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16 - Discours de la tragedie /

La régle de l'unité de jour a son fondement sur ce mot d'Aristote, que la Tragédie doit renfermer la durée de son action dansun tour du Soleil, ou tâcher de ne le passerpas de beaucoup. Ces paroles donnent lieu àcette dispute fameuse, si elles doivent être entendues d'un jour naturel de vingt-quatreheures, ou d'un jour artificiel de douze.Ce sont deux opinions dont chacune a despartisans considerables; & pour moi je trouve qu'il y a des sujets si mal - aisés à ren- fermer en si peu de temps, que non seulement je leur accorderois les vingt - quatreheures entiéres, mais je me servirois mêmede la licence que donne ce Philosophe deles excéder un peu, & les pousserois sans scrupule jusqu'à trente. Nous avons une maxime en Droit, qu'il faut élargir la faveur,& restreindre les rigueurs, Odia restringenda,favores ampliandi, & je trouve qu'un Auteur est assez gêné par cette contrainte,qui a forcé quelques- uns de nos Anciensd'aller jusqu'à l'impossible. Euripide dansles Suppliantes fait partir Thésée d'Athenes avec une Armée, donner une batailledevant les murs de Thébes, qui en étoientéloignés de douze ou quinze lieues, & re- 576 TROISIE'ME D ISCOURS. venir victorieux en l'Acte suivant; & depuis qu'il est parti, jusqu'à l'arrivée du messager qui vient faire le récit de sa victoire,Æthra & le chœur n'ont que trente - sixvers à dire. C'est assez bien employer untemps si court. Æschyle fait revenir Agamemnon de Troie avec une vitesse encoretoute autre. Il étoit demeuré d'accord avecClytemnestre sa femme, que si-tôt que cette ville seroit prise, il le lui feroit savoirpar des flambeaux disposés de montagne en montagne, dont le second s'allumeroit incontinent à la vûe du prémier, le troisiémeà la vûe du second, & ainsi du reste, &par ce moyen elle devoit apprendre cettegrande nouvelle dès la même nuit. Cepen- dant à peine l'a-t-elle apprise par ces flambeaux allumés, qu'Agamemnon arrive,dont il faut que le navire, quoique battud'une tempête, si j'ai bonne mémoire, ayeété aussi vite que l'œil à découvrir ces lumiéres. Le Cid & Pompée, où les actionssont un peu précipitées, sont bien éloignésde cette licence; & s'ils forcent la vraisemblance commune en quelque chose, du moinsils ne vont point jusqu'à de telles impossi- bilités.


17 - Discours de la tragedie /

Quant à l'unité de lieu, je n'en trouveaucun précepte ni dans Aristote, ni dansHorace. C'est ce qui porte quelques-unsà croire que la régle ne s'en est établie qu'en conséquence de l'unité du jour, &à se persuader ensuite qu'on le peut étendre jusques où un homme peut aller &revenir en vingt-quatre heures. Cette opinion est un peu licentieuse, & si l'on fai- soit aller un Acteur en poste, les deuxcôtés du Théatre pourroient représenterParis & Rouen. Je souhaiterois, pourne point gêner du tout le spectateur, quece qu'on fait représenter devant lui en deux heures, & que ce qu'on lui fait voir sur un Théatre qui ne change point, pûts'arrêter dans une chambre, ou dans unesalle, suivant le choix qu'on en auroit fait:mais souvent cela est si mal-aisé, pour nepas dire impossible, qu'il faut de nécessité trouver quelque élargissement pour le lieu,comme pour le temps. Je l'ai fait voirexact dans Horace, dans Polyeucte, &dans Pompée; mais il faut pour cela, oun'introduire qu'une femme comme dans DES TROIS UNITE'S. 583Polyeucte, ou que les deux qu'on introduit ayent tant d'amitié l'une pour l'autre,& des intérêts si conjoints qu'elles puissentêtre toujours ensemble, comme dans l'Horace, ou qu'il leur puisse arriver comme dans Pompée, où l'empressement de la curiosité naturelle fait sortir de leurs apartemens Cléopatre au second Acte, & Cornélie au cinquiéme, pour aller jusques dansla grand-salle du Palais du Roi, au devant des nouvelles qu'elles attendent. Il n'en vapas de même dans Rodogune. Cléopatre& elle ont des intérêts trop divers pourexpliquer leurs plus secrettes pensées enmême lieu. Je pourrois en dire ce que j'ai dit de Cinna, où en général tout sepasse dans Rome, & en particulier moitié dans le cabinet d'Auguste, & moitiéchez Æmilie. Suivant cet ordre le prémier Acte de cette Tragédie seroit dansl'antichambre de Rodogune, le second dansla chambre de Cléopatre, le troisiéme danscelle de Rodogune: mais si le quatriémepeut commencer chez cette Princesse, il n'y peut achever, & ce que Cléopatre ydit à ses deux fils l'un après l'autre, y seroit mal placé. Le cinquiéme a besoind'une salle d'audience, où un grand peu- ple puisse être présent. La même chosese rencontre dans Héraclius. Le prémierActe seroit fort bien dans le cabinet dePhocas, & le second chez Leontine; mais 584 TROISIE'ME DISCOURS. si le troisiéme commence chez Pulchérie,il n'y peut achever; & il est hors d'apparence que Phocas délibére dans l'appartement de cette Princesse de la perte de sonfrére.


18 - Discours de la tragedie /

Beaucoup de mes piéces en manqueront,si l'on ne veut point admettre cette modération, dont je me contenterai toujours à 588 TROISIEM'E DISCOURS. l'avenir, quand je ne pourrai satisfaire à laderniére rigueur de la régle. Je n'ai pû yen réduire que trois, Horace, Polyeucte,& Pompée. Si je me donne trop d'indulgence dans les autres, j'en aurai encore davantage pour ceux dont je verrai réussir lesouvrages sur la Scéne avec quelque apparence de régularité. Il est facile aux spéculatifs d'être sévéres, mais s'ils vouloientdonner dix ou douze poëmes de cette nature au public, ils élargiroient peut-être lesrégles encore plus que je ne fais, si-tôtqu'ils auroient reconnu par l'expérience,quelle contrainte apporte leur exactitude,& combien de belles choses elle bannit de notre Théatre. Quoi qu'il en soit, voilà mes opinions, ou si vous voulez, mes hérésies, touchant les principaux points del'art, & je ne sai point mieux accorder lesrégles anciennes avec les agrémens modernes. Je ne doute point qu'il ne soit aisé d'en trouver de meilleurs moyens, & jeserai tout prêt de les suivre, lorsqu'on lesaura mis en pratique aussi heureusementqu'on y a vû les miens.


19 - Von den Trauerspielen /

Wir haben Mitleiden, spricht er, mit denen,welche wir ohne ihr Verschulden unglücklichsehen, und wir fürchten uns, daß uns nicht eben das wiederfahre, wenn wir sehen, daß es unsers gleichen wiederfährt. Das Mitleidennimmt also an den Umständen derjenigen Person,die wir leiden sehen, Antheil, und die Furcht, diediesem Mitleiden folgt, geht uns selbst an; folglichgiebt uns diese einzige Stelle Licht genug, die Art zuentdecken, auf welche die Reinigung der Leidenschaftenin dem Trauerspiele geschieht. Das Mitleiden mitdem Unglücke, worein wir einen andern verfallen sehen, läßt uns ein gleiches Unglück für uns befürchten, diese Furcht erwecket in uns die Bemühung ihm zu entgehen, und diese Bemühung treibt uns an, diejenigen Leidenschaften, welche, nach unserm Urtheil, die Person, welche wir bedauern, in ihr Unglück stürzen, zu von den Trauerspielen insbesondere. 213 reinigen, zu mäßigen, zu bessern, ja gar auszurotten. Denn der Schluß ist so natürlich, als unumstößlich, daß wir, wenn wir die Wirkung vermeiden wollen, die Ursache abschneiden müssen. Diese Erklärung wirddenen nicht gefallen, die sich genau an die Commentatores dieses Weltweisen halten. Sie martern sich überdie Stelle, und sind in ihren Meynungen so wenig einig, daß Paul Beni deren zwölf bis funfzehn verschiedne zählt, die er alle erst widerlegt, ehe er unsseine entdeckt. In den Gründen kömmt sie mit derunsrigen überein, darinne aber ist sie unterschieden, daßsie die Wirkung nur auf die Könige und Fürsten einschränkt, vielleicht deswegen, weil uns das Trauerspiel nur solche Uebel befürchten läßt, die unsers gleichenwiederfahren, weil sie nur Königen und Fürsten wiederfahren, so könne die Furcht auch keinen Eindruck als nur in Königen und Fürsten machen. Allein er hat ohne Zweifel das Wort: unsers gleichen; in allzuengem Verstande genommen, und hat nicht überlegt, daß in Athen keine Könige waren, wo doch die Gedichte vorgestellt wurden, aus welchen Aristoteles seine Regeln gezogen hat. Dieser Philosoph hat wohl schwerlich den Gedanken gehabt, den man ihm zuschreibt, weil er sonst nimmermehr etwas in die Erklärung der Tragödie würde gebracht haben, das seineWirkung so wenigmal äußert, und dessen Nutzen aufso wenig Personen eingeschränkt ist. Es ist zwar wahr,daß man meistentheils nichts als Könige zu den vornehmsten Personen des Trauerspiels nimmt, und daß die Zuschauer keinen Zepter haben, der sie ihnen gleich macht, damit sie gleichfalls das Unglück befürchten könnten, das ihnen begegnet: aber diese Könige 214 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, sind doch Menschen wie ihre Zuschauer, und verfallen durch die Vergehungen solcher Leidenschaften in ihr Unglück, deren die Zuschauer gleichfalls fähig sind. Sie geben so gar einen Schluß vom Größern auf das Geringere ab, und der Zuschauer kann ganz leichte begreifen, daß, wenn ein König, weil er allzusehr dem Ehrgeize, der Liebe, dem Hasse, der Rache nachhängt, in ein so groß Unglück verfällt, daß er Mitleiden mit ihm hat, so müsse er, als ein Mensch vongeringerm Stande, noch vielmehr seine Leidenschaftenim Zügel halten, wenn sie ihn nicht in ein gleiches Unglück stürzen sollen. Uebrigens ist es keine Nothwendigkeit, daß man nur das Unglück der Könige auf denSchauplatz bringen müsse. Auch das Unglück andrerLeute, wenn es in die Augen fallend und besonders genug ist, und wenn es in den Geschichtbüchern selbst ist aufgezeichnet worden, findet daselbst seinen Platz. Scedasus war nichts, als ein gemeiner Bauer inLeuctra, gleichwohl glaube ich, daß seine Geschichteauf den Schauplatz geführet zu werden verdiene, wennes nur die Reinigkeit unsrer Bühne vergönnte, vonder seinen beyden Töchtern angethanen Gewalt zu reden, da selbst die Gedanke einer Schändung in der Person einer Heiligen, die dafür beschützet würde, den Zuhörern unerträglich war.


20 - Von den Trauerspielen /

Ich will noch mehr gestehn. Wenn die Leidenschaften in dem Trauerspiele sollen gereiniget werden,so glaube ich, daß es auf keine andre Art geschehenkönne, als ich erklärt habe; allein ich zweifle überhaupt, ob es jemals, auch so gar in denjenigen Trauerspielen, welche die Bedingungen des Aristoteles haben, geschieht. Sie sind alle im Cid, welches die 218 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,sem Stücke den großen Beyfall erworben hat. Rodrigue und Chimene sind tugendhaft, doch so, daßsie Leidenschaften unterworfen sind, und diese Leidenschaften eben machen ihr Unglück, denn sie sind nichtweiter unglücklich, als sie in einander verliebt sind.Sie gerathen in Unglück durch eine menschlicheSchwachheit, deren wir, wie sie, fähig sind; ihrUnglück erweckt Mitleiden, das ist offenbar, und eshat den Zuschauern allzu viel Thränen gekostet, als daß man es leugnen könne. Dieses Mitleiden nun soll in uns die Furcht in ein gleiches Unglück zu verfallen erwecken, und die übermäßige Liebe, welche dieUrsache davon ist, reinigen: allein ich zweifle, ob esdiese Furcht erwecke, und ob sie diese Reinigung zuStande bringe, und ich sürchtefürchte sehr, daß dieses Vorgeben des Aristoteles nichts als ein schöner Gedankesey, der in der That niemals seine Wirkung thut.Ich berufe mich auf die, die das angeführte Stück haben vorstellen sehen, sie mögen insgeheim ihr Herz befragen, und alle die Stellen wiederholen, die sie auf dem Schauplatze gerührt habe, um zu erkennen, ob sie bis zu der nachdenkenden Furcht sind gebracht worden, und ob diese diejenige Leidenschaft bey ihnen gereiniget habe, die das Unglück, welches sie bedauern, verursacht. Einer von den Auslegern des Aristoteles behauptet, er habe nur deswegen von der Reinigung der Leidenschaften durch das Trauerspiel geredt, weiler nach dem Plato geschrieben habe, der die tragischenDichter aus seiner Republik verbannet, weil sie allzuheftig bewegen. Da er ihn also hat widerlegen wollen, und bemüht gewesen ist zu zeigen, daß es nichtgut sey, sie aus einem wohlgeordneten Staate zu ver von den Trauerspielen insbesondre. 219bannen, so hat er ihren Nutzen selbst in diese Bewegungen der Leidenschaften zu setzen gesucht, damit er sie eben dadurch, weswegen sie der andre verdammt hat, entschuldigen könne. Die Frucht des Eindrucks, welchen die Stärke des Exempels in uns macht, fehlte ihm; die Belohnung der guten und Bestrafung der bösenHandlungen, die zu unsrer Zeit ist eingeführet worden, war zu seiner Zeit nicht gebräuchlich;und da er also keinen gründlichern Nutzen in denTrauerspielen finden konnte, als den, der aus denSittensprüchen und den lehrreichen Reden, die darinnen enthalten sind, kömmt, und deren doch die Tragödie, nach seiner Meynung, entbehren kann, so hat er einen andern fest gesetzt, welches vielleicht nichts als ein eingebildeter Nutzen ist. Wenigstens wenn alle die Bedingungen, die er uns vorschreibt, ihn hervorzubringen nöthig sind, so finden sie sich so selten, daßRobortellus sie nur in dem einzigen Oedipus antrifft, daher er denn behauptet, daß Aristoteles sieuns eben nicht so nothwendig vorstelle, daß nicht ohne Nachtheil des Stückes eine davon fehlen könnte,und daß sie bey ihm nichts als Begriffe von der Vollkommenheit der Trauerspiele wären. Unsre Zeitenhaben sie alle in dem Cid gefunden, ich weis abernicht, ob in vielen andern, und wenn wir unsre Gedanken auf diese Regel wenden wollen, so werden wirgestehn müssen, daß der Beyfall viel Stücke gerechtfertiget habe, worinne man sie doch nicht beobachtet hat.


21 - Von den Trauerspielen /

Damit wir, ehe wir uns zu etwas anderm wenden,was wir gesagt haben, kurz zusammen fassen, so wollen wir es zu einem Lehrsatze machen, daß die Vollkommenheit des Trauerspiels in der glücklichen Erregungdes Mitleidens und der Furcht, vermittelst einer Hauptperson, bestehe, wie Rodrigue im Cid, und Pla cida im Theodor sind. Doch muß es eben nichtdurchaus verbothen seyn, sich mehr als einer Person,zur Erregung dieser zwey Empfindungen, zu bedienen, wie es in der Rodogune geschehen ist; es muß auch nicht verwehrt seyn, die Zuschauer nur zu einem zu be wegen, wie ich es im Polyeukt gethan habe, dessen Vorstellung nichts als Mitleiden, ohne die geringste Furcht erwecket. Dieses vorausgesetzt, wollen wir sehen, ob wir die strengen Regeln des Philosophen einigermaßen mäßigen, oder wenigstens vortheilhaft auslegen können, damit wir nicht verbunden sind viele Stücke zu verdammen, die auf unsern Schauplätzen Beyfall gefunden haben.


22 - Von den Trauerspielen /

Die Handlung der Chimene ist also nicht zu tadeln, da sie den Rodrigue nicht unglücklich macht,ob sie es gleich unternommen hatte, denn sie thut ihrmöglichstes, und alles, was sie von der Gerechtigkeit ihres Königes erhalten kann, bestehet in einemKampfe, wo ihr aber der Sieg dieses beklagenswürdigen Liebhabers das Stillschweigen auferlegt. Cinna und seine Aemilia sündigen auch nicht wider die Regel, daß sie den August nicht umbringen, denn die entdeckte Verschwörung benimmt ihnen das Vermögen, und hernach müßten sie nicht die geringste Menschlichkeit besitzen, wenn eine so unerwartete Gnade ihren Haß nicht unterdrücken sollte. Was unterläßt Kleopatra die Rodogune umzubringen?Was vergißt Phokas sich von dem Heraklius zubefreyen? Und wenn Prusias die Oberhand behielte,würde nicht Nikomed als Geißel nach Rom gehen müssen? welches ihm viel schmerzlicher als der Todselbst seyn würde. Die zwey erstern erhalten die Strafe ihrer Verbrechen, und kommen in ihrem Unternehmen um ohne es auszuführen; der letzte wird genöthiget seine Ungerechtigkeit zu erkennen, da ihm derAufstand seines Volkes und die Großmuth des Soh 232 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,nes, den er zum Nachtheile seines ältern Bruders erheben will, nicht mehr verstatten, sein Unternehmen auszuführen.


23 - Von den Trauerspielen /

Diese Freyheit des Dichters ist in dem 25 Capitel, welches die Entschuldigungen oder vielmehr Recht 246 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,fertigungen, deren er sich gegen seine Tadler bedienen kann, enthält, noch deutlicher. Er muß sich, sprichter, einer von den drey Arten die Sachen auszuführen bedienen, entweder muß er sie vorstellen, wie sie gewesen sind, oder wie man sagt,daß sie gewesen sind, oder wie sie hätten seyn sollen. Hierdurch stellt er es in seine Wahl, entweder der historischen Wahrheit oder der gemeinen Meynung, welche der Grund der Fabeln ist, oder der Wahrscheinlichkeit zu folgen. Gleich drauf fügt erhinzu: Wenn man ihm vorwirft, daß er die Begebenheit nicht nach der Wahrheit abgehandelt habe, so kann er antworten, er habesie so vorgestellt, wie sie hätte geschehen sollen: giebt man ihm aber Schuld, er habeweder das eine noch das andre gethan, so kann er sich mit dem, was die gemeine Meynung davon sagt, wie in dem was von den Göttern erzählt wird, wovon der größte Theilnicht wahr ist, entschuldigen. Und kurz hernach: Oft ist es nicht die beste Art, nach welcher sie sich zugetragen haben, und nach welcher sie der Dichter beschreibt; gleichwohlhaben sie sich in der That auf diese Art zugetragen; und der Dichter folglich ist außer Schuld.Diese letzte Stelle beweiset, daß wir eben nicht verbunden sind uns von der Wahrheit zu entfernen, damit wir den Handlungen des Trauerspiels, durch dieAuszierungen der Wahrscheinlichkeit, eine beßre Art geben können, und beweiset es um so viel kräftiger, je unwidersprechlicher aus der andern von diesen drey angeführten Stellen erhellet, daß bloß die allgemei von den Trauerspielen insbesondre. 247ne Meynung uns zu rechtfertigen genug sey, wenn wir die Wahrheit nicht für uns haben, und daß wir etwas besseres daraus machen können, wenn wir die Schönheiten dieser Wahrscheinlichkeit aufsuchen. Wir laufen dadurch zwar Gefahr weniger Beyfall zu finden, doch das ist auch nur eine Sünde wider die Sorgfalt für unsre Ehre, nicht aber wider die Regelnder Schaubühne.


24 - Von den Trauerspielen /

Man muß die Handlungen da geschehen lassen, wosie am leichtesten und am anständigsten geschehen können, man sie auch in einem gehörigen Zeitraume vorsich gehen lassen, ohne sie außerordentlich zusammenzu pressen, wenn es nicht die Nothwendigkeit, sie aneinem Orte und in einem Tage vorzustellen, dazuzwinget. Ich habe schon in der ersten Abhandlunggesagt, daß wir oft, die Einigkeit des Orts zu erhalten, Personen auf einem öffentlichen Platze reden lassen, die sich wahrscheinlicher Weise in ihren Zimmern unterhalten würden, und ich bin versichert, wenn man das, was ich im Cid, oder Polyeukt, oder im Pom pejus, oder im Lügner habe vorgehen lassen, in einem Roman erzählte, so würde man ihm gewiß mehr Zeit zur Währung als einen Tag geben. Der Gehorsam, den wir den Regeln von der Einheit der Zeitund des Orts schuldig sind, spricht uns von dem Wahrscheinlichen los, ob er uns gleich nicht das Unmöglicheerlaubt. Doch wir verfallen nicht allezeit in dieseNothwendigkeit, und in dem Kammermägdchen, im Cinna, im Theodor, im Nikomed habe ich esnicht nöthig gehabt, mich in Ansehung der Zeit von dem Wahrscheinlichen zu entfernen, wie ich es in andern Stücken habe thun müssen.


25 - Von den Trauerspielen /

Der Zweck des Dichters ist nach den Regeln seiner Kunst zu gefallen. Diesen zu erhalten muß er manchmal den Reiz der schönen Handlungen erhöhen, unddie Schrecklichkeit der schändlichen Thaten verringern.Dieses sind die Nothwendigkeiten der Verschönerung, 262 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, wo er ganz wohl wider die besondre Wahrscheinlichkeit verstoßen, und etwas in der Geschichte ändern kann; von der allgemeinen aber darf er sich nur sehr selten, und nur um Sachen entfernen, welche von der äußersten Schönheit und von verblendendem Reize sind. Besonders aber darf er sie niemals bis überdie außerordentliche Wahrscheinlichkeit treiben, weildie Verzierungen, die er aus seiner Erfindung hinzuthut, von keiner unumgänglichen Nothwendigkeit sind,und weil er besser thut, wenn er sich derselben garentschlägt, als daß er sein Gedichte wider alle Wahrscheinlichkeit damit schmücket. Nach den Regelnzu gefallen muß er seine Handlung in die Einheit derZeit und des Orts einschließen, und weil dieses von unumgänglicher Nothwendigkeit ist, so ist ihm bey diesen zwey Stücken weit mehr erlaubt, als bey den Auszierungen.


26 - Von den Trauerspielen /

Wann ich sage, daß man nicht von dem Rechnung zu geben brauche, was die Personen während der Zeit thun, da sie nicht auf der Bühne sind, so will ich da mit nicht leugnen, daß es nicht manchmal sehr gut sey, wenn man Rechnung davon giebt; sondern ich sage nur, daß man nicht darzu verbunden ist, und daß man sich keine Mühe darum geben darf, wenn die Zuschauer das, was hinter der Bühne geschieht, nicht nothwendig wissen müssen, um das zu verstehen, was vor ihren Augen geschehen soll. Ich sage also nicht, was Cleopatra vom zweyten bis zum vierten Aufzuge gethan hat, weil sie während der Zeit nichts kann gethan haben, was in die Haupthandlung, die ich vorbereite, einen Einfluß hätte: ich sage es aber gleich in den ersten Versen des fünften Aufzuges, daß sie die Zeit zwischen den zwey letzten Aufzügen ange wendet hat, den Seleucus umzubringen, weil dieser Tod ein Theil der Handlung ist. Dieses giebt mir Gelegenheit anzumerken, daß der Poet nicht verbun den ist, alle besondre Handlungen, welche zur Haupt handlung führen, dem Zuschauer vor Augen zu stellen. Er muß nur diejenigen wählen, welche am angenehm sten zu sehen sind, entweder wegen des prächtigen An blicks, oder wegen der Stärke der Leidenschaften, die sie hervorbringen, oder auch einer andern Schönheit wegen, die damit verbunden ist: die übrigen muß er von den drey Einheiten. 549hinter die Bühne verbergen, und dem Zuschauer durch eine Erzählung oder durch einen andern Kunstgriff davon Nachricht geben. Vor allen Dingen muß er wohl bedenken, daß sowohl diese als jene in solcher Verbindung mit einander stehen müssen, daß immer die letzten die Wirkungen der vorhergehenden sind, und alle aus der Anlage, welche der erste Aufzug ent halten muß, fließen. Ob diese Regel, die ich also bald in der ersten Abhandlung feste gesetzt habe, gleich neu, und wider die Gewohnheit der Alten ist, so hat sie doch in zwey Stellen des Aristoteles ihren Grund. Die erste ist diese: Es ist, saget er, ein großer Unterschied unter den Begebenheiten, die von einander verursacht werden. Die Mohren kommen im Cid nach dem Tode des Grafen, nicht aber wegen dieses Todes; und der Fischer kommt in dem D. Sancho, nachdem man vermuthet, Carlos sey der arragonische Prinz, nicht aber weil man es vermu thet, und also sind beyde zu verwerfen. Die andre Stelle ist noch entscheidender, und sagt mit ausdrück lichen Worten, daß alles was in dem Trauerspie le vorfällt, nothwendiger oder wahrscheinli er Weise aus dem vorhergegangenen folgen muß.


27 - Von den Trauerspielen /

Die Verbindung der Auftritte, welche alle beson dern Handlungen eines jeden Aufzuges mit einander verknüpft, und wovon ich in der Untersuchung des Kammermägdchens geredt habe, ist eine große Zier de eines Gedichts, und hilft durch die Fortwährung der Vorstellung viel zur Fortwährung der Handlung; sie ist aber dem ohngeachtet nur eine Zierde und keine 550 II. P. Corneille dritte Abhandlung, Regel. Die Alten haben sich derselben nicht allezeit unterworfen, obgleich größtentheils ihre Aufzüge nur aus zwey oder drey Auftritten bestehen, welches ihnen diese Verbindung viel leichter machte, als uns, die wir einem Aufzuge oft neun bis zehn Auftritte geben. Ich will nur zwey Exempel anführen, wie nachläßig sie hierinne gewesen sind. Das eine ist in dem Ajax des Sophokles, wo dieMonologe, die er, ehe er sich tödtet, hält, nichtdie geringste Verbindung weder mit dem vorhergehenden noch dem darauf folgenden Auftritte hat. Das andre ist in dem dritten Aufzuge des Evnuchus, wo der Auftritt des Antipho keine Verbindungmit dem Chremes oder der Pythias hat, welche vorher von der Bühne gehen. Die Gelehrten unsresJahrhunderts, die sie in ihren uns nachgelassenenTrauerspielen zum Muster genommen haben, sindnoch viel nachläßiger mit dieser Verbindung, als sie selbst, umgegangen. Hiervon überzeugt zu seyn, darf man nur einen Blick auf die Stücken des Buchananus, Grotius und Heinsius werfen, wovon ich in der Untersuchung des Polyeuct gesprochen habe. Wir aber haben unsere Zuschauer an diese Verbindung so sehr gewöhnt, daß sie keinen unverknüpften Auftritt mehr sehen können, ohne ihn als einen Fehler anzumerken. Auge und Ohr ärgern sich daran, ehe noch der Verstand seine Betrachtung darüber anstellen kann. Eben dieser Fehler macht den vierten Aufzug im Cinna schlechter als die übrigen; und das was vorher keine Regel war, ist es durch den beständigen Gebrauch geworden.


28 - Von den Trauerspielen /

Ich habe in der Untersuchung des Kammermägdchens von drey Arten der Verbindungen geredet.Die Verbindung des Geräusches habe ich verworfen, die Verbindung des Gesichts zur Noth verstattet, und die Verbindung der Gegenwart und Unterredung gelobt; bey dem letzten aber habe ich zwey Sachen mit einander vermengt, die von einander gesondert zu werden verdienen. Die Verbindungen der Gegenwart und der Unterredung zugleich sind, sonder Zweifel, so vollkommen, als sie nur immerseyn können; es giebt aber auch Verbindungen derUnterredung ohne Gegenwart, und der Gegenwartohne Unterredung, welche so vollkommen nicht sind.Eine Person, die mit der andern aus einem verborgenen Orte redt, ohne sich zu zeigen, macht eine Verbindung der Unterredung ohne Gegenwart, die aber gleichwohl sehr gut ist, ob sie schon selten vorkommt. Eine Person, die auf der Bühne bleibt zu hören, was diejenigen, die sie kommen sieht, sagen werden,macht eine Verbindung der Gegenwart ohne Unterredung, die oft sehr übel läßt und in das Gezwungenefällt, weil sie mehr der neue Gebrauch, der nunmehr zu einer Regel geworden ist, als ein nothwendigerEinfluß in den Stoff verursachet. So bleibet, im dritten Aufzuge des Pompejus, Achoreus, nachdem er dem Charmion erzählt, wie Cäsar den König empfangen, als er ihm den Kopf dieses Helden überreicht, auf dem Theater, weil er beyde kommen sieht, und gern hören will was sie sagen, damit er es der Cleopatra hinterbringen kann. Eben dieses thut Ammon im vierten Aufzuge der Andromeda, dem Phineas zu Gefallen, der sich bey Seite begiebt, als er den Kö 552 II. P. Corneille dritte Abhandlung, nig mit seinem ganzen Hofe ankommen sieht. Diese stummgewordene Personen verbinden die Auftritte sehr schlecht, weil sie so wenig Theil daran nehmen,daß sie gar nicht in Betrachtung kommen. Ganzetwas anders aber ist es, wenn sie sich verborgen halten, um ein Geheimniß von denen, welche reden undsich allein zu seyn glauben, zu erfahren; denn alsdann macht der Antheil, den sie an dem, was gesagt wird, nehmen, und ihre vernünftige Neugierde, etwas zu wissen, was sie auf keine andere Art erfahren können, daß sie an der Handlung, ihres Stillschweigens unerachtet, Theil bekommen. In den angeführten zwey Exempeln aber, bleiben Ammon und Achoreusbey den Reden, die sie mit anhören, so frostig, daßsie ungeachtet alles Vorwandes, den ich ihnen in denMund lege, die Wahrheit zu gestehen, bloß zur Verbindung der Scenen dableiben; so gar sehr sind sie inbeyden Stücken überflüßig.


29 - Von den Trauerspielen /

Die Anzahl der Auftritte in jedem Aufzuge hat keine Regel: weil aber jeder Aufzug eine gewisse Anzahl Verse haben muß, welche mit der Dauer derübrigen Aufzüge überein kommt, so kann man mehroder weniger Scenen anbringen, nachdem sie langoder kurz sind, damit die Zeit, die man zu dem ganzen Aufzuge hat, also herauskomme. Man muß, wenn es möglich ist, von dem Kommen und Abgehen jeder Person die Ursache angeben. Vornehmlich aber halte ich diese Regel bey dem Abgehen durchaus nöthig, und es läßt nichts übler als wenn einePerson bloß deswegen die Bühne verläßt, weil sienichts mehr zu sagen hat. Mit dem Ankommen würde ich es so scharf nicht nehmen. Der Zuschauer erwartet die spielende Person, und obgleich die Bühne das Zimmer dessen, welcher redt, vorstellet, so kann er sich doch niemals darinne zeigen, wenn er nicht vorher aus den Scenen hervorkommt; und man kann nicht allezeit leichtlich sagen, was er auswärts gemacht hat, ehe er wieder in sein Zimmer gekommen, 558 II. P. Corneille dritte Abhandlung, weil er es oftmals nicht einmal verlassen hat. So viel ich weis, hat sich niemand geärgert, daß Aemilia den Cinna anfängt, ohne zu sagen, warum sie in sein Zimmer kömmt. Man setzt voraus, daß sie eher da gewesen ist, als das Stück angefangen hat, ob esgleich die Vorstellung nothwendig erfodert, daß siehinter der Bühne hervorkommen muß. Den erstenAuftritten in jedem Aufzuge also würde ich diese Genauigkeit ganz gern erlassen, nicht aber den übrigen;denn wenn einmal eine Person auf dem Theater ist,so darf keine andre herzukommen, wenn sie mit ihm nichts zu reden hat. Besonders gilt dieses, wenn eine Person in einem Aufzuge zweymal auf die Bühne kömmt, es sey im Lustspiele oder Trauerspiele; alsdann muß sie nothwendig, entweder, wenn er das erstemal abgeht, zu verstehen geben, daß er bald wiederkommen werde, wie Horaz im zweyten Aufzugeund Julie im dritten Aufzuge eben dieses Stücks;oder er muß, wenn er das zweytemal wiederkömmt,die Ursache angeben, warum er so zeitig wiederkömmt.


30 - Von den Trauerspielen /

Die Regel von der Einheit der Zeit hat ihrenGrund in folgenden Worten des Aristoteles: Das Trauerspiel muß seine Handlung in einen Umlauf der Sonne einschließen, oder diese Gränzen wenigstens nicht allzu weit überschreiten.Dieses hat zu dem bekannten Streite Anlaß gegeben, ob es von einem natürlichen Tage von vier und zwanzig Stunden, oder von einem bürgerlichen Tage von zwölf Stunden zu verstehen sey. Beyde Meynungen haben ihre Vertheidiger. Was mich anbelangt, soweis ich, daß es sehr viele Materien giebt, die manso schwerlich in diese kurze Zeit einschließen kann, daßich ihnen nicht nur sehr gern die 24 Stunden verstatten,sondern mich sogar der Freyheit, die der Philosophgiebt, bedienen, und sie bis auf 30 Stunden ausdehnen würde. Wir haben eine gewisse Rechtsregel, von den drey Einheiten. 561 daß die Wohlthat zu erweitern und die Strenge einzuschränken sey, odia reſtringenda, favores ampliandi, und ich sollte meynen, daß ein Dichter so schondurch diesen Zwang genug gebunden sey, welcher einen von den Alten so gar bis zum Unmöglichen getrieben hat. Euripides läßt den Theseus mit einer Armee von Athen abgehen, vor den Mauren Thebens, welches 12 bis 15 Meilen davon entfernt war, eine Schlacht halten und in dem folgenden Aufzuge als Sieger wieder zurück kommen: so gar daß nach seiner Abreise bis zur Ankunft des Boten, welcher die Nachricht vom Siege bringt, Aethea und der Chor nicht mehr als dreyßig Verse zu sagen haben. Dasheißt eine so kurze Zeit recht wohl anwenden. Aeschylusläßt den Agamemnon noch mit einer weit größern Geschwindigkeit von Troja wieder zurückkommen. Erhatte es mit seiner Frau der Clytämnestra abgeredet,daß, sobald die Stadt eingenommen seyn würde, er esihr durch von einem Berge zum andern aufgesteckte Fackeln, (wovon die zweyte sogleich angesteckt werden sollte, als man die erste gesehen, die dritte sobald man die zweyte gewahr geworden, und so fort) berichten wollte, daß sie also diese große Neuigkeit noch in eben der Nacht erfahren könnte. Kaum aber ist sie von diesen angesteckten Fackeln davon versichert worden, als Agamemnon selbst ankömmt, dessen Schiff also, das unter Wegens, wenn ich mich recht besinne, noch dazu Schiffbruch gelitten hatte, eben so geschwind muß gewesen seyn, als das Auge in Entdeckung der Flammen. Der Cid und Pompejus, wo die Handlungen doch sehr schnell auf einander folgen, ist von dergleichen Freyheit noch sehr weit entfernt, und wenn 562 II. P. Corneille dritte Abhandlung, sie gleich wider die gemeine Wahrscheinlichkeit an einigen Orten streiten, so verlieren sie sich doch nimmermehr bis zu dergleichen Unmöglichkeiten.