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31 - Le Pere de Famille /

Ainsi le mariage sera pour moi un lien d'intérêt & d'ambition? Mon pere, vous n'avez qu'un fils; ne le sacrifiez pas à des vues qui remplissent le monde d'époux malheureux. Il me faut une compagne honnête & sensible, qui m'apprenne à supporter les peines de la vie, & non une femme riche & titrée qui les accroisse. Ah, souhaitez-moi la mort, & que le Ciel me l'accorde plutôt qu'une femme comme j'en vois!


32 - Le Pere de Famille /

J'en mourrai. J'en mourrai. Et qui chercherai-je autour de moi... Ah!.. Ah!..


33 - Der Hausvater /

Aus meiner Heyrath soll also ein Band des Eigennutzes und des Ehrgeitzes werden? Mein Vater, Sie haben nur Einen Sohn; opfern Sie ihn nicht Absichten auf, welche die Welt mit unglücklichen Ehemännern erfüllen. Ich brauche eine rechtschaffene, empfindliche Gattin, die mich die Mühseligkeiten des Lebensertragen lehre; und keine reiche, betittelte Frau, die sie vermehre. Ah, wünschen Sie mir eher den Tod, und der Himmel gewähre mir ihn eher, als eine Frau, so wie ich sie sehe —


34 - Der Hausvater /

Es ist mein Tod. Es ist mein Tod. — Und dann, nach wem werde ich mich umsehen! — Ah! — Ah!(Er weinet.)


35 - Fils naturelle /

On me dépouille. On charge mon maître de liens. Ce fut alors que je ne pus retenir mes cris. Je l'appellai plusieurs fois: Mon maître, mon cher maître! Il m'entendit, me regarda, laissa tomber ses bras tristement, se retourna, & suivit, sans parler, ceux qui l'environnoient .... Cependant on me jette à moitié nud, dans le lieu le plus profond d'un bâtiment, pêle-mêle, avec une foule de malheureux, abandonnés impitoya- 70 LE FILS NATUREL, blement dans la fange, aux extrémités terribles de la faim, de la soif & des maladies. Et pour vous peindre en un mot toute l'horreur du lieu, je vous dirai qu'en un instant j'y entendis tous les accens de la douleur, toutes les voix du désespoir; & que, de quelque côté que je regardasse, je voyois mourir.


36 - Fils naturelle /

Vous êtes obsédé de fantômes, & je n'en suis pas étonnée. L'histoire de la vie est si peu connue; celle de la mort est si obscure; & l'apparence du mal dans l'univers est si claire! ... Dorval, vos enfans ne sont point destinés à tomber dans le cahos que vous redoutez. Ils passeront sous vos yeux les premieres années de leur vie, & c'en est assez pour vous répondre de celles qui suivront. Ils apprendront de vous à penser comme vous. Vos passions, vos goûts, vos idées passeront 96 LE FILS NATUREL, en eux. Ils tiendront de vous ces notions fi juftes, que vous avez, de la grandeur & de la bassesse réelles; du bonheur véritable & de la misere apparente. Il ne dépendra que de vous qu'ils aient une conscience toute semblable à la vôtre. Ils vous verront agir. Ils m'entendront parler quelquefois ....


37 - Fils naturelle /

Mais auriez-vous cette crainte, si vous pensiez que l'effet de la vertu sur notre amen'est ni moins nécessaire, ni moins puissant que celui de la beauté sur nos sens. Qu'il est DRAME. 97 dans le cœur de l'homme un goût de l'ordre, plus ancien qu'aucun ressentiment réfléchi; que c'est ce goût qui nous rend sensibles à la honte; la honte qui nous fait redouter le mépris au-delà même du trépas; que l'imitation nous est naturelle, & qu'il n'y a point d'exemple qui captive plus fortement que celui de la vertu, pas même l'exemple du vice ..... Ah! Dorval, combien de moyens de rendre les hommes bons!


38 - Fils naturelle /

Dites-moi donc pourquoi vous ne m'aimez plus? M'ôter votre cœur, c'est me condam- ner à mourir. Vous voulez ma mort. Vousla voulez. Je le vois.


39 - Fils naturelle /

Rosalie s'est éloignée: elle ne l'entend plus. Dorval se voit méprisé de la seule femme qu'il aime & qu'il ait jamais aimée; exposé à la haîne de Constance, à l'indignation de Clairville, sur le point de perdre les seuls êtres qui l'attachoient au monde, & de retomber dans la solitude de l'univers .... Où ra-t-il? .... à qui s'adressera-t-il? .... qui imera-t-il? ... de qui sera-t-il aimé? ... Le désespoir s'empare de son ame; il sent le dé goût de la vie; il incline vers la mort. C'est DRAMATIQUE. 225 le sujet d'un monologue qui finit le troisieme acte. Dès la fin de cet acte, il ne parle plus à ses domestiques: il leur commande de la main, & ils obéissent.


40 - Fils naturelle /

Dorval reste un moment dans cet état de mort; Charles est debout devant lui, sans 228 DE LA POÉSIE rien dire ...... ses yeux sont à-demi-fermés; ses longs cheveux pendent sur le derriere du fauteuil; il a la bouche entr'ouverte, la respiration haute, & la poitrine haletante. Cetteagonie passe peu-à-peu; il en revient par un soupir long & douloureux, par une voix plaintive. Il s'appuie la tête sur ses mains, &les coudes sur ses genoux; il se leve avec peine;il erre à pas lents; il rencontre Charles; il le prend par les bras, le regarde un moment, tire sa bourse & sa montre, les lui donne avecun papier cacheté sans adresse, & lui fait signe de sortir. Charles se jette à ses pieds, & se colle le visage contre terre. Dorval l'ylaisse, & continue d'errer. En errant, sespieds rencontrent Charles étendu par terre. Il se détourne .... Alors Charles se leve subitement, laisse la bourse & la montre à terre,& court appeller du secours.


41 - Der natürliche Sohn /

Man ziehet mich aus. Man legt meinen Herrn in Fesseln. Nun konnte ich mich des Schreyens nicht länger enthalten. Ich rufte ihn zu verschiednenmalen: Mein Herr, mein liebster Herr.Er hörte mich, er blickte mich an, er ließ seine Arme traurig sinken, er wandte sich um, er folgte den Leuten, die ihn umringten, ohne ein Wort zu71 reden. -- Unterdessen wirft man mich halb nacket in den allertiefsten Raum eines Schiffes, wo ich, unter einer Menge von Unglücklichen, ohne Barmherzigkeit, allen Martern des Hungers und des Durstes und der Krankheiten, Preis gegeben wurde. Und Ihnen mit einem Worte alle Schrecken dieses Orts zu schildern, muß ich Ihnen sagen, daß ich in einem einzigen Augenblicke alle Töne des Schmerzes, alle Stimmen der Verzweiflung auf einmal hörte, und daß ich auf allen Seiten, wo ich meine Augen nur hinwarf, Raube des jämmerlichsten Todes erblickte.


42 - Der natürliche Sohn /

Sie sind von Gespenstern umringet, und ich bin darüber gar nicht erstaunt Die Geschichte des Lebens ist so wenig bekannt; die Geschichte des Todes ist so dunkel; und der Anschein des Uebels in der Welt ist so klar -- Dorval, Ihre Kinder sind nicht dazu bestimmt, in das Chaos, welches Sie für sie fürchten, zu versinken. Sie werden die ersten Jahre ihres Lebens unter Ihren Augen leben, und das kann Ihnen für die folgenden hinlängliche Gewähr leisten. Sie werden von Ihnen lernen denken, und denken wie Sie. Ihres Vaters Neigungen, Leidenschaften und Vorstellungen werden in sie übergehen. Von ihm werden sie die richtigen Begriffe bekommen, die er von der wahren Grösse und Niedrigkeit, von dem wahren Glücke und dem anscheinenden Elende hat. Es wird nur auf ihn ankommen, daß sie vollkommen eben dasselbe Gewissen haben, als Er. Ihn werden sie handeln sehen. Mich werden Sie dann und wann reden hören. --(Mit einem anständigen Lächeln setzet sie hinzu:) Dorval ihre Töchter werden tugendhaftund sittsam seyn. Ihre Söhne werden edel und groß seyn. Ihre Kinder insgesamt werden liebenswerth seyn.


43 - Der natürliche Sohn /

(in einem pathetischen Tone, ganz durchdrungen.) Aber würden sie diese Furcht haben, wenn Sie bedächten, daß die Wirkung der Tugend auf unsere Seele nicht minder nothwendig und mächtig ist, als die Wirkung der Schönheit auf unsere Sinne? Wenn Sie bedächten, daß sich in dem menschlichen Herze ein Geschmack an Ordnung findet, der weit älter als alle Ueberlegung ist; daß wir durch diesen Geschmack zur Scham empfindlich werden, zur Scham, die uns die Verachtung sogar jenseit des Todes zu fürchten gewöhnet; daß die Nachahmung uns angebohren ist, und daß unter allen Beyspielen das Beyspiel der Tugend am stärksten fesselt, weit stärker als selbst das Beyspiel des Lasters? -- Ach Dorval, wie viele Mittel hat man nicht, die Menschen gut zu machen!


44 - Der natürliche Sohn /

So sagen Sie mir denn, warum Sie mich nicht mehr lieben? Mir Ihr Herz entziehen, heißt, mich zum Tode verurtheilen. Sie wollen meinen Tod. Sie wollen ihn. Ich sehe es.


45 - Der natürliche Sohn /

Rosalia ist fortgegangen. Sie hört ihn nicht mehr. Dorval sieht sich von dem einzigen Frauenzimmer verachtet, das er liebet und jemals geliebt hat; er sieht sich Theresiens Hasse, und Clairvillens Erbitterung ausgesetzt; er sieht sich auf dem Punkte, die einzigen Wesen, die ihn mit der Welt verknüpfen, zu verlieren, und wieder in seine alte Einsamkeit zu versinken. Wohin soll er gehen? -- An wen soll er sich wenden? -- Wen soll er lie 225ben? -- Von wem soll er geliebt werden? -- Die Verzweiflung bemeistert sich seiner Seele. Das Leben wird ihm zuwider. Er bekömmt Neigung zum Tode. Und das ist der Inhalt einer Monologue, welche den dritten Aufzug schließt. Von dem Ende dieses Aufzuges an, redet er mit seinen Bedienten nicht weiter. Er befiehlt ihnen mit der Hand, und sie gehorchen.