyn, wenn sie aber nurzehn bis zwölf Gedichte von dieser Art heraus gebensollten, so würden sie gewiß die Regeln noch viel weiter ausdehnen, als ich es gethan habe, und würdenerkennen, was ihre genaue Befolgung für ein Zwangsey, und wie viel schönes deswegen nicht auf die Bühne gebracht werden kann. Doch dem sey wie ihmwolle; ich habe meine Meynungen oder, wenn man sie so nennen will, meine Ketzereyen nach den Hauptpunkten vorgetragen, und muß gestehen, daß ich die Regeln der Alten mit der Anmuth der Neuern nicht besser zu verbinden gewußt habe. Ich will ganz gern glauben, daß man vielleicht noch beßre Mittel darzu finden könnte; ich werde auch nicht den geringsten Anstand nehmen, ihnen zu folgen, so bald ich sehen

werde, daß man sie so glücklich bewerkstelligenkann, als die meinigen.


15 - An Essay on Dramatick Poesy /

Polieucte