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1 - Reflexions sur comique-lamoryant /

(a) Ce n'eſt point le corps qui rit ou qui pleure au Spectacle; c'eſt l'ame, frappée des impreſſions que l'on fait ſur elle. Si elle eſt attendrie par le pathétique & réjoüie par le comique, elle eſt donc en même tems en proie à deux mouvemens con traires. ... Quel étonnement pour l'eſprit hu main, de paſſer auſſi rapidement, & ſans prépa ration, du tragique au comique, d'une reconnoiſ- ſance tendre & paſſionnée, au badinage d'une ſou brette & d'un petit-maître, &c. Principes, ibid.


2 - Reflexions sur comique-lamoryant /

(a) Il ſemble qu'en France, depuis ſoixante ans, on ait oublié le ſecret de la bonne Comédie. On a perdu juſqu'a la trace de Moliere. On ne ſait plus établir & garder les différences qui ſé- parent la Comédie du genre tragique. Les deux ſtyles ſont maintenant confondus ſur notre Théa tre. Melpomene abandonne à Thalie ſa nobleſſe & ſa dignité. Donnez aux Acteurs des noms plus relevés; & de la plûpart de nos Comédies, vous ferez de vraies Tragédies, ou ce ſeront, ſi l'on veut, des Tragédies Bourgeoiſes, &c. Mémoires de Trévoux, Juillet 1748.


3 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Mais ce n'eſt pas, ſi je l'oſe dire, la diminution & l'affoibliſſement de nos plaiſirs où l'inutilité d'une morale grave & triſtement ſententieu ſe, qu'on peut le plus légitimement reprocher au nouveau comique; ſon défaut principal eſt d'ôter les bornes qui ont toûjours ſéparéle Co- thurne du Brodequin (a), & de nous rappeller ainſi à l'eſpece monſtrueu- ſe du Tragi-comique, ſi juſtement proſcrite après pluſieurs années d'un triomphe impoſteur. Je ſais bien que le nouveau genre n'a point de traits auſſi biſarres; que la diſproportion des perſonnages n'eſt point auſſi révoltante, & que les Valetsn'y jouent pas avec les Princes: mais le fond en eſt également défectueux, quoi- que ce ſoit par des vices différens.

(a) Il ſemble qu'en France, depuis ſoixante ans, on ait oublié le ſecret de la bonne Comédie. On a perdu juſqu'a la trace de Moliere. On ne ſait plus établir & garder les différences qui ſé- parent la Comédie du genre tragique. Les deux ſtyles ſont maintenant confondus ſur notre Théa tre. Melpomene abandonne à Thalie ſa nobleſſe & ſa dignité. Donnez aux Acteurs des noms plus relevés; & de la plûpart de nos Comédies, vous ferez de vraies Tragédies, ou ce ſeront, ſi l'on veut, des Tragédies Bourgeoiſes, &c. Mémoires de Trévoux, Juillet 1748.

En effet, ſi le premier dégradoit des perſonnages héroïques, en ne leur donnant que des paſſions ſubal ternes, & s'il ne nous préſentoit que des tableaux de ces vertus commu nes, qui ne ſont point aſſez élevées pour l'Héroïſme de la Tragédie; le ſecond éleve des perſonnages communs à ce genre de ſentimens qui produit l'admiration, & les peint ſous les traits de cette pitié char mante qui fait l'appanage diſtinctif du Tragique. Ainſi le génie de l'une & de l'autre Scene paroiſſant égale ment oppoſé à l'eſſence convenue du Poëme comique, elles méritent une égale cenſure, & peut-être une égale proſcription.


4 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

* Es ist nicht der Körper, welcher in dem Schauspie le lacht oder weinet; es ist die Seele, die von den Eindrücken, die man auf sie macht, gerühret wird. Wann sie durch das Pathetische bewegt, und durch das Komische erfreut wird, so ist sie zu glei cher Zeit ein Raub zweyer gegenseitigen Bewegun gen = = Wie erstaunlich ist es für den menschli chen Geist, so schleinig und ohne Vorbereitung, von dem Tragischen auf das Komische über zu gehen, und von einer zärtlichen Erkennung, auf die Schä ckereyen eines Mädchens und eines Petitmaiters et ceteraPrincipes, eben daselbst.


5 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Doch die Verringerung und Swächung<Schwächung> unseres Vergnügens, oder die Unnützlichkeit einer ernsthaften und traurig spruchreichen Moral, ist Betrachtungen über das der gegründeste Vorwurf noch nicht, den man der neuen Art von Komödien machen kann: ihr vornehmster Fehler ist dieser, daß sie die Grenzen gar aufhebt, welche von je her das Tragische von dem Komischen getrennt haben, und uns jene ungeheure Gattung des Tragikomischen zurück bringet, welche man mit so vielem Grunde, nach verschiednen Jahren eines betrieglichen Triumphs, verworffen hat. Jch weis wohl, die neue Art hat bey weitem nicht so viele und grosse Ungereimtheiten; die Verschiedenheit ihrer Personen ist nicht so anstößig, und die Bedienten dürfen darinne nicht mit Prinzen zusammen spielen: allein im Grunde ist sie doch eben so fehlerhaft, ob schon auf eine veschiedne Weise. Denn wie die erstre Art die heroischen Personen erniedrigte, indem sie ihnen bloß gemeine Leidenschaften gab, und nur die gewöhnlichen Tugenden aufführte, die zu dem heldenmäßigen derTragödie lange nicht erhaben genug sind; eben so erhöhnt die andre die gemeinen Personen zu Gesinnungen, welche Bewunderung erwecken, und mahlt sie mit Zügen jenes reitzenden Mitleids, welches das unterscheidende Eigenthum des Trauerspiels ausmachet. Beyde sind also dem Wesen, welches man dem komischen Gedichte zugestanden hat, gleich sehr zuwider; beyde verdienen also einen gleichen Tadel, und vielleicht auch eine gleiche Verbannung.


6 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Doch die Verringerung und Swächung<Schwächung> unseres Vergnügens, oder die Unnützlichkeit einer ernsthaften und traurig spruchreichen Moral, ist Betrachtungen über das der gegründeste Vorwurf noch nicht, den man der neuen Art von Komödien machen kann: ihr vornehmster Fehler ist dieser, daß sie die Grenzen gar aufhebt, welche von je her das Tragische von dem Komischen getrennt haben, und uns jene ungeheure Gattung des Tragikomischen zurück bringet, welche man mit so vielem Grunde, nach verschiednen Jahren eines betrieglichen Triumphs, verworffen hat. Jch weis wohl, die neue Art hat bey weitem nicht so viele und grosse Ungereimtheiten; die Verschiedenheit ihrer Personen ist nicht so anstößig, und die Bedienten dürfen darinne nicht mit Prinzen zusammen spielen: allein im Grunde ist sie doch eben so fehlerhaft, ob schon auf eine veschiedne Weise. Denn wie die erstre Art die heroischen Personen erniedrigte, indem sie ihnen bloß gemeine Leidenschaften gab, und nur die gewöhnlichen Tugenden aufführte, die zu dem heldenmäßigen derTragödie lange nicht erhaben genug sind; eben so erhöhnt die andre die gemeinen Personen zu Gesinnungen, welche Bewunderung erwecken, und mahlt sie mit Zügen jenes reitzenden Mitleids, welches das unterscheidende Eigenthum des Trauerspiels ausmachet. Beyde sind also dem Wesen, welches man dem komischen Gedichte zugestanden hat, gleich sehr zuwider; beyde verdienen also einen gleichen Tadel, und vielleicht auch eine gleiche Verbannung.


7 - Discours de la tragedie /

Nous avous pitié, dit-il, de ceux que nousvoyons souffrir un malheur qu'ils ne méritentpas, & nous craignons qu'il ne nous en arrive un pareil, quand nous le voyons souffrir à nossemblables. Ainsi la pitié embrasse l'intérêtde la personne que nous voyons souffrir,la crainte qui la suit regarde le nôtre, & cepassage seul nous donne assez d'ouverture, pour trouver la maniere dont se fait la purgation des passions dans la Tragédie. Lapitié d'un malheur où nous voyons tomber nos semblables, nous porte à la crainte d'un pareil pour nous; cette crainte au desir de l'éviter; & ce desir à purger, modérer, rectifier, & même déraciner en nous la passion qui plonge à nos yeux dans cemalheur les personnes que nous plaignons:par cette raison commune, mais naturelle& indubitable, que pour éviter l'effet ilfaut retrancher la cause. Cette explication ne plaira pae à ceux qui s'attachent aux 504 SECOND DISCOURS,commentateurs de ce Philosophe. Ils se gênent sur ce passage, & s'accordent si peul'un avec l'autre, que Paul Beny marquejusqu'à douze ou quinze opinions diverses, qu'il réfute avant que de nous donner la sienne. Elle est conforme à celle-cipour le raisonnement, mais elle différe ence point, qu'elle n'en applique l'effet qu'auxRois, & aux Princes, peut-être par cetteraison que la Tragédie ne peut nous faire craindre que les maux que nous voyons arriver à nos semblables, & que n'en faisantarriver qu'à des Rois, & à des Princes, cette crainte ne peut faire d'effet que sur desgens de leur condition. Mais sans doute ila entendu trop littéralement ce mot de nos semblables, & n'a pas assez considéré qu'iln'y avoit point de Rois à Athenes, où se représentoient les poëmes dont Aristote tire ses exemples, & sur lesquels il forme sesrégles. Ce Philosophe n'avoit garde d'avoircette pensée qu'il lui attribue, & n'eût pasemployé dans la définition de la Tragédieune chose dont l'effet pût arriver si rarement, & dont l'utilité se fût restrainte à si peu de personnes. Il est vrai qu'on n'introduit d'ordinaire que des Rois pour premiers acteurs dans la Tragédie, & que lesauditeurs n'ont point de sceptres par oùleur ressembler, afin d'avoir lieu de crain- dre les malheurs qui leur arrivent: maisces Rois sont hommes comme les auditeurs, DE LA TRAGEDIE. 505& tombent dans ces malheurs par l'emportement des passions dont les auditeurs sontcapables. Ils prêtent même un raisonnement aisé à faire du plus grand au moindre, & le spectateur peut concevoir avecfacilité, que si un Roi, pour trop s'abandonner à l'ambition, à l'amour, à la haine,à la vengeance, tombe dans un malheur sigrand qu'il lui fait pitié, à plus forte raison, lui qui n'est qu'un homme du commun, doit tenir la bride à de telles passions,de peur qu'elles ne l'abîment dans un pareilmalheur. Outre que ce n'est pas une nécessité de ne mettre que les infortunes desRois sur le Théatre. Celles des autres hommes y trouveroient place, s'il leur en arrivoit d'assez illustres, & d'assez extraordinaires pour la mériter, & que l'histoireprît assez de soin d'eux pour nous les apprendre. Scédase n'étoit qu'un simple paysan de Leuctres, & je ne tiendrois pas la sienne indigne d'y paroître, si la pureté denotre scéne pouvoit souffrir qu'on y parlâtdu violement effectif de ses deux filles, après que l'idée de la prostitution n'y a puêtre soufferte dans la personne d'une Saintequi en fut garantie.


8 - Discours de la tragedie /

avoir quelque chose de méchant, & rien de tragique,

9 - Discours de la tragedie /

Pour la prémiére, il est indubitable queles Anciens en prenoient si peu de liberté,qu'ils arrêtoient leurs Tragédies autour depeu de familles, parce que ces sortes d'ac- tions étoient arrivées en peu de familles:ce qui fait dire à ce Philosophe, que la Fortune leur fournissoit des Sujets, & non pasl'Art. Je pense l'avoir dit en l'autre Discours.Il semble toutefois qu'il en accorde un pleinpouvoir aux Poëtes par ces paroles: Ils doivent bien user de ce qui est reçû, ou inventereux-mêmes. Ces termes décideroient la ques- tion, s'ils n'étoient point si généraux; mais comme il a posé trois espéces de Tragédies,selon les divers temps de connoître, & lesdiverses façons d'agir, nous pouvons faireune revûe sur toutes les trois, pour jugers'il n'est point à propos d'y faire quelque distinction qui resserre cette liberté. J'en dirai mon avis d'autant plus hardiment, 528 SECOND DISCOURS. qu'on ne pourra m'imputer de contredireAristote, pourvû que je la laisse entiére àquelqu'une des trois.


10 - Discours de la tragedie /

Pour éclaircir cette préférence mutuelledu vraisemblable au nécessaire, & du né- 540 SECOND DISCOURS. cessaire au vraisemblable, il faut distinguerdeux choses dans les actions qui composent laTragédie. La prémiére consiste en ces actionsmêmes, accompagnées des inséparablescirconstances du temps & du lieu; & l'autre en la liaison qu'elles ont ensemble, qui les fait naître l'une de l'autre, En la prémiére, le vraisemblable est à préférer au nécessaire, & le nécessaire au vraisemblabledans la seconde


11 - Discours de la tragedie /

Je ne pense pas que dans la Comédie lePoëte ait cette liberté de presser son action, par la nécessité de la réduire dans l'unité de jour. Aristote veut que toutes les actions qu'il y fait entrer soient vraisemblables, & n'ajoûte point ce mot, ou nécessaires, comme pour la Tragédie. Aussi la différence est assez grande entre les actionsde l'une & celles de l'autre. Celles de laComédie partent de personnes communes,& ne consistent qu'en intrigues d'amour,& en fourberies, qui se développent si aisément en un jour, qu'assez souvent chezPlaute & chez Térence le temps de leurdurée excéde à peine celui de leur représentation. Mais dans la Tragédie les affaires publiques sont mêlées d'ordinaire avec les intérêts particuliers des personnes illustres qu'on y fait paroître: il y entre desbatailles, des prises de villes, de grands périls, des révolutions d'Etats, & tout celava mal-aisément avec la promptitude que la régle nous oblige de donner à ce qui sepasse sur la Scéne.


12 - Von den Trauerspielen /

Wir haben Mitleiden, spricht er, mit denen,welche wir ohne ihr Verschulden unglücklichsehen, und wir fürchten uns, daß uns nicht eben das wiederfahre, wenn wir sehen, daß es unsers gleichen wiederfährt. Das Mitleidennimmt also an den Umständen derjenigen Person,die wir leiden sehen, Antheil, und die Furcht, diediesem Mitleiden folgt, geht uns selbst an; folglichgiebt uns diese einzige Stelle Licht genug, die Art zuentdecken, auf welche die Reinigung der Leidenschaftenin dem Trauerspiele geschieht. Das Mitleiden mitdem Unglücke, worein wir einen andern verfallen sehen, läßt uns ein gleiches Unglück für uns befürchten, diese Furcht erwecket in uns die Bemühung ihm zu entgehen, und diese Bemühung treibt uns an, diejenigen Leidenschaften, welche, nach unserm Urtheil, die Person, welche wir bedauern, in ihr Unglück stürzen, zu von den Trauerspielen insbesondere. 213 reinigen, zu mäßigen, zu bessern, ja gar auszurotten. Denn der Schluß ist so natürlich, als unumstößlich, daß wir, wenn wir die Wirkung vermeiden wollen, die Ursache abschneiden müssen. Diese Erklärung wirddenen nicht gefallen, die sich genau an die Commentatores dieses Weltweisen halten. Sie martern sich überdie Stelle, und sind in ihren Meynungen so wenig einig, daß Paul Beni deren zwölf bis funfzehn verschiedne zählt, die er alle erst widerlegt, ehe er unsseine entdeckt. In den Gründen kömmt sie mit derunsrigen überein, darinne aber ist sie unterschieden, daßsie die Wirkung nur auf die Könige und Fürsten einschränkt, vielleicht deswegen, weil uns das Trauerspiel nur solche Uebel befürchten läßt, die unsers gleichenwiederfahren, weil sie nur Königen und Fürsten wiederfahren, so könne die Furcht auch keinen Eindruck als nur in Königen und Fürsten machen. Allein er hat ohne Zweifel das Wort: unsers gleichen; in allzuengem Verstande genommen, und hat nicht überlegt, daß in Athen keine Könige waren, wo doch die Gedichte vorgestellt wurden, aus welchen Aristoteles seine Regeln gezogen hat. Dieser Philosoph hat wohl schwerlich den Gedanken gehabt, den man ihm zuschreibt, weil er sonst nimmermehr etwas in die Erklärung der Tragödie würde gebracht haben, das seineWirkung so wenigmal äußert, und dessen Nutzen aufso wenig Personen eingeschränkt ist. Es ist zwar wahr,daß man meistentheils nichts als Könige zu den vornehmsten Personen des Trauerspiels nimmt, und daß die Zuschauer keinen Zepter haben, der sie ihnen gleich macht, damit sie gleichfalls das Unglück befürchten könnten, das ihnen begegnet: aber diese Könige 214 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, sind doch Menschen wie ihre Zuschauer, und verfallen durch die Vergehungen solcher Leidenschaften in ihr Unglück, deren die Zuschauer gleichfalls fähig sind. Sie geben so gar einen Schluß vom Größern auf das Geringere ab, und der Zuschauer kann ganz leichte begreifen, daß, wenn ein König, weil er allzusehr dem Ehrgeize, der Liebe, dem Hasse, der Rache nachhängt, in ein so groß Unglück verfällt, daß er Mitleiden mit ihm hat, so müsse er, als ein Mensch vongeringerm Stande, noch vielmehr seine Leidenschaftenim Zügel halten, wenn sie ihn nicht in ein gleiches Unglück stürzen sollen. Uebrigens ist es keine Nothwendigkeit, daß man nur das Unglück der Könige auf denSchauplatz bringen müsse. Auch das Unglück andrerLeute, wenn es in die Augen fallend und besonders genug ist, und wenn es in den Geschichtbüchern selbst ist aufgezeichnet worden, findet daselbst seinen Platz. Scedasus war nichts, als ein gemeiner Bauer inLeuctra, gleichwohl glaube ich, daß seine Geschichteauf den Schauplatz geführet zu werden verdiene, wennes nur die Reinigkeit unsrer Bühne vergönnte, vonder seinen beyden Töchtern angethanen Gewalt zu reden, da selbst die Gedanke einer Schändung in der Person einer Heiligen, die dafür beschützet würde, den Zuhörern unerträglich war.


13 - Von den Trauerspielen /

dieses oder jenes schickt sich in dieTragödie nicht, weil es bloß Mitleiden und keine Furcht erwecket; oder dieses ist daselbst unerträglich, weil es bloß die Furcht erwecket, ohne das Mitleiden zu erregen

14 - Von den Trauerspielen /

sie hätte etwas schändliches und nichts tragisches

15 - Von den Trauerspielen /

Was die erste anbelangt, so ist es außer Zweifel, daß sich die Alten so wenige Freyheit dazu nahmen,daß sie ihre Tragödien nur mit sehr wenig Familienbeschäfftigten, weil dergleichen tragische Zufälle nursehr wenig Familien begegnet waren; und eben deswegen sagt der Philosoph, daß das Glück und nichtdie Kunst uns die Handlungen verschaffen müsse. Erglaubt es in einer andern Abhandlung gesagt zu ha 236 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,ben. Gleichwohl scheint es, als ob er den Dichterneine völlige Freyheit verstattet hätte; sie können,spricht er, sich entweder dessen, was sie gehörthaben, bedienen, oder auch selbst was erfinden. Diese Ausdrücke würden die Frage entscheiden,wenn sie nicht zu allgemein wären. Weil er aber nachder unterschiedenen Zeit der Erkennung drey Arten desTrauerspiels feste setzt, so wollen wir alle dreye durchgehn, vielleicht daß wir einen Unterschied machen können, welcher diese Freyheit recht spricht. Ich werde meine Meynung um so viel kühner sagen, je weniger man mir wird vorwerfen können, daß ich dem Aristoteles widerspräche, wenn ich es ihm wenigstens nur bey einer von den drey Arten gänzlich einräume.