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1 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Le Théatre Latin ne fit aucun changement (a) dans la maniere de Ménandre, & ſe borna à l'imiter, plus ou moins ſervilement, ſuivant le caractere du génie de ſes auteurs. Plaute, qui avoit un talent admira ble pour plaiſanter, tourna princi palement ſes portraits du côté du ridicule, & eût été plus volontiers l'émule d'Ariſtophanes que de Ménandre, s'il eût oſé. Térence, plus froid, plus décent & plus régulier, fit des peintures plus vraies, mais

(a) Les Comédies de Térence ſont toutes Gre ques, c'eſt-à-dire, qu'il n'y a rien des mœurs ni des manieres des Romains. Dans Plaute, il y a des pieces, qui, quoique Greques, ne le ſont pour tant pas entierement. . . . Cecilius traduiſoit auſſi les pieces de Ménandre, &c. Préface de la Tra- duction de Térence par Madame Dacier.

moins animées. Les Romains, dit le P. Rapin, penſoient être en conver- ſation, quand ils aſſiſtoient aux Co médies de ce Poëte; & ſes plaiſan teries, ſuivant Madame Dacier, ſont d'une légereté & d'une politeſſe qui doit ſervir de modele aux Co miques de tous les ſiecles.


2 - Reflexions sur comique-lamoryant /

DuMenteur, il faut paſſer, ſans intervalle, juſqu'à Moliere, pour trouver la Scene Françoiſe dans ſon point de perfection. C'eſt à cet Au teur admirable que nous devons ces traits victorieux qui ont porté notre Comique ſur tous les Théatres de l'Europe, & qui nous donnent un avantage ſi marqué ſur celui des Grecs & des Romains.


3 - Reflexions sur comique-lamoryant /

Mais afin que vous ne m'accuſiez pas de combattre des chimeres, je dois vous tranſcrire ici les maximes * Lettresſur Méla-nide.Paris,Merigot,1741.d'un Apologiſte de Mélanide*, cet te Comédie, ſi juſtement célebre, & dont j'aurai ſi ſouvent occaſion de vous parler dans la ſuite. „Pour- quoi, dit-il, voudroit-on défen dre à ſon Auteur de réunir dans le même ouvrage ce que le Comique a de plus fin, & tout ce que le Tra gique peut offrir de plus touchant? Blâme ce mélange qui voudra; pour moi, je m'en accommode très-bien; aimer le changement juſques dans les plaiſirs, c'eſt le goût de la nature. . . . . On paſſe d'un plaiſir à l'autre; on rit & l'on pleure tour à tour. Ce genre de Spectacle eſt nouveau, ſil'on veut; mais il a pour lui le ſuffrage de la raiſon & de la nature, l'autorité du beau ſexe, & les applaudiſſe mens du Public“.


4 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Das Lateinische Theater machte in der Art des Menanders keine Veränderung, sondern begnügte sich, ihr mehr oder weniger knechtischnachzuahmen, nach dem das Genie seiner Verfasser beschaffen war. Plautus, welcher eine vortrefliche Gabe zu scherzen hatte, entwarf alle seine Schilderungen von der Seite des Lächer weinerlich Komische. lichen, und wäre weit lieber ein Nacheiferer desAristophanes als des Menanders gewesen, wenn er es hätte wagen dürfen. Terenz war kälter, anständiger und regelmäßiger; seine Schilderungen hatten mehr Wahrheit, aber weniger Leben. Die Römer, sagt der Pater Rapin, glaubten in artiger Gesellschaft zu seyn, wann sie denLustspielen dieses Dichters beywohnten; und seine Scherze sind, nach dem Urtheile der Frau Dacier, von einer Leichtigkeit und Bescheidenheit, die den Lustspieldichtern aller Jahrhunderte zum Muster dienen kann.


5 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Von dem Lügner muß man so gleich auf denMoliere kommen, um die französische Scene auf ihrer Staffel der Vollkommenheit zu finden. Diesem bewundernswürdigen Schriftsteller haben wir die siegenden Einfälle zu danken, welche unsere Lustspiele auf alle Europäische Bühnen gebracht haben, und uns einen so besondern Vorzug vor den Griechen und Römern geben.


6 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Warum wollte man, sagt er, einem Verfasser verwehren, in eben demselben Werke das Feinste, was das Lustspiel hat, mit dem Rührendsten, was das Trauerspiel darbiethen kann, zu verbinden. Es tadle diese Vermischung wer da will; ich, für mein Theil, bin sehr wohl damit zufrieden. Die Veränderungen sogar in den Ergötzungen lieben, ist der Geschmack der Natur = = = Man geht von einem Vergnügen zu dem andern über; bald lacht man, und bald weinet man. Diese Gattung von Schauspielen, wenn man will, ist neu; allein sie hat den Beyfall der Vernunft und der Natur, das Ansehen des schönen Geschlechts und die Zufriedenheit des Pu blicums sür sich.

7 - Discours de la tragedie /

Je ne pense pas que dans la Comédie lePoëte ait cette liberté de presser son action, par la nécessité de la réduire dans l'unité de jour. Aristote veut que toutes les actions qu'il y fait entrer soient vraisemblables, & n'ajoûte point ce mot, ou nécessaires, comme pour la Tragédie. Aussi la différence est assez grande entre les actionsde l'une & celles de l'autre. Celles de laComédie partent de personnes communes,& ne consistent qu'en intrigues d'amour,& en fourberies, qui se développent si aisément en un jour, qu'assez souvent chezPlaute & chez Térence le temps de leurdurée excéde à peine celui de leur représentation. Mais dans la Tragédie les affaires publiques sont mêlées d'ordinaire avec les intérêts particuliers des personnes illustres qu'on y fait paroître: il y entre desbatailles, des prises de villes, de grands périls, des révolutions d'Etats, & tout celava mal-aisément avec la promptitude que la régle nous oblige de donner à ce qui sepasse sur la Scéne.


8 - Von den Trauerspielen /

Ich halte nicht dafür, daß der Dichter auch in dem Lustspiele diese Freyheit habe, seine Handlungen zusammen zu pressen, damit er die Einheit der Zeit erhalte. Aristoteles will, daß alle die Handlungen, dieer hinein bringt, wahrscheinlich seyn sollen, und er setztnicht hinzu, oder nothwendig, wie bey dem Trauerspiele. Der Unterschied der tragischen und komischenHandlungen ist auch sehr groß. Diese gehen nur ge 264 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,meine Personen an, sie bestehen in nichts als in Liebesverwicklungen, oder Betrügereyen, welche sich so leicht in einem Tage auflösen, daß bey dem Plautusund bey dem Terentius oft ihre Dauer nicht größer als die Zeit ihrer Vorstellung ist. Allein in dem Trauerspiele sind die öffentlichen Handlungen gemeiniglich, mit den besondern Umständen der aufgeführten berühmten Personen verbunden; es kommen Schlachten, Eroberungen, große Gefahren, Staatsunruhen darinnen vor, und alles dieses kann sehr schwerlichso geschwind zugehen, als wir es auf der Bühne vorstellen müssen.


9 - La Poésie Dramatique /

Térence transporta l'intrigue de la Périnthienne de Ménandre dans l'Andrienne du même Poëte Grec, & de deux piéces simples il en fit une composée. Je fis le contraire dans le Fils Naturel.Goldoni avoit fondu dans une farce en trois actes l'Avare de Moliere avec les caracteres de l'Ami vrai. Je séparai ces sujets, & je fis une piéce en cinq actes: bonne ou mauvaise, il est certain que jeus raison en ce point.


10 - Von der dramatischen Dichtkunst /

Terenz verlegte die Intrigue der Perinthia des Menanders in die Andria des nehmlichen griechischen Dichters, und machte aus zwey einfachen Stücken ein zusammengesetztes. Ich that in dem unehelichen Sohne das Gegentheil. Goldoni hatte den Geitzigen des Moliere, und die Charaktere deswahren Freundes in ein Lustspiel von drey Aufzügen zusammengeschmolzen. Ich trennte diesen doppelten Stoff und machte ein Stück von fünf Aufzügen daraus. Dieses Stück mag nun gut oder schlecht geworden seyn; genug, in diesem Punkte hatte ich Recht.


11 - Fils naturelle /

à redouter les passions; une bonne comédie

12 - Fils naturelle /

On distingue dans tout objet moral, un milieu & deux extrêmes. Il semble donc que toute actiondramatique étant un objet moral, il devroit y avoir un genre moyen & deux genres extrêmes. Nous avons ceux-ci; c'est la comédie & la tragédie. Mais l'homme n'est pas toujours dans la douleur ou dans la joie. Il y a donc un point qui sépare la dis tance du genre comique au genre tragique.


13 - Fils naturelle /

Si vous êtes convaincu, me dit-il, que ce soit là de la tragédie, & qu'il y ait entre la tra- DRAMATIQUE. 231 gédie & la comédie un genre intermédiaire; voilà donc deux branches du genre dramatiquequi sont encore incultes, & qui n'attendent que des hommes. Faites des comédies dans le genre sérieux. Faites des tragédies domestiques, & soyez sûr qu'il y a des applaudissemens & une immortalité qui vous sont réservés. Surtout négligez les coups de théâtre; cherchez des tableaux; rapprochez-vous de la vie réelle; & ayez d'abord un espace qui permette l'éxercice de la pantomime dans toute son étendue .... On dit qu'il n'y a plus de grandes passions tragiques à émouvoir; qu'il est impossible de présenter les sentimens élevés d'une maniere neuve & frappante. Cela peut être dans la tragédie, telle que les Grecs, les Romains, les François, les Italiens, les Anglois & tous les peuples de la terre l'ont composée. Mais la tragédie domestique aura une autre action, un autre ton, & un sublimequi lui sera propre. Je le sens, ce sublime; il est dans ces mots d'un pere qui disoit à son fils qui le nourrissoit dans sa vieillesse: Mon fils, nous sommes quittes. Je t'ai donné la vie, et tu me l'as rendue; & dans ceux-ci d'un autre pere qui disoit au sien: Dites toujours la vérité. Ne promettez rien à personne, que232 DE LA POÉSIEvous ne vouliez tenir. Je vous en conjure par ces pieds que je réchauffois dans mes mains, quand vous étiez au berceau.


14 - Der natürliche Sohn /

wollen sie gewiß, der Wichtigkeit ihres Amtes gemäß, aussuchen! Alle Völker haben ihre Sabbate, und wir würden dergleichen auch haben, An diesen feyerlichen Tagen wollten wir ein gutes Trauerspiel vorstellen lassen, woraus die Menschen sich vor den Leidenschaften hüten lernten; ein gutes Lustspiel, das sie in ihren Pflichten unterrichtete,und ihnen Geschmack daran einflößte.

15 - Der natürliche Sohn /

Man unterscheidet, in jedem sittlichen Gegenstande, ein Mittel und die zwey äussersten Enden. Es scheinet daher, da jede dramatischeHandlungein sittlicher Gegenstand ist, daß es auch hier einemittlere und zwey äussere Gattungen geben müsse.Die beyden letztern haben wir; das Lustspiel nehmlich und das Trauerspiel. Der Mensch aber ist nicht immer betrübt, oder immer fröhlich. Es muß also eine Grenze geben, welche die komische Gattung von der tragischen scheidet.