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61 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Mein Freund, Sie keönnen Aristen. Von ihm habe ich das, was ich Ihnen itzt erzehlen will. Er war damals vierzig Jahr alt. Er hatte sie vornehmlich auf die Weltweisheit gelegt. Man nennte ihn auch nur den Philosophen; weil er ohne Ehrgeitz gebohren war, und ein rechtschaffnes Herz besaß, das nie kein Neid beunruhiget hatte. Uebrigens war er gesetzt in seinem Betragen, streng in seinen Sitten, ernst und einfältig in seinen Reden. Der Mantel eines alten Philosophen war fast das einzige, was ihm fehlte; denn er war arm, und mit seiner Armuth zufrieden.


62 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Es giebt vielleicht unter dem ganzen mensch, lichen Geschlechte nicht zwey Individua, die mit einander übereinkämen. Die allgemeine Organisation, die Sinne, die äusserliche Gestalt, die Eingeweide, haben ihre Verschiedenheit. Die Fasern, die Muskeln, die festen und flüßigen Theile, haben ihre Verschiedenheit. Der Witz, die Einbildungskraft, das Gedächtniß, die Gedanken, die Wahrheiten, die Vorurtheile, die Nachahmung, die Uebung, die Kenntnisse, die Stände, die Erziehung, der Geschmack, das Glück, die Talente, haben ihre Verschiedenheit. Die Gegenstände, die Himmelsstriche, die Sitten, die Gesetze, die Gewohnheiten, die Gebräuche, die Regierungsformen, die Religionen, haben ihre Verschiedenheit. Wie wäre es also möglich, daß zwey Menschen vollkommen ebendenselbenGeschmack, oder ebendieselben Begriffe von Wahrheiten, Güte und Schönheiten haben könnten? Die Verschiedenheit der Lebensart und der zustossenden Begebenheiten, wäre schon allein hinlänglich, auch unsere Urtheile verschieden zu machen.


63 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Den Mahler lehret das Studium der Leidenschaften, der Sitten, der Charaktere, der Gebräuche, sein idealisches Muster abändern, und den Menschen überhaupt in einen guten oder bösen, in einen ruhigen oder zornigen Menschen verwandeln.


64 - Le Pere de Famille /

C'est-là son secret. Mais ses mœurs, ses sentimens, ses discours, n'ont rien de conforme à sa condition présente. Un autre état perce à travers la pau vreté de son vêtement. Tout la trahit jusqu'à je ne sais quelle fierté qu'on lui a inspirée, & qui la rend impénétrable sur son état... Si vous voyez son ingénuité, sa douceur, sa modestie.... Vous vous souvenez bien de maman... Vous soupirez. Eh bien, c'est-elle. Mon papa, voyez-la; & si votre fils vous a dit un mot....


65 - Der Hausvater /

Das ist ihr Geheimniß. Aber ihre Sitten, ihre Gesinnungen, ihre Reden haben durchaus nichts, was ihrem gegenwärtigen Stande gemäß wäre. Es leuchtet ein ganz andrer Stand durch ihre armselige Kleidung durch. Alles verräth sie; sogar der edle Stolz, den man ihr beygebracht hat, und der sie, in Ansehung ihres Standes, so verschwiegen macht. — Wenn Sie ihre offne Unschuld, ihre Holdseeligkeit, ihre Bescheidenheit sehen werden — Sie erinnern sich noch wohl Mammas? — Sie seufzen! Nun da; es ist ihr vollkommenes Ebenbild. — O Papa, sprechen Sie sie immer; und wenn Ihnen ihr Sohn ein einziges Wort gesagt hat, das nicht —


66 - Fils naturelle /

La voilà donc la cause de ces soupirs, de ce silence & de ces larmes? .... Oh! pour le coup, les hommes n'ont qu'à dire que nous sommes folles; que la tête nous tourne aujourd'hui pour un objet que demain nous voudrions savoir à mille lieues: qu'ils disent de nous tout ce qu'ils voudront, je veux mourir si je les en dédis .... Vous ne vous êtes pas attendue, Mademoiselle, que j'approuverois ce caprice? .... Clairville vous aime éperdûment. Vous n'avez aucun sujetde vous plaindre de lui. Si jamais femme a pu se flatter d'avoir un amant tendre, honnête; de s'être attaché un homme qui eût de l'esprit, de la figure, des mœurs, c'est vous. Des mœurs! Mademoiselle, des mœurs! ... Je n'ai jamais pu concevoir, moi, qu'on cessât d'aimer, à plus forte raison qu'on cessât sans sujet. Il y a là quelque chose où je n'entends rien.


67 - Fils naturelle /

J'ai reçu du Ciel un cœur droit; c'est le seul avantage qu'il ait voulu m'accorder .... Mais ce cœur est flétri, & je suis, comme vous voyez ..... sombre & mélancolique. J'ai .... de la vertu, mais elle est austere, des mœurs, mais sauvages ..... une ametendre, mais aigrie par de longues disgraces. Je peux encore verser des larmes, mais elles sont rares & cruelles .... Non, un homme de ce caractere n'est point l'époux qui convient à Constance.


68 - Fils naturelle /

Et loin de Clairville & de Constance, où irions-nous? que deviendrions-nous? quelle seroit notre société? ..... Être méchant, c'est se condamner à vivre, à se plaire avec les méchans; c'est vouloir demeurer confondu dans une foule d'êtres sans principes, sans mœurs & sans caractere; vivre dans un mensonge continuel d'une vie incertaine & troublée; louer, en rougissant, la vertu qu'on a abandonnée; entendre dans la bouche des autres le blâme des actions qu'on a faites; 118 LE FILS NATUREL, chercher le repos dans des systêmes que lesouffle d'un homme de bien renverse; sefermer pour toujours la source des véritables joies, des seules qui soient honnêtes, austeres & sublimes; & se livrer, pour fuir, à l'ennui de tous ces amusemens frivoles où le jour s'écoule dans l'oubli de soi-même, & où la vie s'échappe & se perd .... Rosalie, je n'exagere point. Lorsque le fil du labyrinthe se rompt, on n'est plus maître de son sort; on ne sait jusqu'où l'on peut s'égarer.


69 - Fils naturelle /

Voilà qui est à merveille. Mais en disposant des lieux, du tems & de l'ordre des événemens, vous n'auriez pas dû en imaginer qui ne sont ni dans nos mœurs, ni dans votre caractere

70 - Fils naturelle /

Ce n'est pas le précepte; c'est autre chose de plus immédiat, de plus intime, de plus obscur & de plus certain, qui les guide & qui les éclaire. Je ne peux vous dire que cas je fais d'un grand acteur, d'une grande actrice. Combien je serois vain de ce talent, si je l'avois! Isolé sur la surface de la terre, maître de mon sort, libre de préjugés, j'ai voulu une fois être comédien; & qu'on me 170 DE LA POÉSIE réponde du succès de Quinault Dufresne, & je le suis demain. Il n'y a que la médiocrité qui donne du dégoût au théâtre; &, dans quelqu'état que ce soit, que les mauvaises mœurs qui déshonorent. Au-dessous de Ra cine & de Corneille, c'est Baron, la Desmares, la de Seine, que je vois; au-dessous de Moliere & de Regnard, Quinault l'aîné & sa sœur.


71 - Fils naturelle /

Et le contraste des mœurs de la pièce, avec celles de la personne, vous a-t-il moins choqué?


72 - Fils naturelle /

Je définis la vertu: le goût de l'ordre dans les choses morales. Le goût de l'ordre en général, nous domine dès la plus tendre en fance. Il est plus ancien dans notre ame, me disoit Constance, qu'aucun sentiment réfléchi; & c'est ainsi qu'elle m'opposoit à moi-DRAMATIQUE. 201 même. Il agit en nous, sans que nous nous en appercevions: c'est le germe de l'honnê teté & du bon goût: il nous porte au bien, tant qu'il n'est point gêné par la passion: il nous suit jusques dans nos écarts. Alors il dispose les moyens, de la maniere la plus avantageuse pour le mal. S'il pouvoit jamais être étouffé, il y auroit des hommes qui sentiroient le remords de la vertu, comme d'autres sentent le remords du vice. Lorsque je vois un scélérat capable d'une action héroïque, je demeure convaincu que les hommes de bien sont plus réellement hommes de bien, que les méchans ne sont vraiment méchans; que la bonté nous est plus indivisiblement attachée que la méchanceté; & qu'en général il reste plus de bonté dans l'ame d'un méchant, que de méchanceté dans l'ame des bons.


73 - Fils naturelle /

D'autres qui sont dans la bouche de tout le monde, dans les ouvrages des meilleurs écrivains, & qu'il seroit impossible de changer, sans gâter la pensée; mais vous savez que la langue du spectacle s'épure, à mesure que les mœurs d'un peuple se corrrompent; & que le vice se fait un idiôme qui s'étend peu-à-peu, & qu'il sautconnoître, parce qu'il est dangereux d'employer les expressions dont il s'est une fois emparé

74 - Fils naturelle /

Ce que vous dites est bien vû; il ne reste plus qu'à savoir où s'arrêtera cette sorte de condescendance qu'il faut avoir pour le vice. 206 DE LA POÉSIE Si la langue de la vertu s'appauvrit à mesure que celle du vice s'étend, bientôt on sera réduit à ne pouvoir parler sans dire une sottise. Pour moi, je pense qu'il y a mille occasions où un homme feroit honneur à son goût & à ses mœurs, en méprisant cette espece d'invasion du libertinage.


75 - Der natürliche Sohn /

Diderot scheint überhaupt auf das deutsche Theater weit mehr Einfluß gehabt zu haben, als auf das Theater seines eigenen Volks. Auch war die Veränderung, die er auf diesem hervorbringen wollte, in der That weit schwerer zu bewirken, als das Gute, welches er jenem nebenher verschafte. Die Französischen Stücke, welche auf unserm Theater gespielt wurden, stellten doch nur lauter fremde Sitten vor: und fremde Sitten, in welchen wir weder die allgemeine Vorrede. menschliche Natur, noch unsere besondere Volksnatur erkennen, sind bald verdrengt. Aber je mehr die Franzosen in ihren Stücken wirklich finden, was wir uns nur zu finden einbilden: desto hartnäckiger muß der Widerstand seyn, den ihre alten Eindrücke jeder, wie sie dafür halten, unnöthigen Bemühung, sie zu verwischen oder zu überstempeln, entgegensetzen.