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16 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Doch die Verringerung und Swächung<Schwächung> unseres Vergnügens, oder die Unnützlichkeit einer ernsthaften und traurig spruchreichen Moral, ist Betrachtungen über das der gegründeste Vorwurf noch nicht, den man der neuen Art von Komödien machen kann: ihr vornehmster Fehler ist dieser, daß sie die Grenzen gar aufhebt, welche von je her das Tragische von dem Komischen getrennt haben, und uns jene ungeheure Gattung des Tragikomischen zurück bringet, welche man mit so vielem Grunde, nach verschiednen Jahren eines betrieglichen Triumphs, verworffen hat. Jch weis wohl, die neue Art hat bey weitem nicht so viele und grosse Ungereimtheiten; die Verschiedenheit ihrer Personen ist nicht so anstößig, und die Bedienten dürfen darinne nicht mit Prinzen zusammen spielen: allein im Grunde ist sie doch eben so fehlerhaft, ob schon auf eine veschiedne Weise. Denn wie die erstre Art die heroischen Personen erniedrigte, indem sie ihnen bloß gemeine Leidenschaften gab, und nur die gewöhnlichen Tugenden aufführte, die zu dem heldenmäßigen derTragödie lange nicht erhaben genug sind; eben so erhöhnt die andre die gemeinen Personen zu Gesinnungen, welche Bewunderung erwecken, und mahlt sie mit Zügen jenes reitzenden Mitleids, welches das unterscheidende Eigenthum des Trauerspiels ausmachet. Beyde sind also dem Wesen, welches man dem komischen Gedichte zugestanden hat, gleich sehr zuwider; beyde verdienen also einen gleichen Tadel, und vielleicht auch eine gleiche Verbannung.


17 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Doch alle Kunst ist unnütze, wenn die Gattung an und für sich selbst fehlerhaft ist, das ist, wenn sie sich nicht auf jenes empfindbare und allgemeine Wahre gründet, welches zu allen Zeiten und für alle Gemüther verständlich ist. weinerlich Komische. Aus dieser Ursache vornehmlich wird die Täuschung des neuen Komischen gewiß verschwinden; man wird es bald durchgängig überdrüßig seyn, die Auskrahmung der Tugend mit bürgerlichen Abentheuern verbunden zu sehen, und romanenhafte Originale die strengste Weisheit, in dem nachgemachten Tone des Seneca predigen, oder mit den menschlichen Tugenden, zur Nachahmung des berühmten Maximenschreibers, sinnreich zanken zu hören.


18 - Discours de la tragedie /

Pour nous faciliter les moyens de fairenaître cette crainte, où Aristote semblenous obliger, il nous aide à choisir les personnes & les événemens, qui peuvent exciter l'une & l'autre. Sur quoi je suppose, 506 S ECOND DISCOURS.ce qui est très-véritable, que notre auditoire n'est composé, ni de méchans, ni deSaints, mais de gens d'une probité commune, & qui ne sont pas si sévérementretranchés dans l'exacte vertu, qu'ils ne soient susceptibles des passions, & capables des périls où elles engagent ceux qui leurdéférent trop. Cela supposé, examinonsceux que ce Philosophe exclud de la Tragédie, pour en venir avec lui à ceux dans lesquels il fait consister sa perfection.


19 - Discours de la tragedie /

Il reste donc à trouver un milieu entreces deux extrémités, par le choix d'unhomme, qui ne soit ni tout-à-fait bon, nitout-à-fait méchant, & qui par une faute, ou foiblesse humaine, tombe dans un malheur qu'il ne mérite pas. Aristote en donne pour exemple Oedipe, & Thyeste, enquoi véritablement je ne comprens point sa pensée. Le prémier me semble ne faireaucune faute, bien qu'il tue son pére, parce qu'il ne le connoit pas, & qu'il ne faitque disputer le chemin en homme de cœurcontre un inconnu qui l'attaque avec avantage. Néanmoins comme la significationdu mot Grec ἀμάρτημα peut s'étendre à unesimple erreur de méconnoissance, telle qu'étoit la sienne, admettons-le avec ce Philosophe, bien que je ne puisse voir quelle passion il nous donne à purger, ni de quoi nous pouvons nous corriger sur son exem- 508 SECOND DISCOURS. ple. Mais pour Thyeste, je n'y puis découvrir cette probité commune, ni cettefaute sans crime, qui le plonge dans sonmalheur. Si nous le regardons avant la Tra- gédie qui porte son nom, c'est un incestueux qui abuse de la femme de son frére.Si nous le considérons dans la Tragédie,c'est un homme de bonne foi qui s'assuresur la parole de son frére, avec qui il s'est réconcilié. En ce prémier état, il est trèscriminel; en ce dernier, très-homme debien. Si nous attribuons son malheur àson inceste, c'est un crime dont l'auditoiren'est point capable, & la pitié qu'il pren- dra de lui n'ira point jusqu'à cette crainte qui purge, parce qu'il ne lui ressemble point. Si nous imputons son desastre àsa bonne-foi, quelque crainte pourra suivre la pitié que nous en aurons; mais ellene purgera qu'une facilité de confiance surla parole d'un ennemi réconcilié, qui estplutôt une qualité d'honnête homme, qu'une vicieuse habitude, & cette purgation ne fera que bannir la sincérité des réconciliations. J'avoue donc avec franchise queje n'entens point l'application de cet exemple.


20 - Discours de la tragedie /

L'exclusion des personnes tout-à-fait vertueuses qui tombent dans le malheur, bannit les martyrs de notre Théatre. Polyeucte y a réussi contre cette maxime, & Héraclius & Nicoméde y ont plû, bien qu'ils n'impriment que de la pitié, & ne nousdonnent rien à craindre, ni aucune passionà purger; puisque nous les y voyons opprimés, & prêts de périr, sans aucune faute de leur part, dont nous puissions nous corriger sur leur exemple.


21 - Discours de la tragedie /

Il ne veut point qu'un homme tout-àfait innocent tombe dans l'infortune, parce que cela étant abominable, il excite plusd'indignation contre celui qui le persécute, que de pitié pour son malheur; il ne veutpas non plus qu'un très-méchant y tombe,parce qu'il ne peut donner de pitié par unmalheur qu'il mérite, ni en faire craindre un pareil à des Spectateurs qui ne lui ressemblent pas; mais quand ces deux raisonscessent, en sorte qu'un homme de bien quisouffre, excite plus de pitié pour lui, qued'indignation contre celui qui le fait souffrir, ou que la punition d'un grand crimepeut corriger en nous quelque imperfection qui a du rapport avec lui, j'estime qu'ilne faut point faire de difficulté d'exposer sur la scéne des hommes très-vertueux, outrès-méchans, dans le malheur. En voicideux ou trois maniéres, que peut-être Aristote n'a sû prévoir, parce qu'on n'en voyoitpas d'exemples sur les théatres de son temps.


22 - Discours de la tragedie /

Disons donc qu'elle ne doit s'entendreque de ceux qui connoissent la personnequ'ils veulent perdre, & s'en dédisent par 522 SE COND DISCOURS. un simple changement de volonté, sans aucun événement notable qui les y oblige, &sans aucun manque de pouvoir de leur part.J'ai déja marqué cette sorte de dénouemenspour vicieux. Mais quand ils y font de leur côté tout ce qu'ils peuvent, & qu'ils sont empêchés d'en venir à l'effet par quelquepuissance supérieure, ou par quelque changement de fortune qui les fait périr euxmêmes, ou les réduit sous le pouvoir de ceux qu'ils vouloient perdre, il est hors de doute que cela fait une Tragédie d'un genrepeut-être plus sublime, que les trois qu'Aristote avoue; & que s'il n'en a point parlé, c'est qu'il n'en voyoit point d'exemplessur les théatres de son temps, où ce n'étoit pas la mode de sauver les bons par laperte des méchans, à moins que de les souiller eux-mêmes de quelque crime, commeElectre qui se délivre d'oppression par la mort de sa mére, où elle encourage sonfrére, & lui en facilite les moyens.


23 - Discours de la tragedie /

Phocas étoit un Tyran, & sa mort n'étoit pas un crime; cependant il a été sansdoute plus à propos de la faire arriver parla main d'Exupére, que par celle d'Héraclius. C'est un soin que nous devons prendre de préserver nos héros du crime tantqu'il se peut, & les exempter même detremper leurs mains dans le sang, si ce n'esten un juste combat. J'ai beaucoup osé dans Nicoméde: Prusias son pére l'avoit voulufaire assassiner dans son armée: sur l'avisqu'il en eut par les assassins mêmes, il entra dans son Royaume, s'en empara, & réduisit ce malheureux pére à se cacher dans 536 SECOND DISCOURS. une caverne, où il le fit assassiner lui-même. Je n'ai pas pousse l'Histoire jusques-là,& après l'avoir peint trop vertueux pourl'engager dans un parricide, j'ai crû que jepouvois me contenter de le rendre maître de la vie de ceux qui le persécutoient, sansle faire passer plus avant.


24 - Von den Trauerspielen /

Damit uns Aristoteles die Mittel dieses Mitleiden, und diese Furcht zu erwecken, erleichtere, so hilft eruns die Personen und Begebenheiten wählen, welchebeydes zu erwecken fähig sind. Vorher müssen wirvoraus setzen, daß unsre Zuhörer, welches auch ganzwahrscheinlich ist, weder Lasterhafte, noch Heilige,sondern Leute von gemeiner Güte sind, die sich der von den Trauerspielen insbesondere. 215 strengen Tugend eben nicht so sehr befleißigen, daß sie nicht gewisser Leidenschaften fähig, und der Gefahr, worein sie durch diese Leidenschaften können gestürzt werden, unterworfen seyn sollten. Dieses nun vorausgesetzt, wollen wir untersuchen, was für Personen der Philosoph von dem Trauerspiele ausschließt, damit wir mit ihm auf diejenigen kommen können, auf welchen er die Vollkommenheit der Tragödie beruhen läßt.


25 - Von den Trauerspielen /

Es ist also nichts übrig, als daß wir das Mittel dieser zwey äußersten Gränzen finden, daß wir nämlicheinen Mann wählen, der weder gänzlich gut, nochgänzlich lasterhaft ist, und der durch einen Fehler odereine menschliche Schwachheit in ein Unglück verfällt,das er nicht verdienet. Aristoteles führet den Oedipus und Thyestes zum Exempel an, worinne ich aber in der That seine Meynung nicht verstehe. Der erste scheinet mir gar keinen Fehler zu begehen, ob er gleich seinen Vater tödtet, weil er ihn nicht kennet, und nichts thut, als daß er, als ein beherzter Mann, einem Unbekannten, der ihn mit Vortheil angreift, den Weg streitig macht. Doch weil die Bedeutung des Worts αμαζτημα auch auf den bloßen Irrthum des Verkennens, wie des Oedipus seiner war, kann ausgedehnet werden, so wollen wir dieses dem Philosophen einräumen, ob ich gleich nicht einsehe, was wir für eine Leidenschaft daraus reinigen sollen, noch worinne wir uns aus seinem Exempel bessern können. Was aber den Thyestes anbelangt, so kann ich nir von den Trauerspielen insbesondre. 217gends weder die gewöhnliche Tugend, noch einen Fehler ohne Schandthat, welcher ihn in sein Unglück stürzet, an ihm entdecken. Wenn wir ihn vor dem Trauerspiele, das von ihm den Namen hat, betrachten, so ist er ein Blutschänder, welcher seines Bruders Frau misbraucht. Betrachten wir ihn in demTrauerspiele selbst, so ist er ein Mann von Treu undGlauben, der sich auf seines Bruders Wort, mit demer sich wieder vertragen hat, verläßt. In dem ersternZustande also ist er allzulasterhaft, und in dem andern allzuredlich. Wenn wir sein Unglück auf seine Blutschande schieben, so ist es ein Verbrechen, dessen die Zuschauer nicht fähig sind; das Mitleiden, das sie mit ihm haben, kann also nicht bis zu der bessernden Furcht anwachsen, weil sie ihm nicht gleich sind. Schieben wir aber sein Unglück auf seine Treu und Glauben, so kann zwar einige Furcht dem Mitleiden folgen, das wir mit ihm haben, allein sie kann zu nichts dienen, als uns gegen das Wort eines versöhnten Feindes mistrauischer zu machen, da doch das Vertrauen mehr die Eigenschaft eines rechtschaffnen Mannes, als eine lasterhafte Fähigkeit ist; und dieser Nutzen wird bloß die Aufrichtigkeit der Versöhnungen desto seltner machen. Ich gestehe also aufrichtig, daß ich die Anwendung dieses Exempels nicht begreife.


26 - Von den Trauerspielen /

Die Ausschließung ganz tugendhafter Personen, welche unglücklich werden, verbannet die Märtyrer vonunserm Theater. Gleichwohl hat der Polyeukt, der 220 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,Heraklius, und Nikomedes Beyfall gefunden, ob siegleich nichts als Gottesfurcht in uns erwecken, und unsweder etwas fürchten, noch einige Leidenschaft reinigen lassen; denn wir sehen, daß sie unterdrückt werden und umkommen, ohne den geringsten Fehler aufihrer Seite, den wir durch ihr Exempel an uns bessern könnten.


27 - Von den Trauerspielen /

Er will nicht, daß ein ganz unschuldiger Mensch unglücklich werde, weil dieses verabscheuungswürdigist, und mehr Widerwillen gegen den, der ihn verfolgt, als Mitleiden mit seinem Unglücke erweckt.Gleichfalls will er nicht, daß ein ganz Lasterhafter unglücklich werde, denn durch sein verdientes Unglück kanner kein Mitleiden erregen, und kann auch kein gleiches Unglück den Zuschauern befürchten lassen, weil sie ihm nicht von den Trauerspielen insbesondre. 225 gleich sind. Wenn aber diese beyden Ursachen wegfallen, so daß ein tugendhafter Mensch, welcher unglücklich ist, mehr Mitleiden mit sich als Widerwillen gegen den, der ihn verfolgt, erwecket, oder wenn die Bestrafung eines großen Lasters eine Unvollkommenheit in uns, welche damit Verwandtschaft hat, verbessern kann, so bin ich der Meynung, man dürfe keine Schwierigkeiten machen, sehr tugendhafte oder sehr lasterhafte Leute im Unglücke auf die Bühne zu bringen.Hier sind zwey oder drey Fälle, welche Aristoteles vielleicht nicht hat können voraussehen, weil man zu seinerZeit keine Beyspiele davon auf den Schauplätzen hatte.


28 - Von den Trauerspielen /

Wir müssen also sagen, daß sie sich nur auf diejenigen erstrecke, welche die Person, die sie ermorden wollen, kennen, davon aber durch eine bloße Veränderung des Willens abstehn, ohne einen merkwürdigen Umstand, der sie dazu verbände, und ohne daß ihnen ihrer Seits das Vermögen dazu fehle. Ich habe diese Art von Entwicklungen auch schon für fehlerhaft erklärt. Wenn sie aber ihrer Seits alles thunwas sie können, von einer höhern Gewalt aber verhindert werden zu ihrer Absicht zu gelangen, oder gardurch eine Glücksveränderung selbst umkommen, oderin die Gewalt derjenigen, welchen sie nachstellen, gebracht werden, so ist es außer Zweifel, daß dieses eineArt des Trauerspiels ausmachen könne, die vielleichtnoch erhabner ist, als die dreye, welche Aristoteles zuläßt; die Ursache aber, warum er sie nicht berührt hat, ist keine andre, als weil er zu seiner Zeit keine von den Trauerspielen insbesondre. 231 Beyspiele davon auf den Schauplätzen sah, und weil es bey den Griechen eben nicht gebräuchlich war, die Tugendhaften durch das Verderben der Lasterhaftenzu erhalten, wenn sie sich wenigstens nicht selbst zugleich mit eines Verbrechens schuldig machen, so wie sich die Elektra von der Unterdrückung ihrer Mutterbefreyt, indem sie ihren Bruder zur Ermordung derselben aufmuntert, und ihm die Mittel dazu erleichtert.


29 - Von den Trauerspielen /

Phokas war ein Tyrann, und seine Ermordungwar keine Lasterthat. Gleichwohl war es besser gethan, daß sie durch die Hand des Exuperus, undnicht durch den Heraklius geschahe. Wir müssenunsre Helden von Schandthaten so sehr bewahren, alses nur immer möglich ist, wir müssen sie ihre Händenicht mit Blut beflecken lassen, es geschehe denn ineiner gerechten Schlacht. Dieses habe ich mich in dem Nikomed zu thun bemühet. Prusias, seinVater, wollte ihn bey der Armee umbringen lassen;es ward ihm durch die Mörder selbst entdeckt, worauf er in das Königreich einrückte, sich dessen bemächtigte, und den unglücklichen Vater dahin brachte, daßer sich in einer Höle verbergen mußte, in welcher er ihn selbst umbrachte. Ich habe aber die Historie so weit nicht getrieben. Nachdem ich ihn so tugendhaftabgemalt hatte, so konnte ich ihn keines Vatermords schuldig werden lassen, sondern ich glaubte, es würde genug seyn, wenn ich seine Verfolger in seiner Gewalt ließe, ohne daß er was weitres unternehme.


30 - La Poésie Dramatique /

Voici donc le systême dramatique dans toute son étendue. La Comédie gaie qui a pour objet le ridicule & le vice. La Comédie sérieuse qui a pour objet la vertu & les devoirs de l'homme. La Tragédie qui auroit pour objet nosmalheurs domestiques. La Tragédie qui a pour objet les catastrophes publiques & les malheurs des grands.