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1 - Discours de la tragedie /

Si vous me demandez jusqu'où peut s'étendre cette liberté qu'a le Poëte d'allercontre la vérité & contre la vraisemhlance, par la considération du besoin qu'il ena, j'aurai de la peine à vous faire une réponse précise. J'ai fait voir qu'il y a des DE LA TRAGEDIE. 557 choses sur qui nous n'avons aucun droit;& pour celles où ce privilége peut avoirlieu, il doit être plus ou moins resserré,selon que les sujets sont plus ou moinsconnus. Il m'étoit beaucoup moins permis dans Horace, & dans Pompée, dont leshistoires ne sont ignorées de personne, quedans Rodogune & dans Nicoméde, dontpeu de gens savoient les noms avant queje les eusse mis sur le Théatre. La seule mesure qu'on y peut prendre, c'est quetout ce qu'on y ajoûte à l'histoire, & tousles changemens qu'on y apporte, ne soientjamais plus incroyables, que ce qu'on enconserve dans le même poëme. C'est ainsi qu'il faut entendre ce vers d'Horace touchant les fictions d'ornement,


2 - Discours de la tragedie /

Je tiens donc, & je l'ai déjà dit, quel'Unité d'action consiste dans la Comédie, en l'Unité d'intrigue, ou d'obstacles aux desseins des principaux Acteurs;& en l'Unité de péril dans la Tragédie, soit que son héros y succombe, soitqu'il en sorte. Ce n'est pas que je prétende qu'on ne puisse admettre plusieurspérils dans l'une, & plusieurs intrigues ouobstacles dans l'autre, pourvû que de l'un on tombe nécessairement dans l'autre; caralors la sortie du prémier péril ne rend pointl'action complette, puisqu'elle en attire unsecond, & l'éclaircissement d'une intriguene met point les Acteurs en repos, puisqu'il les embarrasse dans une nouvelle. Ma 560 TROISIE'ME DISCOURS. mémoire ne me fournit point d'exemplesanciens de cette multiplicité de périls attachés l'un à l'autre, qui ne détruit pointl'Unité d'action; mais j'en ai marqué laduplicité indépendante pour un défaut dans Horace & dans Théodore, dont il n'estpoint besoin que le prémier tue sa sœur ausortir de sa victoire, ni que l'autre s'offreau martyre, après avoir échappé la prostitution; & je me trompe fort, si la mortde Polixéne, & celle d'Astianax, dans la Troade de Sénéque, ne font la même irrégularité.


3 - Discours de la tragedie /

Quant à l'unité de lieu, je n'en trouveaucun précepte ni dans Aristote, ni dansHorace. C'est ce qui porte quelques-unsà croire que la régle ne s'en est établie qu'en conséquence de l'unité du jour, &à se persuader ensuite qu'on le peut étendre jusques où un homme peut aller &revenir en vingt-quatre heures. Cette opinion est un peu licentieuse, & si l'on fai- soit aller un Acteur en poste, les deuxcôtés du Théatre pourroient représenterParis & Rouen. Je souhaiterois, pourne point gêner du tout le spectateur, quece qu'on fait représenter devant lui en deux heures, & que ce qu'on lui fait voir sur un Théatre qui ne change point, pûts'arrêter dans une chambre, ou dans unesalle, suivant le choix qu'on en auroit fait:mais souvent cela est si mal-aisé, pour nepas dire impossible, qu'il faut de nécessité trouver quelque élargissement pour le lieu,comme pour le temps. Je l'ai fait voirexact dans Horace, dans Polyeucte, &dans Pompée; mais il faut pour cela, oun'introduire qu'une femme comme dans DES TROIS UNITE'S. 583Polyeucte, ou que les deux qu'on introduit ayent tant d'amitié l'une pour l'autre,& des intérêts si conjoints qu'elles puissentêtre toujours ensemble, comme dans l'Horace, ou qu'il leur puisse arriver comme dans Pompée, où l'empressement de la curiosité naturelle fait sortir de leurs apartemens Cléopatre au second Acte, & Cornélie au cinquiéme, pour aller jusques dansla grand-salle du Palais du Roi, au devant des nouvelles qu'elles attendent. Il n'en vapas de même dans Rodogune. Cléopatre& elle ont des intérêts trop divers pourexpliquer leurs plus secrettes pensées enmême lieu. Je pourrois en dire ce que j'ai dit de Cinna, où en général tout sepasse dans Rome, & en particulier moitié dans le cabinet d'Auguste, & moitiéchez Æmilie. Suivant cet ordre le prémier Acte de cette Tragédie seroit dansl'antichambre de Rodogune, le second dansla chambre de Cléopatre, le troisiéme danscelle de Rodogune: mais si le quatriémepeut commencer chez cette Princesse, il n'y peut achever, & ce que Cléopatre ydit à ses deux fils l'un après l'autre, y seroit mal placé. Le cinquiéme a besoind'une salle d'audience, où un grand peu- ple puisse être présent. La même chosese rencontre dans Héraclius. Le prémierActe seroit fort bien dans le cabinet dePhocas, & le second chez Leontine; mais 584 TROISIE'ME DISCOURS. si le troisiéme commence chez Pulchérie,il n'y peut achever; & il est hors d'apparence que Phocas délibére dans l'appartement de cette Princesse de la perte de sonfrére.


4 - Discours de la tragedie /

Quant à l'unité de lieu, je n'en trouveaucun précepte ni dans Aristote, ni dansHorace. C'est ce qui porte quelques-unsà croire que la régle ne s'en est établie qu'en conséquence de l'unité du jour, &à se persuader ensuite qu'on le peut étendre jusques où un homme peut aller &revenir en vingt-quatre heures. Cette opinion est un peu licentieuse, & si l'on fai- soit aller un Acteur en poste, les deuxcôtés du Théatre pourroient représenterParis & Rouen. Je souhaiterois, pourne point gêner du tout le spectateur, quece qu'on fait représenter devant lui en deux heures, & que ce qu'on lui fait voir sur un Théatre qui ne change point, pûts'arrêter dans une chambre, ou dans unesalle, suivant le choix qu'on en auroit fait:mais souvent cela est si mal-aisé, pour nepas dire impossible, qu'il faut de nécessité trouver quelque élargissement pour le lieu,comme pour le temps. Je l'ai fait voirexact dans Horace, dans Polyeucte, &dans Pompée; mais il faut pour cela, oun'introduire qu'une femme comme dans DES TROIS UNITE'S. 583Polyeucte, ou que les deux qu'on introduit ayent tant d'amitié l'une pour l'autre,& des intérêts si conjoints qu'elles puissentêtre toujours ensemble, comme dans l'Horace, ou qu'il leur puisse arriver comme dans Pompée, où l'empressement de la curiosité naturelle fait sortir de leurs apartemens Cléopatre au second Acte, & Cornélie au cinquiéme, pour aller jusques dansla grand-salle du Palais du Roi, au devant des nouvelles qu'elles attendent. Il n'en vapas de même dans Rodogune. Cléopatre& elle ont des intérêts trop divers pourexpliquer leurs plus secrettes pensées enmême lieu. Je pourrois en dire ce que j'ai dit de Cinna, où en général tout sepasse dans Rome, & en particulier moitié dans le cabinet d'Auguste, & moitiéchez Æmilie. Suivant cet ordre le prémier Acte de cette Tragédie seroit dansl'antichambre de Rodogune, le second dansla chambre de Cléopatre, le troisiéme danscelle de Rodogune: mais si le quatriémepeut commencer chez cette Princesse, il n'y peut achever, & ce que Cléopatre ydit à ses deux fils l'un après l'autre, y seroit mal placé. Le cinquiéme a besoind'une salle d'audience, où un grand peu- ple puisse être présent. La même chosese rencontre dans Héraclius. Le prémierActe seroit fort bien dans le cabinet dePhocas, & le second chez Leontine; mais 584 TROISIE'ME DISCOURS. si le troisiéme commence chez Pulchérie,il n'y peut achever; & il est hors d'apparence que Phocas délibére dans l'appartement de cette Princesse de la perte de sonfrére.


5 - Discours de la tragedie /

Beaucoup de mes piéces en manqueront,si l'on ne veut point admettre cette modération, dont je me contenterai toujours à 588 TROISIEM'E DISCOURS. l'avenir, quand je ne pourrai satisfaire à laderniére rigueur de la régle. Je n'ai pû yen réduire que trois, Horace, Polyeucte,& Pompée. Si je me donne trop d'indulgence dans les autres, j'en aurai encore davantage pour ceux dont je verrai réussir lesouvrages sur la Scéne avec quelque apparence de régularité. Il est facile aux spéculatifs d'être sévéres, mais s'ils vouloientdonner dix ou douze poëmes de cette nature au public, ils élargiroient peut-être lesrégles encore plus que je ne fais, si-tôtqu'ils auroient reconnu par l'expérience,quelle contrainte apporte leur exactitude,& combien de belles choses elle bannit de notre Théatre. Quoi qu'il en soit, voilà mes opinions, ou si vous voulez, mes hérésies, touchant les principaux points del'art, & je ne sai point mieux accorder lesrégles anciennes avec les agrémens modernes. Je ne doute point qu'il ne soit aisé d'en trouver de meilleurs moyens, & jeserai tout prêt de les suivre, lorsqu'on lesaura mis en pratique aussi heureusementqu'on y a vû les miens.


6 - Von den Trauerspielen /

Wenn man mich fragt, wie weit sich diese Freyheit des Dichters, im Fall der Nothwendigkeit, widerdie Wahrheit und Wahrscheinlichkeit zu verstoßen, erstrecke, so werde ich schwerlich eine bestimmte Antwort darauf geben können. Ich habe gezeigt, daß esSachen giebt, worüber wir kein Recht haben, und indenjenigen, wo diese Freyheit Statt finden kann, mußsie mehr oder weniger eingeschränkt seyn, nachdem derStoff mehr oder weniger bekannt ist. Es war mir in den Horaziern, und in dem Pompejus weit weniger vergönnt, weil jedermann ihre Geschichte weis, als in der Rodogune oder im Nikomed, welche wenig Leute, ehe ich sie auf die Bühne brachte, auch nur den Namen nach kannten. Die einzige Maaßregel, die man beobachten muß, ist, daß alles was wir zur Historie hinzusetzen, und alle Veränderungen die wir darinne machen, niemals unglaublicher seyn müssen, als dasjenige ist, was wir in dem Gedichte davon beybehalten. von den Trauerspielen insbesondre. 265 Auf diese Art müssen wir den Vers bey dem Horaz, wegen der erdichteten Auszierungen, verstehen,


7 - Von den Trauerspielen /

Ich halte also, wie ich schon gesagt habe, dafür, daß in dem Lustspiele die Einheit der Handlung inder Einheit der Verwicklung oder der Hindernisse,welche sich den Absichten der Hauptpersonen in Wegstellen, bestehe; in dem Trauerspiele aber, in derEinheit der Gefahr, der Held mag nun derselben unterliegen oder nicht. Ich will darmit gar nicht sagen, daß man in dieser nicht verschiedne Gefahren, und in jeder nicht verschiedne Hindernisse anbringen könne, wenn nur eines immer nothwendig aus dem andern folgt; denn alsdann macht die Befreyungvon der ersten Gefahr die Handlung noch nicht vollständig, weil sie gleich eine andre hervorbringt, und 546 II. P. Corneille dritte Abhandlung, die Wegschaffung des einen Hindernisses beruhiget die Zuschauer noch nicht, weil sie so gleich in eine neue verwickelt werden. Ich kann mich auf kein Exempel aus den Alten besinnen, wo die Vervielfältigung mit einander verbundner Gefahren nicht die Einheit der Handlung vernichte. Ich habe aber diese unverknüpfte Verdoppelung in den Horaziern und in der Theodoraals einen Fehler angemerkt; denn in jenen war es gar nicht nöthig, daß er seine Schwester, nachdem er gesiegt hatte, umbrachte, und diese auch nicht geb rauchtgebraucht in den Märtyrertod zu rennen, nachdem sie der Beschimpfung entgangen war. Wenn ich mich nicht sehr betriege, so ist der Tod des Polixen und des Astianax in den Trojanerinnen des Seneca von gleicher Unregelmäßigkeit.


8 - Von den Trauerspielen /

Noch eines muß ich hierbey nicht zu erinnern vergessen: ob wir gleich die ganze Handlung nothwendigin einen Tag einschränken müssen, so können wir doch,unbeschadet dieser Einheit, durch den Weg der Erzählung oder auch durch noch einen feinern Kunstgriff,von vielen, was der Held in ganzen Jahren gethanhat, Nachricht geben, weil es Stücken giebt, deren 566 II. P. Corneille dritte Abhandlung, Verwicklung von der unbekannten Geburt abhänget, wie zum Exempel im Oedipus. Ich will nicht noch einmal erinnern, daß, je weniger man sich mit denvergangenen Handlungen abgiebt, desto günstiger derZuschauer sey, weil man ihm sehr wenig Zwang aufleget, indem man ihm alles gegenwärtig vorstellet,und sein Gedächtniß mit nichts belästiget, als mit demwas er gesehen hat: dieses aber muß ich nicht anzumerken vergessen, daß die Erwählung eines wichtigen und lange Zeit erwarteten Tages eine große Zierde des Gedichts sey. Man hat nicht immer die Gelegenheit darzu, und unter allen von mir verfertigten Stücken wird man nicht mehr als viere von dieser Art finden: die Horazier, wo eine Schlacht die Herr schaft zweyer Völker entscheiden soll, die Rodogune, die Andromeda, und den Don Sancho. In der Rodogune ist es ein Tag, der von zwey Monarchenzur Schließung der Friedenstractaten zwischen ihren uneinigen Kronen, zur gänzlichen Aussöhnungzweyer Nebenbuhler durch eine Heirath und zurEntdeckung eines zwanzigjährigen Geheimnisses be stimmet ist. Der Tag in der Andromeda und im D. Sancho ist nicht von geringerer Wichtigkeit; wie ich aber gesagt habe, so sind dergleichen Gelegenheiten nur selten, und in meinen übrigen Stücken habe ich keine andre Tage wählen können, als solche die der Zufall, nicht aber die öffentliche Bestimmung, merkwürdig machte.


9 - Von den Trauerspielen /

Was die Einheit des Orts anbelangt, so finde ich weder im Aristoteles noch im Horaz eine Regel darvon. Daher haben einige geglaubt, daß sie eine bloßeFolge der Einheit der Zeit sey, und daß man den von den drey Einheiten. 567 Ort so weit ausdehnen könne, als ein Mensch in 24 Stunden gehen oder kommen kann. Diese Meynung ist ein wenig zu frey, und wenn man die Personenauf der Post gehen ließe, so könnte die eine Seite derBühne Paris und die andere Rouen vorstellen. Damit man aber dem Zuschauer so wenig als möglichbeschwerlich falle, wollte ich wünschen, daß das, wasman ihm in zwey Stunden vorstellet, und was er auf der Bühne sieht, in einem Zimmer oder Saale geschehen könne: doch das ist oft so unmöglich, daßman nothwendig einige Erweiterung des Orts, so wie der Zeit, verstatten muß. In den Horaziern, im Polyeuct und im Pompejus habe ich diese Einheitvöllig beobachtet; allein alsdann muß man nothwen dig entweder nur ein Frauenzimmer, wie im Polyeuct,aufführen, oder, wenn man ihrer zwey aufführet, somuß eine für die andre so viel Freundschaft haben, und die Umstände, worinne sie sich befinden, müssen so genau mit einander verbunden seyn, daß sie, wie in den Horaziern, beständig bey einander bleiben können; oder es muß das mit ihnen geschehen, was im Pompejus geschieht, wo der Trieb einer natürlichen Neubegierde die Cleopatra im zweyten Aufzuge, und die Cornelia im fünften aus ihren Zimmern führet, daß sie bis in den großen Saal des königlichen Pallastes den Neuigkeiten, die sie erwarten, entgegen ge hen. Mit der Rodogune aber ist es nicht so beschaffen. Sie und die Cleopatra sind in allzu verschiedenen Umständen, als daß sie ihre geheimen Gedanken an einem Orte entdecken sollten. Von diesem Stücke könnte ich eben das sagen, was ich vom Cinna gesagt habe, wo alles, was überhaupt in Rom geschieht, ins 568 II. P. Corneille dritte Abhandlung,besondre theils in dem Kabinet des Augustus, theils bey der Aemilie vorgeht. Zu Folge dieser Ordnungwürde der erste Aufzug dieses Trauerspiels in dem Vorgemach der Rodogune, der andre in dem Zimmer der Cleopatra, und der dritte wieder bey derRodogune seyn müssen: wenn aber der vierte Aufzug gleichfalls bey ihr anfängt, so kann er sich dochbey ihr nicht schließen, und was daselbst Cleopatrazu ihren beyden Söhnen sagt, das würde ganz am unrechten Orte gesagt seyn. Bey dem fünften Aufzuge muß nothwendig ein Audienzsaal, worinne eine große Menge Volks Platz hat, seyn. Eben so ist es im Heraclius. Der erste Aufzug kann ganz wohlim Kabinet des Phocas seyn, und der zweyte beyder Leontine; wenn aber der dritte bey der Pulcheriaanfängt, so kann er sich nicht bey ihr schließen; dennes ist ganz unwahrscheinlich, daß Phocas in demZimmer dieser Prinzeßinn den Untergang seines Bruders berathschlagen sollte.


10 - Von den Trauerspielen /

Was die Einheit des Orts anbelangt, so finde ich weder im Aristoteles noch im Horaz eine Regel darvon. Daher haben einige geglaubt, daß sie eine bloßeFolge der Einheit der Zeit sey, und daß man den von den drey Einheiten. 567 Ort so weit ausdehnen könne, als ein Mensch in 24 Stunden gehen oder kommen kann. Diese Meynung ist ein wenig zu frey, und wenn man die Personenauf der Post gehen ließe, so könnte die eine Seite derBühne Paris und die andere Rouen vorstellen. Damit man aber dem Zuschauer so wenig als möglichbeschwerlich falle, wollte ich wünschen, daß das, wasman ihm in zwey Stunden vorstellet, und was er auf der Bühne sieht, in einem Zimmer oder Saale geschehen könne: doch das ist oft so unmöglich, daßman nothwendig einige Erweiterung des Orts, so wie der Zeit, verstatten muß. In den Horaziern, im Polyeuct und im Pompejus habe ich diese Einheitvöllig beobachtet; allein alsdann muß man nothwen dig entweder nur ein Frauenzimmer, wie im Polyeuct,aufführen, oder, wenn man ihrer zwey aufführet, somuß eine für die andre so viel Freundschaft haben, und die Umstände, worinne sie sich befinden, müssen so genau mit einander verbunden seyn, daß sie, wie in den Horaziern, beständig bey einander bleiben können; oder es muß das mit ihnen geschehen, was im Pompejus geschieht, wo der Trieb einer natürlichen Neubegierde die Cleopatra im zweyten Aufzuge, und die Cornelia im fünften aus ihren Zimmern führet, daß sie bis in den großen Saal des königlichen Pallastes den Neuigkeiten, die sie erwarten, entgegen ge hen. Mit der Rodogune aber ist es nicht so beschaffen. Sie und die Cleopatra sind in allzu verschiedenen Umständen, als daß sie ihre geheimen Gedanken an einem Orte entdecken sollten. Von diesem Stücke könnte ich eben das sagen, was ich vom Cinna gesagt habe, wo alles, was überhaupt in Rom geschieht, ins 568 II. P. Corneille dritte Abhandlung,besondre theils in dem Kabinet des Augustus, theils bey der Aemilie vorgeht. Zu Folge dieser Ordnungwürde der erste Aufzug dieses Trauerspiels in dem Vorgemach der Rodogune, der andre in dem Zimmer der Cleopatra, und der dritte wieder bey derRodogune seyn müssen: wenn aber der vierte Aufzug gleichfalls bey ihr anfängt, so kann er sich dochbey ihr nicht schließen, und was daselbst Cleopatrazu ihren beyden Söhnen sagt, das würde ganz am unrechten Orte gesagt seyn. Bey dem fünften Aufzuge muß nothwendig ein Audienzsaal, worinne eine große Menge Volks Platz hat, seyn. Eben so ist es im Heraclius. Der erste Aufzug kann ganz wohlim Kabinet des Phocas seyn, und der zweyte beyder Leontine; wenn aber der dritte bey der Pulcheriaanfängt, so kann er sich nicht bey ihr schließen; dennes ist ganz unwahrscheinlich, daß Phocas in demZimmer dieser Prinzeßinn den Untergang seines Bruders berathschlagen sollte.


11 - Von den Trauerspielen /

Es werden sehr viele von meinen Stücken zu tadeln seyn, wenn man diese Erweiterung nicht verstattet, mit der ich mich künftig allezeit begnügen werde,wenn ich den Regeln nach der äußersten Strengenicht genug thun kann; welches mir nur in drey Stücken in den Horaziern, im Polyeuct und im Pompejus geglückt ist. Wenn ich mir in den übrigen allzu viel erlaubt habe, so will ich allen denen noch mehr erlauben, deren Werke auf der Bühne Beyfall finden, wenn sie auch nur den geringsten Schein des Regelmäßigen haben. Den Kunstrichtern kann es nicht schwer fallen, strenge zu seyn, wenn sie aber nurzehn bis zwölf Gedichte von dieser Art heraus gebensollten, so würden sie gewiß die Regeln noch viel weiter ausdehnen, als ich es gethan habe, und würdenerkennen, was ihre genaue Befolgung für ein Zwangsey, und wie viel schönes deswegen nicht auf die Bühne gebracht werden kann. Doch dem sey wie ihmwolle; ich habe meine Meynungen oder, wenn man sie so nennen will, meine Ketzereyen nach den Hauptpunkten vorgetragen, und muß gestehen, daß ich die Regeln der Alten mit der Anmuth der Neuern nicht besser zu verbinden gewußt habe. Ich will ganz gern glauben, daß man vielleicht noch beßre Mittel darzu finden könnte; ich werde auch nicht den geringsten Anstand nehmen, ihnen zu folgen, so bald ich sehen

werde, daß man sie so glücklich bewerkstelligenkann, als die meinigen.


12 - Des Abts du Bos Ausschweifung von den theatralischen Vorstellungen der Alten /

Vor ungefehr zwanzig Jahren wollte einePrinzessin, welche mit vielem natürlichen Witzeviele erlangte Erkenntnisse verband, und einengrossen Geschmack an den Schauspielen hatte, eine Probe von der Kunst der alten Pantomimen sehen, woraus sie sich einen richtigern Begriffvon ihren Vorstellungen machen könnte, als siedurch Lesung der Schriftsteller bekommen hatte. Weil es aber an Schauspielern fehlte, die in dieser Kunst geübt gewesen wären, so wehlte sie einen Tänzer und eine Tänzerin dazu, welche beydemehr Geist besassen, als ihre Profession erforderte, und selbst erfinden konnten. Man ließsie also auf dem Theater zu Sceaux die Scenedes vierten Aufzuges aus den Horaziern desCorneille durch Gebehrden vorstellen, in welcherder junge Horatius seine Schwester Camilla umbringt; und sie führten diese Scene auch wirklichunter dem Klange verschiedner Instrumente auf, welche einen auf die Worte dieser Scene compovon den theatr. Vorstell. der Alten.nirten Gesang spielten, die ein geschickter Tonkünstler (*) in Musik gebracht hatte, als ob man sie wirklich hätte singen sollen. Unsre zwey angehendenPantomimen nun setzten sich wechselsweise durchihre Gebehrden und Bewegungen, bey welchensie aber keinen merklichen Tanzschritt brauchten, so sehr in Bewegung, daß sie beyde bis zumWeinen gebracht wurden. Und ob auch dieZuschauer dabey gerührt wurden, wird man wohlnicht fragen. Auch die Chineser haben noch jetztKomödianten, welche ohne zu reden, spielen, undman weiß, daß die Chineser diese Art von Komödianten ungemein lieben. Und die Tänze derPerser, was sind sie anders, als pantomimischeScenen?