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31 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Der Commthur entdeckt ihm seinen Anschlag. Germeuil erkennet mit Einem Blicke die ganze Gefahr dieser Vertraulichkeit; er wird darüber unruhig. Er sucht den Commthur vergebens auf andere Wege zu bringen. Er führt ihm zu Gemüthe, wie unmenschlich es seyn würde, eine Unschuldige so zu verfolgen. $$$ [Kommentar: Darstellung im folgenden zu korrigieren, da Textpassus aus dem Stück] — Wo bleibt das Mitleid? Wo bleibt die Gerechtigkeit? — Das Mitleid? Auf das kömmts auch an. Die Gerechtigkeit aber, die verlangt es, daß man die Creaturen in Verwahrung bringen soll, die weiter zu nichts in der Welt nütze sind, als die Kinder zu verführen, und die Aeltern zu betrüben. — — Und ihr Neffe? — Ha, anfangs wird es ihm ein wenig ärgern; aber wie lange wird es währen, so ist diese Grille von einer andern verdrengt? In zwey Tagen ist alles vorüber; und wir haben ihm einen wichti- gen Dienst geleistet. Und die gerichtlichen Befehle, die man dazu nöthig hat, glauben Sie, daß man die so leicht erhalten kann? —Meinen werde ich bald haben; und in einer oder zwey Stunden können wir anfangen. — Herr Commthur, wozu verleiten Sie mich? — Er beißt an; ich habe ihn. Dich meinem Bruder gefällig, und mich dir auf immer verbindlich zu machen. — Saint Albin — Nun gut, Saint Albin; Saint Albin ist dein Freund, aber er ist doch nicht Du. Sey du erst Du, erst Germeuil; und hernach die andern, wo möglich. — Mein Herr — Adieu, ich will sehen, ob mein Verhaftbefehl schon gekommen ist. Ich bin gleich wieder bey dir. — Nur noch ein Wort, wenn es Ihnen gefällig ist. — Schon genug gehört. Schon genug gesagt. Mein Vermögen und meine Nichte.


32 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Das Mitleid? Auf das kömmts auch an. Die Gerechtigkeit aber, die verlangt es, daß man die Creaturen in Verwahrung bringen soll, die weiter zu nichts in der Welt nütze sind, als die Kinder zu verführen, und die Aeltern zu betrüben.

33 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Wenn man mich versichert, daß ein Mensch geitzig ist, so werde ich mir kaum einbilden können, daß er im Stande sey, etwas Grosses hervor zu bringen. Dieses Laster macht den Geist klein, und das Herz enge. Die öffentlichen Unglücksfälle sind dem Geitzigen nichts. Oft erfreuet er sich darüber. Er ist hart. Wie soll er sich zu etwas Erhabenem schwingen können? Er liegt beständig gekrümmt auf sei nem Geldkasten. Er kennt weder die Geschwindigkeit der Zeit, noch die Kürze desLebens. Unbekannt mit dem allgemeinen Wohlwollen, schränkt er sich nur auf sich selbst ein. Die Wohlfahrt seines Nächsten ist in seinen Augen, in Vergleichung mit einem kleinen Stückchen gelben Metalls, nichts. Er hat nie das Vergnügen empfunden, dem Dürftigen mitzutheilen, dem Nothleidenden beyzuspringen, und mit dem Weinenden zu weinen. Er ist ein schlechter Vater, ein schlechter Sohn, ein schlechter Freund, ein schlechterBürger. Um sein Laster gegen sich selbst zu entschuldigen, hat er sich ein Lehrgebäude machen müssen, nach welchem er seinen Leidenschaft alle Pflichten aufopfern darf. Wenn er das Mitleiden, die Freygebigkeit, die Gastfreyheit, die Liebe des Vaterlandes, oder die Liebe des menschlichen Geschlechtsschildern müßte, wo sollte er die Farben dazu hernehmen? Er hält in seinem Herzen alle diese Eigenschaften für nichts, als verkehrte Thorheiten.


34 - Le Pere de Famille /

Parle. Cruel enfant, aie pitié du mal que j'endure.


35 - Le Pere de Famille /

(en revenant, bas & d'un ton de commisération .)

36 - Le Pere de Famille /

Qui le sait mieux que moi? Vous me l'apprenez tous les jours. Mais c'est un état que la Nature impose. C'est la vocation de tout ce qui respire... Ma fille, celui qui compte sur un bonheur sans mêlange, ne connoît ni la vie de l'homme, ni les desseins du Ciel sur lui... Si le mariage expose à des peines cruelles, c'est aussi la source des plaisirs les plus doux. Où sont les exemples de l'intérêt pur & sincere, de la tendresse réelle, de la confiance intime, des secours continus, des satisfactions réci- proques, des chagrins partagés, des soupirs entendus, des larmes confon- dues, si ce n'est dans le mariage? Qu'est-ce que l'homme de bien préfere à sa femme? Qu'y a-t-il au monde qu'un pere aime plus que son enfant?... O lien sacré des époux, si je pense à vous, mon ame s'échauffe & s'éleve!... O noms tendres de fils & de fille, je ne vous prononçai jamais sans tressaillir, sans être touché! Rien n'est plus doux à mon oreille; rien n'est plus intéressant à mon cœur... Cécile, rappellez-vous la vie de votre mere: en est-il une plus douce que celle d'une femme qui a employé sa journée à remplir les devoirs d'épouse attentive, de mere tendre, de maîtresse compatissante?... Quel sujet de réflexions délicieuses elle em- porte en son cœur, le soir, quand elle se retire!


37 - Le Pere de Famille /

Mon pere fut un homme de bien. Il n'entendit jamais le malheureux, sans en avoir pitié. Il n'abandonna pas ses amis dans la peine, & il devint pauvre. Il eut beaucoup d'enfans de ma mere; nous demeurâmes tous sans ressource à sa mort... J'étois bien jeune alors... Je me souviens à peine de l'avoir vu... Ma mere fut obligée de me prendre entre ses bras, & de m'élever à la hauteur de son lit pour l'embrasser & recevoir sa bénédiction... Je pleurois. Hélas! je ne sentois pas tout ce que je perdois!


38 - Le Pere de Famille /

Ma mere avoit fait un dernier effort pour nous envoyer à Paris. Hélas! elle attendoit de ce voyage un succès plus heureux. Sans cela, auroit-elle pu se résoudre à m'éloigner d'elle? Depuis elle n'a plus sçu comment me saire revenir. Elle me mande cependant qu'on doit me reprendre, & me ramener dans peu. Il faut que quelqu'un s'en soit chargé par pitié. Ho, nous sommes bien à plaindre!


39 - Le Pere de Famille /

Alors je m'adresserai à toutes les amessensibles. On me verra. On verra la compagne de mon infortune. Je dirai mon nom, & je trouverai du secours.


40 - Le Pere de Famille /

Non, vous ne l'êtes pas... (Elle se retourne vers Madame Hébert.) Que je suis malheureuse! Je voudrois être morte. Ah, ma bonne! A quoi me suisje engagée? Que vais-je lui apprendre? Que va-t-il devenir? Ayez pitié de moi... Dites-lui.


41 - Le Pere de Famille /

Non, non... je ne le puis... Madame Hêbert, retenez-la... Ayez pitié de nous.


42 - Le Pere de Famille /

Une infortunée, à qui vous ne pourriez refuser de la commisération si vous la voyiez.


43 - Le Pere de Famille /

(Ici la pitié succede à l'agitation dans le cœur de Cécile. Elle se panche sur le dos d'un fauteuil, du côté de Sophie, & celle-ci continue.)

44 - Le Pere de Famille /

J'ai une mere qui m'aime... Comment reparoîtrois-je devant elle?.... Mademoiselle, conservez une fille à sa mere; je vous en conjure par la vôtre, si vous l'avez encore... Quand je la quittai, elle dit: Anges du Ciel, prenez cette enfant sous votre garde, & conduisez-la. Si vous fermez votre cœur à la pitié, le Ciel n'aura point entendu sa priere, & elle en mourra de douleur... Tendez la main à celle qu'on opprime, afin qu'elle vous bénisse toute sa vie... Je ne peux rien, mais il est un Être qui peut tout, & devant lequel les œuvres de la commisération ne sont pas perdues... Mademoiselle.


45 - Le Pere de Famille /

(A son neveu, d'un ton compatissant.)