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1 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Dans la ſuite, par un biſarre contraſte, le goût des aventures amoureuſes s'empara de la Scene. On ne vit plus que des Romans, compoſés de beaucoup d'intrigues, ſe brouiller & ſe dénoüer avec ſur- priſe*. Tout le fabuleux, tout l'in-* Brumoi croyable de la Chevalerie, les duels & les enlevemens paſſerent dans nos Comédies; & le cœur fut auſſi dangereuſement attaqué, que la piété avoit été juſtement allarmée.


2 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Dans le nombre des nouveautés qu'ils ont introduites ſur notre Scene, je ne dirai rien de ces Co médies ſingulieres, où l'on ſubſtitue des êtres perſonnifiés à la place de perſonnages réels; c'eſt un goût de féerie que l'Opéra ſeul a droit de revendiquer: ni de celles où la viva- cité piquante du dialogue tient lieu d'intrigue & d'action; on ne peut les regarder que comme de ſubtiles analyſes des ſentimens du cœur, que comme un compoſé de ſaillies & d'éclairs d'imagination, plus pro pres à brillanter un Roman, qu'à parer de ſes vrais ornemens un Poë me dramatique. Je me borne à vous parler de ce nouveau genre de Co mique que l'Abbé Desfontaines qualifioit de Larmoyant, & auquel en effet il eſt difficile de trouver un nom (a) plus décent & plus conve nable.


3 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Et ne croyez pas que cet aveu unanime ſoit difficile à prouver. Pre nez Ariſtophanes, Plaute & Téren- ce; parcourez le Théatre Anglois, & les bonnes Pieces du Théatre Ita lien; rappellez-vous enſuite Mo liere & Renard; conciliez ces preu ves de fait avec les déciſions des Lé- giſlateurs de la Scene, avec Ariſtote, Horace, Deſpréaux, le P. Rapin; & vous trouverez les uns & les autres également oppoſés au ſyſtème du comique-plaintif. Vous ſentirez bien des différences néceſſaires dans les mœurs & dans le génie des Poëtes de chaque Nation. Vous trou verez bien, ſuivant la nature des ſu jets, un air néceſſairement grave dans les Pieces qui attaquent les vices du cœur; un mélange de ba dinage & de ſérieux dans celles qui frondent les travers de l'eſprit; en fin un ton purement comique dans celles qui ne ſont deſtinées qu'à peindre le ridicule: Leves ubi licet; graves ubi decet *. Vous verrez encore* Le P.Porée. que l'art n'eſt point obligé de nous faire rire, & qu'il lui ſuffit ſouvent d'aller juſqu'à ce ſentiment intérieur qui dilate l'ame, ſans paſſer à ces mouvemens immodérés qui font éclater: mais vous n'y verrez point ce ton triſte & dolent, & ce roma- neſque lugubre, devenu ſous mes yeux l'idole des femmes & des jeu nes gens: en un mot, cet examen vous convaincra qu'il eſt contre la nature du genre comique de nous faire pleurer ſur nos défauts, même dans la peinture des vices les plus odieux; que le maſque de Thalie ne ſouffre, pour ainſi dire, que des lar mes de joie ou d'amour; & que ceux qui affectent de lui en faire verſer de quaſi-tragiques, peuvent chercher une autre Divinité pour lui adreſſer leurs hommages.


4 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Quel profit les mœurs ont-elles retiré de l'étalage facile & ambitieux des beaux, des grands ſentimens? & ces brillantes moralités, ſi fort à la mode, qu'ont - elles opéré ſur nos cœurs & ſur nos eſprits? Une admi- ration ſtérile, un ébloüiſſement mo- mentané, une émotion paſſagere & incapable de produire aucuns re- tours ſur nous-mêmes. Tant de ma- ximes ſi finement préparées, tant de préceptes ſi élégamment étalés, tombent en pure perte pour les Specta- teurs. On admire Mélanide, & on la plaint: mais ſon ton continue- ment douloureux, & le récit de ſes déſaſtresromaneſques ne nous font pas d'impreſſion utile, parce qu'ils n'en font aucune relative à la poſi tion où nous ſommes. Le ſort de la Gouvernante nous attendrit & nous touche; mais ſa ſituation, toute ſin- guliere (a), n'a rien de commun avec la nôtre. Nous ne trouvons en nous-mêmes aucuns modeles de

(a) Le ſujet de la Comédie doit être pris entre les événemens ordinaires; & ſes perſonnages doi vent reſſembler par toutes ſortes d'endroits au peuple pour qui on la compoſe. Elle n'a pas be ſoin d'élever ces perſonnages ſur des piédeſtaux, puiſque ſon but principal n'eſt pas de les faire admirer pour les faire plaindre plus facilement; elle veut tout au plus nous donner pour eux quelque inquiétude, cauſee par les contretems fàcheux qui leur arrivent, &c. Dubos, Réfl. crit. tom. 2. p. 255.

comparaiſons avec des aventures, qui, n'étant placées que dans l'or dre des choſes poſſibles, ne ſemblent pas faites pour nous: on eſt ſaiſi, pénétré, émû, s'il faut l'avoüer, à la vûe de tableaux ſi ingénieux: mais on ne reſſent ni remors, nihon- te, ni crainte pour ſoi-même dans le tiſſu d'événemens que le cours or dinaire des révolutions humaines ne doit jamais amener juſqu'à nous.


5 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Et d'abord le nouveau Comi que a tout le vuide des impreſſions produites par la lecture des Romans. Comme eux, rempli d'intrigues forcées & de ſituations extraordinaires, de caracteres outrés, & ſou vent plus vrais que vraiſſemblables; s'il cauſe à l'ame ce trouble invo lontaire qui la charme dans le mo ment, c'eſt que nous ſommes néceſ ſairement émûs à la vûe des objets les plus faux, quand la peinture en eſt faite avec art. Mais prenez gar de que ces émotions n'ont point ce degré d'intérêt, cette durée & ce ca ractere de vérité que produit l'imi tation fidele d'une ſituation puiſée dans le ſein de la nature.


6 - Reflexions sur comique-lamoryant /

C'est ainſi que mille nouveau tés utiles & brillantes s'offriroient au pinceau de nos Poëtes, s'ils n'é toient ſéduits par l'amour des ſin- gularités. Pourroient-ils être rete nus par la difficulté de nuancer des caracteres auſſi délicats, & qui n'ad- mettroient que les touches les plus légeres? Mais ne pourroient-ils pas, à l'exemple de Moliere, prendre ſur les perſonnages acceſſoires ce qui leur manqueroit pour ſoûtenir le ca- ractere principal? & leur faut - il moins d'art pour nous faire admirer des Romans habillés en Comédie, ou de génie pour ſe ſoûtenir dans le cercle étroit où ils ſe ſont renfermés? Bornés à ne rendre qu'un ſeul ſentiment, la pitié, craignons plu tôt qu'ils ne nous ennuient par l'uni formité de leur ton & de leurs origi naux. En effet, comme les recon- noiſſances ſont toûjours préparées, amenées & fondues avec les mêmes couleurs, auſſi rien ne reſſemble da- vantage au tableau d'une mere qui pleure ſes malheurs & ceux de ſa fille, que le portrait d'une femme qui verſe des larmes ſur le ſort de ſon fils & le ſien: de-là le dégoût inſéparable des répétitions.


7 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Hierauf bemächtigte sich, zufolge einer sehr widersinnigen Abwechselung, der Geschmack an verliebten Abentheuern unsrer Scene. Man sahe nichts als Romane, die aus einer Menge Liebshändel zusammen gesetzt waren, sich auf derselben verwirren und zum Erstauuen<Erstaunen> entwickeln. Alle das Fabelhafte und Unglaubliche der irrenden Ritterschaft, die Zweykämpfe und Entführungen schlichen sich in unsre Lustspiele ein; das Herz ward dadurch gefährlich angegriffen, und die Frömmigkeit hatte Ursache darüber unwillig zu werden.


8 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Jch will unter der Menge von Neuigkeiten, die sie auf unsre Scene gebracht haben, nichts von jenen besondern Komödien sagen, worinne man Wesen der Einbildung zur wirklichen Person gemacht und sie anstatt dieser gebraucht hat: es ist dieses ein feyenmäßiger Geschmack, und nur die Oper hat das Recht sich ihn zuzueignen. Auch von jenen Komödien will ich nichts gedenken, worinne die spitzige Lebhaftigkeit des Gesprächs anstatt der Verwicklung und Handlung dienen muß; man hat sie für nichts als für feine Zergliederungen der Empfindungen des Herzens, und für ein Zusammengesetztes aus Einfällen und Strahlen der Einbildungskraft anzusehen, welches geschickter ist, einen Roman glänzend zu machen, als ein dramatisches Gedicht mit seinen wahren Zierrathen auszuputzen.Jch will mich vorjezo blos auf diejenige neueGattung des Komischen einschränken, welcher der Abt Desfontaines den Zunahmen der Weinerlichen gab, und für die man in der That schwerlich eine anständigere und gemäßere Benennung finden wird. (1)


9 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Und man glaube nur nicht, daß diese durchgängige Uebereinstimmung schwer zu beweisen sey. Man nehme den Aristophanes, Plautus und Terenz; man durchlaufe das englische Theater und die guten Stücke des Jtaliänischen; man besinne sich hernach auf den Moliere undRegnard und verbinde diese thätlichen Beweise mit den Entscheidungen der dramatischen Gesetzgeber, des Aristoteles, des Horaz, des Despreaux, des P. Rapins, so wird man die einen sowohl, als die andern, dem System des kläglichKomischen gänzlich zuwider finden. Zwar wird man die nothwendigen Verschiedenheiten zwischen den Sitten und dem Genie der Dichter eines jeden Volks bemerken; zwar wird man, nach Beschaffenheit der Gegenstände, in den Stücken, welche die Laster des Herzens angreifen, einen nothwendig ernsthaften Ton antreffen, so wie man in denen, welche mit den Ungereimtheiten des Verstandes zu thun haben, eine Vermischung des Scherzes und des Ernstes, und in denen, welche nur das Lächerliche schildern sollen, nichts als komische Züge und Wendungen finden wird; zwar wird man sehen, daß die Kunst eben nicht verbunden ist, uns zum Lachen zu bewegen, und daß sie sich oft begnügt, uns weiter nicht als auf diejenige innereEmpfindung, welche die Seele erweitert, zu bringen, ohne uns zu den unmäßigen Bewegungen zu treiben, welche laut ausbrechen: Betrachtungen über das aber jenen traurigen und kläglichen Ton, jenesromanenhafte Gewinsle, welches vor unsern Augen der Abgott des Frauenzimmers und der jungen Leute geworden ist, wird man ganz und gar nicht gewahr werden. Mit einem Worte, diese Untersuchung wird uns überzeugen, daß es wider die Natur der komischen Gattung ist, uns unsre Fehler beweinen zu lassen, es mögen auch noch sohäßlicheLaster geschildert werden; daß Thalia, so zu reden, auf ihrer Maske keine andre Thränen, als Thränen der Freude und der Liebe duldet; und daß diejenigen, welche sie quasi=tragische Thränen wollen vergiessen lassen, sich nur eine andre Gottheit für ihre Opfer suchen können.


10 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Was hat denn nun jene leichte und hochmüthige Auskrahmung schöner und grosser Gesinnungen den Sitten genützt? Was für Wirkungen hat denn jene glänzende Moral auf unsre Herzen und auf unsern Verstand gehabt? Eine unfruchtbare Bewunderung, eine Blendung auf wenige Augenblicke, eine überhingehendeBewegung, welche ganz unfähig ist, uns in uns selbst gehen zu lassen. So viele auf das allerfeinste vorbereitete Sittensprüche, so viel zierlich ausgekrahmte Vorschriften sind für die Zuschauer völlig in Wind gesagt. Man bewundert Melaniden, und betauert sie: allein ihr unaufhörlich kläglicher Ton, und die Erzehlung ihrer romanhaftenZufälle, machen auf uns

*Lettre ſur Melanide.

weinerlich Komische keinen nützlichen Eindruck, weil sie mit der Stellung, worinne wir uns befinden, ganz und gar keine Gemeinschaft haben. Das Schicksal derAufseherin bewegt und rühret uns, allein ihre ganz besondern Umstände haben mit den unsrigen gar nichts gemein. (1) Wir treffen in uns selbst nichts an, was wir mit den Abentheuern in Vergleichung bringen können, die blos unter die möglichen Dinge gehören, und also gar nicht für uns gemacht zu seyn scheinen. Man wird, wenn man es ja gestehen muß, bey dem Anblicke so sinnreicher Gemählde, ergriffen, durchdrungen, bewegt; allein man fühlet für uns selbst, in diesem Zusammenflusse von Begebenheiten, mit welchen der ordentliche Lauf menschlicher Dinge uns gewiß verschonen wird, weder Reue, noch Scham, noch Furcht.


11 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Zuerst findet man in den weinerlichen Komödien alle die rührungslosen leeren Plätze, die man bey Lesung eines Romans findet. Sie sind eben so wie diese mit erzwungnen Verwicklungen, mit ausserordentlichen Stellungen, mit übertriebenen Charakteren angefüllt, welche oft wahrer als wahrscheinlich sind; und wenn sie in unsrer Seele jene, nichts weniger als willkührliche, Bewegungen verursachen, die sie auf einige Augenblicke bezaubern, so kömmt es daher, weil wir bey dem Anblicke auch der erdichtesten Gegenstände gerührt werden, wenn sie nur mit Kunst geschildert sind. Allein man merke wohl, daß die Rührungen weder so einnehmend sind, noch eben dieselbe Dauer und eben denselben Charakter der Wahrheit haben, welchen die getreue Betrachtungen über dasNachahmung einer aus dem Jnnersten der Natur geschöpften Stellung hervorbringt.


12 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Auf diese Art würden sich tausend nützliche und glänzende Neuigkeiten dem Pinsel unsrer Dichter darbiethen, wenn sie nicht von der Liebe zu dem Besondern verführt würden. Sollten sie wohl von der Schwierigkeit, solche feine Charaktere zu schattiren, welche nur eine sehr leichte Auftragung der Farben erlauben, zurückgehal weinerlich Komische. ten werden? Allein könnten sie nicht, nach dem Beyspiele des Moliere, an den Nebenrollen dasjenige einbringen, was ihnen an der Unterstüzung des Hauptcharakters abgehet? Und brauchen sie denn weniger Kunst darzu, wenn sie uns in Komödien eingekleidete Romane wollen bewundern lassen, oder weniger Genie, um sich in dem engen Bezirke, in welchen sie sich einschliessen, zu erhalten? Da sie nur auf eine einzigeEmpfindung, des Mitleidens nehmlich, eingeschränkt sind, so haben wir vielmehr zu fürchten, daß sie uns, durch die Einförmigkeit ihres Tones und ihrer Originale, Frost und Eckel erwecken werden. Denn in der That, wie die Erkennungen beständig mit einerley Farben vorbereitet, herzugeführet, und aufgeschlossen werden, so ist auch nichts dem Gemählde einer Mutter, welche ihr und ihrer Tochter Unglück beklagt, ähnlicher, als das Bild einer Frau, welche über ihr und ihres Sohnes Unglück Thränen vergießt. Fliessen aber hieraus nicht nothwendig Wiederhohlungen, die nicht anders, als verdrüßlich seyn können?


13 - Discours de la tragedie /

Cette réduction de la Tragédie au Romanest la pierre de touche, pour démêler les actions nécessaires d'avec les vraisemblables.Nous sommes gênés au Théatre par le lieu, par le temps, & par les incommodités de la représentation, qui nous empêchent d'exposer à la vûe beaucoup de personnages toutà la fois, de peur que les uns demeurentsans action, ou troublent celle des autres.Le Roman n'a aucune de ces contraintes: il donne aux actions qu'il décrit tout le loisir qu'il leur faut pour arriver; il place ceuxqu'il fait parler, agir, ou rêver, dans uneehambre, dans une forêt, en place publique, selon qu'il est plus à propos pour leur action particuliére; il a pour cela tout unPalais, toute une Ville, tout un Royaume,toute la Terre où les promener; & s'il faitarriver, ou raconter quelque chose en présence de trente personnes, il en peut décrire les divers sentimens l'un après l'autre.C'est pourquoi il n'a jamais aucune libertéde se départir de la vraisemblance, parcequ'il n'a jamais aucune raison, ni excuselégitime pour s'en écarter.


14 - Discours de la tragedie /

L'Horace en peut fournir quelques exemples: L'unité de lieu y est exacte, touts'y passe dans une Salle. Mais si on en faisoit un roman avec les mêmes particulari- tés de Scéne en Scéne, que j'y ai employées, feroit-on tout passer dans cette Salle? A la fin du prémier Acte, Curiace &Camille sa maîtresse vont rejoindre le restede la famille, qui doit être dans un autre apartement; entre les deux Actes, ils y reçoivent la nouvelle de l'élection des trois Horaces; à l'ouverture du second, Curiace paroit dans cette même Salle pour l'en congratuler. Dans le Roman il auroit fait cette congratulation au même lieu où l'on en reçoit la nouvelle en présence de toute la famille, & il n'est point vraisemblable qu'ilss'écartent eux deux pour cette conjouïssance; mais il est nécessaire pour le Théatre, & à moins que cela les sentimens des trois Horaces, de leur pére, de leur sœur, deCuriace, & de Sabine, se fussent présentés DE LA TRAGEDIE. 543 à faire paroître tous à la fois. Le Romanqui ne sait rien voir, en fût venu aisémentà bout: mais sur la Scéne il a fallu les séparer, pour y mettre quelque ordre, & lesprendre l'un après l'autre, en commençant par ces deux-ci, que j'ai été forcé de ramener dans cette Salle sans vraisemblance. Cela passé, le reste de l'Acte est tout - à - faitvraisemblable, & n'a rien qu'on fût obligéde faire arriver d'une autre maniére dansle Roman. A la fin de cet Acte, Sabine & Camille outrées de déplaisir se retirent decette Salle, avec un emportement de douleur, qui vraisemblablement va renfermerleurs larmes dans leur chambre, où le Roman les feroit demeurer, & y recevoir la nouvelle du combat. Cependant, par la nécessité de les faire voir aux Spectateurs,Sabine quitte sa chambre au commencement du troisiéme Acte, & revient entretenir ses douloureuses inquiétudes dans cette Salle, où Camille la vient trouver. Celafait, le reste de cet Acte est vraisemblable,comme en l'autre: & si vous voulez examiner avec cette rigueur les prémiéres scénes des deux derniers, vous trouverez peut- être la même chose, & que le Roman placeroit ses personnages ailleurs qu'en cetteSalle, s'ils en étoient une fois sortis, comme ils en sortent à la fin de chaque Acte.


15 - Von den Trauerspielen /

Die Veränderung einer Tragödie in einen Roman, ist der Probierstein, worauf wir die nothwendigen Handlun von den Trauerspielen insbesondre. 249gen von den wahrscheinlichen unterscheiden können. Auf der Bühne sind wir durch den Ort, durch die Zeit und durch die Unbequemlichkeiten der Vorstellung gebunden. Diese verhindern uns viel Personen aufeinmal vor Augen zu stellen, weil die einen die andrenentweder hindern, oder selbst ohne Bewegung bleibenwürden. In dem Roman fällt aller dieser Zwangweg. Er giebt den Handlungen, die er beschreibt,die gehörige Zeit, worinne sie geschehen können, erbringt diejenigen, die er reden oder handeln oder denken läßt, in ein Zimmer, in einen Wald, an einen öffentlichen Ort, so wie es sich für ihre besondern Handlungen schickt, er bedient sich eines ganzen Pallasts, einer ganzen Stadt, eines ganzen Königreichs, ja der ganzen Welt, und wenn er etwas auch vor dreyßig Personen geschehn oder erzählen läßt, so kanner aller Gesinnungen dabey eine nach der andern beschreiben. Dieserwegen hat er auch nicht das geringste Recht sich von der Wahrscheinlichkeit zu entfernen,weil er nichts anführen kann, was ihn dazu genöthiget hätte.