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1 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Le Théatredes Grecs, ouvrage immortel du Pere Brumoi, nous apprend qu'après que la Comédie eut laiſſé ſes tretaux, elle tourna ſes vûes du côté de l'inſtruction de ſes Citoyens, relativement aux affaires politiques du Gouvernement. Dans ce premier âge de la Scene, on at- taqua plutôt les perſonnes que les vices, & l'on ſe ſervit plus volontiers des armes de la ſatyre, que des traits du ridicule. Alors le Philo- ſophe, l'Orateur, le Magiſtrat, le Général d'Armée, les Dieux mêmes, ſurent expoſés aux railleries les plus ſanglantes; & tout, ſans diſtinction, devint la victime d'une liberté qui n'avoit point de bornes.


2 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Die Schaubühne der Griechen, das unsterbliche Werk des Pater Brumoi, lehret uns, daß die Komödie, nachdem sie ihre bretterne Gerüste verlassen, ihr Augenmerk auf den Unterricht der Bürger, in Ansehung der politischen Angelegenheiten der Regierung, gerichtet habe. Jn dem ersten Alter der Bühne grif man vielmehr die Personen, als die Laster an, und gebrauchte lieber die Waffen der Satyre, als die Züge des Lächerlichen. Damals waren der Weltweise, der Redner, die Obrigkeit, der Feldherr, die Götter selbst, den allerblutigsten Spöttereyen ausgesetzt; und alles, ohne Unterscheid, ward das Opfer einerFreyheit, die keine Grenzen kannte.


3 - Discours de la tragedie /

Cette liberté du Poëte se trouve encoreen termes plus formels dans le vingt - cinquiéme Chapitre, qui contient les excuses,ou plutôt les justifications dont il se peut servir contre la censure. Il faut, dit-il, qu'ilsuive un de ces trois moyens de traiter les choses, & qu'il les représente ou comme elles ontété, ou comme on dit qu'ellés ont été, ou comme elles ont dû être: par où il lui donne le choix, ou de la vérité historique, oude l'opinion commune sur quoi la Fable estfondée, ou de la vraisemblance. Il ajoûte eusuite: Si on le reprend de ce qu'il n'a pasécrit les choses dans la vérité, qu'il réponde qu'il les a écrites comme elles ont dû être: sion lui impute de n'avoir fait ni l'un ni l'autre, qu'il se défende sur ce qu'en publie l'opinion commnne, comme en ce qu'on raconte desDieux, dont la plus grande partie n'a rien de véritable. Et un peu plus bas: Quelquefoisce n'est pas le meilleur qu'elles se soient passées de la maniére qu'il décrit, néanmoins elles se sont passées effectivement de cette maniére, & par conséquent il est hors de faute. Ce dernier passage montre que nous ne sommes point obligés de nous écarter de la vérité, pour donner une meilleure forme auxactions de la Tragédie par les ornemens de DE LA TRAGEDIE. 539 la vraisemblance, & le montre d'autant plus fortement, qu'il demeure pour constantpar le second de ces trois passages, que l'opinion commune suffit pour nous justifier,quand nous n'avons pas pour nous la véri- té, & que nous pourrions faire quelque chose de mieux que ce que nous faisons,si nous recherchions les beautés de cettevraisemblance. Nous courons par - là quelque risque d'un plus foible succès, mais nous ne péchons que contre le soin quenous devons avoir de notre gloire, & nonpas contre les régles du Théatre.


4 - Discours de la tragedie /

Il est si mal-aisé qu'il se rencontre dansl'histoire, ni dans l'imagination des hommes, quantité de ces événemens illustres& dignes de la Tragédie, dont les délibérations & leurs effets puissent arriver en un DE LA TRAGEDIE. 555 même lieu, & en un même jour, sans faire un peu de violence à l'ordre commun deschoses, que je ne puis croire cette sorte deviolence tout-à-fait condamnable, pourvûqu'elle n'aille pas jusqu'à l'impossible Il estde beaux sujets où on ne la peut éviter, &un Auteur scrupuleux se priveroit d'une belle occasion de gloire, & le Public de beaucoup de satisfaction, s'il n'osoit s'enhardirà les mettre sur le Théatre, de peur de sevoir forcé à les faire aller plus vîte que lavraisemblance ne le permet. Je lui donnerois en ce cas un conseil que peut-être il trouveroit salutaire, c'est de ne marqueraucun temps préfix dans son poëme, niaucun lieu déterminé où il pose ses Acteurs.L'imagination de l'auditeur auroit plus de liberté de se laisser aller au courant de l'action, si elle n'étoit point fixée par ces marques, & il pourroit ne s'appercevoir pas decette précipitation, si elles ne l'en faisoientsouvenir, & n'y appliquoient son espritmalgré lui. Je me suis toujours repenti d'avoir fait dire au Roi dans le Cid, qu'il vouloit que Rodrigue se délassât une heureou deux après la défaite des Maures, avantque de combattre Dom Sanche. Je l'avoisfait pour montrer que la piéce étoit dans les vingt quatre heures, & cela n'a servi qu'à avertir les spectateurs de la contrainte avec laquelle je l'y ai réduite. Si j'avoisfait résoudre ce combat, sans en désigner 556 SECOND DISCOURS. l'heure, peut-être n'y auroit-on pas prisgarde.


5 - Discours de la tragedie /

La régle de l'unité de jour a son fondement sur ce mot d'Aristote, que la Tragédie doit renfermer la durée de son action dansun tour du Soleil, ou tâcher de ne le passerpas de beaucoup. Ces paroles donnent lieu àcette dispute fameuse, si elles doivent être entendues d'un jour naturel de vingt-quatreheures, ou d'un jour artificiel de douze.Ce sont deux opinions dont chacune a despartisans considerables; & pour moi je trouve qu'il y a des sujets si mal - aisés à ren- fermer en si peu de temps, que non seulement je leur accorderois les vingt - quatreheures entiéres, mais je me servirois mêmede la licence que donne ce Philosophe deles excéder un peu, & les pousserois sans scrupule jusqu'à trente. Nous avons une maxime en Droit, qu'il faut élargir la faveur,& restreindre les rigueurs, Odia restringenda,favores ampliandi, & je trouve qu'un Auteur est assez gêné par cette contrainte,qui a forcé quelques- uns de nos Anciensd'aller jusqu'à l'impossible. Euripide dansles Suppliantes fait partir Thésée d'Athenes avec une Armée, donner une batailledevant les murs de Thébes, qui en étoientéloignés de douze ou quinze lieues, & re- 576 TROISIE'ME D ISCOURS. venir victorieux en l'Acte suivant; & depuis qu'il est parti, jusqu'à l'arrivée du messager qui vient faire le récit de sa victoire,Æthra & le chœur n'ont que trente - sixvers à dire. C'est assez bien employer untemps si court. Æschyle fait revenir Agamemnon de Troie avec une vitesse encoretoute autre. Il étoit demeuré d'accord avecClytemnestre sa femme, que si-tôt que cette ville seroit prise, il le lui feroit savoirpar des flambeaux disposés de montagne en montagne, dont le second s'allumeroit incontinent à la vûe du prémier, le troisiémeà la vûe du second, & ainsi du reste, &par ce moyen elle devoit apprendre cettegrande nouvelle dès la même nuit. Cepen- dant à peine l'a-t-elle apprise par ces flambeaux allumés, qu'Agamemnon arrive,dont il faut que le navire, quoique battud'une tempête, si j'ai bonne mémoire, ayeété aussi vite que l'œil à découvrir ces lumiéres. Le Cid & Pompée, où les actionssont un peu précipitées, sont bien éloignésde cette licence; & s'ils forcent la vraisemblance commune en quelque chose, du moinsils ne vont point jusqu'à de telles impossi- bilités.


6 - Discours de la tragedie /

Nous ne prenons pas la même libertéde tirer les Rois & les Princesses de leursapartemens; & comme souvent la différence & l'opposition des intérêts de ceux quisont logés dans le même Palais ne souf- frent pas qu'ils fassent leurs confidences, & ouvrent leurs secrets en même chambre,il nous faut chercher quelque autre accommodement pour l'unité de lieu, si nousla voulons conserver dans tous nos poëmes: autrement il faudroit prononcer contre beaucoup de ceux que nous voyonsréussir avec éclat.


7 - Discours de la tragedie /

Je tiens donc qu'il faut chercher cetteunité exacte autant qu'il est possible, maiscomme elle ne s'accommode pas avec tou- DES TROIS UNITE'S. 585 te sorte de sujets, j'accorderois très-volontiers que ce qu'on feroit passer en une seule ville auroit l'unité de lieu. Ce n'est pasque je voulusse que le Théatre représentâtcette ville toute entiére, cela seroit un peu trop vaste, mais seulement deux ou troislieux particuliers enfermés dans l'enclos deses murailles. Ainsi la scéne de Cinna nesort point de Rome, & est tantôt l'apartement d'Auguste dans son Palais, & tantôt la maison d'Æmilie. Le Menteur a lesTuilleries & la Place Royale dans Paris, &la Suite fait voir la prison, & le logis deMélisse dans Lyon. Le Cid multiplie encore davantage les lieux particuliers sans quitter Séville; & comme la liaison de scénen'y est pas gardée, le Théatre dès le prémier Acte est la maison de Chiméne, l'apartement de l'Infante dans le Palais du Roi,& la place publique. Le second y ajoûte lachambre du Roi, & sans doute il y a quelque excès dans cette licence. Pour rectifieren quelque façon cette duplicité de lieu, quand elle est inévitable, je voudrois qu'onfît deux choses. L'une, que jamais on nechangeât dans le même Acte, mais seulement de l'un à l'autre, comme il se fait dans les trois prémiers de Cinna; l'autre,que ces deux lieux n'eussent point besoinde diverses décorations, & qu'aucun desdeux ne fût jamais nommé, mais seulement le lieu général où tous les deux sont 586 TROSIE'ME DISCOURS. compris, comme Paris, Rome, Lyon,Constantinople, &c. Cela aideroit à tromper l'auditeur, qui ne voyant rien qui luimarquât la diversité des lieux, ne s'en appercevroit pas, à moins d'une réflexion malicieuse & critique, dont il y en a peu qui soient capables, la plûpart s'attachant avec chaleur à l'action qu'ils voyent représenter.Le plaisir qu'ils y prennent est cause qu'ilsn'en veulent pas chercher le peu de justessepour s'en dégoûter, & ils ne le reconnoissentque par force, quand il est trop visible, comme dans le Menteur & la Suite, où les différentes décorations font reconnoître cette duplicité de lieu malgré qu'on en ait.


8 - Von den Trauerspielen /

Was die erste anbelangt, so ist es außer Zweifel, daß sich die Alten so wenige Freyheit dazu nahmen,daß sie ihre Tragödien nur mit sehr wenig Familienbeschäfftigten, weil dergleichen tragische Zufälle nursehr wenig Familien begegnet waren; und eben deswegen sagt der Philosoph, daß das Glück und nichtdie Kunst uns die Handlungen verschaffen müsse. Erglaubt es in einer andern Abhandlung gesagt zu ha 236 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,ben. Gleichwohl scheint es, als ob er den Dichterneine völlige Freyheit verstattet hätte; sie können,spricht er, sich entweder dessen, was sie gehörthaben, bedienen, oder auch selbst was erfinden. Diese Ausdrücke würden die Frage entscheiden,wenn sie nicht zu allgemein wären. Weil er aber nachder unterschiedenen Zeit der Erkennung drey Arten desTrauerspiels feste setzt, so wollen wir alle dreye durchgehn, vielleicht daß wir einen Unterschied machen können, welcher diese Freyheit recht spricht. Ich werde meine Meynung um so viel kühner sagen, je weniger man mir wird vorwerfen können, daß ich dem Aristoteles widerspräche, wenn ich es ihm wenigstens nur bey einer von den drey Arten gänzlich einräume.


9 - Von den Trauerspielen /

Diese Freyheit des Dichters ist in dem 25 Capitel, welches die Entschuldigungen oder vielmehr Recht 246 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,fertigungen, deren er sich gegen seine Tadler bedienen kann, enthält, noch deutlicher. Er muß sich, sprichter, einer von den drey Arten die Sachen auszuführen bedienen, entweder muß er sie vorstellen, wie sie gewesen sind, oder wie man sagt,daß sie gewesen sind, oder wie sie hätten seyn sollen. Hierdurch stellt er es in seine Wahl, entweder der historischen Wahrheit oder der gemeinen Meynung, welche der Grund der Fabeln ist, oder der Wahrscheinlichkeit zu folgen. Gleich drauf fügt erhinzu: Wenn man ihm vorwirft, daß er die Begebenheit nicht nach der Wahrheit abgehandelt habe, so kann er antworten, er habesie so vorgestellt, wie sie hätte geschehen sollen: giebt man ihm aber Schuld, er habeweder das eine noch das andre gethan, so kann er sich mit dem, was die gemeine Meynung davon sagt, wie in dem was von den Göttern erzählt wird, wovon der größte Theilnicht wahr ist, entschuldigen. Und kurz hernach: Oft ist es nicht die beste Art, nach welcher sie sich zugetragen haben, und nach welcher sie der Dichter beschreibt; gleichwohlhaben sie sich in der That auf diese Art zugetragen; und der Dichter folglich ist außer Schuld.Diese letzte Stelle beweiset, daß wir eben nicht verbunden sind uns von der Wahrheit zu entfernen, damit wir den Handlungen des Trauerspiels, durch dieAuszierungen der Wahrscheinlichkeit, eine beßre Art geben können, und beweiset es um so viel kräftiger, je unwidersprechlicher aus der andern von diesen drey angeführten Stellen erhellet, daß bloß die allgemei von den Trauerspielen insbesondre. 247ne Meynung uns zu rechtfertigen genug sey, wenn wir die Wahrheit nicht für uns haben, und daß wir etwas besseres daraus machen können, wenn wir die Schönheiten dieser Wahrscheinlichkeit aufsuchen. Wir laufen dadurch zwar Gefahr weniger Beyfall zu finden, doch das ist auch nur eine Sünde wider die Sorgfalt für unsre Ehre, nicht aber wider die Regelnder Schaubühne.


10 - Von den Trauerspielen /

Man kann sowohl in der Geschichte als in der Einbildung der Menschen eine Menge von berühmtenund des Trauerspiels würdigen Handlungen, deren Berathschlagungen und Wirkungen an einem Orte undan einem Tage, ohne der gemeinen Ordnung der Sachen Gewalt anzuthun, vorgehen könnten, so schwerlich finden, daß ich diese Gewalt nicht ganz und garverdammen kann, wenn sie nur nicht bis ans Unmögliche getrieben wird. Es giebt schöne Stoffe, wo man sie nicht vermeiden kann, und ein allzugewissenhafter Schriftsteller würde sich der schönsten Gelegenheit zur Ehre, und die Zuschauer vieles Vergnügens berauben, wenn er es nicht wagen wollte, sie auf die Bühne zu bringen, aus Furcht, er müsse sie geschwinder von den Trauerspielen insbesondre. 263 hinter einander geschehen lassen, als es die Wahrscheinlichkeit erlaube. Ich will ihm in diesem Falle einen Rath geben, welchen er vielleicht heilsam befinden wird, dieser besteht darinne, daß er keine gewisse Zeit in seinem Gedichte bemerkt, auch keinen gewissen Ort, wohin er seine Zuschauer versetzt, bestimmt. Die Einbildung der Zuschauer hat mehr Freyheit, dem Strome der Handlungen zufolgen, wenn sie durch diese Bemerkungen nicht angehalten wird; und er würdeseine Hinreißung nicht einmal bemerken, wenn dieseihn derselben nicht wider seinen Willen erinnerten.Es hat mich allezeit gereuet, daß ich dem Könige im Cid habe sagen lassen, er wolle daß sich Rodrigue,nach seinem Siege über die Moren, vorher ein oder zweyStunden erhole, ehe er mit dem Dom Sanche kämpfe. Ich that es um zu zeigen, daß das Stück in vier und zwanzig Stunden vorgehe, es hat mir aber zu nichts geholfen, als daß es die Zuschauer des Zwanges, welchen ich den Handlungen angethan, erinnerte. Wenn ich diesen Kampf hätte beschließen lassen, ohne eine gewisse Stunde davon zu bemerken, so hätte man vielleicht nicht daran gedacht.


11 - Von den Trauerspielen /

Die Regel von der Einheit der Zeit hat ihrenGrund in folgenden Worten des Aristoteles: Das Trauerspiel muß seine Handlung in einen Umlauf der Sonne einschließen, oder diese Gränzen wenigstens nicht allzu weit überschreiten.Dieses hat zu dem bekannten Streite Anlaß gegeben, ob es von einem natürlichen Tage von vier und zwanzig Stunden, oder von einem bürgerlichen Tage von zwölf Stunden zu verstehen sey. Beyde Meynungen haben ihre Vertheidiger. Was mich anbelangt, soweis ich, daß es sehr viele Materien giebt, die manso schwerlich in diese kurze Zeit einschließen kann, daßich ihnen nicht nur sehr gern die 24 Stunden verstatten,sondern mich sogar der Freyheit, die der Philosophgiebt, bedienen, und sie bis auf 30 Stunden ausdehnen würde. Wir haben eine gewisse Rechtsregel, von den drey Einheiten. 561 daß die Wohlthat zu erweitern und die Strenge einzuschränken sey, odia reſtringenda, favores ampliandi, und ich sollte meynen, daß ein Dichter so schondurch diesen Zwang genug gebunden sey, welcher einen von den Alten so gar bis zum Unmöglichen getrieben hat. Euripides läßt den Theseus mit einer Armee von Athen abgehen, vor den Mauren Thebens, welches 12 bis 15 Meilen davon entfernt war, eine Schlacht halten und in dem folgenden Aufzuge als Sieger wieder zurück kommen: so gar daß nach seiner Abreise bis zur Ankunft des Boten, welcher die Nachricht vom Siege bringt, Aethea und der Chor nicht mehr als dreyßig Verse zu sagen haben. Dasheißt eine so kurze Zeit recht wohl anwenden. Aeschylusläßt den Agamemnon noch mit einer weit größern Geschwindigkeit von Troja wieder zurückkommen. Erhatte es mit seiner Frau der Clytämnestra abgeredet,daß, sobald die Stadt eingenommen seyn würde, er esihr durch von einem Berge zum andern aufgesteckte Fackeln, (wovon die zweyte sogleich angesteckt werden sollte, als man die erste gesehen, die dritte sobald man die zweyte gewahr geworden, und so fort) berichten wollte, daß sie also diese große Neuigkeit noch in eben der Nacht erfahren könnte. Kaum aber ist sie von diesen angesteckten Fackeln davon versichert worden, als Agamemnon selbst ankömmt, dessen Schiff also, das unter Wegens, wenn ich mich recht besinne, noch dazu Schiffbruch gelitten hatte, eben so geschwind muß gewesen seyn, als das Auge in Entdeckung der Flammen. Der Cid und Pompejus, wo die Handlungen doch sehr schnell auf einander folgen, ist von dergleichen Freyheit noch sehr weit entfernt, und wenn 562 II. P. Corneille dritte Abhandlung, sie gleich wider die gemeine Wahrscheinlichkeit an einigen Orten streiten, so verlieren sie sich doch nimmermehr bis zu dergleichen Unmöglichkeiten.


12 - Von den Trauerspielen /

Wir bedienen uns der Freyheit, die Könige und Prinzeßinnen aus ihren Zimmern zu ziehen, nicht;und da oft die Verschiedenheit der Umstände derer,die in einem Pallaste wohnen, nicht verstatten, daßsie sich in einerley Zimmer entdecken können, so müssen wir die Einheit des Orts auf eine andre Art zuerklären suchen, wenn wir sie in allen unsern Stücken beobachten wollen; außerdem würden wir viele verdammen müssen, die doch einen allgemeinen Beyfall erhalten haben.


13 - Von den Trauerspielen /

Ich halte also dafür, daß man diese Einheit so genau als möglich beobachten müsse; weil sie sich abermit allen Materien nicht verträgt, so ist es zu derEinheit des Orts schon genug, wenn die Handlungnur in einer Stadt geschieht. Ich will damit nichtsagen, daß die Bühne die ganze Stadt vorstellen solle, das würde allzu ausschweifend seyn, sondern nur zwey oder drey Orte, die innerhalb ihren Mauren sind. So ist die Bühne im Cinna beständig in Rom, bald aber ist sie in dem Zimmer des Au gustus, und bald im Hause der Aemilia. Im Lügnerist der Ort bald die Tuilleries, bald der königlichePlatz, beständig aber in Paris: in der Fortsetzungdieses Stücks, das Gefängniß oder die Wohnung der Melisse, beydes in Lyon. Im Cid kommen noch mehr besondre Orte vor, alle aber sind in Seville; und weil die Verbindung der Auftritte darinne nicht beobachtet ist, so stellet die Bühne im ersten Aufzuge die Wohnung der Chimene, das Zimmer der Infantinn im königlichen Pallaste, und einen öffentlichen Markt vor. Im andern Aufzuge kömmtnoch das Kabinet des Königs darzu, und ich habe 570 II. P. Corneille dritte Abhandlung, diese Freyheit hier ohne Zweifel gemisbraucht. Damit diese Verschiedenheit der Bühne, wenn sie nothwendig ist, ein wenig regelmäßig sey, so wollte ich zwey Stücke dabey beobachtet wissen. Erstlich, daß man die Bühne nicht in einem, sondern in verschiednen Aufzügen ändre, so wie ich es in den drey ersten Auf zügen des Cinna gethan habe; zum andern, daß die verschiednen Orte nicht verschiedne Verzierungen brauchten, und daß keiner von ihnen genennt würde, sondern daß man nur immer den Hauptort nenne, der alle in sich schließt, zum Exempel Paris, Rom,Lyon, Constantinopel etc. dadurch würde man denZuhörer leichter betriegen können, indem er die Verschiedenheit des Orts nicht bemerkt, wenn er sie nichtaus Tadelsucht selbst ausforscht, wozu aber die wenigstenaufgelegt sind; denn die meisten überlassen sich derHitze der Handlung, die sie vorstellen sehen. DasVergnügen das sie dabey finden, ist Ursache, daß siedas Unregelmäßige nicht sehen wollen, und es nichteher bemerken, als wenn sie dazu gezwungen werden, oder wenn es allzu sichtlich ist, wie in dem Lügnerund desselben Verfolge, wo man aus den verschiedenen Verzierungen die Verschiedenheit des Orts schließen muß, man mag wollen oder nicht.


14 - Le Pere de Famille /

Et que vous a fait cette infortunée, pour ajouter à son malheur la perte del'honneur & de la liberté? Quels droits avez-vous sur elle?


15 - Der Hausvater /

(zum Commthur) Und was hat Ihnen diese Unglückliche gethan, daß Sie ihr Elend noch mit dem Verluste ihrerEhre und ihrer Freyheit vermehren müssen? Was hatten Sie für ein Recht über sie?