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1 - Die Kunst zu lieben /

Verschiedene Neue scheinen den Widerspruch, welcher bey dem römischenGedichte zwischen dem Titel und der Ausführung ist, eingesehen zu haben. Wie schwer ist es dasjenige gut zu machen, was ein Ovid schlecht gemacht hat! Jeder von seinen Nacheifrern hat sich ein besonder Lehrgebäude von der Liebe gemacht. Des Italiäners Pietro Michelearte degli amanti ist eine Sammlung süsser Grillen und wortreicher Tändeleyen. Kan auch ein Italiäner von der Liebe schreiben ohne zu platonisiren? Die Maximen der Liebe des Grafen von Bussy sindlächerlich ernsthafte Stoßgebetchens, und was die kalte Frau von Lambert von dieser feurigen Leidenschaft sagen will, sind metaphysischeGrübeleyen, die nach dem Hotel de Rambouillet schmecken. Wo hin und wieder ein Deutscher die Liebe zu seinem Gegenstande gehabt hat, da wird man schwerlich mehr als schulmäßige Declamationes finden, welche die Ohren füllen, und dem Leser nichts zu fühlen geben, weil die Verfasser nichts gefühlt haben.


2 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Et ne croyez pas que cet aveu unanime ſoit difficile à prouver. Pre nez Ariſtophanes, Plaute & Téren- ce; parcourez le Théatre Anglois, & les bonnes Pieces du Théatre Ita lien; rappellez-vous enſuite Mo liere & Renard; conciliez ces preu ves de fait avec les déciſions des Lé- giſlateurs de la Scene, avec Ariſtote, Horace, Deſpréaux, le P. Rapin; & vous trouverez les uns & les autres également oppoſés au ſyſtème du comique-plaintif. Vous ſentirez bien des différences néceſſaires dans les mœurs & dans le génie des Poëtes de chaque Nation. Vous trou verez bien, ſuivant la nature des ſu jets, un air néceſſairement grave dans les Pieces qui attaquent les vices du cœur; un mélange de ba dinage & de ſérieux dans celles qui frondent les travers de l'eſprit; en fin un ton purement comique dans celles qui ne ſont deſtinées qu'à peindre le ridicule: Leves ubi licet; graves ubi decet *. Vous verrez encore* Le P.Porée. que l'art n'eſt point obligé de nous faire rire, & qu'il lui ſuffit ſouvent d'aller juſqu'à ce ſentiment intérieur qui dilate l'ame, ſans paſſer à ces mouvemens immodérés qui font éclater: mais vous n'y verrez point ce ton triſte & dolent, & ce roma- neſque lugubre, devenu ſous mes yeux l'idole des femmes & des jeu nes gens: en un mot, cet examen vous convaincra qu'il eſt contre la nature du genre comique de nous faire pleurer ſur nos défauts, même dans la peinture des vices les plus odieux; que le maſque de Thalie ne ſouffre, pour ainſi dire, que des lar mes de joie ou d'amour; & que ceux qui affectent de lui en faire verſer de quaſi-tragiques, peuvent chercher une autre Divinité pour lui adreſſer leurs hommages.


3 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Und man glaube nur nicht, daß diese durchgängige Uebereinstimmung schwer zu beweisen sey. Man nehme den Aristophanes, Plautus und Terenz; man durchlaufe das englische Theater und die guten Stücke des Jtaliänischen; man besinne sich hernach auf den Moliere undRegnard und verbinde diese thätlichen Beweise mit den Entscheidungen der dramatischen Gesetzgeber, des Aristoteles, des Horaz, des Despreaux, des P. Rapins, so wird man die einen sowohl, als die andern, dem System des kläglichKomischen gänzlich zuwider finden. Zwar wird man die nothwendigen Verschiedenheiten zwischen den Sitten und dem Genie der Dichter eines jeden Volks bemerken; zwar wird man, nach Beschaffenheit der Gegenstände, in den Stücken, welche die Laster des Herzens angreifen, einen nothwendig ernsthaften Ton antreffen, so wie man in denen, welche mit den Ungereimtheiten des Verstandes zu thun haben, eine Vermischung des Scherzes und des Ernstes, und in denen, welche nur das Lächerliche schildern sollen, nichts als komische Züge und Wendungen finden wird; zwar wird man sehen, daß die Kunst eben nicht verbunden ist, uns zum Lachen zu bewegen, und daß sie sich oft begnügt, uns weiter nicht als auf diejenige innereEmpfindung, welche die Seele erweitert, zu bringen, ohne uns zu den unmäßigen Bewegungen zu treiben, welche laut ausbrechen: Betrachtungen über das aber jenen traurigen und kläglichen Ton, jenesromanenhafte Gewinsle, welches vor unsern Augen der Abgott des Frauenzimmers und der jungen Leute geworden ist, wird man ganz und gar nicht gewahr werden. Mit einem Worte, diese Untersuchung wird uns überzeugen, daß es wider die Natur der komischen Gattung ist, uns unsre Fehler beweinen zu lassen, es mögen auch noch sohäßlicheLaster geschildert werden; daß Thalia, so zu reden, auf ihrer Maske keine andre Thränen, als Thränen der Freude und der Liebe duldet; und daß diejenigen, welche sie quasi=tragische Thränen wollen vergiessen lassen, sich nur eine andre Gottheit für ihre Opfer suchen können.


4 - Discours de la tragedie /

Je sai que l'agnition est un grand ornement dans les Tragédies, Aristote le dit;mais il est certain qu'elle a ses incommodités. Les Italiens l'affectent en la plupartde leurs poëmes, & perdent quelquefois,par l'attachement qu'ils y ont, beaucoup d'occasions de sentimens pathétiques, quiauroient des beautés plus considérables. Cela se voit manifestement en la mort de Crispe, faite par un de leurs plus beaux esprits,Jean-Baptiste Ghirardelli, & imprimée àRome en l'année 1653. Il n'a pas manqué d'y cacher sa naissance à Constantin, &d'en faire feulement un grand Capitaine,qu'il ne reconnoit pour son fils qu'aprèsqu'il l'a fait mourir. Toute cette piéce estsi pleine d'esprit & de beaux sentimens, qu'elle eut assez d'éclat pour obliger à écrire contre son auteur, & à la censurer sitôtqu'elle parut. Mais combien cette naissancecachée sans besoin, & contre la vérité d'une histoire connue, lui a-t-elle dérobé dechoses plus belles que les brillans dont il asemé cet ouvrage! Les ressentimens, le 526 SECOND DISCOURS. trouble, l'irrésolution, & les déplaisirs de Constantin auroient été bien autres à prononcer un arrêt de mort contre son fils, quecontre un soldat de fortune. L'injustice desa préoccupation auroit été bien plus sensible à Crispe de la part d'un pére, que de la part d'un maître; & la qualité de fils augmentant la grandeur du crime qu'on luiimposoit, eût en même temps augmentéla douleur d'en voir un pére persuadé. Fauste même auroit eu plus de combats inté- rieurs pour entreprendre un inceste, quepour se résoudre à un adultére; ses remordsen auroient été plus animés, & ses desespoirs plus violens. L'auteur a renoncé àtous ces avantages pour avoir dédaigné de traiter ce sujet, comme l'a traité de notretemps le Pére Stéphonius Jésuite, & comme nos Anciens ont traité celui d'Hippolyte; & pour avoir crû l'élever d'un étage plushaut, selon la pensée d'Aristote, je ne sais'il ne l'a point fait tomber au - dessous de ceux que je viens de nommer.


5 - Discours de la tragedie /

De l'action je passe aux Actes, qui endoivent contenir chacun une portion, maisnon pas si égale, qu'on n'en réserve pluspour le dernier que pour les autres, & qu'onn'en puisse moins donner au prémier qu'aux autres. On peut même ne faire autre chose dans ce prémier que peindre les mœursdes personnages, & marquer à quel pointils en sont de l'Histoire qu'on va représenter. Aristote n'en prescrit point le nombre. Horace le borne à cinq, & bien qu'il défende d'y en mettre moins, les Espagnolss'opiniâtrent à l'arrêter à trois, & les Italiens font souvent la même chose. LesGrecs les distinguoient par le chant du chœur,& comme je trouve lieu de croire qu'en quelques - uns de leurs poëmes ils le faisoient chanter plus de quatre fois, je nevoudrois pas répondre qu'ils ne les poussas- DES TROIS UNITE'S. 571 sent jamais au-delà de cinq. Cette maniérede les distinguer étoit plus incommode quela nôtre; car, ou l'on prêtoit attention àce que chantoit le chœur, ou l'on n'y en prêtoit point. Si l'on y en prêtoit, l'esprit de l'Auditeur étoit trop tendu, & n'avoitaucun moment ponr se délasser. Sil'on n'y enprêtoit point, son attention étoit trop dissipéepar la longueur du chant, & lorsqu'un autreActe commençoit, il avoit besoin d'un effortde mémoire pour rappeller en son imagination ce qu'il avoit déja vû, & en quel point l'action étoit demeurée. Nos violons n'ontaucunes de ces incommodités. L'esprit del'Auditeur se relâche durant qu'ils jouent,& réfléchit même sur ce qu'il a vû, pourle louer, ou le blâmer, suivant qu'il lui a plû, ou déplû; & le peu qu'on les laisse jouer lui en laisse les idées si récentes, quequand les Acteurs reviennent, il n'a pointbesoin de se faire effort pour rappeller &renouer son attention.


6 - Von den Trauerspielen /

Ich weis, daß die BrkennungErkennung eine große Zierdeder Trauerspiele ist. Aristoteles sagt es. Allein es ist auch gewiß, daß sie ihre Unbequemlichkeiten hat. Die Italiäner sind größtentheils sehr eifrig darnach, und sie verlieren oft durch ihr großes Bestreben darnach, die schönsten Gelegenheiten zu erhabnen Gesinnungen, welche viel beträchtlichere Schönheiten haben würden. Dieses sehen wir offenbar in dem Tode des Crispus, welchen Johann Baptista Ghirardel234 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,li, einer von ihren witzigsten Köpfen verfertiget hat.Er ist in Rom 1653 gedruckt worden. Er hat seine Geburt darinne dem Constantin nicht wissen lassen,und hat bloß einen großen Feldherrn aus ihm gemacht,den er erst, nachdem er ihn hat hinrichten lassen, fürseinen Sohn erkennet. Dieses Stück ist so voller Witz und schöner Gesinnungen, daß es Aufsehen genug machte, wider seinen Verfasser schreiben zu können, und es zu beurtheilen, so bald es ans Licht trat. Aber was für weit schönre Züge, als alle die sind, mit welchen er sein Stück ausgeputzt hat, hat ihn diese unnöthige Verbergung der Geburt, die so gar mit der bekannten Wahrheit der Geschichte streitet, nicht entzogen! Constantin würde in ganz andern Verwirrungen, in ganz andrer Unentschließigkeit und Angsthaben seyn müssen, wenn er das Todesurtheil wider seinen Sohn hätte sprechen müssen, als da er es nur wider einen glücklichen Soldaten spricht. Die Ungerechtigkeit würde dem Crispus an seinem Vater vielempfindlicher gewesen seyn, als sie ihm an seinemHerrn ist. Als Sohn würde das Verbrechen, das man ihm Schuld gab, weit größer geworden seyn, und die Betrübniß, sich von seinem Vater desselbenschuldig gehalten zu wissen, würde bey ihm viel weiter gegangen seyn. Fausta selbst würde mehr innerlichen Kampf empfinden, wenn sie eine Blutschandeunternehmen sollte, als da sie sich nur zum Ehebrucheentschließt; ihre Reue würde viel heftiger, und ihreVerzweiflung viel gewaltsamer gewesen seyn. Allediese Vortheile aber hat der Verfasser aufgegeben, weiler seinen Stoff nicht auf die Art hat ausführen wollen,wie ihn zu unsern Zeiten der Jesuite Stephoniusvon den Trauerspielen insbesondre. 235 ausgeführet hat, und wie die Alten die Geschichte des Sippolyts abgehandelt haben. Er glaubte sich dadurch, nach der Meynung des Aristoteles, eine Stufehöher zu schwingen, aber, ich weis nicht, ob er nicht vielmehr weit unter die, die ich itzo genannt habe, gesunken ist.


7 - Von den Trauerspielen /

Von der Handlung komme ich auf die Aufzüge,deren jeder einen Theil davon enthalten muß, welcheraber eben nicht so gar gleich seyn darf, daß man demletzten Aufzuge nicht mehr als den übrigen, und demersten nicht weniger als den letztern geben könne. Mankann in dem ersten Aufzuge meistentheils nichts thun,als daß man die Sitten der Personen schildert, undanmerkt, wie sie unter einander bey dem Anfange des Stücks stehen. Aristoteles schreibt die Anzahl der Aufzüge nicht vor. Horaz schränkt sie auf fünfe ein, und ob er gleich wenigere zu machen verbietet, so bleiben doch die Spanier bey ihren dreyen, und die Italiener thun oft ein gleiches. Die Griechen unterschieden sie durch den Gesang des Chors, und weil ich in einigen von ihren Stücken finde, daß sie mehr als viermal haben singen lassen, so will ich nicht dafür stehen, daß sie nicht dann und wann mehr als fünf Aufzüge gemacht. Diese Art sie zu unterscheiden war weit unbequemer, als die unsrige ist; denn entweder man hörte auf das was gesungen ward, oder man hörte nicht drauf. Hörte man drauf, so blieb derGeist der Zuschauer allzu sehr angestrengt, und siehatten niemals Zeit sich zu erholen. Hörte man abernicht drauf, so wurde die Aufmerksamkeit des Zu von den drey Einheiten. 557hörers allzusehr durch die Länge des Gesangs zerstreut, und wenn ein andrer Aufzug angieng, so mußte er sich erst lange wieder besinnen, wo die Handlung in dem vorigen stehen geblieben war. Unsre Musik hat keine von diesen Unbequemlichkeiten. Der Geist des Zuschauers erholt sich unterdessen da sie spielen, und denkt über das nach, was er gesehen hat, es entweder zu loben oder zu tadeln, nachdem es ihm entweder gefallen oder misfallen hat: die kurze Zeit aber, die gespielet wird, läßt die Gedanken ganz frisch, daß die Zuhörer sich nicht mühsam besinnen noch ihre Aufmerksamkeit erneuern dürfen.


8 - La Poésie Dramatique /

Je crus que l'on pouvoit faire quelque chose de supportable de l'autre portion, & je m'en emparai comme d'un bien qui m'eût appartenu. Goldoni n'avoit pas été plus scrupuleux. Il s'étoit emparé de l'Avare, sans que personne se fût avisé de le trouver mauvais; & l'on n'avoit point imaginé parmi nous d'accuser Moliere ou Corneille de plagiat, pour avoir emprunté tacitement l'idée de quelque piéce, ou d'un Auteur iItalien, ou du théatre Espagnol.


9 - La Poésie Dramatique /

Mais comparons un peu plus rigoureusement l'Ami vrai du Poëte Italien, avec le Fils Naturel.


10 - La Poésie Dramatique /

Nous avons des Comédies. Les An- glois n'ont que des satyres, à la vérité pleines de force & de gaieté, mais sans mœurs & sans goût. Les Italiens en sont réduits au drame burlesque.


11 - La Poésie Dramatique /

Un paradoxe dont peu de personnes sentiront le vrai, & qui révoltera les autres; (mais que vous importe à vous & à moi? Premiérement dire la vérité; voilà notre devise;) c'est que dans les piéces Italiennes, nos ComédiensItaliens jouent avec plus de liberté que nosComédiensFrançois; ils font moins de cas du spectateur. Il y a cent momens où il en est tout-à-fait oublié. On trouve dans leur action je ne sais quoi d'original & d'aisé, qui me plaît & qui plairoit à tout le monde, sans les insipides discours & l'intrigue absurde qui le défigurent. A travers leur folie, je vois des gens en gaieté qui cherchent à s'amuser, & qui s'abandonnent à toute la fougue de leur imagination; & j'aime mieux cette ivresse, que le roide, le pesant, & l'empesé.


12 - La Poésie Dramatique /

Un paradoxe dont peu de personnes sentiront le vrai, & qui révoltera les autres; (mais que vous importe à vous & à moi? Premiérement dire la vérité; voilà notre devise;) c'est que dans les piéces Italiennes, nos ComédiensItaliens jouent avec plus de liberté que nosComédiensFrançois; ils font moins de cas du spectateur. Il y a cent momens où il en est tout-à-fait oublié. On trouve dans leur action je ne sais quoi d'original & d'aisé, qui me plaît & qui plairoit à tout le monde, sans les insipides discours & l'intrigue absurde qui le défigurent. A travers leur folie, je vois des gens en gaieté qui cherchent à s'amuser, & qui s'abandonnent à toute la fougue de leur imagination; & j'aime mieux cette ivresse, que le roide, le pesant, & l'empesé.


13 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Aus dem andern Theile, glaubte ich, liesse sich etwas Erträgliches machen; ich bemächtigte mich also seiner, als ob es das Meinige wäre. Goldoni selbst war nicht gewissenhafter gewesen. Er hatte sich den Geitzigen eigen gemacht, ohne daß jemand das geringste dawider einzuwenden gefunden; und noch war niemand auf den Einfall gekommen, Molieren oder Corneillen eines Diebstahls zu beschuldigen, weil sie die Idee zu diesem oder jenem Stücke von einem italiänischenVerfasser, oder von dem spanischen Theaterentlehnet haben.


14 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Aber lassen Sie uns den wahren Freund des italiänischen Dichters mit dem natürlichen Sohne ein wenig strenger vergleichen.


15 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Wir haben Komödien. Die Engländerhaben nichts als Satyren, die zwar in der That sehr stark und munter, aber ohne Sitten und Geschmack sind. Den Italiäner kann man weiter nichts, als das burleske Drama einräumen.