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16 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Die Scenen haben einen Einfluß in einander, den er so nicht bemerken wird. Hier wird er zu weitläuftig, dort wird er zu kurz seyn; bald wird er frostig, bald wird er allzufeurig seyn. Die Unordnung, nach welcher er arbeitet, wird sich durch sein ganzes Werk verbreiten, und Spuren hinterlassen, die er mit aller seiner Mühe nicht auszulöschen vermag.


17 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Eine muthige Schauspielerin hat den Reifrock abgelegt; und niemand hat es gemißbilliget. Sie wird weiter gehen; ich stehe dafür. Ah, wenn sie es einmal wagte, sich völlig in der edeln und einfältigen Kleidung, die ihre Rollen verlangen, auf der Bühne zu zeigen; lassen Sie mich noch mehr sagen, wenn sie es einmal wagte, sich in aller der Unordnung zu zeigen, in die eine Frau bey einem so schrecklichenZufalle, als der Tod eines Gemahls, oder der Verlust eines Sohnes, oder eine andere Katastrophe der tragischen Bühne ist, nothwendig gerathen muß: wie würde es neben einer solchen Frau in zerstreuten Haaren, mit allen den gepuderten, gekräuselten, geschniegelten Püppchen werden? Ueber lang oder über kurz, würden sie sich nach ihr richten müssen. Denn die Natur, die Natur; wer kann ihr widerstehen? Man muß sie entweder verbannen, oder ihr gehorchen.


18 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Hat man sich über die Natur nicht zu beklagen, hat man von ihr einen aufrichtigenGeist und ein empfindliches Herz bekommen, so fliehe man eine Zeitlang die menschliche Gesellschaft, und studiere sich selbst. Wie kann das Instrument die gehörige Harmonie ertönen lassen, wenn es verstimmt ist? Man suche sich von allen Dingen richtige Begriffe zu machen; man vergleiche seine Aufführung mit seinen Pflichten; man bestrebe sich ein ehrlicher Mann zu werden, und glaube ja nicht, daß diese für den Menschen so wohl angewandte Zeit, für den Schriftsteller verloren sey. Es wird von der moralischenVollkommenheit, zu der man seinen Charakter und seine Sitten erhoben hat, eine Schimmer von Grösse und Gerechtigkeit ausfliessen, der sich auf alles was man schreibet, verbreitet. Hat man das Laster zu schildern, so präge man sich nur ein, wie sehr es mit der allgemeinenOrdnung, der öffentlichen und der besondern Wohlfahrt, streitet, und man wird es mit Nachdruck schildern. Ist es hingegen die Tugend: wie kann man sie andern liebenswürdig zeigen, wenn man selbst nicht von ihr bezaubert ist? Kehrt man dann wieder unter die Menschen zurück, so höre man denen fleißig zu, die gut zu reden wissen, und spreche fleißig mit sich selber.


19 - Le Pere de Famille /

Cela est. Hélas! le désordre ne m'est connu que depuis peu, mais il a duré... Arranger & suivre à la fois deux plans opposés, l'un de régularité qui nous en impose de jour, un autre de déré glement qu'il remplit la nuit; voilà ce qui m'accable... Que malgré sa fierté naturelle, il se soit abaissé jusqu'à corrompre des valets; qu'il se soit rendu maître des portes de ma maison; qu'il attende que je repose; qu'il s'en informe secrétement; qu'il s'échappe seul, à pied, toutes les nuits, par toute sorte de temps, à toute heure, c'est peutêtre plus qu'aucun pere ne puisse souffrir, & qu'aucun enfant de son âge n'eût osé... Mais avec une pareille conduite, affecter l'attention aux moindres devoirs, l'austérité dans les principes, la réserve dans les discours, le goût de la retraite, le mépris des distractions... Ah, mon ami!... Qu'attendre d'un jeune homme qui peut tout-à-coup se masquer & se contraindre à ce point?... Je regarde dans l'avenir, & ce qu'il me laisse entrevoir, me glace... S'il n'étoit que vicieux, je n'en désespérerois pas. Mais s'il joue les mœurs & la vertu!...


20 - Der Hausvater /

Ja wohl. Und leider habe ich diese Unordnung nur erst kürzlich erfahren. Aber sie hat schon lange gedauert. — Zu gleicher Zeit sich zwey ganz verschiedene Plane zu machen, und beiden zu folgen; des Tages über einem blendenden Plane der Ordnung, und des Nachts einem Plane der Ausschweiffung: das, das schlägt mich nieder. — Daß er sich, seines natürlichen Stolzes ungeachtet, bis zur Bestechung der Bedienten erniedriget hat; daß er sich von den Thüren meines Hauses Meister gemacht hat; daß er wartet, bis ich zur Ruhe bin; daß er sich insgeheim darnach erkundiget; daß er ganz allein, zu Fusse, alle Nächte, das Wetter mag seyn, wie es will, zu dieser oder jener Stunde, aus dem Hause entwischt: das ist ohne Zweifel mehr, als irgend ein Vater leiden kann; und mehr, als irgend ein Kind von seinem Alter sich unterstehen muß. — Aber bey so einer Aufführung gleichwohl sich auf die geringste seiner Pflichten aufmerksam stellen, strenge Grundsätze zu haben scheinen, sich zur Rückhaltung im Reden, zumGeschmacke an der Eingezogenheit, zur Verachtung aller Zerstreuungen zwingen — Ah, mein Freund! — Was kann man von einem jungen Menschen erwarten, der sich auf einmal so verstellen, sich auf einmal so viel Gewalt anthun kann? — Ich sehe in die Zukunft, und was ich darinn erblicke, macht mich vor Schrecken erstarren. — Wenn er weiter nichts als lasterhaft wäre, so würde ich noch nicht verzweifeln. Aber spielt er zugleich den Gesitteten und Tugendhaften! —


21 - Fils naturelle /

Mais auriez-vous cette crainte, si vous pensiez que l'effet de la vertu sur notre amen'est ni moins nécessaire, ni moins puissant que celui de la beauté sur nos sens. Qu'il est DRAME. 97 dans le cœur de l'homme un goût de l'ordre, plus ancien qu'aucun ressentiment réfléchi; que c'est ce goût qui nous rend sensibles à la honte; la honte qui nous fait redouter le mépris au-delà même du trépas; que l'imitation nous est naturelle, & qu'il n'y a point d'exemple qui captive plus fortement que celui de la vertu, pas même l'exemple du vice ..... Ah! Dorval, combien de moyens de rendre les hommes bons!


22 - Fils naturelle /

Est-il possible qu'on ne sentira point que l'effet du malheur est de rapprocher les hom mes, & qu'il est ridicule, sur-tout dans les momens de tumulte, lorsque les passionssont portées à l'excès, & que l'action est la plus agitée, de se tenir en rond, séparés, à une certaine distance les uns des autres, & dans un ordre symmétrique?


23 - Fils naturelle /

C'est dans le genre sérieux que doit s'exercer d'abord tout homme de Lettres qui se sent du talent pour la scène. On apprend à un jeune éleve qu'on destine à la peinture, à dessiner le nud. Quand cette partie fondamentale de l'art lui est familiere, il peut choisir un sujet; qu'il le prenne ou dans les conditions communes, ou dans un rang élevé; qu'il drape ses figures à son gré, mais qu'on ressente toujours le nud sous la draperie; que celui qui aura fait une longue étude de l'homme dans l'exercice du genre sérieux, chausse, selon son génie, le cothurne ou le soc; qu'il jette sur les épaules de son personnage un manteau DRAMATIQUE. 215 royal ou une robe de palais; mais que l'homme ne disparoisse jamais sous le vêtement.


24 - Fils naturelle /

Mais il y a plus: un goût dominant de l'ordre, dont je vous ai déjà entretenu, nous contraint à mettre de la proportion entre les êtres. Si quelque circonstance nous est don née au-dessus de la nature commune, elle aggrandit le reste dans notre pensée. Le poëte n'a rien dit de la stature de Chalcas; mais je la vois; je la proportionne à son action. L'exagération intellectuelle s'échappe de-là, & se répand sur tout ce qui approche de cet objet. La scène réelle eût été petite, foible, mesquine, fausse ou manquée; elle devient grande, forte, vraie, & même énorme dans le récit. Au théâtre, elle eût été fort au-dessous de la nature: je l'imagine un peu au-delà. C'est ainsi que, dans l'épopée, les hommes poétiques deviennent un peu plus grands que les hommes vrais.


25 - Fils naturelle /

Je crains bien que ni les poëtes, ni les musiciens, ni les décorateurs, ni les danseurs, n'aient pas encore une idée véritable de leur théâtre. Si le genre lyrique est mauvais, c'est le plus mauvais de tous les genres: s'il est bon, c'est le meilleur. Mais peut-il être bon, si l'on ne s'y propose point l'imitation de la nature, & de la nature la plus forte? A quo bon mettre en poésie, ce qui ne valoit pas la peine d'être conçu? En chant, ce qui ne valoit pas la peine d'être récité? Plus on dépense sur un fonds, plus il importe qu'il soit bon. N'est-ce pas prostituer la philosophie, la poésie, la musique, la peinture, la danse, que de les occuper d'une absurdité? Chacun de ces arts en particulier a pour but l'imitation de la nature; & pour employer leur magie réunie, on fait choix d'une fable! Et 250 DE LA POÉSIE l'illusion n'est-elle pas déja assez éloignée? Et qu'a de commun avec la métamorphofe, ou le sortilége, l'ordre universel des choses, qui doit toujours servir de base à la raison poétique? Des hommes de génie ont ramené de nos jours la philosophie du monde intelligible dans le monde réel. Ne s'en trouverat-il point un qui rende le même service à lapoésie lyrique, & qui la fasse descendre, des régions enchantées, sur la terre que nous habitons?


26 - Der natürliche Sohn /

(in einem pathetischen Tone, ganz durchdrungen.) Aber würden sie diese Furcht haben, wenn Sie bedächten, daß die Wirkung der Tugend auf unsere Seele nicht minder nothwendig und mächtig ist, als die Wirkung der Schönheit auf unsere Sinne? Wenn Sie bedächten, daß sich in dem menschlichen Herze ein Geschmack an Ordnung findet, der weit älter als alle Ueberlegung ist; daß wir durch diesen Geschmack zur Scham empfindlich werden, zur Scham, die uns die Verachtung sogar jenseit des Todes zu fürchten gewöhnet; daß die Nachahmung uns angebohren ist, und daß unter allen Beyspielen das Beyspiel der Tugend am stärksten fesselt, weit stärker als selbst das Beyspiel des Lasters? -- Ach Dorval, wie viele Mittel hat man nicht, die Menschen gut zu machen!


27 - Der natürliche Sohn /

Wird man es denn nicht einmal empfinden, daß das Unglück die Menschen einander näher bringt, und daß es besonders in den tumultuösen Augenblicken, wenn die Leidenschaften aufs höchste gestiegen sind, und die Action am heftigsten wird, lächerlich ist, sich in einem halben Zirkel zu halten, und in einer gewissen Entfernung, nach einer symmetrischen Ordnung von einander ab zu stehen.


28 - Der natürliche Sohn /

Die ernsthafte Gattung ist es, in welcher sich jeder Gelehrter, der sich einiges Talents für die Bühne bewußt zu seyn glaubt, vorher üben muß. Einen jungen Menschen, den man zur Mahlerey aufziehen will, lehret man vor allen Dingen, das 214 Nackte zeichnen. Hat er es in dieser Grundlage der Kunst zu einer Fertigkeit gebracht, so kann er sich einen Gegenstand aussuchen. Er kann ihn aus den gemeinen Ständen, oder aus einer höhern Ordnungnehmen. Er kann seine Figuren kleiden wie er will, nur daß man das Nackte niemals unter dem Gewande ganz verliere. So mag auch der, der den Menschen in den Uebungen der ernsthaften Gattung lange genug studiret hat, nach seinem Genie, entweder den Kothurn oder die Sokken anlegen; er mag seinen Personen einen königlichen Mantel, oder den Rock einer Gerichtsperson umwerfen: nur daß der Mensch niemals unter der Kleidung verschwindet!


29 - Der natürliche Sohn /

Und noch mehr: der herrschende Geschmack an der Ordnung, von welchem ich Sie bereits unterhalten habe, zwingt uns, Verhältnisse unter den Wesen anzunehmen. Wird ein Umstand gegeben, der über die gewöhnliche Natur ist, so vergrössert er in unsern Gedanken alle übrige. Der Dichter hat von der Statur des Kalchas nichts gesagt. Aber ich sehe sie. Ich denke mir sie seiner Action gemäß. Die Uebertreibung seiner geistigen Eigenschaften greift weiter um sich, und verbreitet sich auf alles, was diesen Gegenstand angehet. Die wirkliche Scene würde klein, schwach, armselig, falsch, verfehlt gewesen seyn. In der Erzehlung wird sie groß, stark, wahr, und sogar ungeheuer. Auf der Bühne würde sie weit unter der Naturgewesen seyn; so aber denke ich mir sie noch überdie Natur. Auf gleiche Weise werden in der Epo 236pee die poetischen Menschen immer etwas grösser, als die wirklichen sind.


30 - Der natürliche Sohn /

Ich fürchte, daß bisher weder die Dichter, noch die Tonkünstler, noch die Verzierer, noch die Tänzer einen richtigen Begriff von ihrem gemeinschaftlichen Theater gehabt haben. Ist die lyrische Gattung schlecht, so ist sie die schlechteste von allenGattungen. Ist sie gut, so ist sie die beste von allen. Aber wie kann sie gut seyn, wenn man sich nicht die Nachahmung der Natur, und zwar der allerstärksten Natur, darinn vorsetzt? Wozu dient es, etwas in Poesie zu bringen, das nicht werth war, gedacht zu werden? Etwas singbar zu machen, was nicht werth war, in Mund genommen zu werden? Je mehr man Unkosten auf etwas verwendet, desto besser muß es nothwendig seyn. Heißt das nicht die Philosophie, die Poesie, die Musik, die Mahlerey, die Tanzkunst schänden, wenn man sie mit einer Ungereimtheit beschäftiget? Jede von diesen Künsten insbesondere, hat die Nachahmung 250 der Natur zur Absicht; und wenn man sich ihrer vereinten Zauberkräfte bedienen will, so wählt man eine Fabel! Ist die Illusion etwa noch nicht entferntgenug? Was hat die allgemeine Ordnung der Dinge, auf die sich die poetischen Erdichtungen gründen müssen, mit der Verwandlung, mit der Hexerey zu thun? Männer von Genie haben in unsern Tagen die Philosophie aus der geistigen Welt in die wirkliche Welt herüber gehohlt. Will sich niemand finden, der der lyrischen Poesie den nehmlichen Dienst erzeige, und sie aus den bezauberten Gegenden auf die Erde, die wir bewohnen, herabbringe?