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1 - L'art d'aimer /


Ont des mœurs, des talens mélés à leurs travers;

2 - Die Kunst zu lieben /

Dieses neue Gedichte, welches aus sechs Gesängen bestehet, lehret die Kunst die Liebe dem Wohlstande zu unterwerfen, den Pflichten und den Sitten; doch ohne ihr Zwang anzuthun, ohne ihr ihre Reitze zu nehmen, ohne sie Einschränckungen auszusetzen, die sie vernichten; mit einem Worte, ohne von ihr zu verlangen, daß sie keine Leidenschaft sey. Der Dichter hat sich nicht vorgesetzt die Natur zu ersticken, sondern die Liebe zu lehren, wie sie ein ehrlicher Mann zu empfinden, und das zärtlichste Frauenzimmer beyzubringen wünscht. Das ganze Werk läuft auf den Lehrsatz hinaus: man kan sich durch nichts als durch gute Eigenschaften beliebt machen.


3 - Die Kunst zu lieben /

Es giebt gewisse in ihre Sphäre so eingeschränkte Geister, die nur den Himmelsstrich preisen, unter welchem sie gebohren sind, furchtsam ihren Großältern nachschleichen und nur die Güter loben, die vor ihren Augen wachsen. Für sie ist ausser Paris kein Genie anzutreffen, und das Chaos fängt an, da wo sich Frankreich endet. Leget diesen närrischen Hochmuth, den ihr mit der Milch eingesogen habt, ab. In den wildesten Gegenden giebt es Pilpais. Der abergläubischeSpanier, der selbstmörderischeEngländer haben Sitten und Gaben. Erforschet ihren Geschmack und macht euch der Schätze zu Nutze, welche die Natur andern Ufern vorbehält.

4 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Laſatyre perſonnelle, & le ridicule des mœurs, formerent donc ſucceſſivement le caractere des Poë- mes de ces différens Comiques; & ce fut uniquement ſous ces traits qu'ils prétendirent corriger & diver- tir leurs Concitoyens. Mais cette maniere, qui pouvoit s'étendre à toutes les conditions, ne fut pas pouſſée auſſi loin qu'elle pouvoit aller. Nous n'avons en effet aucu nes pieces, ni Greques ni Latines, qui ayent immédiatement les fem- mes pour objet. Si Ariſtophanes les introduit aſſez ſouvent ſur la Scene, ce n'eſt jamais que comme des per- ſonnages acceſſoires, quin'ont point de part au ridicule; & lors même qu'il leur donne les premiers rolles, comme dans les Harangueuſes, la critique retombe toûjours ſur les hommes qui conſtituent le véritable ſujet de ſon Poëme.


5 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Cepend ant c'eſt au Menteur que l'on doit ſixer l'époque de la bonne Comédie. Le grand Corneille, en ti- rant ſon ſujet d'un Poëte Eſpagnol, rendit au Théatre François le ſervice le plus important. Il ouvrit à ſes ſuc- ceſſeurs la route de plaire par des intrigues ſimples, & leur apprit en- core la façon ingénieuſe de les accommoder à nos mœurs.


6 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Et ne croyez pas que cet aveu unanime ſoit difficile à prouver. Pre nez Ariſtophanes, Plaute & Téren- ce; parcourez le Théatre Anglois, & les bonnes Pieces du Théatre Ita lien; rappellez-vous enſuite Mo liere & Renard; conciliez ces preu ves de fait avec les déciſions des Lé- giſlateurs de la Scene, avec Ariſtote, Horace, Deſpréaux, le P. Rapin; & vous trouverez les uns & les autres également oppoſés au ſyſtème du comique-plaintif. Vous ſentirez bien des différences néceſſaires dans les mœurs & dans le génie des Poëtes de chaque Nation. Vous trou verez bien, ſuivant la nature des ſu jets, un air néceſſairement grave dans les Pieces qui attaquent les vices du cœur; un mélange de ba dinage & de ſérieux dans celles qui frondent les travers de l'eſprit; en fin un ton purement comique dans celles qui ne ſont deſtinées qu'à peindre le ridicule: Leves ubi licet; graves ubi decet *. Vous verrez encore* Le P.Porée. que l'art n'eſt point obligé de nous faire rire, & qu'il lui ſuffit ſouvent d'aller juſqu'à ce ſentiment intérieur qui dilate l'ame, ſans paſſer à ces mouvemens immodérés qui font éclater: mais vous n'y verrez point ce ton triſte & dolent, & ce roma- neſque lugubre, devenu ſous mes yeux l'idole des femmes & des jeu nes gens: en un mot, cet examen vous convaincra qu'il eſt contre la nature du genre comique de nous faire pleurer ſur nos défauts, même dans la peinture des vices les plus odieux; que le maſque de Thalie ne ſouffre, pour ainſi dire, que des lar mes de joie ou d'amour; & que ceux qui affectent de lui en faire verſer de quaſi-tragiques, peuvent chercher une autre Divinité pour lui adreſſer leurs hommages.


7 - Reflexions sur comique-lamoryant /

LaComédie eſt l'image des ac tions communes de la vie, ou ſi l'on veut, des vices & des vertus ordi- naires qui en compoſent le cercle, La peinture des bonnes, comme celle des mauvaiſes qualités, forme donc ſa conſtitution eſſentielle. Deſſiner avec correction les por traits des hommes, rendre avec exactitude leurs caracteres & leurs ſentimens, faire ſervir ces peintures aux progrès des mœurs; c'eſt em- braſſer à la fois les grands objets de l'art & de l'Artiſte.


8 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Quel profit les mœurs ont-elles retiré de l'étalage facile & ambitieux des beaux, des grands ſentimens? & ces brillantes moralités, ſi fort à la mode, qu'ont - elles opéré ſur nos cœurs & ſur nos eſprits? Une admi- ration ſtérile, un ébloüiſſement mo- mentané, une émotion paſſagere & incapable de produire aucuns re- tours ſur nous-mêmes. Tant de ma- ximes ſi finement préparées, tant de préceptes ſi élégamment étalés, tombent en pure perte pour les Specta- teurs. On admire Mélanide, & on la plaint: mais ſon ton continue- ment douloureux, & le récit de ſes déſaſtresromaneſques ne nous font pas d'impreſſion utile, parce qu'ils n'en font aucune relative à la poſi tion où nous ſommes. Le ſort de la Gouvernante nous attendrit & nous touche; mais ſa ſituation, toute ſin- guliere (a), n'a rien de commun avec la nôtre. Nous ne trouvons en nous-mêmes aucuns modeles de

(a) Le ſujet de la Comédie doit être pris entre les événemens ordinaires; & ſes perſonnages doi vent reſſembler par toutes ſortes d'endroits au peuple pour qui on la compoſe. Elle n'a pas be ſoin d'élever ces perſonnages ſur des piédeſtaux, puiſque ſon but principal n'eſt pas de les faire admirer pour les faire plaindre plus facilement; elle veut tout au plus nous donner pour eux quelque inquiétude, cauſee par les contretems fàcheux qui leur arrivent, &c. Dubos, Réfl. crit. tom. 2. p. 255.

comparaiſons avec des aventures, qui, n'étant placées que dans l'or dre des choſes poſſibles, ne ſemblent pas faites pour nous: on eſt ſaiſi, pénétré, émû, s'il faut l'avoüer, à la vûe de tableaux ſi ingénieux: mais on ne reſſent ni remors, nihon- te, ni crainte pour ſoi-même dans le tiſſu d'événemens que le cours or dinaire des révolutions humaines ne doit jamais amener juſqu'à nous.


9 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Si les fables propres au Brode quin étoient entierement épuiſées, on pourroit pardonner plus volon tiers à l'invention des caracteres larmoyans, qui, mêlés de vrai & de faux, ont au moins le mérite de nous toucher dans le moment, s'ils nous révoltent à la réflexion: mais il en eſt une foule (a) qui ſont encore tous neufs, & dont on ſouhaite en vain depuis long-tems d'avoir la peinture ſur la Scene. Nous n'avons peut-être pas un ſeul portrait fidele de certaines mœurs, de certains ridicules de notre tems, de l'affabili- téimpérieuſe de nos courtiſans, & de leur ſoif inſatiable des plaiſirs & de la faveur; de la vanité étourdie & de l'enflure importante de nos jeu nes Magiſtrats; de l'avarice réelle & de la prodigalité orgueilleuſe de

(a) Je répons, dit M. Dubos, que Moliere & ſes imitateurs n'ont pas mis ſur la Scene la qua trieme partie des caracteres propres à faire le ſujet d'une Comédie. Il en eſt du caractere & de l'eſprit des hommes à peu près comme de leurs viſages, quoique toûjours compoſés des mêmes parties, cependant ils ne ſe reſſemblent point, &c.

nos grands Financiers; de cette ja- louſie délicate & quelquefois emportée qui regne parmi les femmes de la Cour, ſur les avantages du rang, & plus encore ſur ceux de la beau té; de ces Bourgeoiſes opulentes que la fortune enivre, & qui inſul tent, par leur éclat impudent, aux lois, aux bienſéances & à la raiſon, &c.


10 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Du tems de Moliere & des Cor neilles, & ſurtout au commence ment de leur ſiecle, on pouvoit re- préſenter les Savans & les beaux Eſ- prits de profeſſion, hériſſés de cita- tions Greques & Latines; appeſan tis ſur les Auteurs les plus barbares; durs & groſſiers dans leurs façons; ſales & négligés dans leur extérieur. Les mêmes traits ne conviennent plus depuis long-tems. L'air pédant a diſparu avec cette érudition pro- fonde, puiſée dans la lecture des originaux. Satisfaits, ſi je l'oſe dire, du ſimple vernis de la littérature, un débit aiſé & brillant tient lieu à la plûpart de nos Modernes de ce fond réel d'érudition qu'avoient leurs de vanciers. Leurs connoiſſances ſont, dit-on, plus variées, mais par là mê me plus ſuperficielles. Ils ont, ſi l'on veut, plus d'eſprit; mais peut- être moins de véritable génie. Enfin pluſieurs d'entr'eux ſemblent n'a voir retenu de leurs prédéceſſeurs que l'acharnement déplorable de décrier mutuellement leurs perſon nes & leurs ouvrages, & le talent fu- neſte de s'avilir ainſi eux - mêmes aux yeux de leurs contemporains & de la poſtérité.


11 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Die persönliche Satyre und das Lächerliche derSitten machten also, die auf einander folgenden Kennzeichen der Gedichte von diesen verschiedenen Arten des Komischen, aus; und unter diesen Zügen einzig und allein suchten die Verfasser ihre Mitbürger zu bessern und zu ergötzen. Doch diese letztre Art, welche sich auf alle Stände erstrecken konnte, ward nicht so weit getrieben, als sie es wohl hätte seyn können. Wir haben in der That kein Stück, weder im Griechischen noch im Lateinischen, dessen Gegenstand unmittelbar das Frauenzimmer sey. Aristophanes führt zwar oft genug Weibsbilder auf, allein nur immer als Nebenrollen, welche keinen Antheil an dem Lächerlichen haben; und auch alsdenn, wenn er ihnen die ersten Rollen giebt, wie zum Exempel in den Rednerinnen, fällt dennoch die Critik auf die Manns Betrachtungen über das personen zurück, welche den wahren Gegenstand seines Gedichts ausmachen.


12 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Unterdessen muß man doch erst von dem Lügner die Epoche der guten Komödie rechnen. Der grosse Corneille, welcher den Stof dazu aus einem spanischen Poeten zog, leistete damit dem französischen Theater den allerwichtigsten Dienst. Er eröfneten seinen Nachfolgern den Weg, durch einfache Verwicklungen zu Betrachtungen über das gefallen, und lehrte die sinnreiche Art, sie unsernSitten gemäß einzurichten.


13 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Und man glaube nur nicht, daß diese durchgängige Uebereinstimmung schwer zu beweisen sey. Man nehme den Aristophanes, Plautus und Terenz; man durchlaufe das englische Theater und die guten Stücke des Jtaliänischen; man besinne sich hernach auf den Moliere undRegnard und verbinde diese thätlichen Beweise mit den Entscheidungen der dramatischen Gesetzgeber, des Aristoteles, des Horaz, des Despreaux, des P. Rapins, so wird man die einen sowohl, als die andern, dem System des kläglichKomischen gänzlich zuwider finden. Zwar wird man die nothwendigen Verschiedenheiten zwischen den Sitten und dem Genie der Dichter eines jeden Volks bemerken; zwar wird man, nach Beschaffenheit der Gegenstände, in den Stücken, welche die Laster des Herzens angreifen, einen nothwendig ernsthaften Ton antreffen, so wie man in denen, welche mit den Ungereimtheiten des Verstandes zu thun haben, eine Vermischung des Scherzes und des Ernstes, und in denen, welche nur das Lächerliche schildern sollen, nichts als komische Züge und Wendungen finden wird; zwar wird man sehen, daß die Kunst eben nicht verbunden ist, uns zum Lachen zu bewegen, und daß sie sich oft begnügt, uns weiter nicht als auf diejenige innereEmpfindung, welche die Seele erweitert, zu bringen, ohne uns zu den unmäßigen Bewegungen zu treiben, welche laut ausbrechen: Betrachtungen über das aber jenen traurigen und kläglichen Ton, jenesromanenhafte Gewinsle, welches vor unsern Augen der Abgott des Frauenzimmers und der jungen Leute geworden ist, wird man ganz und gar nicht gewahr werden. Mit einem Worte, diese Untersuchung wird uns überzeugen, daß es wider die Natur der komischen Gattung ist, uns unsre Fehler beweinen zu lassen, es mögen auch noch sohäßlicheLaster geschildert werden; daß Thalia, so zu reden, auf ihrer Maske keine andre Thränen, als Thränen der Freude und der Liebe duldet; und daß diejenigen, welche sie quasi=tragische Thränen wollen vergiessen lassen, sich nur eine andre Gottheit für ihre Opfer suchen können.


14 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Die Komödie ist das Bild der Handlungen des gemeinen Lebens, oder, wenn man lieber will, der gewöhnlichen Laster oder Tugenden, die den Zirkel desselben erfüllen. Jn der Schilderung so wohl der guten, als schlechten Eigenschaften, bestehet daher ihre wesentliche Beschaffenheit. Das Portrait der Menschen mit Genauigkeit entwerfen, ihre Gemüthsneigungen und Gesinnungen auf das deutlichste ausdrücken, und diese Gemählde zum Vortheile der Sitten anwenden; das heißt, auf einmal die grossen Gegenstände der Kunst und des Künstlers fassen.

15 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Was hat denn nun jene leichte und hochmüthige Auskrahmung schöner und grosser Gesinnungen den Sitten genützt? Was für Wirkungen hat denn jene glänzende Moral auf unsre Herzen und auf unsern Verstand gehabt? Eine unfruchtbare Bewunderung, eine Blendung auf wenige Augenblicke, eine überhingehendeBewegung, welche ganz unfähig ist, uns in uns selbst gehen zu lassen. So viele auf das allerfeinste vorbereitete Sittensprüche, so viel zierlich ausgekrahmte Vorschriften sind für die Zuschauer völlig in Wind gesagt. Man bewundert Melaniden, und betauert sie: allein ihr unaufhörlich kläglicher Ton, und die Erzehlung ihrer romanhaftenZufälle, machen auf uns

*Lettre ſur Melanide.

weinerlich Komische keinen nützlichen Eindruck, weil sie mit der Stellung, worinne wir uns befinden, ganz und gar keine Gemeinschaft haben. Das Schicksal derAufseherin bewegt und rühret uns, allein ihre ganz besondern Umstände haben mit den unsrigen gar nichts gemein. (1) Wir treffen in uns selbst nichts an, was wir mit den Abentheuern in Vergleichung bringen können, die blos unter die möglichen Dinge gehören, und also gar nicht für uns gemacht zu seyn scheinen. Man wird, wenn man es ja gestehen muß, bey dem Anblicke so sinnreicher Gemählde, ergriffen, durchdrungen, bewegt; allein man fühlet für uns selbst, in diesem Zusammenflusse von Begebenheiten, mit welchen der ordentliche Lauf menschlicher Dinge uns gewiß verschonen wird, weder Reue, noch Scham, noch Furcht.