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1 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Le troiſieme âge du Théatre Athénien ſut infiniment moins har- di. Ménandre, qui lui ſervit de mo- dele, tranſporta la Scene dans un lieu imaginé, & qui n'eut plus rien de commun avec celui de la repré ſentation. Les perſonnages furent également inventés, & les aventu res ſuppoſées. Des Lois plus ſéveres encore que les premieres, ne per mirent pas à cette nouvelle eſpece de Comédie de retenir rien du ton qu'elle avoit pris ſur les premiers Poëtes.


2 - Reflexions sur comique-lamoryant /

On crut ſans doute à la naiſſan- ce du Tragi-comique, avoir étendu les limites de l'Empire de Thalie; & on applaudit d'abord à cette téméraire invention. Flatés de la mê me idée, les partiſans du nouveau genre trimphent à leur tour: ils veulent ſe perſuader que la voie du ſentiment eſt auſſi une de ces décou- vertes heureuſes, qui a donné à la Scene Françoiſe le dernier degré d'embelliſſement: ils ne veulent pas voir que le ſentiment ſi eſſentiel à certains Poëmes, comme à l'Elégie, à la Bergerie, ne peut jamais s'al lier avec ce fond de comique dont le Théatre a néceſſairement beſoin pour donner à ſes originaux le ton qui corrige en divertiſſant. Qu'on ne s'y trompe point: nous avions deux genres bien diſtincts, utiles & agréables: loin que le Comique- Larmoyant en ſorme un troiſieme, il réduit au contraire nos deux genres à un ſeul, & nous appauvrit, en paroiſſant nous enrichir.


3 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Das dritte Alter der Atheniensischen Bühne war unendlich weniger frech. Menander, welcher das Muster derselben ward, verlegte die Scene an einen eingebildeten Ort, welcher mit dem, wo die Vorstellung geschah, nichts mehr gemein hatte. Die Personen waren gleichfalls Geschöpfe der Erfindung, und wie die Begebenheiten erdichtet. Neue Gesetze, welche weit strenger als die erstern waren, erlaubten dieser neuen Art von Komödie nicht das geringste von dem zu behalten, was sie etwa den ersten Dichtern konnte abgeborgt haben.


4 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Jch will unter der Menge von Neuigkeiten, die sie auf unsre Scene gebracht haben, nichts von jenen besondern Komödien sagen, worinne man Wesen der Einbildung zur wirklichen Person gemacht und sie anstatt dieser gebraucht hat: es ist dieses ein feyenmäßiger Geschmack, und nur die Oper hat das Recht sich ihn zuzueignen. Auch von jenen Komödien will ich nichts gedenken, worinne die spitzige Lebhaftigkeit des Gesprächs anstatt der Verwicklung und Handlung dienen muß; man hat sie für nichts als für feine Zergliederungen der Empfindungen des Herzens, und für ein Zusammengesetztes aus Einfällen und Strahlen der Einbildungskraft anzusehen, welches geschickter ist, einen Roman glänzend zu machen, als ein dramatisches Gedicht mit seinen wahren Zierrathen auszuputzen.Jch will mich vorjezo blos auf diejenige neueGattung des Komischen einschränken, welcher der Abt Desfontaines den Zunahmen der Weinerlichen gab, und für die man in der That schwerlich eine anständigere und gemäßere Benennung finden wird. (1)


5 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Als das Tragikomische zuerst aufkam, glaubte man, ohne Zweifel, das Gebiethe der komischen Muse erweitert zu haben, und billigte also anfangs diese kühne Erfindung. Mit eben dieser Einbildung geschmeichelt, triumphiren auch jetzo die Anhänger der neuen Gattung; sie suchen sich zu überreden, der Weg der Empfindung sey gleichfalls eine von den glücklichen Entdeckungen, welche der französischen Scene den höchsten Grad der Ausschmückung gegeben habe; sie wollen durchaus nicht einsehen, daß die Empfindung, welche gewissen Gedichten, zum Exempel der Elegie und dem Hirtengedichte, so wesentlich ist, sich ganz und gar nicht mit der komischen Grundlage verbinden lasse, welche das Theater nothwendig braucht, wenn sie ihren Originalen denjenigen Ton geben will, der im Ergötzen bessert. Man betriege sich hier nur nicht: wir haben zwey sehr unterschiedne Gattungen; die eine ist die nützliche, und die andre die angenehme: weit gefehlt also, daß das weinerlich Komische eine dritte ausmache; sie schmelzt vielmehr beyde Gattungen in eine einzige, und machet uns ärmer, indem sie uns reicher zu machen scheinet.


6 - Discours de la tragedie /

Cette fausseté manifeste qui détruit lavraisemblance, se peut rencontrer mêmedans les piéces qui sont toutes d'invention.On n'y peut falsifier l'histoire, puisqu'ellen'y a aucune part; mais il y a des circonstances des temps, & des lieux, qui peuvent convaincre un auteur de fausseté, quandil prend mal ses mesures. Si j'introduisoisun Roi de France ou d'Espagne sous unnom imaginaire, & que je choisîsse pour temps de mon action un siécle, dont l'Histoire eût marqué les véritables Rois de cesdeux Royaumes, la fausseté seroit toutevisible; & c'en seroit une encore pluspalpable, si je plaçois Rome à deux lieuesde Paris, afin qu'on pût y aller & reveniren un même jour. Il y a des choses surquoi le Poëte n'a jamais aucun droit. Il peutprendre quelque licence sur l'Histoire, en tant qu'elle regarde les actions des particuliers, comme celle de César, ou d'Auguste,& leur attribuer des actions qu'ils n'ont pasfaites, ou les faire arriver d'une autre maniére qu'ils ne les ont faites; mais il nepeut pas renverser la Chronologie, pourfaire vivre Alexandre du temps de César,& moins encore changer la situation deslieux, ou les noms des Royaumes, desProvinces, des Villes, des montagnes, & des fleuves remarquables. La raison est, 548 SECOND DISCOURS. que ces Provinces, ces montagnes, ces riviéres sont des choses permanentes. Ce quenous savons de leur situation étoit dès lecommencement du monde, nous devons présumer qu'il n'y a point eu de changement à moins que l'Histoire le marque, &la Géographie nous en apprend tous lesnoms anciens & modernes. Ainsi un homme seroit ridicule d'imaginer que du tempsd'Abraham, Paris fût au pied des Alpes,ou que la Seine traversât l'Espagne, & demêler de pareilles grotesques dans une piéced'invention. Mais l'Histoire est des choses quipassent, & qui succédant les unes aux autres, n'ont que chacune un moment pour leur durée, dont il en échappe beaucoup àla connoissance de ceux qui l'écrivent. Aussin'en peut-on montrer aucune qui contienne tout ce qui s'est passé dans les lieux dontelle parle, ni tout ce qu'ont fait ceux dont elle décrit la vie. Je n'en excepte pas même les Commentaires de César qui écrivoitsa propre histoire, & devoit la savoir touteentiére. Nous savons quels pays arrosoientle Rhône & la Seine, avant qu'il vînt dansles Gaules; mais nous ne savons que fortpeu de choses, & peut-être rien du tout,de ce qui s'y est passé avant sa venue. Ainsinous pouvons bien y placer des actions quenous feignons arrivées avant ce temps-là, mais non pas sous ce prétexte de fictionPoëtique, & d'éloignement des temps, y DE LA TRAGEDIE. 549 changer la distance naturelle d'un lieu àl'autre. C'est de cette façon que Barclay ena usé dans son Argénis, où il ne nommeaucune ville, ni fleuve de Sicile, ni de nosProvinces, que par des noms véritables,bien que ceux de toutes les personnes qu'ily met sur le tapis soient entiérement de soninvention, aussi-bien que leurs actions.


7 - Discours de la tragedie /

Il est si mal-aisé qu'il se rencontre dansl'histoire, ni dans l'imagination des hommes, quantité de ces événemens illustres& dignes de la Tragédie, dont les délibérations & leurs effets puissent arriver en un DE LA TRAGEDIE. 555 même lieu, & en un même jour, sans faire un peu de violence à l'ordre commun deschoses, que je ne puis croire cette sorte deviolence tout-à-fait condamnable, pourvûqu'elle n'aille pas jusqu'à l'impossible Il estde beaux sujets où on ne la peut éviter, &un Auteur scrupuleux se priveroit d'une belle occasion de gloire, & le Public de beaucoup de satisfaction, s'il n'osoit s'enhardirà les mettre sur le Théatre, de peur de sevoir forcé à les faire aller plus vîte que lavraisemblance ne le permet. Je lui donnerois en ce cas un conseil que peut-être il trouveroit salutaire, c'est de ne marqueraucun temps préfix dans son poëme, niaucun lieu déterminé où il pose ses Acteurs.L'imagination de l'auditeur auroit plus de liberté de se laisser aller au courant de l'action, si elle n'étoit point fixée par ces marques, & il pourroit ne s'appercevoir pas decette précipitation, si elles ne l'en faisoientsouvenir, & n'y appliquoient son espritmalgré lui. Je me suis toujours repenti d'avoir fait dire au Roi dans le Cid, qu'il vouloit que Rodrigue se délassât une heureou deux après la défaite des Maures, avantque de combattre Dom Sanche. Je l'avoisfait pour montrer que la piéce étoit dans les vingt quatre heures, & cela n'a servi qu'à avertir les spectateurs de la contrainte avec laquelle je l'y ai réduite. Si j'avoisfait résoudre ce combat, sans en désigner 556 SECOND DISCOURS. l'heure, peut-être n'y auroit-on pas prisgarde.


8 - Discours de la tragedie /

Bien que l'action du poëme dramatiquedoive avoir son unité, il y faut considérerdeux parties, le nœud, & le dénouement.Le nœud est composé, selon Aristote, en partie de ce qui s'est passé hors du Théatre avantle commencement de l'action qu'on y décrit, &en partie de ce qui s'y passe; le reste appartientau dénouement. Le changement d'une fortuneDES TROIS UNITE'S. 567en l'autre fait la séparatisn de ces deux parties. Tout ce qui le précéde est de la prémiére, & ce changement avec ce qui le suit, regarde l'autre. Le nœud dépend entiérement du choix& de l'imagination industrieuse du Poëte,& l'on n'y peut donner de régle, sinonqu'il y doit ranger toutes choses selon levraisemblable, ou le nécessaire, dont j'ai parlé dans le second Discours: à quoi j'ajoûte un conseil, de s'embarrasser le moins qu'illui est possible des choses arrivées avant l'action qui se représente. Ces narrations importunent d'ordinaire, parce qu'elles ne sontpas attendues, & qu'elles gênent l'esprit del'Auditeur, qui est obligé de charger sa mémoire de ce qui s'est fait dix ou douze ansauparavant, pour comprendre ce qu'il voitreprésenter: mais celles qui se font des choses qui arrivent & se passent derriére le Théatre, depuis l'action commencée, font toujours un meilleur effet, parce qu'elles sont attendues avec quelque curiosite, & font partie de cette action qui se représente. Unedes raisons qui donne tant d'illustres susfrages à Cinna pour le mettre au - dessus de ceque j'ai fait, c'est qu'il n'y a aucune narration du passé, celle qu'il fait de sa conspiration à Æmilie, étant plutôt un ornement qui chatouille l'esprit des Spectateurs,qu'une instruction nécessaire de particularités qu'ils doivcnt savoir & imprimer dansleur mémoire pour l'intelligence de la suite. 568 TROISIE'ME DISCOURS. Æmilie leur fait assez connoître dans lesdeux prémiéres scénes qu'il conspiroit contre Auguste en sa faveur, & quand Cinnalui diroit tout simplement que les conjuréssont prêts au lendemain, il avanceroit autant pour l'action, que par les cent vers qu'ilemploie à lui rendre compte, & de ce qu'illeur a dit, & de la maniére dont ils l'ontreçû. Il y a des intrigues qui commencentdès la naissance du Héros, comme celle d'Héraclius; mais ces grands efforts d'imagination en demandent un extraordinaire àl'attention du Spectateur, & l'empêchentsouvent de prendre un plaisir entier aux prémiéres représentations, tant elles le fatiguent.


9 - Von den Trauerspielen /

Diese offenbare Falschheit, welche alle Wahrscheinlichkeit über den Haufen stößt, kann sich auch sogar inden ganz und gar erdichteten Stücken befinden. Man von den Trauerspielen insbesondre. 255 kann zwar die Historie daselbst nicht verfälschen, weil diese gar keinen Theil daran hat, allein es sind gewisse Umstände der Zeit und des Orts, welche den Verfasser, wenn er seine Einrichtung nicht wohl macht,seiner Lügen überführen können. Wenn ich einen König von Frankreich oder Spanien unter einem erdichteten Namen einführte, und wählte zur Zeit der Handlung ein Jahrhundert, worinne uns die Geschichtewahrhaftige Könige von diesen beyden Reichen meldet,so würde die Falschheit sehr deutlich seyn; die aber würde noch viel empfindlicher seyn, wenn ich Rom zwey Meilen von Paris setzen wollte, damit man in einem Tage hin und her kommen könne. Es giebt gewisse Sachen, worauf der Poet niemals einiges Recht hat. Er kann sich zwar einige Freyheit gegen die Historie nehmen, in so weit sie die Handlungen besondrer Personen, als den Cäsar oder den August angeht, und kann ihnen Handlungen beylegen, die sie niemalsgethan haben, oder kann sie auf eine andre Art geschehen lassen, als sie nicht geschehen sind; allein die Chronologie kann er nicht umstoßen, und kann nicht denAlexander zu Zeiten des Cäsars leben lassen, nochvielweniger kann er die Lagen der Oerter, die Namender Königreiche, der Provinzen, der Städte, derBerge, und der merkwürdigen Flüsse ändern. Die Ursache ist, weil diese Provinzen, diese Berge, diese Flüsse beständig bleibende Sachen sind. Was wir von ihrer Lage wissen, war von Anfange der Welt so,und wir dürfen nicht vermuthen, daß eine Veränderung damit vorgegangen sey, wenn sie von der Geschichte nicht ausdrücklich bemerkt wird; die Geographie aber sagt uns alle ihre sowohl alte als neue 256 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, Namen. Derjenige also würde sehr lächerlich seyn, der sich einbilden wollte, zu den Zeiten Abrahams habe Paris an dem Fuße der Alpen gelegen, oder die Seyne wäre durch Spanien geflossen, und wollte dergleichen Ungereimtheiten in ein erfundenes Stück bringen. Allein die Historie betrifft vorgehende Sachen, und von denen eine auf die andre folgt, und deren jede nur einen Augenblick währet, und wovon vieles der Kenntniß derjenigen, die die Geschichte schreiben, entwischt. Man kann auch keine aufweisen, die alles in sich enthielte, was sich an den Orten, von welchen sie redt, zugetragen hat, oder alles was von dem, dessen Leben sie beschreibt, ist verrichtet worden. Ich nehme auch nicht einmal die Commentare des Cäsars aus, worinne er seine eigne Historie, die er doch wohl vollkommen wissen sollte, beschreibet. Wir wissen, was für Länder an der Rhone und an der Seyne gelegen haben, ehe Cäsar nach Gallien gekommen ist, allein wir wissen wenig, oder vielleicht gar nichts, was sich vor seiner Ankunft daselbst zugetragen hat. Wir können zwar also wohl einige Handlungen daselbst vorgehen lassen, die wir zu dieser Zeit geschehen zu seyn erdichten, allein an der natürlichen Entfernung eines Orts von dem andern, können wir, unter dem Vorwande einer poetischen Erfindung, oder der lange verfloßnen Zeiten, nichts ändern. So hat Barclajusin seiner Argenis verfahren, er nennt jede Stadt, jeden Fluß von Sicilien, jede von unsern Provinzenmit seinem eigentlichen Namen, obgleich die Namen allen Personen, die er einführt, eben sowohl, wie ihre Handlungen, erdichtet sind.


10 - Von den Trauerspielen /

Man kann sowohl in der Geschichte als in der Einbildung der Menschen eine Menge von berühmtenund des Trauerspiels würdigen Handlungen, deren Berathschlagungen und Wirkungen an einem Orte undan einem Tage, ohne der gemeinen Ordnung der Sachen Gewalt anzuthun, vorgehen könnten, so schwerlich finden, daß ich diese Gewalt nicht ganz und garverdammen kann, wenn sie nur nicht bis ans Unmögliche getrieben wird. Es giebt schöne Stoffe, wo man sie nicht vermeiden kann, und ein allzugewissenhafter Schriftsteller würde sich der schönsten Gelegenheit zur Ehre, und die Zuschauer vieles Vergnügens berauben, wenn er es nicht wagen wollte, sie auf die Bühne zu bringen, aus Furcht, er müsse sie geschwinder von den Trauerspielen insbesondre. 263 hinter einander geschehen lassen, als es die Wahrscheinlichkeit erlaube. Ich will ihm in diesem Falle einen Rath geben, welchen er vielleicht heilsam befinden wird, dieser besteht darinne, daß er keine gewisse Zeit in seinem Gedichte bemerkt, auch keinen gewissen Ort, wohin er seine Zuschauer versetzt, bestimmt. Die Einbildung der Zuschauer hat mehr Freyheit, dem Strome der Handlungen zufolgen, wenn sie durch diese Bemerkungen nicht angehalten wird; und er würdeseine Hinreißung nicht einmal bemerken, wenn dieseihn derselben nicht wider seinen Willen erinnerten.Es hat mich allezeit gereuet, daß ich dem Könige im Cid habe sagen lassen, er wolle daß sich Rodrigue,nach seinem Siege über die Moren, vorher ein oder zweyStunden erhole, ehe er mit dem Dom Sanche kämpfe. Ich that es um zu zeigen, daß das Stück in vier und zwanzig Stunden vorgehe, es hat mir aber zu nichts geholfen, als daß es die Zuschauer des Zwanges, welchen ich den Handlungen angethan, erinnerte. Wenn ich diesen Kampf hätte beschließen lassen, ohne eine gewisse Stunde davon zu bemerken, so hätte man vielleicht nicht daran gedacht.


11 - Von den Trauerspielen /

Obgleich die Handlung des dramatischen Gedichts ihre Einheit haben muß, so muß man doch zwey Theiledabey beobachten, die Verwicklung und die Auflösung. Die Verwicklung besteht, nach dem Aristoteles, theils aus dem, was außer der Bühne vor Anfang der Handlung, die man beschreibt, vorgefallen ist, theils aus dem, wasin dem Stücke wirklich vorgeht; das übrigegehört zur Auflösung. Die Veränderung eines Glücks in das andre macht die Theilungdieser beyden Theile. Alles was vor dieser Veränderung vorher geht, gehört zum ersten, und die Verändrung selbst nebst dem, wasdarauf folgt, gehören zum andern. Die Ver von den drey Einheiten. 553wicklung hanget gänzlich von der Wahl und ämsigen Einbildung des Dichters ab, und man kann keine Regeln darvon geben, außer, daß er alles nach dem Wahrscheinlichen und Nothwendigen, wovon wir inder zweyten Abhandlung geredt haben, einrichtenmüsse: diesem füge ich noch einen guten Rath bey;daß er sich mit dem, was vor der Handlung geschehen, so wenig als möglich zu thun machen muß. Die Erzählungen desselben sind gemeiniglich zur Last, weil sie unerwartet kommen, und dem Geiste der Zuschauerallzuvielen Zwang anthun, die ihr Gedächtniß mit dem beschweren müssen, was zehn oder zwölf Jahr vorher geschehen ist, wenn sie das, was jetzo geschehen soll, verstehen wollen. Die Erzählungen abervon dem, was wirklich hinter der Bühne geschieht,thun allezeit eine bessere Wirkung, weil sie mit Neugier erwartet werden, und einen Theil der vorgestelltenHandlung ausmachen. Eine von den Ursachen, diedem Cinna so vielen hohen Beyfall verschafft haben,und ihn über alles, was ich gemacht habe, setzen, ist,daß keine einzige Erzählung von dem Vergangenen darinne vorkommt; denn die Erzählung, die er von seiner Verschwörung der Aemilia macht, ist vielmehr eine Zierde, die den Witz der Zuschauer kützelt, als eine nothwendige Erklärung besonderer Umstände, die sie wissen und behalten mußten, wenn sie das übrige verstehen wollten. Aemilie giebt ihnen in den zwey ersten Auftritten genugsam zu verstehen, daß er ihr zu Gefallen sich wider den August verschworen habe, und wenn ihr Cinna bloß und allein sagte, daß sich die Verschwornen auf Morgen fertig hielten, so würde es für die Handlung eben so viel seyn, als daß er ihr 554 II. P. Corneille dritte Abhandlung, in hundert Versen von dem, was er ihnen gesagt, und von der Art wie sie ihn empfangen, Rechenschaft giebt. Es giebt Verwicklungen, die mit der Geburt des Helden anfangen, wie im Heraclius; allein diese besondern Anstrengungen der Erfindungskraft, erfodern auch eine besondre Anstrengung der Aufmerksamkeit bey den Zuschauern, und matten sie so sehr ab, daß sie oft verhindern werden, das ganze Vergnügen der ersten Vorstellungen zu empfinden.


12 - La Poésie Dramatique /

Les plans se forment d'après l'imagination; les discours d'après la nature.


13 - La Poésie Dramatique /

Avoir une belle imagination; consulter l'ordre & l'enchaînement des choses; ne pas redouter les scenes difficiles ni le long travail; entrer par le centre de son sujet; bien discerner le moment où l'action doit commencer; sçavoir ce qu'il est à propos de laisser en arriere; connoître les situations qui affectent: voilà le talent d'après lequel on saura former un plan.


14 - La Poésie Dramatique /

Si le Poëte a de l'imagination, & qu'il se repose sur son esquisse, il la fécondera, il en verra sortir une foule d'incidens, & il ne sera plus embarrassé que du choix.


15 - La Poésie Dramatique /

L'imagination, voilà la qualité sans laquelle on n'est ni un Poëte, ni un Philosophe, ni un homme d'esprit, ni un être raisonnable, ni un homme.