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46 - Die Gefangenen /

Dieses Lustspiel, ihr Zuschauer, ist für züchtigeSitten gemacht. Es kommen keine Liebsstreiche, keine Unterschiebung von Kindern, keine Geldschneidereyen darinnen vor. Kein verliebter Jüngling befreyet darinnen eine Hure wider Wissen seines Vaters. Dergleichen Spiele, worinne die Guten besser werden können, erfinden wenige Dichter. Hat es euch gefallen, und sind wir euch nicht zur Last gewesen, so gebet das gewöhnliche Zeichen; und ein jeder, der von euch gute Sitten liebet, klatsche!


47 - L'art du Theatre /

Quelquefois on eſt obligé de ſe courber pour montrer du reſpect ou de l'attendriſſement. Dans ces occa- ſions beaucoup de Comédiens pè- chent par la contenance. Ils ont coutume de plier de la ceinture, en tenant l'eſtomac & la poitrine extremement roides. Comme le corps ſe trou- L'Art du Théâtre. ve hors d'équilibre dans cette ſituation, ſi les deux pieds ſont près l'un de l'autre, ils éloignent celui qui eſt derriere, & fléchiſſent un peu le genouil de devant, ils élévent un bras fort haut, étendent l'autre au long de la hanche, & joüent des morceaux entiers dans l'attitude de cetteſtatuë antique qui repréſente un gladiateur dans le combat. Comme cette poſition forcée eſt devenue fort à la mode, par l'habitude de la voir on s'y eſt accoutumé de maniere que l'on n'en apperçoit plus le ridicule. Il faut ſe courber de la poitrine ſans craindre de groſſir ſes épaules, qui, dans cette occaſion ne peuvent jamais faire une mauvaiſe figure. On me dira que la dureté des cuiraſſes à la Romaine, & les corps balainés des femmes s'oppoſent à la régle que je donne: je conviendrai que tous ces ajuſtemens ſont incommodes; mais L'Art du Théâtre. il vaut mieux, lorſqu'on eſt gêné par l'habit, ne baiſſer que la tête, qui eſt toujours la plus remarquable, & ne pencher que foiblement le corps; dans cette poſition l'on eſt en même- tems agréable à la vûe, & convenable à la ſituation. Au moins dans laComédie les hommes ne pourront jamais trouver une excuſe dans la gêne de l'habillement.


48 - L'art du Theatre /

L'on a dans une ſcène à dire bon jour. Ce mot eſt bien ſimple, & tout le monde entend cela. Mais ce n'eſt pas aſſez d'entendre que c'eſt une politeſſe qui ſe fait aux gens qui arrivent ou que l'on aborde: il eſt mille façons de dire bon jour, ſuivant le caractère & la ſituation. Un amant dit bon jour à ſa maîtreſſe avec cette douceur & cette affection qui fait connoître ſes ſentimens pour celle qu'il ſaluë. Un pere le dit avec tendreſſe au fils qu'il aime, & avec une froideur mêlée de chagrin à ce- L'Art du Théâtre. lui dont il eſt mécontent. Un avare même en diſant bon jour à ſon ami, doit ſe montrer occupé d'inquiétudes. Le jaloux marque une colere que la bienſéance empêche d'éclater, en ſaluant un jeune homme qu'il eſt forcé de recevoir contre ſon gré. Une Suivante dit bon jour d'un ton flateur & inſinuant à l'amant aimé de ſa maîtreſſe, & d'un ton bruſque au vieillard qui cherche à l'obtenir ſans ſon aveu. Le petit-Maître ſalüe avec une politeſſe affectée & mêlée d'un ton d'orgueil qui démontre que s'il veut bien vous ſaluer, c'eſt par bonté, & qu'à la rigueur il n'y ſeroit point obligé. L'homme dans la triſ- teſſe dit bon jour d'un ton affligé. Le Valet qui a fait un mauvais tour à ſon Maître, l'aborde avec un air qui cherche à montrer de l'aſſurance, mais au travers duquel on doit voir percer la crainte. Un fourbe ſaluë L'Art du Théâtre. celui qu'il va duper, d'un ton qui doit inſpirer la confiance à l'objet de ſa trahiſon, & où le ſpectateur doit appercevoir qu'il médite une fourberie. Il faudroit détailler tous les caractéres de l'humanité, & toutes les ſituations de la vie, ſi l'on vouloit expliquer les innombrables variétés qui peuvent ſe rencontrer dans l'expreſ- ſion d'un mot, qui paroît ſi ſimple à l'abord. Monſieur de la Torilliere, pere de celui qui eſt encore au Théâ- tre, étoit en cette partie l'Acteur le plus parfait que j'aye jamais entendu. Il ne croyoit pas qu'un ſeul monoſillable fut inutile dans ſon rôle; un oui, un non dans ſa bouche marquoit ſans ceſſe la ſituation & le caractère. J'ai vû depuis les mêmes choſes joüées par des Acteurs que l'on diſoit parfaitement intelligens, & qui étoient bien éloignés d'entendre comme lui. C'eſt par cette intel- L'Art du Théâtre. ligence, à qui rien n'échappe, que l'excellent Comédien eſt ſupérieur au lecteur, je dis même à l'homme d'eſprit. Car tous ceux à qui la nature a donné de l'eſprit ſeroient en état de joüer la Comédie, ſi cette qualité entraînoit néceſſairement l'intelligence dont je parle. Mais nous avons trop d'expériences du contraire, & avec beaucoup d'eſprit & d'é- ducation, nous avons vû pluſieurs Comédiens n'entendre jamais que l'écorce de leur rôle. Je ceſſerai de parler ſur une matiere inépuiſable; mais la connoiſſance des différens points que je traiterai dans la ſuite, pourra vous donner, Madame, la facilité de revenir de vous-même à celui que j'abandonne à préſent, & d'y faire des réflexions, qui peu à peu vous perſuaderont que tout l'art du Théâtre dépend de cette ſeule partie.


49 - L'art du Theatre /

Il ſemble que juſqu'ici je n'aye parlé que du Tragique. Mais je ne doute pas, Madame, que vous ne voyez combien tout ce que j'ai dit eſt convenable au Comique autant qu'à la Tragédie. Ces deux eſpéces de repréſentations ſe reſſemblent par mille endroits. L'on ne met point de plaiſant dans la Tragédie, mais les plus grands mouvemens du tragique ſont du reſſort de la Comédie. Toutes les paſſions, toutes les ſituations L'Art du Théâtre. lui ſont propres, & le ſentiment y peut être porté au plus haut degré. La Comédie a ſouvent des perſonnages nobles, il eſt chez elle des inſtans où la majeſté même eſt né- ceſſaire. La ſeule différence que l'on puiſſe mettre entre l'un & l'autre genre, c'eſt que la Comédie parcourt tous les tons, & que la Tragédie ſe reſtraint à un plus petit nombre. On ſeroit plus aiſément convaincu de ce que j'avance, ſi l'on avoit coutume de voir joüer le tragique ſans outrer la voix & le geſte.


50 - Die Schauspielkunst /

Manchmal ist man genöthiget sich zu krümmen, wenn man Ehrfurcht oder Zärtlichkeit ausdrücken muß. Bey diesen Gelegenheiten machen viel Schauspieler eine sehr üble Stellung. Gemeiniglich biegen sie sich über den Lenden, indem sie den Unterleib und die Brust ganz steif halten. Weil sich nun der Körper in dieser Stellung außer dem Gleichgewichte befindet, wenn beyde Füße bey einander stehen; so setzen sie den hintersten weiter zurück, biegen das vorderste Knie ein wenig, erheben den einen Arm sehr hoch, strecken den andern an der Hüfte herab, und spielen ganze Stellen in der Lage eines Klopffechters, wie er uns auf alten Bildsäulen fechtend vorgestellt wird. Da diese gezwungene Stellung so sehr Mode geworden ist, so hat man sich, durch das öftre Sehen, so daran gewöhnt, daß man das Lächerliche davon gar nicht mehr wahrnimmt. Man muß sich mit der Brust biegen, ohne wegen Vergrößerung der Schultern besorgt zu seyn, die bey dieser Gelegenheit niemals eine schlechte Gestalt bekommen können. Man wird mir einwenden, daß die starren römischen Rüstungen, und die Schnürbrüste der Frauenzimmer sich mit meiner gegebenen Regel nicht vertragen. Jch gebe es zu, daß alle diese Kleidung unbequem ist; allein es ist besser, wenn der Anputz einem Gewalt anthut, bloß den Kopf, welcher allezeit das vornehmste Theil des Körpers ist, nieder zu senken, den

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Körper selbst aber nur ganz wenig zu biegen; und diese Stellung ist zugleich den Augen angenehm, und mit der Beschaffenheit der Rede übereinkommend. Wenigstens können die Mannspersonen in dem Lustspiele sich mit dem Zwange der Kleidung nicht im geringsten entschuldigen.


51 - Die Schauspielkunst /

Man hat in einem Auftritte zu sagen: guten Tag. Dieses Wort ist sehr einfach, und jedermann versteht es. Allein es ist nicht genug einzusehen, daß es eine Höflichkeit sey, die man Leuten, welche kommen, oder welche man anredet, erweiset: es sind nach der Verschiedenheit der Charaktere und der Stellungen, worinn man sich befindet, tausend Arten guten Tag zu sagen. Ein Liebhaber sagt zu seiner Schönen, mit derjenigen Gefälligkeit und Zärtlichkeit guten Tag, welche seine Empfindungen für die, die er grüßet, anzeigen. Ein Vater sagt es zu einem Sohne den er liebt, mit vieler Güte, zu einem aber, über den er misvergnügt ist, mit einer verdrüßlichen Kaltsinnigkeit. Ein Geiziger muß sich, auch wenn er es zu seinem Freunde sagt, beständig unruhig und besorgt erzeigen. Der Eifersüchtige verräth einen Zorn, welchen der Wohlstand auszubrechen verhindert, wenn er einen jungen Menschen grüßt, den er wider Willen empfangen muß. Ein Mägdchen sagt guten Tag zu dem Geliebten ihrer Frau mit einem höflichen und einschmeichelnden Tone; zu einem Alten aber, der die Liebe ihrer Frau ohne ihre Erlaubniß erhalten will, sagt sie es mit einer anfahrenden Stimme. Der Petitmaitre grüßet mit einer gezwungenen und mit Stolz vermengten Höflichkeit, welche denen, die er grüßt, zeigen muß, daß es aus bloßer Gnade geschehe, und daß er es eben sonst nicht nöthig habe. Ein Trauriger sagt guten Tag mit einem betrübten Tone. Ein Bedienter, der seinem Herrn einen übeln Streich gespielet hat, redet ihn mit einer Art an, welche ein gut Gewissen zu zeigen bemüht ist, die aber gleichwohl die Furcht nicht undeutlich spüren läßt. Ein Betrieger grüßet den,

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welchen er betriegen will, mit einem Tone, welcher Vertrauen zu erwecken sucht, woraus aber gleichwohl der Zuhörer seine üble Absicht muß schließen können. Man müßte alle menschlichen Charaktere, und alle Stellungen, die im Leben vorkommen, anführen, wenn man die unzählbaren Veränderungen alle zeigen wollte, die sich bey einem einzigen Worte, das Anfangs so einfach zu seyn scheinet, befinden können. Der Hr. de la Torilliere, der Vater dessen, der noch auf der Bühne ist, war in diesem Stücke der vollkommenste Schauspieler, den ich jemals gekannt habe. Er glaubte nicht, daß ein einziges einsylbiges Wort in seiner Rolle umsonst sey; ein Ja, ein Nein in seinem Munde bemerkte allezeit die Stellung und den Charakter. Jch habe hernach eben diese Stellen durch andre, welchen man eine vollkommene Einsicht zuschrieb, spielen sehen, die aber gar weit entfernt waren, sie so, wie er, zu verstehen. Diese Einsicht, welcher nichts entwischt, ist es, welche den Schauspieler so weit über den Leser, ja so gar über den witzigen Kopf setzet. Denn alle, welchen die NaturWitz gegeben hat, würden im Stande seyn ein Lustspiel vorzustellen, wenn mit dieser Eigenschaft die Einsicht von der ich rede, nothwendig verbunden wäre. Allein wir haben allzuviel Erfahrungen von dem Gegentheile, und haben allzuviel Schauspieler gesehen, welche es durch viel Witz und viel Erziehung doch nicht weiter bringen konnten, als das äußre von ihrer Rolle zu verstehen. Jch will aufhören von einer unerschöpflichen Sache zu reden; die Kenntniß aber derjenigen verschiedenen Punkte, die ich in der Folge abhandeln will, werden Sie, Madame, leicht auf den wieder zurück führen

I. Die Schauspielkunst.

können, den ich jetzo verlasse; so, daß Sie nach und nach werden einsehen lernen, daß die ganze Schauspielkunst von diesem einzigen Theile abhange.


52 - Die Schauspielkunst /

Es scheint als ob ich bis hieher nur von dem Trauerspiele gesprochen hätte. Jch zweifle aber nicht, daß Sie, Madame, nicht einsehen sollten, wie wohl alles das, was ich gesagt habe, eben sowohl auf das Komische als auf das Tragische anzuwenden sey. Diese zwey Arten der Vorstellung gleichen sich an hundert Orten. Man bringt zwar nichts Lächerliches in das Trauerspiel, doch können die größten tragischen Bewegungen in dem Lustspiele ihren Platz haben. Alle Leidenschaften, alle Stellungen schicken sich für sie, und die Empfindung kann bis auf das höchste darinne getrieben werden. Das Lustspiel hat oft edle Personen, und es giebt Stellen, wo so gar das Majestätische nöthig ist. Der ganze Unterschied den man zwischen der einen und der andern Art machen kann, ist, daß das Lustspiel alle Töne durchläuft, das Trauerspiel aber sich an einer kleinern Anzahl begnügen läßt. Man würde von dem was ich behaupte, leichter überzeugt werden können, wenn man öfterer Trauerspiele ohne Uebertreibung der Stimme und der Bewegungen spielen sähe.


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Jn dem zweyten Buche des ersten Theils handelt der Verfasser von einigen Vorzügen, welche gewisse Schauspieler insbesondere haben müssen. Diese Schauspieler sind erstlich diejenigen, welche man in der Komödie Vorzugsweise, die komischen nennt; zweytens diejenigen, welche sich in der Tragödie durch ihre Tugenden unsere Bewunderung, und durch ihre Unglücksfälle unser Mitleiden erwerben sollen; und drittens diejenigen, welche so wohl in der Tragödie als Komödie die Rollen der Liebhaber vorstellen. Alle diese haben gewisse besondere Gaben nöthig, welches Theils innerliche, Theils Schauspieler. äußerliche sind. Dieser Eintheilung gemäß macht der Verfasser in diesem zweyten Buche zwey Abschnitte, deren erster die innerlichen, und der zweyte die äußerlichen Gaben untersucht. Wir wollen uns zu dem ersten Abschnitte wenden, welcher aus fünf Hauptstücken besteht. Jn dem ersten Hauptstücke zeigt er, daß die Munterkeit denjenigen Schauspielern, welche uns zum lachen bewegen sollen, unumgänglich nöthig sey. Wenn man, sind seine Worte, eine komische Person vorstellt, ohne selbst Vergnügen daran zu haben, so hat man das bloße Ansehen eines gedungenen Menschen, welcher nur deswegen Komödiant ist, weil er sich seinen Lebensunterhalt auf keine andre Art verschaffen kann. Theilt man aber das Vergnügen mit dem Zuschauer, so kann man sich allezeit gewiß versprechen, zu gefallen. Die Munterkeit ist der wahre Apollo der komischen Schauspieler. Wenn sie aufgeräumt sind, so werden sie fast immer Feuer und Genie haben. = = Es ist aber hierbey wohl zu merken, daß man diese Munterkeit mehr in ihrem Spiele als auf ihren Gesichtern zu bemerken verlangt. Man giebt tragischen Schauspielen die Regel: weinet wenn ihr wollt, daß ich weinen soll; und den komischen Schauspielern sollte man die Regel geben: Lachet fast niemals, wenn ihr wollt, daß ich lachen soll. = = Das Auszug aus demzweyte Hauptstück zeigt, daß derjenige, welcher keine erhabneSeele habe, einen Helden schlecht vorstelle. Unter dieser erhabnen Seele muß man nicht die Narrheit gewisser tragischen Schauspieler verstehen, welche auch außer dem Theater noch immer Prinzen zu seyn sich einbilden. Auch nicht das Vorurtheil einiger von ihnen, welche große Acteurs den allergrößten Männern gleich schätzen, und lieber gar behaupten möchten, es sey leichter ein Held zu seyn, als einen Helden gut vorzustellen. Die Hoheit der Seele, von welcher hier geredet wird, besteht in einem edeln Enthusiasmo, der von allem was groß ist in der Seele gewirkt wird. Dieser ist es, welcher die vortreflichen tragischen Schauspieler von den mittelmäßigen unterscheidet, und sie in den Stand setzt, das Herz des gemeinsten Zuschauers mit Bewegungen zu erfüllen, die er sich selbst nicht zugetrauet hätte = = Mit diesem Enthusiasmo, welcher für diejenige Person gehöret, die Bewunderung erwecken soll, muß derjenige Theil der Empfindung verbunden werden, welchen die Franzosen unter dem Namen des Eingeweides (d'Entrailles) verstehen, wenn eben dieselbe Person unser Mitleiden erregen will. Hier von handelt das dritte Hauptstück. „Wollen die tragischen Schauspieler, sagt der Verfasser, unstäuschen; so müssen sie sich selbst täuschen. Sie müssen sich einbilden, daß sie wirklich das Schauspieler. sind, was sie vorstellen; eine glückliche Raserey muß sie überreden, daß sie selbst diejenigen sind, die man verräth, die man verfolgt. Dieser Jrrthum muß aus ihrer Vorstellung in ihr Herz übergehen, und oft muß ein eingebildetes Unglück ihnen wahrhafte Thränen auspressen. Alsdann sehen wir in ihnen nicht mehr frostige Komödianten, welche uns durch gelernte Töne und Bewegungen für eingebildete Begebenheiten einnehmen wollen. Sie werden zu unumschränkten Gebiethern über unsre Seelen; sie werden zu Zaubrern, die das unempfindlichste empfindlich machen können = = Und dieses alles durch die Gewalt der Traurigkeit, welche Leidenschaft eine Art von epidemischer Krankheit zu seyn scheinet, deren Ausbreitung eben so schnell als erstaunlich ist. Sie ist von den übrigen Krankheiten darinne unterschieden, daß sie sich durch die Augen und durch das Gehör mittheilet; wir brauchen eine mit Grund wahrhaft betrübte Person nur zu sehen, um uns zugleich mit ihr zu betrüben. Der Anblick der andern Leidenschaften ist so ansteckend nicht. Es kann sich ein Mensch in unsrer Gegenwart dem allerheftigsten Zorne überlassen; wir bleiben gleichwohl in der vollkommensten Ruhe. Ein andrer wird von der lebhaftesten Freude entzückt, wir aber legen unsern Ernst deswegen nicht ab. Nur die Thränen, wenn es auch schon Thränen einer Person sind, Auszug aus dem die uns gleichgültig ist, haben fast immer das Vorrecht uns zu rühren. Da wir uns zur Mühe und zum Leiden gebohren wissen, so lesen wir voll Traurigkeit unsere Bestimmung in demSchicksale der Unglücklichen, und ihre Zufälle sind für uns ein Spiegel, in welchem wir mit Verdruß das mit unserm Stande verknüpfte Elend betrachten. = = Dieses bringt den Verfasser auf eine kleine Ausschweifung, welche viel zu artig ist, als daß ich sie hier übergehen sollte. = = Es ist nicht schwer, spricht er, von unsrer Leichtigkeit uns zu betrüben einen Grund anzugeben. Allein desto schwerer ist es die Natur desjenigen Vergnügens eigentlich zu bestimmen, welches wir, bey Anhörung einerTragödie, aus dieser Empfindung ziehen. Daß man in der Absicht vor die Bühne geht, diejenigen Eindrücke, welche uns fehlen, daselbst zu borgen, oder uns von denjenigen, die uns mißfallen, zu zerstreuen, darüber wundert man sich gar nicht. Das aber, worüber man erstaunt, ist dieses, daß wir oft durch die Begierde Thränen zu vergießen dahin geführt werden. Unterdessen kann man doch von dieser wunderlichen Neigung verschiedne Ursachen angeben, und die Schwierigkeit dabey ist bloß, die allgemeinste davon zu bestimmen. Wenn ich gesagt habe, daß das Unglück andrer ein Spiegel für uns sey, in welchem wir dasSchicksal, zu dem wir verurtheilet sind, Schauspieler. betrachten, so hätte ich einen Unterscheid dabey machen können. Dieser Unterschied kann hier seine Stelle finden, und er wird uns eine von den Quellen desjenigen Vergnügens, dessen Ursprung wir suchen, entdecken. Der Anblick eines fremden Elends ist für uns schmerzlich, wenn es nehmlich ein solches Elend ist, dem wir gleichfalls ausgesetzt sind. Er wird aber zu eine Tröstung, wenn wir das Elend nicht zu fürchten haben, dessen Abschilderung er uns vorlegt. Wir bekommen eine Art von Erleichterung, wenn wir sehen, daß man in demjenigen Stande, welchen wir beneiden, oft grausamen Martern ausgesetzt sey, für die uns unsre Mittelmäßigkeit in Sicherheit stellet. Wir ertragen alsdenn unser Uebel nicht nur mit weniger Ungeduld, sondern wir wünschen uns auch Glück, daß wir nicht so elend sind, als wir uns zu seyn eingebildet haben. Doch daher, daß uns fremde Unglücksfälle, welche grösser als die unsrigen sind, unsrer geringen Glücksumstände wegen trösten, würde noch nicht folgen, daß wir in der Betrübniß über diese Unglücksfälle ein Vergnügen finden müßten, wenn unsre Eigenliebe, indem sie ihnen diesen Tribut bezahlt, nicht dabey ihre Rechnung fände. Denn die Helden, welche durch ihr Unglück berühmt sind, sind es zugleich auch durch ausserordentliche Eigenschaften. Je mehr uns ihr Schicksal rührt, desto deutlicher zeigen wir, Auszug aus dem daß wir den Werth ihrer Tugenden kennen, und der Ruhm, daß wir die Größe gehörig zu schätzen wissen, schmeichelt unserm Stolze. Ubrigens ist die Empfindlichkeit, wenn sie von der Unterscheidungskraft geleitet wird, schon selbst eine Tugend. Man setzt sich in die Klasse edler Seelen, indem man durchlauchten Unglücklichen das schuldige Mitleiden nicht versaget. Auf der Bühne besonders läßt man sich um so viel leichter für vornehme Personen erweichen, weil man weis, daß diese Empfindung durch die allzulange Dauer uns nicht überlästig fallen, sondern eine glückliche Veränderung gar bald ihrem Unglücke, und unsrer Betrübniß ein Ende machen werde. Werden wir aber in dieser Erwartung betrogen, und werden diese Helden zu Opfern eines ungerechten und barbarischen Schicksals; so werfen wir uns alsdann zwischen ihnen und ihren Feinden zu Richtern auf. Es scheint uns sogar, wenn wir die Wahl hätten, entweder wie die einen umzukommen, oder wie die andern zu triumphiren, daß wir nicht einen Augenblick in Zweifel stehen würden, und dieses macht uns in unsern Augen desto größer. Vielleicht würde die Untersuchung, welche von diesen Ursachen den meisten Einfluß in das Vergnügen habe, mit dem wir in einem Trauerspiele weinen, ganz und gar vergebens seyn. Vielleicht wird jede von denselben nach Beschaffenheit derjenigen SeeleSchauspieler. auf welche sie wirken, bald die vornehmste, bald die geringste= = = Wir kommen von dieser Ausschweifung wieder auf den geraden Weg. Das vierte Hauptstück beweiset, daß nur diejenigen Personen allein, welche gebohren sind zu lieben, das Vorrecht haben sollten, verliebte Rollen zu spielen. Eine gewisse Sängerin, erzehlt der Verfasser, stellte in einer neuen Oper eine Prinzeßin vor, die gegen ihren Ungetreuen in einem heftigen Feuer ist; allein sie brachte diejenigeZärtlichkeit, welche ihre Rolle erforderte, gar nicht hinein. Eine von ihren Gesellschafterinnen, die der Ursachen ungeachtet, warum zwey Personen von einerley Profeßion und von einerley Geschlecht einander nicht zu lieben pflegen, ihre Freundin war, hätte gar zu gerne gewollt, daß sie diese Rolle mit Beyfall spielen möchte. Sie gab ihr daher verschiedene Lehren, aber diese Lehren blieben ohne Wirkung. Endlich sagte die Lehrerin einmal zu ihrer Schülerin: Jst denn das, was ich von ihnen verlange, so schwer? Setzen sie sich doch an die Stelle der verrathenen Geliebte! Wenn sie von einem Menschen, den sie zärtlich liebten, verlassen würden, würden sie nicht von einem lebhaften Schmerze durchdrungen seyn? Würden sie nicht suchen — — ;Jch?; antwortete die Ac Auszug aus dem trice, an die dieses gerichtet war; ;ich würde auf das schleunigste, einen andern Liebhaber zu bekommen suchen. Ja, wenn das ist, antwortete ihre Freundin, so ist ihre und meine Mühe vergebens. Jch werde sie ihre Rolle nimmermehr gehörig spielen lehren. Diese Folge war sehr richtig; denn eine wahre Zärtlichkeit auszudrücken, dazu ist alle Kunst nicht hinlänglich. Man mag sich auch noch so sehr bestreben, das unschuldige und rührenden Wesen derselben zu erreichen; es wird doch noch immer von der Natur eben so weit unterschieden seyn, als es die frostigen Liebkosungen einer Buhlerinn, von den affektvollen Blicken einer aufrichtigen Liebhaberin sind. Man stellt alle übrige Leidenschaften unvollkommen vor, wenn man sich ihren Bewegungen nicht überläßt, aber wenigstens stellt man sie doch unvollkommen vor. Man ahmet mit kaltem Blute den Ton eines Zornigen schlecht nach, allein man kann doch wenigstens einige von den andern äusserlichen Zeichen, durch welche er sich an den Tag legt, entlehnen; und wenn man in verschiedenen Rollen schon nicht die Ohren betriegt, so betriegt man doch wenigstens die Augen. Jn den zärtlichen Rollen aber kann man eben so wenig die Augen, als die Ohren betriegen, wenn man nicht von der Natur eine zurLiebe gemachte Seele bekommen hat. — — Will man, fährt der Verfasser fort, die Ursache wis Schauspieler.sen, warum man zwar die Larve der andern Leidenschaften borgen, die Entzückungen der Zärtlichkeit aber nur auf eine sehr ungetreue Art nachbilden kann, wenn man nicht selbst liebt, oder wohl gar zu lieben nicht fähig ist, so will ich es wagen eine Vermuthung hierüber vorzutragen. Die übrigen Leidenschaften mahlen sich blos dadurch auf dem Gesichte, daß sie in den Zügen eine gewisse Art von Veränderung verursachen; die Zärtlichkeit hingegen hat, so wie die Freude, das Vorrecht, der Gesichtsbildung neueSchönheiten zu geben und ihre Fehler zu verbessern. Daher also, daß man uns von gewissen Leidenschaften ein unvollkommenes Bild vorstellen kann, ohne von ihnen selbst beherrscht zu werden, folgt noch nicht, daß man auch die sanfte Drunkenheit der Liebe auch nur unvollkommen nachahmen könne, ohne sie selbst zu fühlen. — — Aus allem diesen zieht der Verfasser in dem fünften Hauptstücke die Folgerung, daß man sich nicht mehr mit diesen Rollen abgeben müsse, wenn man nicht mehr in dem glücklichen Alter zu lieben sey. Die Wahrheit dieser Folgerung fällt zu deutlich in die Augen, als daß es nöthig wär, seine Gründe anzuführen, die ohnedem auf das vorige hinaus lauffen. — — Wir kommen vielmehr sogleich auf den zweyten Abschnitt dieses zweyten Buchs, worinn, wie schon gesagt, die äusserlichen Gaben abgehandelt werden, welche zu gewis Auszug aus demsen Rollen insbesondere nöthig sind. Es geschieht dieses in vier Hauptstücken, wovon daserste die Stimme angeht, und zeiget, daß eine Stimme, welche in gewissen Rollen hinlänglich ist, in andern Rollen, welche uns einnehmen sollen, es nicht sey. Bey komischen Schauspielern ist es fast genug, wenn wir ihnen nur alles, was sie sagen sollen, hinlänglich verstehen können, und wir können ihnen eine mittelmäßige Stimme gar gern übersehen. Der tragische Schauspieler hingegen muß eine starke, majestätische und pathetische Stimme haben; der, welcher in der Komödie Personen von Stande vorstellt, eine edle; der, welcher den Liebhaber macht, eine angenehme, und die, welche die Liebhaberin spielt, eine bezaubernde. Von der letztern besonders verlanget man diejenigen überredenden Töne, mit welchen eine Schöne aus dem Zuschauer, alles was sie will, machen und von ihrem Liebhaber, alles was sie begehrt, erlangen kann. Eine reitzende Stimme kann anstatt vieler andern Vorzüge seyn. Bey mehr als einer Gelegenheit hat die Verführung der Ohren über das Zeugniß der Augen gesiegt, und eine Person, der wir unsere Huldigung verweigerten, wenn wir sie blos sahen, hat sie vollkommen zu verdienen geschienen, wenn wir sie gehöret haben — — Von der Stimme kommt der Verfasser auf die Gestalt und zeigt in demzweyten Hauptstücke, daß die LiebhaberSchauspieler.in der Komödie eine liebenswürdige, und die Helden in der Tragödie eine ansehnliche Gestalt haben müssen. Weil es wahrscheinlich ist, daß die erhabenen Gesinnungen einer Prinzeßin sie bewegen können, bey einem Helden die nicht allzu regelmässige Bildung seines Gesichts in Ansehung seiner übrigen grossen Eigenschaften, zu vergessen: so ist es eben nicht so unumgänglich nöthig, daß der Liebhaber in der Tragödie von einer durchaus reitzenden Gestalt sey, wenn seine Rolle sich nur ungefehr zu seinem Alter schikt. Jn der Komödie aber pflegen wir strenger zu seyn. Weil diese uns in den Gesinnungen und Handlungen ihrer Personen nichts als das Gemeine zeigt, so bilden wir uns ihre Helden auch von keinen so ausnehmenden Verdiensten ein, daß sie über das Herz siegen könnten, ohne die Augen zu reitzen, und ihre Heldinnen stellen wir uns nicht so gar zärtlich vor, daß sie bey dem Geschencke ihres Herzens nicht ihre Augen zu Rathe ziehen sollten. Die Gestalt des Liebhabers muß die Zärtlichkeit derjenigen, von welcher er geliebet wird, rechtfertigen; und die Liebhaberin muß uns ihre Liebe nicht blos mit lebendigen Farben abschildern, sondern wir müssen sie auch nicht für unwahrscheinlich halten, noch ihren schlechten Geschmak dabey tadeln können. Man wirft zwar ein, daß man im gemeinen Leben oft genug eine Schöne nach einen gar nicht liebenswürdigen Menschen seuf Auszug aus demzen sehe, und daß uns daher ein klein wenig Ueberlegung gleiche Ereignungen auf dem Theater erträglich machen könne. Hierauf aber ist zu antworten, daß man in der Komödie das Vergnügen durchaus nicht von der Ueberlegung will abhangen lassen. Bey den Liebhaberinnen ist diese Bedingung noch nothwendiger, als bey den Liebhabern. Es ist zwar nicht eigentlichSchönheit, was sie besitzen müssen; sondern es ist etwas, was noch mehr als Schönheit ist, und welches noch allgemeiner und noch mächtiger auf die Herzen wirkt; es ist ein ich weis nicht was, wodurch ein Frauenzimmer reitzend wird, und ohne welches sie nur umsonst schön ist; es ist eine gewisse siegende Anmuth, welche eben so gewiß allezeit rührt, als es gewiß ist, daß sie sich nicht beschreiben läßt. — — Gleiche Bewandniß hat es auch mit denjenigen Personen, welchen der Verfasser in Ansehung ihres Standes und ihrer Gesinnungen über das Gemeine hinaus setzt; ihre äusserliche Gestalt muß ihre Rolle nicht erniedrigen. Obgleich die Natur ihre Gaben nicht allezeit dem Glanze der Geburth gemäß einrichtet, und obgleich oft mit einer sehr schlechten Physiognomie sehr ehrwürdige Titel verbunden sind: so ist es uns doch zuwider, wenn wir einen Schauspieler von geringen Ansehen eine Person von Stande vorstellen sehen. Seine Gestalt muß edel, und seine Gesichtsbildung muß sanft und glücklich seyn, wenn er gewiß Schauspieler. seyn will, Hochachtung und Mitleiden in uns zu erregen. Man weis in Paris noch gar wohl, was einem gewissen Schauspieler wiederfuhr, welcher seine Probe spielen sollte. Es fehlte ihm weder an Empfindung, noch an Witze, noch an Feuer; nur sein äusserliches war gar nicht heldenmäßig. Einsmals stellte er die Person des Mithridats vor, und stellte sie so vor, daß alle Zuschauer mit ihm hätten zufrieden seyn müssen, wenn er lauter Blinde zu Zuschauern gehabt hätte. Jn dem Auftritte, wo Monime zu dem Könige sagt: Herr, du änderst dein Gesicht, rufte ein Spottvogel aus dem Parterre der Schauspielerin zu: Laßt ihn doch ändern. Auf einmal verlohr man alle Gaben des Schauspielers aus den Augen, und dachte bloß und allein an die wenige Uebereinstimmung, die sich zwischen ihm und seiner Person befände. — — Jn dem dritten Hauptstücke kömmt der Verfasser auf das wahre oder anscheinende Verhältniß, welches zwischen demAlter des Schauspielers und dem Alter der Person seyn muß. Ein Portrait, das wegen seiner Zeichnung und seiner Farbenmischung auch noch so schätzbar ist, wird doch mit Recht getadelt, wenn es diejenige Person, die es vorstellen soll, älter macht. Eben so wird uns auch ein Schauspieler, wenn er auch sonst noch so vollkommen spielt, nur mittelmäßig gefallen, wenn er für seine Rolle allzu alt ist. Es ist nicht Auszug aus dem genug, daß man uns Jphigenien nicht mit Runzeln und den Britannicus nicht mit grauen Haaren zeiget; wir verlangen beyde in allen Reitzungen ihrer Jugend zu sehen. Einige Jahre zwar kann der Acteur älter als seine Person seyn, weil er uns alsdann, wenn er diesen Unterscheid wohl zu verbergen weis, das Vergnügen einer doppelten Täuschung verschaft, welches wir nicht haben würden, wenn er in diesem Falle nicht wäre. — — Dieses ist zu deutlich, als daß der Verfasser nöthig haben sollte viel Worte damit zu verschwenden. Er thut es auch nicht, sondern eilt mit dem ersten Theile seines Werks zu Ende, indem er nur noch ein kleines Hauptstück, welches das vierte ist, und besonders die Mägdchen und die Bedienten angehet, hinzu thut. Bey einigen Rollen ist es gut, wenn die Schauspielerinnen, welche die Mägdchen vorstellen, nicht allzu jung mehr sind; bey einigen aber müssen sie nothwendig jung seyn, oder wenigstens jung scheinen, um ihre Jugend zu einer Art von Entschuldigung für die unbedachtsamen Reden, welche sie meistentheils führen, oder für die nicht allzuklugen Rathschläge, die sie ihren Gebietherinnen oft bey Liebeshändeln geben, zu machen. Wenn aber das Mägdchen eben nicht allezeit jung seyn darf, so muß sie doch immer eine ausserordentliche Flüchtigkeit der Zunge besitzen. Diese Eigenschaft ist besonders in den Lustspielen des Schauspiel.Regnards sehr nöthig, wo ohne dieselbe bey verschiednen Rollen alle Anmuth wegfällt. Auch fordert man von den Mägdchen eine schalkhafte Mine, und von den Bedienten Geschwindigkeit und Hurtigkeit. Ein dicker Körper schickt sich daher für die Bedienten eben so wenig, als sich für die Mägdchen das Stottern schicken würde.