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16 - /

Doch wendet eure Augen nunmehr auf eine andre Seite, und laßt euch die nichtigen Freuden, die kindischen Glückseligkeiten der Feliciana lehren, wie weise diejenigen sind, und was für Täuschungen sie entgehen, deren Herz und Hoffnung auf die Glückseligkeit in GOtt gerichtet ist.


17 - /

Und wenn ihr euch in der Welt umsehet, und das Leben derjenigen Frauenzimmer betrachtet, die durch keine Gründe zu bewegen sind, durch eine weise und fromme Aufführung gänzlich GOtt zu leben, so werdet ihr finden, daß die allermeisten von ihnen, allen Trost der Religion Glückseligkeit eines frommen Lebens. verlieren, ohne den zehnten Theil von Felicianens Glückseligkeit zu gewinnen. Sie verschwenden größten Theils ihre Zeit und ihr Vermögen durch bloße Nachäffungen der Ergötzlichkeiten der Reichen, und schnappen und sehnen sich mehr nach den Täuschungen, die man nur durch sehr ansehnliche Reichthümer erkauffen kann, als das sie sie wirklich genießen sollten.


18 - /

Täuschungen

19 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Die Kenntniß, die er von dem Genie seiner Nation hatte, versprach ihm bey der Ausführung seines Unternehmens einen glücklichen Fortgang. Er wußte, daß die Araber von Natur lebhaft und für alle Neuigkeiten eingenommen wären. Ueber dieses machte sie der hitzige Himmelsstreich, unter welchem sie wohnten, geschickt, die Täuschungen der Schwärmerey leicht anzunehmen. Er hatte den Beweis davon an den verschiednen Secten vor den Augen, die sich unter diesen Völkern eingeschlichen hatten, bey welchen man eine närrische Vermischung von Juden und Christen aller Arten wahrnahm, die aber gleichwohl nur eine sehr geringe Zahl, in Vergleichung mit dem Heidenthume ausmachten, welches damals die herrschende Religion zu seyn schien.


20 - Lettres sur la danse /

Le Ballet bien composé est une Peinture vivante des passions, des mœurs, des usages, des cérémonies, & ducostume de tous les Peuples de la terre; conséquemment, il doit être Pantomime dans tous les genres, & parler à l'ame par les yeux. Est-il dénué d'expression, de tableaux frappants, de situations fortes, il n'offre plus alors qu'un Spectacle froid & monotone. Ce genre de composition ne peut souffrir de médiocrité; à l'exemple de la Peinture, il exige une perfection d'autant plus difficile à atteindre qu'il est subordonné à l'imitation fidelle de la nature, Sur la Danse. & qu'il est mal-aisé, pour ne pas dire impossible, de saisir cette sorte de vérité séduisante qui dérobe l'illusion au Spectateur, qui le transporte en un instant, dans le lieu où la Scene a dû se passer; qui met son ame dans la même situation où elle seroit, s'il voyoit l'action réelle dont l'Art ne lui présente que l'imitation. Quelle précision ne faut-il pas encore avoir, pour n'être pas au-dessus ou audessous de l'objet que l'on veut imiter? Il est aussi dangereux d'embellir son modele, que de l'enlaidir: ces deux défauts s'opposent également à la ressemblance; l'un fait minauder la nature, l'autre la dégrade.


21 - Lettres sur la danse /

Le Public de son côté aime à se faire une douce illusion, & à se persuader que le goût & les talents de son siecle sont fort au-dessus de ceux des siecles précédents; il applaudit donc avec fureur aux cabrioles de nos Danseurs, & aux minauderies de nos Danseuses. Je ne parle point de cette partie du Lettres Public qui en est l'ame & le ressort, de ces hommes sensés qui, dégagés des pré- jugés de l'habitude, gémissent de la dépravation du goût, qui écoutent avec tranquillité, qui regardent avec attention, qui pesent avant de juger, & qui n'applaudissent jamais que lorsque les choses les remuent, les affectent & les transportent; ces battements de mains prodigués au hazard ou sans ménagement perdent souvent les jeunes gens qui se livrent au Théatre. Les applaudissements sont les aliments des Arts, je le sais, mais ils cessent d'être salutaires, s'ils ne sont distribués à propos: une nourriture trop forte, loin de former le tempérament, le dérange & l'affoiblit; les commençants au Théatre sont l'image des enfants qu'un amour Sur la Danse. trop aveugle & trop tendre perd sans ressource. On apperçoit les défauts & les imperfections, à mesure que l'illusion s'efface & que l'enthousiasme de la nouveauté diminue.


22 - Lettres sur la danse /

Le Public de son côté aime à se faire une douce illusion, & à se persuader que le goût & les talents de son siecle sont fort au-dessus de ceux des siecles précédents; il applaudit donc avec fureur aux cabrioles de nos Danseurs, & aux minauderies de nos Danseuses. Je ne parle point de cette partie du Lettres Public qui en est l'ame & le ressort, de ces hommes sensés qui, dégagés des pré- jugés de l'habitude, gémissent de la dépravation du goût, qui écoutent avec tranquillité, qui regardent avec attention, qui pesent avant de juger, & qui n'applaudissent jamais que lorsque les choses les remuent, les affectent & les transportent; ces battements de mains prodigués au hazard ou sans ménagement perdent souvent les jeunes gens qui se livrent au Théatre. Les applaudissements sont les aliments des Arts, je le sais, mais ils cessent d'être salutaires, s'ils ne sont distribués à propos: une nourriture trop forte, loin de former le tempérament, le dérange & l'affoiblit; les commençants au Théatre sont l'image des enfants qu'un amour Sur la Danse. trop aveugle & trop tendre perd sans ressource. On apperçoit les défauts & les imperfections, à mesure que l'illusion s'efface & que l'enthousiasme de la nouveauté diminue.


23 - Lettres sur la danse /

Si notre Art, tout imparfait qu'il est, séduit & enchaîne le Spectateur; si la Danse dénuée des charmes de l'expression cause quelquefois du trouble, de l'émotion, & jette notre ame dans un désordre agréable; quelle force & quel empire n'auroit-elle pas sur nos sens, si ses mouvements étoient dirigés par l'esprit & ses Tableaux esquissés par Lettres le sentiment! Il n'est pas douteux que les Ballets auront la préférence sur laPeinture, lorsque ceux qui les exécutent seront moins automates, & que ceux qui les composent seront mieux organisés.


24 - Lettres sur la danse /

Un beau Tableau n'est qu'une copie de la nature; un beau Ballet est la nature même, embellie de tous les charmes de l'Art. Si de simples images m'entraînent à l'illusion; si la magie de la Peinture me transporte; si je suis attendri à la vue d'un Tableau; si mon ame séduite, est vivement affectée par le prestige; si les couleurs & les pinceaux dans les mains du Peintre habile, se jouent de mes sens au point de me montrer la nature, de la faire parler, de l'entendre & de lui répondre; quelle sera ma sensibilité! que deviendrai-je, Sur la Danse. & quelle sensation n'éprouverai-je pas à la vue d'une représentation encore plus vraie, d'une action rendue par mes semblables! quel empire n'auront pas sur mon imagination des Tableaux vivants & variés! Rien n'intéresse si fort l'humanité que l'humanité même. Oui, Monsieur, il est honteux que la Danse renonce à l'empire qu'elle peut avoir sur l'ame, & qu'elle ne s'attache qu'à plaire aux yeux. Un beau Ballet est jusqu'à présent un être imaginaire, c'est le Phénix, il ne se trouve point.


25 - Lettres sur la danse /

J'essaiai donc dans une chasse d'exécuter ce que j'avois desiré dans le Spectacle de M. Servandoni; la décoration représentoit une Forêt, dont les routes étoient paralleles au Spectateur. Lettres Un Pont terminoit le Tableau, en laissant voir derriere lui un Paysage fort éloigné. J'avois divisé cette entrée en six classes toutes dégradées; chaque classe étoit composée de trois Chasseurs & de trois Chasseresses, ce qui formoit en tout le nombre de trente-six Figurants ou Figurantes; les tailles de la premiere classe traversoient la route la plus proche du Spectateur; celles de la seconde les remplaçoient en parcourant la route suivante; & celles de la troisieme leur succédoient en passant à leur tour sous la troisieme route, ainsi du reste, jusqu'à ce qu'enfin la derniere classe composée de petits enfants termina cette course en passant sur le Pont. La dé- gradation étoit si correctement observée que l'œil s'y trompoit; ce qui n'é- toit qu'un effet de l'Art & des propor- Sur la Danse. tions, avoit l'air le plus vrai & le plus naturel; la fiction étoit telle, que lePublic n'attribuoit cette dégradation qu'à l'éloignement des objets, & qu'il s'imaginoit que c'étoit toujours les mêmes Chasseurs & les mêmes Chasseresses qui parcouroient les différents chemins de la forêt. La musique avoit la même dégra dation dans ses sons, & devenoit plus douce, à mesure que la chasse s'enfonçoit dans la forêt, qui étoit vaste & peinte de bon goût.


26 - Lettres sur la danse /

Voilà, Monsieur, l'illusion que produit le Théatre, lorsque toutes les parties en sont d'accord, & que les artistes prennent la nature pour leur guide & leur modele.


27 - Lettres sur la danse /

Si dans une décoration représentant une entrée de l'Enfer, le Maître de Ballets veut que la levée du rideau laisse voir & ce lieu terrible & les tourments des Danaïdes, des Ixion, desTentale, des Sysyphe, & les différents emplois des Divinités infernales; s'il veut enfin offrir au premier coup d'œil un Tableau mouvant & effrayant des supplices des Enfers, comment réussira- t-il dans cette composition momentanée, s'il n'a l'Art de savoir distribuer les objets & de les ranger dans la place que chacun d'eux doit occuper; s'il n'a le talent de saisir l'idée premiere du Peintre, & de subordonner toutes les siennes au fonds que celui-ci lui a préparé? Cesont des rochers obscurs & lumineux, des parties éteintes, & des parties brillantes defeu; c'est une horreur bien entendue, Lettres qui doit régner dans le Tableau; tout doit être affreux, tout enfin doit afficher le lieu de la Scene, & annoncer les tourments & les douleurs de ceux qui la remplissent. Les habitants des Enfers, tels qu'on les représente au Théatre, sont vêtus de toutes les couleurs qui composent les flammes; tantôt le fond de leur habit est noir, tantôt il est ponceau, ou couleur de feu; ils empruntent enfin toutes les teintes qui sont employées dans la décoration. L'attention que doit avoir le Maitre de Ballets, c'est de placer sur les parties obscures de la décoration les habits les plus clairs & les plus brillants, & de distribuer sur toutes les masses declair les habits les plus sombres & les moins éclatants; de ce bon arrangement naîtra l'harmonie; la décoration Sur la Danse. servira, si j'ose m'exprimer ainsi, derepoussoir au Ballet; celui-ci à son tour augmentera le charme de la Peinture, & lui prêtera toutes les forces capables de séduire, d'émouvoir & de faireillusion au Spectateur.


28 - Lettres sur la danse /

L'Opéra n'est fait que pour les yeux & les oreilles; il est moins le Spectacle du cœur & de la raison, que celui de la variété & de l'amusement. On pourroit cependant lui donner une forme & un caractere plus intéressant: mais cette matiere étant étrangere à mon Art & au sujet que je traite, je l'abandonne aux Auteurs ingénieux qui peuvent remédier à la monotonie de la Féerie, & à l'ennui que le merveilleux traîne après lui. Je dirai simplement que la Danse dans ce Spectacle devroit être placée dans un jour plus avantageux; j'avancerai même que l'Opéra est son élément, que c'est là que l'Art Sur la Danse devroit prendre de nouvelles forces, & paroître avec le plus d'avantage; mais par un malheur qui naît de l'entêtement des Poëtes ou de leur maladresse, la Danse à ce Spectacle ne tient à rien & ne dit rien; elle est dans mille circonstances si peu analogue au sujet, & si indépendante du Drame, que l'on pourroit la supprimer sans affoiblir l'intérêt, sans interrompre la marche des Scenes, & sans en refroidir l'action. La plupart des Poëtes modernes se servent des Ballets, comme d'un ornement de fantaisie qui ne peut ni soutenir l'ouvrage ni lui prêter de la valeur; ils regardent, pour ainsi dire, les divertissements qui terminent les Actes, comme autant de panneaux agréablement dessinés & artistement peints qu'ils emploient indifféremment Lettres pour la division de leur Tableau: quelle erreur! ou pour trancher le mot, quelle ignorance! Un Drame n'est autre chose qu'un grand Tableau qui doit en offrir successivement & avec rapidité une multitude; or n'est-il pas extravagant de le diviser par lambeaux, d'en interrompre la suite, d'en suspendre l'intrigue, & d'en détruire l'ensemble & l'harmonie? Ces accessoires & ces épisodes étrangers à l'action nuisent à l'ouvrage; ces objets contraires & toujours désunis; ce cahos de choses mal cousues partagent l'attention & fatiguent bien plus l'imagination qu'ils ne la satisfont: dès-lors le plan de l'Auteur disparoit, le fil échappe, la trame se brise, l'action s'évanouit, l'intérêt diminue & le plaisir s'enfuit. Tant que les Ballets de l'Opéra ne seront pas unis étroite- Sur la Danse. ment au Drame, & qu'ils ne concourront pas à son exposition, à son nœud & à son dénouement, ils seront froids & désagréables. Chaque Ballet devroit, à mon sens offrir une Scene qui enchaînât & qui liât intimement le premier Acte avec le second, le second avec le troisieme, &c. Ces Scenes absolument nécessaires à la marche du Drame seroient vives & animées; les Danseurs seroient forcés d'abandonner leur allure, & de prendre une ame pour les rendre avec vérité & avec précision; ils seroient contraints d'oublier en quelque sorte leurs pieds & leurs jambes, pour penser à leur physionomie & à leurs gestes; chaque Ballet seroit un Poëme qui termineroit l'Acte heureusement: ces Poë- mes puisés du fonds même du Drame Lettres seroient écrits par le Poëte; le Musicien seroit chargé de les traduire avec fidé- lité, & les Danseurs de les réciter par le geste, & de les expliquer avec énergie. Par ce moyen, plus de vuide, plus d'inutilité, plus de longueur & plus de froid dans la Danse de l'Opéra; tout seroit saillant & animé; tout marcheroit au but & de concert; tout séduiroit parce que tout seroit spirituel & paroîtroit dans un jour plus avantageux; tout enfin feroit illusion & deviendroit intéressant, parce que tout seroit d'accord, & que chaque partie tenant la place qu'elle doit occuper naturellement, s'entr'aideroit & se prêteroit réciproquement des forces.


29 - Lettres sur la danse /

Rien ne seroit si ridicule qu'un Opéra sans paroles; jugez-en, je vous prie, par la Scene d'Antonin Caracalla dans la petite Piece de la Nouveauté; sans le dialogue qui la précede, comprendroit- on quelque chose à l'action des Chanteurs? eh bien, Monsieur, la Danse sans Musique n'est pas plus expressive que le Chant sans paroles; c'est une espece de folie, tous ses mouvements sont extravagants, & n'ont aucune signification. Faire des pas hardis & brillants; parcourir le Théatre avec autant de vîtesse que de légéreté sur un air froid & monotone, voilà ce que j'appelle une Danse sans musique? C'est à la composition variée & harmonieuse de M. LettresRameau; c'est aux traits & aux conversations spirituelles qui régnent dans ses airs, que la Danse doit tous ses progrès. Elle a été réveillée, elle est sortie de la léthargie où elle étoit plongée, dès l'instant que ce créateur d'une Musique savante mais toujours agréable & toujours voluptueuse a paru sur la Scene. Que n'eut-il pas fait si l'usage de se consulter mutuellement eût régné à l'Opéra, si le Poëte & le Maître de Ballets lui avoient communiqué leurs idées, si on avoit eu le soin de lui esquisser l'action de la Danse, les passions qu'elle doit peindre successivement dans un sujet raisonné, & les Tableaux qu'elle doit rendre dans telle ou telle situation! C'est pour lors que la Musique auroit porté le caractere du Poëme; qu'elle Sur la Danse. auroit tracé les idées du Poëte, qu'elle auroit été parlante & expressive, & que le Danseur auroit été forcé d'en saisir les traits, de se varier & de peindre à son tour. Cette harmonie qui auroit régné dans deux Arts si intimes, auroit produit l'effet le plus séducteur & le plus admirable; mais par un malheureux effet de l'amour propre, les Artistes loin de se connoître & de se consulter s'évitent scrupuleusement. Comment un Spectacle aussi composé que celui de l'Opéra peut-il réussir, si ceux qui sont à la tête des différentes parties qui lui sont essentielles, opérent sans se communiquer leurs idées?


30 - Lettres sur la danse /

J'ai toujours regardé ce Spectacle comme un grand Tableau qui doit offrir le merveilleux & le sublime de la Peinture dans tous les genres; dont la toile doit être esquissée par un homme célebre, & peinte ensuite par des Peintres habiles dans des genres opposés, Lettres qui tous animés par l'honneur & la noble ambition de plaire doivent terminer le chef-d'œuvre avec cet accord & cette intelligence qui annoncent & qui caractérisent les vrais talents. L'homme célebre qui a fait choix du sujet, qui en a disposé les parties, qui les a distribuées avec autant de goût que d'Art.{??} & qui a esquissé la toile, voilà le Poëte; c'est de lui premiérement que dépend le succès, puisque c'est lui qui compose, qui place, qui dessine & qui met à proportion de son génie plus ou moins de beautés, plus ou moins d'actions, & par conséquent plus ou moins d'intérêt dans son Tableau. Les Peintres qui secondent son imagination sont le Maître de Musique, le Maître de Ballets, le Peintre décorateur, le Dessinateur pour le Costume des habits & le Sur la Danse.Machiniste: tous cinq doivent également concourir à la perfection & à la beauté de l'Ouvrage, en suivant exactement l'idée primitive du Poëte, qui à son tour doit veiller soigneusement sur le tout. L'œil du Maître est un point nécessaire, il doit entrer dans tous les détails. Il n'en est point de petits & de minutieux à l'Opéra; les choses qui paroissent de la plus foible conséquence choquent, blessent & déplaisent lorsqu'elles ne sont pas rendues avec exactitude & avec précision. Ce Spectacle ne peut donc souffrir de médiocrité, il neséduit qu'autant qu'il est parfait dans toutes ses parties. Convenez, Monsieur, qu'un Auteur qui abandonne son ouvrage aux soins de cinq personnes qu'il ne voit jamais, qui se connoissent à peine, & qui s'évitent toutes, ressemble assez à Lettres ces Peres qui confient l'éducation de leurs fils à des mains étrangeres, & qui par dissipation ou par esprit de grandeur croiroient déroger, s'ils veilloient à leurs progrès. Que résulte-t-il d'un préjugé si faux? Tel enfant né pour plaire, devient maussade & ennuyeux. Voilà l'image du Poëte dans celui du Pere, & l'exemple du Drame dans celui de l'enfant.