Suchbegriff: zufa
Treffer: 305

1 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Quel profit les mœurs ont-elles retiré de l'étalage facile & ambitieux des beaux, des grands ſentimens? & ces brillantes moralités, ſi fort à la mode, qu'ont - elles opéré ſur nos cœurs & ſur nos eſprits? Une admi- ration ſtérile, un ébloüiſſement mo- mentané, une émotion paſſagere & incapable de produire aucuns re- tours ſur nous-mêmes. Tant de ma- ximes ſi finement préparées, tant de préceptes ſi élégamment étalés, tombent en pure perte pour les Specta- teurs. On admire Mélanide, & on la plaint: mais ſon ton continue- ment douloureux, & le récit de ſes déſaſtresromaneſques ne nous font pas d'impreſſion utile, parce qu'ils n'en font aucune relative à la poſi tion où nous ſommes. Le ſort de la Gouvernante nous attendrit & nous touche; mais ſa ſituation, toute ſin- guliere (a), n'a rien de commun avec la nôtre. Nous ne trouvons en nous-mêmes aucuns modeles de

(a) Le ſujet de la Comédie doit être pris entre les événemens ordinaires; & ſes perſonnages doi vent reſſembler par toutes ſortes d'endroits au peuple pour qui on la compoſe. Elle n'a pas be ſoin d'élever ces perſonnages ſur des piédeſtaux, puiſque ſon but principal n'eſt pas de les faire admirer pour les faire plaindre plus facilement; elle veut tout au plus nous donner pour eux quelque inquiétude, cauſee par les contretems fàcheux qui leur arrivent, &c. Dubos, Réfl. crit. tom. 2. p. 255.

comparaiſons avec des aventures, qui, n'étant placées que dans l'or dre des choſes poſſibles, ne ſemblent pas faites pour nous: on eſt ſaiſi, pénétré, émû, s'il faut l'avoüer, à la vûe de tableaux ſi ingénieux: mais on ne reſſent ni remors, nihon- te, ni crainte pour ſoi-même dans le tiſſu d'événemens que le cours or dinaire des révolutions humaines ne doit jamais amener juſqu'à nous.


2 - Reflexions sur comique-lamoryant /

(a) Le ſujet de la Comédie doit être pris entre les événemens ordinaires; & ſes perſonnages doi vent reſſembler par toutes ſortes d'endroits au peuple pour qui on la compoſe. Elle n'a pas be ſoin d'élever ces perſonnages ſur des piédeſtaux, puiſque ſon but principal n'eſt pas de les faire admirer pour les faire plaindre plus facilement; elle veut tout au plus nous donner pour eux quelque inquiétude, cauſee par les contretems fàcheux qui leur arrivent, &c. Dubos, Réfl. crit. tom. 2. p. 255.


3 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Was hat denn nun jene leichte und hochmüthige Auskrahmung schöner und grosser Gesinnungen den Sitten genützt? Was für Wirkungen hat denn jene glänzende Moral auf unsre Herzen und auf unsern Verstand gehabt? Eine unfruchtbare Bewunderung, eine Blendung auf wenige Augenblicke, eine überhingehendeBewegung, welche ganz unfähig ist, uns in uns selbst gehen zu lassen. So viele auf das allerfeinste vorbereitete Sittensprüche, so viel zierlich ausgekrahmte Vorschriften sind für die Zuschauer völlig in Wind gesagt. Man bewundert Melaniden, und betauert sie: allein ihr unaufhörlich kläglicher Ton, und die Erzehlung ihrer romanhaftenZufälle, machen auf uns

*Lettre ſur Melanide.

weinerlich Komische keinen nützlichen Eindruck, weil sie mit der Stellung, worinne wir uns befinden, ganz und gar keine Gemeinschaft haben. Das Schicksal derAufseherin bewegt und rühret uns, allein ihre ganz besondern Umstände haben mit den unsrigen gar nichts gemein. (1) Wir treffen in uns selbst nichts an, was wir mit den Abentheuern in Vergleichung bringen können, die blos unter die möglichen Dinge gehören, und also gar nicht für uns gemacht zu seyn scheinen. Man wird, wenn man es ja gestehen muß, bey dem Anblicke so sinnreicher Gemählde, ergriffen, durchdrungen, bewegt; allein man fühlet für uns selbst, in diesem Zusammenflusse von Begebenheiten, mit welchen der ordentliche Lauf menschlicher Dinge uns gewiß verschonen wird, weder Reue, noch Scham, noch Furcht.


4 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

(1) Der Stoff einer Komödie muß aus den gewöhn lichen Begebenheiten genommen seyn; und ihre Personen müssen, von allen Seiten, mit dem Vol ke, für das sie gemacht wird, eine Aehnlichkeit ha ben. Sie hat nicht nöthig, diese ihre Personen auf ein Fußgestelle zu erhöhen, weil ihr vornehm ster Entzweck eben nicht ist, Bewundrung für sie zu erwecken, damit man sie desto leichter beklagen könne; sie will aufs höchste, durch die verdrußli chen Zufälle, die ihnen begegnen, uns für sie ein wenig unruhig machen. Dubos kritische Be trachtungen Th. II. S. 225.


5 - Discours de la tragedie /

que cela ne produit ni pitié, ni crainte, parce que c'est un événement tout-à-fait injuste.

6 - Discours de la tragedie /

Pour la prémiére, il est indubitable queles Anciens en prenoient si peu de liberté,qu'ils arrêtoient leurs Tragédies autour depeu de familles, parce que ces sortes d'ac- tions étoient arrivées en peu de familles:ce qui fait dire à ce Philosophe, que la Fortune leur fournissoit des Sujets, & non pasl'Art. Je pense l'avoir dit en l'autre Discours.Il semble toutefois qu'il en accorde un pleinpouvoir aux Poëtes par ces paroles: Ils doivent bien user de ce qui est reçû, ou inventereux-mêmes. Ces termes décideroient la ques- tion, s'ils n'étoient point si généraux; mais comme il a posé trois espéces de Tragédies,selon les divers temps de connoître, & lesdiverses façons d'agir, nous pouvons faireune revûe sur toutes les trois, pour jugers'il n'est point à propos d'y faire quelque distinction qui resserre cette liberté. J'en dirai mon avis d'autant plus hardiment, 528 SECOND DISCOURS. qu'on ne pourra m'imputer de contredireAristote, pourvû que je la laisse entiére àquelqu'une des trois.


7 - Discours de la tragedie /

Je n'ose décider si absolument de la seconde espéce. Qu'un homme prenne querelle avec un autre, & que l'ayant tué ilvienne à le reconnoître pour son pére, ou pour son frére, & en tombe au desespoir, cela n'a rien que de vraisemblable, & par conséquent on le peut inventer: mais d'ailleurs, cette circonstance de tuer son pére ouson frére, sans le connoître, est si extraordinaire, & si éclatante, qu'on a quelque droitde dire que l'Histoire n'ose manquer à s'ensouvenir, quand elle arrive entre des personnes illustres, & de refuser toute croyance à de tels événemens, quand elle ne lesmarque point. Le Théatre ancien ne nous DE LA TRAGEDIE. 529 en fournit aucun exemple qu'Oedipe, & je ne me souviens point d'en avoir vû aucunautre chez nos Historiens. Je sai que cetévénement sent plus la Fable que l'Histoire,& que par conséquent il peut avoir été inventé, ou en tout, ou en partie; mais la Fable & l'Histoire de l'antiquité sont si mêlées ensemble, que pour n'être pas en périld'en faire un faux discernement, nous leurdonnons une égale autorité sur nos théatres.Il suffit que nous n'inventions pas ce quide soi n'est point vraisemblable, & qu'étant inventé de longue main, il soit devenu si bien de la connoissance de l'auditeur,qu'il ne s'effarouche point à le voir sur lascéne. Toute la métamorphose d'Ovide est manifestement d'invention: on peut en tirer des sujets de Tragédie, mais non pasinventer sur ce modéle, si ce n'est des épisodes de même trempe. La raison en est,que bien que nous ne devions rien inventer que de vraisemblable, & que ces sujetsfabuleux, comme Androméde & Phaëton,ne le soient point du tout, inventer des épisodes, ce n'est pas tant inventer, qu'ajoû- ter à ce qui est déja inventé; & ces épisodes trouvent une espéce de vraisemblance,dans leur rapport avec l'action principale,en sorte qu'on peut dire que supposé quecela se soit pû faire, il s'est pû faire com- me le Poëte le décrit.


8 - Discours de la tragedie /

Dans le dénouement je trouve deux choses à éviter, le simple changement de volonté, & la machine. Il n'y a pas grandartifice à finir un poëme, quand celui qui afait obstacle au dessein des prémiers Acteurs, durant quatre Actes, en désiste aucinquiéme sans aucun événement notablequi l'y oblige. J'en ai parlé au prémier Discours, & n'y ajoûterai rien ici. La machine n'a pas plus d'adresse, quand elle ne sert qu'à faire descendre un Dieu pour accommoder toutes choses, sur le point que lesActeurs ne savent plus comment les terminer. C'est ainsi qu'Apollon agit dans l'Oreste. Ce Prince & son ami Pylade accusés par Tindare & Ménélas de la mort de DES TROIS UNITE'S. 569 Clytemnestre & condamnés à leur pourfuite, se saisissent d'Héléne & d'Hermione; ils tuent ou croyent tuer la prémiére, & menacent d'en faire autant de l'autre, si on nerévoque l'arrêt prononcé contre eux. Pourappaiser ces troubles, Euripide ne cherchepoint d'autre finesse, que de faire descendre Apollon du Ciel, qui d'autorité absolue ordonne qu'Oreste épouse Hermione, &Pylade Electre; & de peur que la mortd'Héléne n'y servît d'obstacle, n'y ayantpas d'apparence qu'Hermione épousât Oreste qui venoit de tuer sa mére, il leur apprend qu'elle n'est pas morte, & qu'il l'a dérobée à leurs coups, & enlevée au Ciel dans l'instant qu'ils pensoient la tuer. Cette sorte de machine est entiérement hors depropos, n'ayant aucun fondement sur lereste de la piéce, & fait un dénouementvicieux: mais je trouve un peu de rigueur au sentiment d'Aristote, qui met en mêmerang le char dont Médée se sert pour s'enfuir de Corinthe, après la vengeance qu'elle a prise de Créon. Il me semble que c'en est un assez grand fondement, que de l'avoir faite magicienne, & d'en avoir rapporté dans le poëme des actions autant audessus des forces de la nature que celle-là.Après ce qu'elle a fait pour Jason à Colchos, après qu'elle a rajeuni son pére Æsondepuis son retour, après qu'elle a attachédes feux invisibles au présent qu'elle a fait 570 TROISIE'ME DISCOURS. à Créuse; ce char volant n'est point horsde la vraisemblance, & ce poëme n'a pointbesoin d'autre préparation, pour cet effetextraordinaire. Sénéque lui en donne unepar ce vers, que Médée dit à sa nourrice,


9 - Discours de la tragedie /

Je ne puis oublier que bien qu'il nousfaille réduire toute l'action tragique en unjour, cela n'empêche pas que la Tragédie DES TROIS UNITE'S. 581 ne fasse connoître par narration, ou parquelque autre maniére plus artificieuse,ce qu'a fait son héros en plusieurs années, puisqu'il y en a dont le nœud con- siste en l'obscurité de sa naissance qu'ilfaut éclaircir, comme Oedipe. Je ne répéterai point que moins on se charge d'actions passées, plus on a l'auditeur propicepar le peu de gêne qu'on lui donne, en lui rendant toutes les choses présentes, sansdemander aucune réflexion à sa mémoire,que pour ce qu'il a vû: mais je ne puisoublier que c'est un grand ornement pour un poëme que le choix d'un jour illustre,& attendu depuis quelque tems. Il ne s'enprésente pas toujours des occasions, &dans tout ce que j'ai fait jusqu'ici vousn'en trouverez de cette nature que quatre. Celui d'Horace, où deux peuples devoientdécider de leur Empire par une bataille, celui de Rodogune, d'Androméde, & deD. Sanche. Dans Rodogune c'est un jourchoisi par deux Souverains, pour l'effetd'un traité de paix entre leurs couronnesennemies, pour une entiére réconciliationde deux rivales par un mariage, & pourl'éclaircissement d'un secret de plus de vingt ans, touchant le droit d'aînesse entre deuxPrinces jumeaux, dont dépend le Royaume, & le succès de leur amour. Celuid'Androméde & de Dom Sanche ne sontpas de moindre considération; mais com- 582 TROISIE'ME DISCOURS. me je viens de dire, les occasions ne s'enoffrent pas souvent, & dans le reste demes ouvrages je n'ai pû choisir des joursremarquables que par ce que le hazard yfait arriver, & non pas par l'emploi, où l'ordre public les aye destinés de longuemain.


10 - Von den Trauerspielen /

daß dieses weder Mitleiden, noch Furcht erwecken könne, weil es ein durchaus ungerechter Zufall wäre.

11 - Von den Trauerspielen /

Was die erste anbelangt, so ist es außer Zweifel, daß sich die Alten so wenige Freyheit dazu nahmen,daß sie ihre Tragödien nur mit sehr wenig Familienbeschäfftigten, weil dergleichen tragische Zufälle nursehr wenig Familien begegnet waren; und eben deswegen sagt der Philosoph, daß das Glück und nichtdie Kunst uns die Handlungen verschaffen müsse. Erglaubt es in einer andern Abhandlung gesagt zu ha 236 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,ben. Gleichwohl scheint es, als ob er den Dichterneine völlige Freyheit verstattet hätte; sie können,spricht er, sich entweder dessen, was sie gehörthaben, bedienen, oder auch selbst was erfinden. Diese Ausdrücke würden die Frage entscheiden,wenn sie nicht zu allgemein wären. Weil er aber nachder unterschiedenen Zeit der Erkennung drey Arten desTrauerspiels feste setzt, so wollen wir alle dreye durchgehn, vielleicht daß wir einen Unterschied machen können, welcher diese Freyheit recht spricht. Ich werde meine Meynung um so viel kühner sagen, je weniger man mir wird vorwerfen können, daß ich dem Aristoteles widerspräche, wenn ich es ihm wenigstens nur bey einer von den drey Arten gänzlich einräume.


12 - Von den Trauerspielen /

Bey der andern Art will ich mich es nicht so ausdrücklich zu entscheiden wagen. Daß ein Mensch miteinem andern in Streit geräth, daß er ihn tödtet,und daß er ihn erstlich hernach für seinen Vater oderseinen Bruder erkennet, und deswegen in Verzweiflungverfällt, das ist noch ganz wahrscheinlich, folglich von den Trauerspielen insbesondre. 237 kann man es auch erfinden. Doch ist der Zufall, seinen Vater oder seinen Bruder, ohne daß man ihn kennt, zu tödten, so außerordentlich und beträchtlich,daß man mit Recht verlangen kann, die Geschichtesolle ihn nicht verschwiegen haben, besonders wenn erberühmte Personen angeht, und daß man mit Grunddaran zweifeln könne, wenn sie ihn nicht bemerkt hat.Der alte Schauplatz giebt uns kein Beyspiel davon,als den Oedipus, und ich erinnere mich auch nicht,ein andres in unsern Geschichtsschreibern gelesen zu haben. Ich weis zwar, daß diese Begebenheit mehrnach der Fabel, als nach der Historie, schmecket, folglich kann sie entweder ganz oder zum Theil seyn erfunden worden. Allein die Fabel ist mit der Historie des Alterthums so sehr vermischt, daß man, aus Furcht keinen falschen Unterschied zu machen, beydengleiches Ansehen auf unsern Schaubühnen gegeben hat.Es ist genug, daß wir nichts erfinden, was für sichnicht wahrscheinlich ist, und daß das, was vor langerZeit ist erfunden worden, den Zuschauern so gut bekanntsey, daß es ihn nicht befremdet, wenn er es auf der Bühne siehet. Die ganze Metamorphosis des Ovidsist offenbar eine Erfindung: man kann Stoffe zu Trauerspielen daraus nehmen, allein keine auf diesen Schlag erfinden, es müßten denn Zwischenspiele, von gleicher Art, seyn. Die Ursache ist diese. Ob wir gleich nicht als was wahrscheinliches erfinden sollen, und obgleich die fabelhaften Stoffe, von der Andromeda, vom Phaeton es im geringsten nicht sind; soist doch die Erfindung der Episoden nicht sowohl eineErfindung, als vielmehr ein Zusatz zu dem, was schonerfunden ist, und diese Episoden bekommen eine gewisse 238 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, Art der Wahrscheinlichkeit in Gegenhaltung der Haupthandlung, so daß man sagen kann, wenn dieses geschehen seyn soll, so kann es auf die oder jene Art, wie es der Poete beschreibt, geschehen seyn.


13 - Von den Trauerspielen /

Bey der dritten Art hat es wieder keine Schwierigkeit. Wir können sie nicht allein erfinden, weil alles darinne wahrscheinlich ist, und die natürlichen Gesinnungen nicht übersteigt; sondern ich behaupte so gar,daß man sie von der Schaubühne verbanne, wennman die Dichter nöthigen wollte, den Stoff dazuaus der Geschichte zu nehmen. Wir finden kein 240 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, Trauerspiel von dieser Art bey den Griechen, welches nicht von seinem Verfasser ersonnen zu seyn scheinet. Es kann zwar auch seyn, daß ihnen die Fabel zu einigen verholfen hat. Meine Augen sind nicht scharf genug die Finsterniß zu durchdringen, und zu bestim men, ob die Iphigenia in Tauris gleichfalls eine Erfindung des Euripides sey, wie seine Selena oder sei ne Ion, oder ob er sie von einem andern entlehnthat: ich glaube aber doch behaupten zu können, daßes sehr schwer seyn würde, dergleichen Zufälle in denGeschichten zu finden, es sey nun, weil sie sich seltenzutragen, oder weil sie nicht Aufsehens genug machen,einen Platz darinne zu verdienen. Ich besinne michauf ein einziges Exempel, da nämlich Aegeus derKönig von Athen den Theseus für seinen Sohn erkannte, eben da er ihn wollte umbringen lassen. Dochdem sey wie ihm wolle, die, die dergleichen gerne aufdie Bühne bringen wollen, können sie, ohne Furchtgetadelt zu werden, erfinden. Sie können zwar dadurch bey ihren Zuschauern eine angenehme Ungewißheit hervorbringen, ihnen aber viel Thränen auszulocken dörfen sie sich nicht versprechen.


14 - Von den Trauerspielen /

In der Auflösung sind zwey Stücke zu vermeiden, die einfache Veränderung des Willens, und die Maschinen. Es ist keine besondre Kunst ein Gedichtezu schließen, wenn der, welcher den vornehmstenPersonen in den vier ersten Aufzügen alle Hindernissein Weg gelegt, in dem fünften Aufzuge, ohne durcheinen besondern Zufall dazu genöthigt zu seyn, damit aufhört. Ich habe in der ersten Abhandlung schon davon geredet, und werde hier nichts mehr hinzufügen. Die Maschinen sind eben so wenig zu dulden, wenn sie zu nichts dienen, als einen Gott herab zu lassen, der die Personen, die sich weiter nicht zu helfen wissen, aus allen Verwirrungen bringen muß. So ist es mit dem Apollo im Orest. Dieser Prinz undsein Freund Pylades werden von dem Tyndar undMenelaus wegen des Todes der Clytämnestra angeklagt und verfolget, sie bemächtigen sich also der Helena und Hermione, sie tödten die erste, oder glauben es wenigstens zu thun, und drohen die andere gleichfalls umzubringen, wenn man das wider sie gesprochene Urtheil nicht zurück rufe. Diese Verwirrungen nun zu stillen, wendet Euripides keinen andern Kunstgriff an, als daß er den Apollo vom Him von den drey Einheiten. 555mel herab kommen und ausdrücklich befehlen läßt, daß Orest die Hermione, und Pylades die Elektra heirathen solle, und damit der Tod der Helena nichtzur Hindrung dienen könne, weil die Hermione schwerlich den Orest, als den Mörder seiner Mutter, würde heirathen wollen, so versichert er, daß sie nichtgestorben sey, sondern er habe sie ihrer Wuth entzogen,und in dem Augenblicke, da sie sie zu tödten geglaubt,in den Himmel versetzt. Dergleichen Maschinen taugen nichts, weil sie gar keinen Grund in dem übrigen Theile des Stückes haben, und machen also eine fehlerhafte Auflösung. Die Meynung des Aristotelesaber scheint mir zu hart, wenn er den Wagen derMedea, auf welchem sie nach Korinth fliehet, nachdem sie sich an dem Creon gerächet, mit in diese Classesetzt. Denn da man sie zur Zauberinn macht, undsie in dem Stücke Sachen begehen läßt, die nichtweniger übernatürlich sind, so sollte ich glauben, er habe Wahrscheinlichkeit genug. Nachdem sie so vieles für den Jason zu Kolchos gethan, nachdem sie ihren Vater Aeson nach seiner Wiederkunft verjünget, nachdem sie unsichtbares Feuer an das Geschenke der Creusa gebunden; so ist dieser fliegende Wagen gar nicht unwahrscheinlich, und das Stück hat gar keine andere Vorbereitung zu diesem besonderen Falle nöthig. Gleichwohl macht Seneca in dem Verse, den er der Medea zu ihrer Bediente sagen läßt, einedazu:


15 - Von den Trauerspielen /

Noch eines muß ich hierbey nicht zu erinnern vergessen: ob wir gleich die ganze Handlung nothwendigin einen Tag einschränken müssen, so können wir doch,unbeschadet dieser Einheit, durch den Weg der Erzählung oder auch durch noch einen feinern Kunstgriff,von vielen, was der Held in ganzen Jahren gethanhat, Nachricht geben, weil es Stücken giebt, deren 566 II. P. Corneille dritte Abhandlung, Verwicklung von der unbekannten Geburt abhänget, wie zum Exempel im Oedipus. Ich will nicht noch einmal erinnern, daß, je weniger man sich mit denvergangenen Handlungen abgiebt, desto günstiger derZuschauer sey, weil man ihm sehr wenig Zwang aufleget, indem man ihm alles gegenwärtig vorstellet,und sein Gedächtniß mit nichts belästiget, als mit demwas er gesehen hat: dieses aber muß ich nicht anzumerken vergessen, daß die Erwählung eines wichtigen und lange Zeit erwarteten Tages eine große Zierde des Gedichts sey. Man hat nicht immer die Gelegenheit darzu, und unter allen von mir verfertigten Stücken wird man nicht mehr als viere von dieser Art finden: die Horazier, wo eine Schlacht die Herr schaft zweyer Völker entscheiden soll, die Rodogune, die Andromeda, und den Don Sancho. In der Rodogune ist es ein Tag, der von zwey Monarchenzur Schließung der Friedenstractaten zwischen ihren uneinigen Kronen, zur gänzlichen Aussöhnungzweyer Nebenbuhler durch eine Heirath und zurEntdeckung eines zwanzigjährigen Geheimnisses be stimmet ist. Der Tag in der Andromeda und im D. Sancho ist nicht von geringerer Wichtigkeit; wie ich aber gesagt habe, so sind dergleichen Gelegenheiten nur selten, und in meinen übrigen Stücken habe ich keine andre Tage wählen können, als solche die der Zufall, nicht aber die öffentliche Bestimmung, merkwürdig machte.