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1 - Discours historique sur l'apocalypse /

§. 6. Cependant d'autres Hérétiques, Cerdon & Marcion, au rapport de TertullienTertul. contra Marci. Lib. 4., & même les Alogiens, selon S. EpiphanesEpiphanesHæres. 51., s'éleverent contre l'Apocalypse qu'ils vouloient ôter à S. Jean, parce, disoient-ils entr'autres raisons, que du tems de cet Apôtre, il n'y avoit point d'Eglise Chrétienne à Thyatire: ce que S. Epiphanes ne craint point de leur accoder, & il suppo-se en même tems, que lorsque S. Jean écrit à l'Eglise de Thyatire, il parle, non comme si elle existoit alors, mais par un esprit de Prophétie.


2 - Historische Einleitung in die Offenbarung Johanis /

Indeß erhuben sich andre Ketzer, als nemlich Cerdo und Marcion, nach dem TertullianusHier wird auf die Schrift Gegen Marcion des Tertullian verwiesen. Abauzit verweist explizit in einer Fußnote (S. 252) darauf. und selbst die Alogi, nach dem Epiphanius gegen die Offenbarung, welche sie dem h. Johannes absprachen, weil, wie sie unter andern Gründen sagten, zu den Zeiten dieses Apostels noch keine christliche Kirche zu Thyatira gewesen sey. Dieses ihnen einzuräumen, fürchtet sich der h. Epiphanius auch im geringsten nicht; er nimmt vielmehr an, daß Johannes, wenn er an eine Kirche zu Thyatira schreibe, ganz und gar nicht von einer damals schon vorhandenen Kirche, sondern im prophetischen Geiste rede.


3 - L'art d'aimer /


Si son esprit est grand autant comme elle est belle,

4 - Die Kunst zu lieben /

Von den Reitzen einer jungen Schönheit geblendet bleibt man bey dem ersten Blicke unbeweglich, bezaubert. Das Herz fühlt die Annäherung der Liebe; die Sinne werden verwirrt, die Stimme wird schwach; das Herz scheint sich loszureissen, und dem Gegenstande nachzufolgen. Alles erneuert dem Auge das Bild davon; alles mahlt euch seine Reitze, alles redet euch von ihm. Abwesend betet ihr sie an; sie ist gegenwärtig und ihr erbleichet. Eure gemeinsten Reden scheinen verworren; ihr drückt viel aus und empfindet noch mehr. Zeigt sich einige Hoffnung, die Furcht theilet sie. Furchtsam, ungewiß, voll von einer redenden Verwirrung, fallen die Blicke nur zitternd auf sie. — — Ja gewiß, dieser ist der bezaubernde Gegenstand, welcher euch zu gefallen, gebohren ward. Und hat ein solches Schicksal unter so viel Reitze ein für die Tugend gebildetes Herz verborgen, ist ihrGeist eben so groß als ihre Schönheit, so liebt, so unterwerft euch ohne Murren.

5 - Die Kunst zu lieben /

Seine Geliebte zu bezwingen, muß man aufmercksam ihr zu gefallen, und von seinem Vorsatze ganz erfüllet seyn; nach ihrem Geiste, nach ihrem Geschmacke muß man sich falten, dencken, lieben, handeln wie sie, und sich ganz in sie verwandeln. Ist sie eine Schülerin der ernsten Weisheit, trägt sie in ihrem Herzen ein langsames Feuer, welches sie bestreitet? Geht nicht allzukühn fort, und schonet ihre Tugend. Vereinigt sie mit der Liebe einen philosophischenGeist? Redet, den Malebranche in der Hand, nichts als Metaphysick. Tadelt sie? Tadelt. Lobt sie? Lobt. Tanzet sie? Tanzet. Singt sie? Singet. Mahlt sie? bewundert ihre Werke. Lieset sie euch ihre Verse? verschwendet die Lobeserhebungen.

6 - Reflexions sur comique-lamoryant /

(a) Ce n'eſt point le corps qui rit ou qui pleure au Spectacle; c'eſt l'ame, frappée des impreſſions que l'on fait ſur elle. Si elle eſt attendrie par le pathétique & réjoüie par le comique, elle eſt donc en même tems en proie à deux mouvemens con traires. ... Quel étonnement pour l'eſprit hu main, de paſſer auſſi rapidement, & ſans prépa ration, du tragique au comique, d'une reconnoiſ- ſance tendre & paſſionnée, au badinage d'une ſou brette & d'un petit-maître, &c. Principes, ibid.


7 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Le premier embraſſe les vices qui rendent mépriſables, & les travers qui rendent ridicules: il anime ſes portraits de traits riants & ſatyri- ques; il veut que chacun puiſſe ſe reconnoître dans ſes peintures, & rire auſſi malignement de ſa propre image, que ſi c'étoit aux dépens de ſon voiſin. Le ſecond, au contraire, n'attaque que certains défauts, ou pour mieux dire, il n'en attaque au cuns: il recherche laborieuſement des ſituations triſtes & extraordinai res; & il les peint avec les plus ſom bres couleurs. L'un réjoüit le cœur & amuſe l'eſprit par un jeu vif & ſail lant, qui diſſipe les chagrins; l'autre vous y replonge par un ton lugubre; & fait tous ſes efforts pour affliger votre ame par des narrations multi pliées de malheurs & d'infortunes. Oſez décider à préſent ſur la préfé rence, ou niez la vérité des carac teres.


8 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

* Es ist nicht der Körper, welcher in dem Schauspie le lacht oder weinet; es ist die Seele, die von den Eindrücken, die man auf sie macht, gerühret wird. Wann sie durch das Pathetische bewegt, und durch das Komische erfreut wird, so ist sie zu glei cher Zeit ein Raub zweyer gegenseitigen Bewegun gen = = Wie erstaunlich ist es für den menschli chen Geist, so schleinig und ohne Vorbereitung, von dem Tragischen auf das Komische über zu gehen, und von einer zärtlichen Erkennung, auf die Schä ckereyen eines Mädchens und eines Petitmaiters et ceteraPrincipes, eben daselbst.


9 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Der erste giebt sich mit den Lastern ab, welche verächtlich machen, und mit den Ungereimtheiten, durch die man lächerlich wird: er belebt seine Bilder mit lachenden und satyrischen Zügen; er will, daß sich jeder in seinen Gemählden erkennen, und über seine eigne Abschilderungen eben so boshaft lachen solle, als ob alles auf Kosten seines Nächsten gehe. Der andere hingegen greift nur gewisse Fehler an, oder besser zu reden, er greift ganz und gar keine an: er sucht mühsam nichts, als traurige und außerordentliche Stellungen, und mahlt sie mit den allerdunkelsten Farben. Der eine erfreut das Herz und vergnügt den Geist, durch ein lebhaftes und sich ausnehmendes Spiel, welches allen Verdruß verjagt; der andere stürzt uns durch einen traurigen Ton wieder hinein, und giebt sich alle Mühe eure Seele durch gehäufte Erzehlungen von Unglücksfällen zu betrüben. Nun wage man es, den Vorzug zu entscheiden, oder leugne die Wahrheit dieser Charaktere.


10 - Discours de la tragedie /

Bien que l'action du poëme dramatiquedoive avoir son unité, il y faut considérerdeux parties, le nœud, & le dénouement.Le nœud est composé, selon Aristote, en partie de ce qui s'est passé hors du Théatre avantle commencement de l'action qu'on y décrit, &en partie de ce qui s'y passe; le reste appartientau dénouement. Le changement d'une fortuneDES TROIS UNITE'S. 567en l'autre fait la séparatisn de ces deux parties. Tout ce qui le précéde est de la prémiére, & ce changement avec ce qui le suit, regarde l'autre. Le nœud dépend entiérement du choix& de l'imagination industrieuse du Poëte,& l'on n'y peut donner de régle, sinonqu'il y doit ranger toutes choses selon levraisemblable, ou le nécessaire, dont j'ai parlé dans le second Discours: à quoi j'ajoûte un conseil, de s'embarrasser le moins qu'illui est possible des choses arrivées avant l'action qui se représente. Ces narrations importunent d'ordinaire, parce qu'elles ne sontpas attendues, & qu'elles gênent l'esprit del'Auditeur, qui est obligé de charger sa mémoire de ce qui s'est fait dix ou douze ansauparavant, pour comprendre ce qu'il voitreprésenter: mais celles qui se font des choses qui arrivent & se passent derriére le Théatre, depuis l'action commencée, font toujours un meilleur effet, parce qu'elles sont attendues avec quelque curiosite, & font partie de cette action qui se représente. Unedes raisons qui donne tant d'illustres susfrages à Cinna pour le mettre au - dessus de ceque j'ai fait, c'est qu'il n'y a aucune narration du passé, celle qu'il fait de sa conspiration à Æmilie, étant plutôt un ornement qui chatouille l'esprit des Spectateurs,qu'une instruction nécessaire de particularités qu'ils doivcnt savoir & imprimer dansleur mémoire pour l'intelligence de la suite. 568 TROISIE'ME DISCOURS. Æmilie leur fait assez connoître dans lesdeux prémiéres scénes qu'il conspiroit contre Auguste en sa faveur, & quand Cinnalui diroit tout simplement que les conjuréssont prêts au lendemain, il avanceroit autant pour l'action, que par les cent vers qu'ilemploie à lui rendre compte, & de ce qu'illeur a dit, & de la maniére dont ils l'ontreçû. Il y a des intrigues qui commencentdès la naissance du Héros, comme celle d'Héraclius; mais ces grands efforts d'imagination en demandent un extraordinaire àl'attention du Spectateur, & l'empêchentsouvent de prendre un plaisir entier aux prémiéres représentations, tant elles le fatiguent.


11 - Discours de la tragedie /

Aristote veut que la Tragédie bien faitesoit belle & capabl de plaire, sans le secoursdes Comédiens, & hors de la représentation. Pour faciliter ce plaisir au Lecteur,il ne faut non plus gêner son esprit, quecelui du Spectateur; parce que l'effort qu'il est obligé de se faire pour la concevoir, & se la représenter lui-même dans son esprit,diminue la satisfaction qu'il en doit recevoir. Ainsi je serois d'avis que le Poëte prîtgrand soin de marquer à la marge les menues actions qui ne méritent pas qu'il en charge ses vers, & qui leur ôteroient même quelque chose de leur dignité, s'il seravaloit à les exprimer. Le Comédien ysupplée aisément sur le Théatre, mais surle livre on seroit assez souvent réduit à deviner, & quelquefois même on pourroit deviner mal, à moins que d'être instruit parlà de ces petites choses. J'avoue que cen'est pas l'usage des Anciens, mais il fautm'avouer aussi, que faute de l'avoir pratiqué ils nous laissent beaucoup d'obscurités dans leurs poëmes, qu'il n'y que les maitres de l'art qui puissent développer; encore ne sai je s'ils en viennent à bout, toutesles fois qu'ils se l'imaginent. Si nous nousassujettissions à suivre entiérement leur méthode, il ne faudroit mettre aucune distinction d'Actes, ni de Scénes, non plus que 574 TROISIE'ME DISCOURS. les Grecs. Ce manque est souvent causeque je ne sai combien il y a d'Actes dansleurs piéces, ni si à la fin d'un Acte un Acteur se retire pour laisser chanter le chœur, ou s'il demeure sans action cependant qu'ilchante; parce que ni eux, ni leurs interprétes, n'ont daigné nous en donner un motd'avis à la marge.


12 - Von den Trauerspielen /

Obgleich die Handlung des dramatischen Gedichts ihre Einheit haben muß, so muß man doch zwey Theiledabey beobachten, die Verwicklung und die Auflösung. Die Verwicklung besteht, nach dem Aristoteles, theils aus dem, was außer der Bühne vor Anfang der Handlung, die man beschreibt, vorgefallen ist, theils aus dem, wasin dem Stücke wirklich vorgeht; das übrigegehört zur Auflösung. Die Veränderung eines Glücks in das andre macht die Theilungdieser beyden Theile. Alles was vor dieser Veränderung vorher geht, gehört zum ersten, und die Verändrung selbst nebst dem, wasdarauf folgt, gehören zum andern. Die Ver von den drey Einheiten. 553wicklung hanget gänzlich von der Wahl und ämsigen Einbildung des Dichters ab, und man kann keine Regeln darvon geben, außer, daß er alles nach dem Wahrscheinlichen und Nothwendigen, wovon wir inder zweyten Abhandlung geredt haben, einrichtenmüsse: diesem füge ich noch einen guten Rath bey;daß er sich mit dem, was vor der Handlung geschehen, so wenig als möglich zu thun machen muß. Die Erzählungen desselben sind gemeiniglich zur Last, weil sie unerwartet kommen, und dem Geiste der Zuschauerallzuvielen Zwang anthun, die ihr Gedächtniß mit dem beschweren müssen, was zehn oder zwölf Jahr vorher geschehen ist, wenn sie das, was jetzo geschehen soll, verstehen wollen. Die Erzählungen abervon dem, was wirklich hinter der Bühne geschieht,thun allezeit eine bessere Wirkung, weil sie mit Neugier erwartet werden, und einen Theil der vorgestelltenHandlung ausmachen. Eine von den Ursachen, diedem Cinna so vielen hohen Beyfall verschafft haben,und ihn über alles, was ich gemacht habe, setzen, ist,daß keine einzige Erzählung von dem Vergangenen darinne vorkommt; denn die Erzählung, die er von seiner Verschwörung der Aemilia macht, ist vielmehr eine Zierde, die den Witz der Zuschauer kützelt, als eine nothwendige Erklärung besonderer Umstände, die sie wissen und behalten mußten, wenn sie das übrige verstehen wollten. Aemilie giebt ihnen in den zwey ersten Auftritten genugsam zu verstehen, daß er ihr zu Gefallen sich wider den August verschworen habe, und wenn ihr Cinna bloß und allein sagte, daß sich die Verschwornen auf Morgen fertig hielten, so würde es für die Handlung eben so viel seyn, als daß er ihr 554 II. P. Corneille dritte Abhandlung, in hundert Versen von dem, was er ihnen gesagt, und von der Art wie sie ihn empfangen, Rechenschaft giebt. Es giebt Verwicklungen, die mit der Geburt des Helden anfangen, wie im Heraclius; allein diese besondern Anstrengungen der Erfindungskraft, erfodern auch eine besondre Anstrengung der Aufmerksamkeit bey den Zuschauern, und matten sie so sehr ab, daß sie oft verhindern werden, das ganze Vergnügen der ersten Vorstellungen zu empfinden.


13 - Von den Trauerspielen /

Aristoteles verlangt, daß ein Trauerspiel ohne Beyhülfe der Schauspieler und außer der Vorstellung, schön und fähig zu gefallen seyn solle. Um demLeser dieses Vergnügen zu erleichtern, muß man seinenGeist eben so wenig anstrengen, als den Geist des Zuschauers; denn die Mühe die er hat, sich alles inGedanken selbst vorzustellen, verringert die Lust, dieer daraus ziehen soll. Ich wollte also rathen, daß der Poet alle kleine Handlungen, die sich nicht der Mühe verlohnen, daß er die Verse damit belästiget, welche durch dergleichen Kleinigkeiten vieles von ihrer von den drey Einheiten. 559 Würde verlieren würden, an dem Rande sorgfältig anmerkte. Auf der Bühne ersetzt sie der Schauspieler gar leicht, in dem Buche aber würde man oftmals rathen müssen, und würde öfters übel rathen,wenn man nicht von diesen kleinen Nebenumständenunterrichtet wäre. Ich gestehe zwar zu, daß die Altendiesen Gebrauch nicht gehabt, man wird mir aber auchzugestehen, daß sie uns, eben deswegen, weil sie ihn nicht gehabt, viel Oerter in ihren Gedichten dunkel gelassen haben, welche nur Meister in der Kunst entwickeln können; obgleich manchmal auch diese nicht, so sehr sie sich es auch einbilden, allzuglücklich sind. Wenn wir den Alten in allen Stücken folgen wollten, so müßte man auch die Aufzüge und Auftritte nicht unterscheiden, weil es die Griechen nicht gethan haben. Der Mangel dieser Unterscheidungen ist oft Schuld, daß man nicht wissen kann, wie viel Aufzügein ihren Stücken sind, noch ob zum Schlusse einesAufzuges der Schauspieler abgeht, um den Chor singen zu lassen, oder ob er, ohne Handlung, so lange dableibt, als man singt; weder sie selbst noch ihre Ausleger haben das geringste hiervon anzumerken für gutbefunden.


14 - La Poésie Dramatique /

Mais rien ne prévaut contre le vrai. Le mauvais passe malgré l'éloge de l'imbécilité, & le bon reste malgré l'indécision de l'ignorance & la clameur de l'envie. Ce qu'il y a de fâcheux, c'est que les hommes n'obtiennent justice que quand ils ne sont plus. Ce n'est qu'après qu'on a tourmenté leur vie, qu'on jette sur leurs tombeaux quelques fleurs inodores. Que faire donc? Se reposer, ou subir une loi à laquelle de meilleurs que nous ont été soumis. Malheur à celui qui s'occupe, si son travail n'est pas la source de ses instans les plus doux, & s'il ne sait pas se contenter de peu de suffrages. Le nombre des bons juges est borné. O mon Ami, lorsque j'aurai publié quelque chose, que cesoit l'ébauche d'un drame, une idée philosophique, un morceau de morale ou de littérature, car mon esprit se délasse par la variété, j'irai vous voir. Si ma présence ne vous gêne pas, si vous venez à moi d'un air satissait; j'attendrai sans impatience que le temps & l'équité, que le temps amene toujours, aient apprécié mon ouvrage.


15 - La Poésie Dramatique /

Ce qu'on objecte contre ce genre, ne prouve qu'une chose; c'est qu'il est difficile à manier, que ce ne peut être l'ouvrage d'un enfant, & qu'il suppose plus d'art, de connoissances, de gravité & de force d'esprit, qu'on n'en a communément quand on se livre au théatre.