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61 - L'art du Theatre /

Les Valets, les Payſans, les Vieil-Lebas Co-mique. lards ridicules, les Niais & ces per- ſonnages bouffons qui ne s'employent ordinairement que dans des ſcènes épiſodiques, compoſent le comique de la ſeconde claſſe. Il n'eſt pas néceſſaire de dire combien ces emplois ſont plus faciles à remplir que ceux dont je viens de parler. Tout le monde le voit & en convient. La raiſon en eſt ſimple. Moins on eſt obligé d'avoir de nobleſſe & de grace dans la figure, de juſteſſe & de flexibilité dans la voix, plus le jeu devient facile. Ce ſont même des qualités dont il faut ſe défaire quand on jouë le bas Comique. Un L'Art du Théâtre. Vieillard doit être campé en homme dont les jambes ont peine à le porter, ſa voix ne doit pas être pleine & ſonore, ſon geſte doit être lent, foible & peu développé: car les bras d'un homme dont l'âge a courbé le dos & rapproché les épaules, ont de la peine à s'élever. Le Valet plus jeune & plus alerte doit montrer plus de vigueur, mais non pas plus de grace, & toute ſa per- ſonne doit ſe ſentir du manque d'é- ducation. Le Payſan eſt encore plus groſſier & plus lourd. Sa voix doit être plus dure & ſa maniere de geſ- ticuler doit peindre la ruſticité de ſon état. Vous me demanderez peut- être ſi pour être approuvés ces Acteurs doivent ſe rendre diſgracieux. Je répondrai à cette queſtion, en fixant les bornes dans leſquelles ils doivent ſe renfermer. L'Acteur du bas Comique doit s'éloigner de tou- L'Art du Théâtre. tes les parties de la bonne grace que l'on peut acquerir par l'éducation & l'uſage du monde. Il ne doit tout au plus montrer que ce qu'on nomme une bonne façon naturelle. Il ne doit pas non plus pour s'éloigner des mouvemens gracieux, qui ne s'employent que dans les rôles nobles, prendre des geſtes rompus & contortionés, ni affecter de ces tournures outrées de corps & d'épaules que la nature ne peut donner à perſonne, & qui n'ont pris leur ſource que dans la mauvaiſe plaiſanterie des parades. Il ne doit jamais deſcendre juſqu'à un degré de baſſeſſe qui l'aviliſſe trop aux yeux des Spectateurs; mais il doit bien ſe garder d'être noble. Un de ces Sophiſtes à la mode, pourroit dire que les caractères les plus bas ont leur eſpéce de grace & de nobleſſe; mais ce ne ſont que des mots dont on ſent la futilité, quand L'Art du Théâtre. on examine les choſes de près. Je ne puis m'empêcher de blâmer un uſage que j'ai vû conſtamment pratiqué ſur tous les Théâtres du monde. Lorſqu'un Valet ſe dé- guiſe pour paroître un homme de condition, on le voit venir avec un habit fait exprès pour être extravagant, & dont le pareil ne ſe trouveroit pas dans le Royaume. Cet uſage eſt bien contraire au bon ſens. Ordinairement il eſt ſuppoſé avoir pris un habit de ſon Maître; ſouvent c'eſt le Maître même qui le lui donne, & lui commande de prendre ce déguiſement; aſſûrément ce Maî- tre a des habits comme on les porte, & le Vallet lui-même ſçait comme les gens du bon air s'habillent. Je conſens qu'il ſoit embarraſſé dans un habit dont l'éclat eſt extraordinaire pour lui, mais l'habit doit être riche & noble; & ſi l'Acteur ſçait L'Art du Théâtre. être vraiment Comique, le contraſte de ſon habillement & de ſon jeu le ſervira bien mieux qu'un attirail ridicule & déplacé. A l'égard de ces rôles outrés, dont on ne fait uſage qu'en paſſant & rarement, il eſt inutile de donner aucun précepte pour les bien joüer. On peut voir les originaux de leur figure dans les deſſeins groteſques du Callot, & les employer comme on le jugera convenable. Il ſe trouve des Spectateurs à qui ce genre fait plaiſir.


62 - L'art du Theatre /

Je me vois à préſent dans l'obli-LePlai-sant. gation de chercher d'où naît le Plai- ſant. C'eſt un point fort délicat, on s'y trompe ſouvent; & ſi le goût naturelne retient un Acteur dans le vrai chemin, il révolte au lieu de fairerire. Il faut remarquer qu'un Comique doit être plaiſant, non-ſeulement lorſqu'il eſt dans une ſituation agréable & qu'il dit des choſes gayes, mais qu'il eſt encore obligé de faire L'Art du Théâtre.rire quand il eſt dans une ſituation triſte, & qu'il parle de choſes affligeantes. Dans les momens de joye, un viſage gai & une façon de dire naturelle, ſuffiſent pour ſoutenir la plaiſanterie. Mais dans les momens de triſteſſe comment faut-il s'y prendre pour faire rire? Il faut ſe garder de mêler au ſentiment douloureux dont on eſt affecté, aucun de ces traits qui élévent l'ame, & font en même tems eſtimer & plaindre celui que l'on voit dans le malheur. Dans un rôle ſérieux, la crainte, par exemple, doit être ſoutenue de cette fermeté, qui montrant un homme capable de ſupporter courageuſement l'infortune, fait reſpecter la force de ſes ſentimens. Dans un Comique au contraire, il faut y joindre l'expreſſion de cette lâcheté qui avilit le malheureux, & nous fait rire de ſon déſaſtre. Car il faut pren- L'Art du Théâtre. dre garde de s'y tromper; ce n'eſt point du malheur que nous pouvons ni rire ni pleurer, lorſqu'il nous eſt étranger. L'un ou l'autre de ces ſentimens naît en nous de la maniere dont nous voyons ſupporter l'accident qu'on nous préſente. Portons cette réflexion dans toutes les ſituations, & nous ſentirons la différence de l'expreſſion ſérieuſe ou comique, dans le même cas.


63 - L'art du Theatre /

Je me vois à préſent dans l'obli-LePlai-sant. gation de chercher d'où naît le Plai- ſant. C'eſt un point fort délicat, on s'y trompe ſouvent; & ſi le goût naturelne retient un Acteur dans le vrai chemin, il révolte au lieu de fairerire. Il faut remarquer qu'un Comique doit être plaiſant, non-ſeulement lorſqu'il eſt dans une ſituation agréable & qu'il dit des choſes gayes, mais qu'il eſt encore obligé de faire L'Art du Théâtre.rire quand il eſt dans une ſituation triſte, & qu'il parle de choſes affligeantes. Dans les momens de joye, un viſage gai & une façon de dire naturelle, ſuffiſent pour ſoutenir la plaiſanterie. Mais dans les momens de triſteſſe comment faut-il s'y prendre pour faire rire? Il faut ſe garder de mêler au ſentiment douloureux dont on eſt affecté, aucun de ces traits qui élévent l'ame, & font en même tems eſtimer & plaindre celui que l'on voit dans le malheur. Dans un rôle ſérieux, la crainte, par exemple, doit être ſoutenue de cette fermeté, qui montrant un homme capable de ſupporter courageuſement l'infortune, fait reſpecter la force de ſes ſentimens. Dans un Comique au contraire, il faut y joindre l'expreſſion de cette lâcheté qui avilit le malheureux, & nous fait rire de ſon déſaſtre. Car il faut pren- L'Art du Théâtre. dre garde de s'y tromper; ce n'eſt point du malheur que nous pouvons ni rire ni pleurer, lorſqu'il nous eſt étranger. L'un ou l'autre de ces ſentimens naît en nous de la maniere dont nous voyons ſupporter l'accident qu'on nous préſente. Portons cette réflexion dans toutes les ſituations, & nous ſentirons la différence de l'expreſſion ſérieuſe ou comique, dans le même cas.


64 - Die Schauspielkunst /

Es scheint als ob ich bis hieher nur von dem Trauerspiele gesprochen hätte. Jch zweifle aber nicht, daß Sie, Madame, nicht einsehen sollten, wie wohl alles das, was ich gesagt habe, eben sowohl auf das Komische als auf das Tragische anzuwenden sey. Diese zwey Arten der Vorstellung gleichen sich an hundert Orten. Man bringt zwar nichts Lächerliches in das Trauerspiel, doch können die größten tragischen Bewegungen in dem Lustspiele ihren Platz haben. Alle Leidenschaften, alle Stellungen schicken sich für sie, und die Empfindung kann bis auf das höchste darinne getrieben werden. Das Lustspiel hat oft edle Personen, und es giebt Stellen, wo so gar das Majestätische nöthig ist. Der ganze Unterschied den man zwischen der einen und der andern Art machen kann, ist, daß das Lustspiel alle Töne durchläuft, das Trauerspiel aber sich an einer kleinern Anzahl begnügen läßt. Man würde von dem was ich behaupte, leichter überzeugt werden können, wenn man öfterer Trauerspiele ohne Uebertreibung der Stimme und der Bewegungen spielen sähe.


65 - Die Schauspielkunst /

Aus dem was ich von den charakterisirten Rollen gesagt habe, können Sie, Madame, schließen, daß eine ganz besondere Gabe darzu erfodert werde. Es ist nicht allen Leuten gegeben, sich zu verwandeln, und ihre Stellung, Stimme und Gesichtsbildung so oft wie die Kleidung zu verändern. Es ist in dieser Art nicht genug, daß man sich nur so obenhin ausdrückt. Jn den Charaktern muß man entschiedne und bestimmte Züge anwenden; welches gewiß nichts leichtes ist, wenn man die Natur nicht übertreiben will. Es ist mehr zu bewundern, als man glaubt, daß ein Schauspieler, der, wenn er nur ein wenig Verstand hat, zittert, indem er den Fuß auf die Bühne setzt, seiner genugsam mächtig seyn und alle Kühnheit zeigen kann, die ihm bey dergleichen Gelegenheiten nöthig ist. Die Art von der ich jetzo geredt habe, heißt das hohe Komische, weil sie das Lustige und Edle verbindet.


66 - Die Schauspielkunst /

Die Knechte, die Bauren, die lächerlichen Alten, die Dummen und alle lustigen Personen, die nur meistentheils in den episodischen Auftritten gebraucht werden, gehören in das Komische der andern Classe. Es ist nicht nöthig zu sagen, wie viel leichter diese Rollen sind als jene, wovon ich vorher geredt habe. Jedermann sieht es und erkennt es. Die Ursache ist ganz leicht. Je weniger man verbunden ist auf das Edle und auf die Anmuth seiner Person, auf die Richtigkeit und Biegsamkeit der Stimme zu denken, desto leichter wird das Spiel. Ja dieses sind so gar Eigenschaften, die man bey dem Niedrigkomischen ablegen muß. Ein Alter muß sich wie ein Mann stellen, den die Beine kaum mehr tragen wollen, seine Stimme braucht nicht vollständig und helle zu seyn, seine Bewegung muß langsam, schwach und weniger gezwungen seyn: denn die Arme eines Menschen, dem das Alter den Rücken gebogen und die Schultern enger zusammengezogen hat, können sich nur mit Mühe bewegen. Ein Knecht, welcher jünger und munterer ist, muß mehr Lebhaftigkeit, aber nicht mehr Anmuth zeigen, und seine ganze Person muß den Mangel der Auferziehung verrathen. Noch viel gröber und ungelenker ist der Bauer. Seine Stimme muß härter seyn, und die Art sich zu bewegen muß mit seinem Bauerstande vollkommen übereinstimmen. Sie werden mich hier vielleicht fragen, ob sich der Schauspieler, Beyfall zu erhalten, unangenehm machen müsse. Anstatt auf diese Frage zu antworten, will ich nur die Gränzen, worinne er sich zu erhalten

I. Die Schauspielkunst.

hat, bestimmen. Ein Schauspieler des Niedrigkomischen muß sich von aller Anmuth entfernen, die man durch die Auferziehung und durch Umgang erhalten kann. Aufs höchste darf er nichts als eine gute natürliche Art zeigen. Doch muß er auch nicht, sich von aller Anmuth der Bewegungen, die nur bey edeln Rollen Statt findet, zu entfernen, verborgne und unnatürliche Gestus anwenden; er muß keine übertriebene Wendungen des Körpers und Verzuckungen der Achseln erzwingen, dergleichen die Natur keiner Person giebt, und die ihren Ursprung aus den übeln Possen der Lustigmacher haben. Er muß sich niemals so weit erniedrigen, daß er in den Augen der Zuschauer niederträchtig wird; doch muß er sich auch wohl hüten, daß er niemals edel scheint. Einer von unsern Sophisten nach der Mode möchte zwar sagen, daß auch die allerniedrigsten Charaktere ihre Art von Anmuth und Adel hätten. Allein das sind nichts als Worte, deren Ungrund man gar leicht wahrnimmt, sobald man die Sachen genauer untersucht. Jch kann mich nicht enthalten eine Gewohnheit zu tadeln, die ich auf allen Theatern durchgängig gefunden habe. Wenn sich ein Knecht als einen Menschen von Stande verkleidet, so wird er allezeit in einer höchst ausschweifenden Kleidung erscheinen, dergleichen im ganzen Lande nicht zu finden ist. Diese Gewohnheit ist wider alle gesunde Vernunft. Gemeiniglich setzt man voraus, daß er ein Kleid von seinem Herrn genommen hat, und oft ist es der Herr selbst, der es ihm gegeben, und die Verkleidung befohlen hat; vermuthlich aber hat der Herr Kleider wie man sie ordentlich trägt, und der Bediente weis selbst wie sich Leute

I. Die Schauspielkunst.

von Stande zu kleiden pflegen. Das gebe ich zu, daß er sich in ein Kleid, welches zu kostbar für ihn ist, nicht muß zu schicken wissen; allein das Kleid selbst muß edel und reich seyn: und wenn der Schauspieler das Komische in seiner Gewalt hat, so wird ihm der Unterschied, der zwischen der Kleidung und seinem Betragen ist, weit vortheilhafter seyn, als aller lächerlicher und verstellter Anputz. Jn Ansehung solcher übertriebenen Rollen, deren man sich nur selten und im Vorbeygehen bedient, ist es unnöthig gewisse Vorschriften, sie wohl vorzustellen, zu geben. Man kann die Originale von ihren Figuren in den grotesquen Zeichnungen des Callot sehen, und sie, wie man es für gut befindet, anwenden. Es giebt Zuschauer, welchen diese Art viel Vergnügen macht.


67 - Die Schauspielkunst /

Jch sehe mich jetzo verbunden, zu untersuchen, woher das Lustige entstehe. Dieses ist ein sehr zärtlicher Punkt, und man versieht sich oft darinne. Wann der natürlich gute Geschmack einen Schauspieler nicht auf dem rechten Wege erhält, so wird er anstatt desLachens Unwillen erwecken. Es ist zu merken, daß ein komischer Schauspieler nicht allein lustig seyn muß, wenn er in einer angenehmen Stellung ist, und aufgeweckte Sachen zu sagen hat; er muß so gar zumLachen bewegen, wenn er in einer traurigen Stellung ist und betrübte Sachen vorzubringen hat. Bey

I. Die Schauspielkunst.

freudigen Stellen ist ein aufgewecktes Gesicht und eine natürliche Art sich auszudrücken schon zureichend das Lustige zu unterstützen. Allein, wie muß man es bey betrübten Stellen anfangen, wenn man zum Lachen bringen will? Man muß sich hüten, daß man unter die traurigen Empfindungen, die man zu haben scheint, ja keinen von denjenigen Zügen menge, welche die Seele erhöhen, und für den, den man im Unglücke sieht, zu gleicher Zeit Mitleiden und Hochachtung erwecken. Jn einer ernsthaften Rolle zum Exempel muß die Furcht mit einer Standhaftigkeit unterstützt werden, welche zeigen muß, daß man fähig seyn werde, das Unglück auszuhalten, so, daß der Zuschauer die Stärke unserer Gesinnungen bewundert. Jn einer komischen Rolle aber muß man eine gewisse Niederträchtigkeit damit verbinden, welche den Unglücklichen geringschätzig macht, und uns über seinen Unstern zu lachen bewegt. Denn man muß nicht glauben, daß es das Unglück ist, welches uns entweder zum Weinen oder Lachen bringt, wenn wir andere damit befallen sehen. Beyde von diesen Empfindungen entstehen aus der Art, womit wir sehen, daß der Zufall, den man uns vorstellt, ertragen wird. Wenn wir diese Betrachtung bey allen Stellungen anbringen, so werden wir leicht den Unterschied deskomischen und tragischen Ausdrucks in einerley Falle bemerken.


68 - Die Schauspielkunst /

Jch sehe mich jetzo verbunden, zu untersuchen, woher das Lustige entstehe. Dieses ist ein sehr zärtlicher Punkt, und man versieht sich oft darinne. Wann der natürlich gute Geschmack einen Schauspieler nicht auf dem rechten Wege erhält, so wird er anstatt desLachens Unwillen erwecken. Es ist zu merken, daß ein komischer Schauspieler nicht allein lustig seyn muß, wenn er in einer angenehmen Stellung ist, und aufgeweckte Sachen zu sagen hat; er muß so gar zumLachen bewegen, wenn er in einer traurigen Stellung ist und betrübte Sachen vorzubringen hat. Bey

I. Die Schauspielkunst.

freudigen Stellen ist ein aufgewecktes Gesicht und eine natürliche Art sich auszudrücken schon zureichend das Lustige zu unterstützen. Allein, wie muß man es bey betrübten Stellen anfangen, wenn man zum Lachen bringen will? Man muß sich hüten, daß man unter die traurigen Empfindungen, die man zu haben scheint, ja keinen von denjenigen Zügen menge, welche die Seele erhöhen, und für den, den man im Unglücke sieht, zu gleicher Zeit Mitleiden und Hochachtung erwecken. Jn einer ernsthaften Rolle zum Exempel muß die Furcht mit einer Standhaftigkeit unterstützt werden, welche zeigen muß, daß man fähig seyn werde, das Unglück auszuhalten, so, daß der Zuschauer die Stärke unserer Gesinnungen bewundert. Jn einer komischen Rolle aber muß man eine gewisse Niederträchtigkeit damit verbinden, welche den Unglücklichen geringschätzig macht, und uns über seinen Unstern zu lachen bewegt. Denn man muß nicht glauben, daß es das Unglück ist, welches uns entweder zum Weinen oder Lachen bringt, wenn wir andere damit befallen sehen. Beyde von diesen Empfindungen entstehen aus der Art, womit wir sehen, daß der Zufall, den man uns vorstellt, ertragen wird. Wenn wir diese Betrachtung bey allen Stellungen anbringen, so werden wir leicht den Unterschied deskomischen und tragischen Ausdrucks in einerley Falle bemerken.


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Jn dem dritten Hauptstückebetrachten <betrachtet> der Verfasser die zwey vornehmsten Stücke der Action; die Minen nehmlich und die Gestus. Beyde müssen hauptsächlich wahr seyn. Der Schauspieler muß die Leidenschaften nicht allein in sei Auszug aus demnem Gesichte ausdrücken, sondern er muß sie auch lebhaft ausdrücken können. Nur muß es nicht so weit gehen, daß er sein Gesicht dadurch verstellet. Gemeiniglich aber fällt man in diesen Fehler nur alsdenn, wenn man nicht wirklich, nachdem es die Stellung der Person erfordert, aufgebracht oder gerührt ist. Empfindet man wirklich eine von diesen beyden Eindrücken, wie man sie empfinden soll, so wird sie sich ohne Mühe in den Augen abmahlen. Muß man aber seine Seele erst mit aller Gewalt aus ihrem Todenschlafe reissen, so wird sich der innere gewaltsame Zustand auch in dem Spiele und in den Minen verrathen. — — Die Gestus theilt der Verfasser in zwey Arten; einige, spricht er, haben eine bestimmte Bedeutung, andre aber dienen bloß die Action zu beleben. Die erstern sind nicht willkührlich, sondern sie machen eine gewisse Sprache aus, die wir alle reden, ohne sie gelernt zu haben, und durch die uns alle Nationen verstehen können. Die Kunst kann sie weder deutlicher noch nachdrücklicher machen; sie kann sie aufs höchste nur ausputzen, und den Schauspieler lehren, sich ihrer so zu bedienen, wie es sich für seine Rolle schickt. Sie kann ihn zum Exempel lehren, daß das edle Komische wenigere heftige Gestus erfordert, als das niedrig Komische; und das Tragische noch wenigere, als das edle Komische. Die Ursache hiervon ist leicht zu er= Schauspieler. rathen. Die Natur nehmlich macht, wenn sie sich selbst gelassen ist, weit unmäßigere Bewegungen, als wenn sie von dem Zaume der Erziehung, oder von der Ernsthaftigkeit eines zu beobachtenden Ansehens zurück gehalten wird. Was die andre Art der Gestus anbelangt, so müssen sie wenigstens eine Art des Ausdruckes haben; sie müssen nicht studirt seyn, und müssen oft abgewechselt werden. Bey denjenigen komischen Rollen, bey welchen man gewisser Maassen die Natur nicht vor sich haben kann, dergleichen die erdichteten Rollen der Crispins, derPourccaugnacs und andre sind, thut man wohl, wenn man seinen Vorgänger in denselben, dessen Art Beyfall gefunden hat, so viel wie möglich nachahmt. Vielleicht ist es gut, wenn man manchmal auch sogar dessen Fehler nachahmt, um den Zuschauern die Action desto wahrer scheinen zu lassen.


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Jn dem siebenden Hauptstücke werdeneinige Hindernisse angegeben, welche der Wahrheit der Recitation schaden. Eine von den vornehmsten ist die Gewohnheit verschiedener Schauspieler, ihre Stimme zu zwingen. So bald man nicht mehr in seinem natür Auszug aus demlichen Tone redet, ist es sehr schwer, der Wahrheit gemäß zu spielen. Eine andere Hinderniß ist die Monotonie, deren es dreyerley Arten giebt. Die eine ist die Verharrung in eben derselben Modulation, die zweyte die Gleichheit der Schlußtöne, und die dritte die allzuofte Wiederhohlung eben derselben Wendungen der Stimme. Der erste von diesen Fehlern ist den tragischen und comischen Schauspielern gleich gemein. Verschiedene von ihnen bleiben ohn Unterlaß in einem Tone, so wie die kleinen Jnstrumente, mit welchen man gewisse Vögel abrichtet. Jn den zweyten Fehler fallen die tragischen Acteurs öfterer als die komischen; sie sind gewohnt, fast immer mit der tiefen Octave zu schliessen. Eben so ist es mit dem dritten Fehler, welchen man gleichfalls den komischen Schauspielern weit seltner als den tragischen vorzuwerfen hat, die besonders durch die Nothwendigkeit, von Zeit zu Zeit eine lange Reihe von Versen majestätisch auszusprechen, dazu verleitet werden. Man würde auch dem geringsten Anfänger unter ihnen Unrecht thun, wenn man ihm noch rathen wollte, so viel möglich den Ruhepunct der Cäsur zu vermeiden. Es ist dieses blos ein Anstoß für diejenigen Komödianten, welche ohne Verstand und ohne Geschmack mehr auf die Zahl der Sylben, als auf die Verbindung der Gedanken Achtung geben. Weil aber die Poesie die natürliche Sprache der Tragödie ist, so sind die tragischen Acteurs nicht Schauspieler. so wie die komischen verbunden, den Reim allezeit zu verstecken. Gemeiniglich würde es auch nicht einmal angehen, wenn sie auch gerne wolten. Der Abschnitt des Verstandes zwingt sie oft, bey dem Schlusse eines jeden Verses inne zu halten, und dieses verursacht eine Art von Gesang, welchem man am besten dadurch abhilft, wenn man diesen Abschnitt nach Beschaffenheit der Umstände entweder verkürzt oder verlängert, und nicht alle Verse in einerley Zeit ausspricht. — — Ferner gehöret unter die Hindernisse der vorherrschende Geschmak, welchen gewisse Schauspieler für eine besondere Art zu spielen haben. Besitzen sie zum Exempel die Kunst zu rühren, so wollen sie diese Kunst überall anwenden, und weil ihnen der weinende Ton wohl läßt, so sind sie fast nie daraus zu bringen.


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Bis hieher hat der Verfasser die Wahrscheinlichkeiten betrachtet, die der Schauspieler in seinem Spiele beobachten muß, wenn die Vorstellung wahr scheinen soll. Jn dem neunten Hauptstücke betrachtet er nunmehr diejenigen Wahrscheinlichkeiten, welche von denSchauspieler.äusserlichen Umständen, in welchen sich der Schauspieler befindet, abhangen. Es muß zum Exempel der Ort der Scene allezeit dem Orte ähnlich seyn, in welchem man dieHandlung vorgehen läßt. Die Zuschauer müssen sich nicht mit auf dem Theater befinden, welches in Paris besonders Mode ist. Die Schauspieler müssen gehörig gekleidet seyn; wenn sie ihre Rolle in einem prächtigen Aufzuge zu erscheinen verbindet, so müssen sie nicht in einem schlechten erscheinen; auch diejenigen Schauspielerinnen, welche die Mägdchen vorstellen, müssen sich nicht allzusehr putzen, sondern ihrer Eitelkeit ein wenig Gewalt anthun. Besonders müssen die Schauspieler die Wahrscheinlichkeit beobachten, wenn sie sich den Zuschauern nach einer That zeigen, die ihre Person nothwendig in einige Unordnung muß gesetzt haben. Orest, wenn er aus dem Tempel kömmt, wo er, Hermionen ein Gnüge zu thun, den Pirrhus umgebracht hat, muß nicht in künstlich frisirten und gepuderten Haaren erscheinen. = = Noch eine gewisse Gleichheit muß zwischen dem Schauspieler und der Person, die er vorstellt, ausser der, deren wir oben gedacht haben, beobachtet werden. Derjenige Acteur, welcher zuerst den verlohrnen Sohn vorstellte, schien seiner Vortreflichkeit in dem hohen Komischen ungeachtet, dennoch an der unrechten Stelle zu seyn, weil man ihn unmöglich für einen jungen Unglücklichen halten konnte, Auszug aus dem der sich durch seine üble Aufführung in die äusserste Armuth gestürtzt, und das härteste Elend erduldet habe. Hingegen war das gesunde Ansehen des Montmeny, welcher den eingebildeten Kranken vorstellte, in dieser Rolle gar nicht anstößig, sondern um so viel angenehmer, je lächerlicher es war, daß ein Mensch, dem alles das längste Leben zu versprechen schien, sich beständig in einer nahen Todesgefahr zu seyn einbildete.


72 - /

Ein Schauspieler kann die meisten der nur gedachten Bedingungen beobachten, und dennoch nicht natürlich spielen. Der Verfasser untersucht also in dem eilften Hauptstücke, worinne das natürliche Spiel bestehe, und ob es auf dem Theater allezeit nöthig sey. Wenn man unter dem natürlichen Spiele dasjenige meint, welches nicht gezwungen und mühsam läßt, so ist es wohl gewiß, daß es überhaupt alle Schauspieler haben müssen. Versteht man aber eine durchaus genaue Nachahmung der gemeinen Natur darunter, so kann man kühnlich behaupten, daß der Schauspieler unschmackhaft Auszug aus dem werden würde, wenn er beständig natürlich spielen wollte. Der komische Schauspieler darf nicht nur, sondern muß auch dann und wann seine Rolle übertreiben. Allein man merke wohl, daß unter diesem Uebertreiben nicht die Heftigkeit der Declamation eines tragischen Acteurs begriffen ist, und daß man sie nur dem komischen Acteur erlaubet, um etwas lächerliches desto stärker in die Augen fallen zu lassen. Doch auch hier müssen gewisse Bedingungen und Umstände beobachtet werden. Der Schauspieler muß noch immer bey seinem Uebertreiben eine Art von Regeln beobachten; er kann wohl weiter gehen, als die Natur geht, aber keine Ungeheuer muß er uns deswegen nicht vorstellen. So erlaubt man zum Exempel wohl einem Mahler, daß er, in der Hitze einer lustigen Raserey, eine Figur mit einer außerordentlich langen Nase mache; aber diese Nase muß doch sonst mit den andern Nasen übereinkommen, und muß sich an der Stelle befinden, welche ihr die Natur angewiesen hat. Gleichfalls muß der Schauspieler, wenn er übertreiben will, zuerst eine Art von Vorbereitung anwenden, und es nicht eher wagen, als bis er den Zuschauern in eine Art von freudiger Trunkenheit versetzt hat, welche ihn nicht so strenge zu urtheilen erlaubt, als wenn er bey kaltem Blute wäre. Außer diesen zwey Bedingungen muß das Uebertreiben auch nicht allzuhäufig und auch nicht am falschen Orte ange Schauspieler.bracht werden. Am falschen Orte würde es zum Exempel angebracht seyn, wenn es diejenigen Acteurs brauchen wollten, die das, was man in der Welt rechtschafne ehrliche Leute nennt, vorzustellen haben, und uns für sich einnehmen sollen. Ein deutliches Exempel übrigens daß das Uebertreiben durchaus nothwendig seyn kön ne, kömmt in den Betriegereyen des Scapins, (Aufz. 1. Auft. 3.) vor, wo Scapin den Argante nachmacht, um den Octavio die Gegenwart eines aufgebrachten Vaters aushalten zu lehren. Der Acteur kann hier übertreiben so viel als er will, weil die Wahrscheinlichkeit dadurch mehr aufgeholfen, als verletzet wird. Es würde nehmlich weniger wahrscheinlich seyn, daß Octav ganz betäubt wird, und nicht weis, was er sagen soll, wenn nicht die außerordentliche Heftigkeit des Scapins und die Gewaltsamkeit seines Betragens, diesen jungen Liebhaber so täuschte, daß er wirklich den fürchterlichen Argante in dem Scapin zu sehen glaubte.


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denjenigen Feinheiten insbesondere, welche für das Komische gehören