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46 - /

Italian grammar,

47 - /

italiänischen Grammatik

48 - L'amant enoubli par l'amour /

Un Marchand de Paris, fort riche, avoit une fille unique, nommée Mariamne: cette fille étoit accomplie, & comme elle étoit héritière, elle ne manquoit pas d'adorateurs. Son père, nommé Dupuis, qui avoit pour sa fille une tendresse sans bornes, lui laissa le choix d'un époux, & promit d'agréer pour gendre, celui en faveur duquel elle se détermineroit. Mariamne avoit été élevée par une vieille Demoiselle, qui n'avoit d'autre héritage que sa Noblesse, de laquelle elle étoit si fort entêtée, qu'elle ne pouvoit se persuader qu'un Roturier fut capable de penser & d'agir noblement. Elle communiqua ses sentimens à son éleve; & Mariamne prit une forte résolution de demeurer fille, ou de ne perdre ce nom qu'en faveur d'un Gentilhomme, fut-il le plus pauvre de tous les cadets que produit la Gascogne. Elle avoit déja refusé plusieurs partis considérables, lorsque le hasard lui fit connoître un hommes d'affaires, dont la fortune étoit immense. Cet homme que je nommerai Disenteuil, étoit né au milieu de l'opulence. Son père au sortir de son Village avoit porté la mandille, & après avoir passé par tous les dégrés étoit parvenu au grade de Fermier-Général: mais s'il réussit à donner à son fils l'extérieur d'un honnête-homme, il ne put venir à bout de lui en donner les sentimens qu'il n'avoit pas lui-même. Disenteuil, maître de ses actions par la mort de son père, ayant vu Mariamne, résolut d'en faire son épouse. Dans les principes de cette fille, ce mariage étoit celui qui lui convenoit le moins; elle étoit persuadée que ces fortunes rapides, ne se font qu'aux dépens de la probité; & elle déclara très-positivement à ce nouvel amant, qu'elle n'accepteroit jamais l'honneur de son alliance. Disenteuil piqué de ses refus, chercha à en deviner la cause, & l'ayant apprise, il résolut de punir Mariamne par l'endroit le plus sensible. Il avoit remarqué à la porte de son hôtel, un grand drôle, qui malgré la suie dont il étoit barbouillé, avoit fort bonne mine; il résolut d'en faire l'instrument de sa vengeance, & l'ayant abordé il lui fit plusieurs questions. Ce garçon, qui se nommoit Robillard, avoit du bon sens, & Disenteuil se félicita d'avoir si bien rencontré: il lui promit d'avoir soin de sa fortune, s'il vouloit lui vouer une obéissance sans bornes; & Robillard l'ayant assuré qu'il pouvoit disposer de lui, il lui donna quelqu'argent pour s'équiper, & lui commanda de le venir trouver le lendemain, dans l'allée de l'Orangerie. Robillard fut exact au rendezvous, & Disenteuil eut peine à le reconnoître sous cette nouvelle décoration, il le fit partir pour Rouen, & l'ayant adressé à un Négociant de ses amis, on lui donna pendant six mois, tous les Maîtres qui pouvoient servir à polir son extérieur; il s'appliqua sur tout à l'Italien, qu'il parvint à parler passablement; & le Négociant ayant écrit à Disenteuil partit sur le champ, & après s'être convaincu que son Acteur étoit en état de jouer son rôle, il lui déclara qu'il étoit déterminé à se servir de lui, pour se venger de l'orgueilleuse Mariamne. Robillard se prêta sans beaucoup de répugnance au projet de Disenteuil, après que celui-ci l'eut rassuré sur les suites qu'il en devoit craindre. Il partit avec son Patron, qui le présenta dans de bonnes maisons, comme un Seigneur Italien qui lui étoit recommandé. Robillard soutenoit à merveille son nouveau personnage; & après s'être fait quelques connoissances, il fut chez Dupuis sous prétexte de faire quelques emplettes. Comme il payoit argent comptant & sans marchander, il devint bientôt ami de la maison; il vit Mariamne, & conçut pour elle ce qu'on devroit appeller du goút, des desirs, & ce qu'on nomme mal- à-propos de l'amour. Il proposa quelques parties de plaisir, qui furent acceptées; & enfin, il déclara à M. Dupuis, que charmé des qualités de la belle Mariamne, il regarderoit comme le plus grand bonheur qui lui put arriver, l'honneur de devenir son gendre. Dupuis lui témoigna sa reconnoissance, & demanda du tems pour prévenir sa fille. Robillard qui comprit la raison de ce délai, & à qui l'on avoit fait sa leçon, prévint le Marchand: il ne seroit pas juste, lui dit-il, que vous m'en croyez sur ma parole, au sujet de mes biens & de ma naissance; le monde est plein d'aventuriers; & quelque desir que j'aie de me voir l'époux de la charmante Mariamne, je ne veux recevoir sa main, qu'après que vous aurez pris par rapport à moi tous les éclaircissemens, que votte prudence vous suggérera. Robillard indiqua en même tems à M. Dupuis, un riche Banquier à qui il avoit été recommandé, & qui lui avoit remis depuis trois mois des sommes considérables. Ce Banquier étoit dans la bonne-foi: Disenteuil sachant qu'il connoissoit la famille dont il avoit fait prendre le nom à Robillard, avoit fait tenir au Banquier des Lettres & de l'argent du lieu ou cette famille étoit établie; en sorte que cet homme ne balança pas à confirmer à M. Dupuis, qu'il ne pouvoit faire une meilleure affaire pour sa fille. Il ne fut donc plus question que d'obtenir le Consentement de Mariamne. Le prétendu Marquis lui plaisoit, mais elle vouloit connoître son caractère, & ne croyoit pas qu'il fallut s'en rapporter au premier coupd'œil, pour contracter un engagement dont dèpendoit le bonheur ou le malheur desa vie; ainsi elle fit entendre à Robillard qu'elle seroit bienaise qu'on différât quelque tems le mariage, & comme elle vouloit n'être distraite dans l'examen qu'elle se proposoit de faire, elle lui proposa de l'accompagner à la Campagne, où son père alloit une fois chaque année. Disenteuil qui avoit tremblé lorsqu'on avoit parlé de délai, fut rassuré lorsqu'il apprit qu'on alloit à la Campagne. Mariamne en cherchant à connoître le caractère de Robillard, lui découvrit toute la beauté du sien; & ce garçon qui jusques-là n'avoit eu que de foibles remords, sur la mau-vaise action qu'il alloit commettre, commença à la regarder comme un crime digne des plus grands châtimens. L'amour lui découvrit ce qu'il devoit à la probité, à l'honneur; & comme cet amour augmentoit à tous les instans, ses remords pronoient aussi de nouvelles forces: ils les combattit quelques tems, parce qu'il ne pouvoit envisager sans horreur la situation dans laquelle il alloit se trouver: tout alloit disparoître pour lui, au moment qu'il quitteroit son personnage; son seul amour lui resteroit, pour troubler tout le bonheur de sa vie, supposé qu'il put parvenir à se faire une autre situation, que celle à laquelle Disenteuil l'avoit arraché; enfin la vertu devint la plus forte. Mariamne déclara à son père, qu'elle étoit prête à donner la main au Marquis, & elle voulut elle-même lui annoncer son bonheur. Une tristesse que Robillard essayoit en vain de cacher, & qu'elle prenoit pour un effet de son amour, l'avoit déterminée en sa faveur, d'autant plus qu'elle étoit contente des remarques qu'elle avoit faites. Quelle fut sa surprise de ne voir dans son amant aucuns de ces transports auxquels elle devoit s'attrendre: la douleur la plus vive se peignit sur le visage de Robillard, & ses larmes coulèrent malgré lui. Après avoir demeuré quelque tems enseveli dans une profonde rêverîe, il se leva, & ayant baisé la main de Mariamne sans oser la regarder, il sortit de la chambre. Cette fille ne sçavoit à quoi attribuer une conduite si extraordinaire; elle fit appeller son père, & pendant qu'elle lui raconta ce qui venoit de se passer, on vint les avertir que le Marquis venoit de mon ter à cheval, & qu'il avoit dit en partant, qu'on auroit de ses nouvelles avant la fin du jour. Dupuis & sa fille l'attendirent avec impatience; effectivement, un homme leur apporte sur les sept heures, un Paquet & une Lettre; elle étoit adressée à Mariamne, & conçue en ces termes:


49 - Liebe macht edel /

Ein reicher Kaufmann in Paris hatte eine einzige Tochter,Marianne. Sie war ein vollkommnes Frauenzimmer. Sie war überdieses Erbin; konnte es ihr an Anbetern fehlen? Ihr Vater, Dupuis, hatte für seine Tochter eine unumschränkte Zärtlichkeit. Er überließ ihr die Wahl eines Gemahls, und versprach ihr, ohne Ausnahme, den für seinen Eidam anzunehmen, auf welchen sie fallen würde. Marianne war von einer alten Mamsell erzogen worden, welche kein ander Vermögen als ihren Adel besaß, von welchem sie so eingenommen war, daß sie sich ohnmöglich einbilden konnte, daß ein gemeiner Mann edel denken und handeln könne. Diese Gesinnung theilte sie ihrer Untergebnen mit, und Marianne faßte den festen Entschluß, ewig Jungfer zu bleiben, oder diesen Namen nur einem Edelmanne aufzuopfern, sollte es auch der ärmste Cadet seyn, der in ganz Gascognen zu finden wäre. Sie hatte schon verschiedne ansehnliche Partien ausgeschlagen, als sie von ohngefehr einen gewissen Menschen in Bedienungen, dessen Vermögen unermeßlich war, kennen lernte. Er mag Disenteuil heißen. Sein Vater hatte, als er sein Dorf verließ, die Liverey getragen und war von Stuffe zu Stuffe bis zur Stelle eines Oberpachters gestiegen. Es war ihm gelungen seinem Sohne das äusserliche Ansehen eines ehrlichen Mannes zu geben; die Gesinnungen eines ehrlichen Mannes aber konnte er ihm nicht beybringen, und er hatte sie selbst nicht. Disenteuil war durch den Tod seines Vaters sein eigner Herr geworden, und kaum hatte er Mariannen gesehen, als er sie zu seiner Frauen zu machen beschloß. Nach den Grundsätzen, welche sie hatte, mußte ihr diese Heyrath am wenigsten anstehen. Sie war überzeugt, daß man, ohne Nachtheil der Ehrlichkeit nicht auf einmal reich werden kan, und erklärte also ihrem neuen Liebhaber rundheraus, daß sie nimmermehr die Ehre seiner Verbindung annehmen würde.Disenteuil war durch diese abschlägliche Antwort erbittert. Er suchte die Ursache davon, er fand sie, und nahm sich vor, Mariannen an ihrer empfindlichsten Seite zu strafen. Er hatte an der Thüre seines Pallasts eine wohlgewachsnen Burschen bemerkt, welcher, so sehr ihn auch der Schweiß verstellt hatte, ungemein wohl aussahe. Diesen wollte er zu dem Werkzeuge seiner Rache machen. Er nahte sich ihm, und fragte ihn dieses und jenes. Robillard, so hieß dieser Bursche, hatte Verstand, und Disenteuil freute sich zum voraus über seine Wahl. Er versprach ihm, sein Glücke zu machen, wann er ihm einen unumschränkten Gehorsam schwören wollte. Robillard that es, und erhielt etwas Geld, sich zu kleiden, mit dem Befehle, des Tages drauf sich an einem gewissen Orte einzufinden. Er fand sich ein, und kaum erkannte ihn Disenteuil unter seinem neuen Aufzuge. Er ließ ihn nach Rouen abreisen, wo er ihn einem seiner Freunde empfahl und ihm ein halbes Jahr alle Meister hielt, welche sein äusserliches auszubilden fähig seyn konnten. Er legte sich besonders auf das italiänische, welches er sprechen lernte. Der Freund schrieb an den Disenteuil, daß er vollkommen wohl mit dem jungen Menschen zufrieden wäre, den er ihm empfohlen hätte. Disenteuil reißte sogleich ab und überzeugt sich mit eignen Augen, daß kein Schauspieler die bestimmte Rolle zu spielen im Stande sey. Er erklärte ihm nunmehr, daß er sich durch ihn an der hochmüthigen Marianne zu rächen willens wäre, und Robillard ließ sich, ohne viel Bedencken in sein Unternehmen ziehen; doch mußt er ihm vorher versprechen, alle Ungelegenheiten so daraus erfolgen könnten, über sich zu nehmen. Er reiste hierauf mit seinem Patrone fort, welcher ihn in verschiednen guten Häusern als einen jungen Italiäner, den man ihm empfohlen habe, vorstellte. Robillard spielte seine neue Person vortrefflich; er machte hier und da Bekanntschaften und kam auch zu dem Herrn Dupuis, unter dem Vorwande, verschiedenes bey ihm zu kaufen. Weil er baar bezahlte und ohne viel zu handeln, so ward er gar bald ein Freund des Hauses. Er sahe Mariannen und empfand für sie, was man Geschmacke, Begierde nennen sollte, und was man ganz unrecht Liebe nennt. Er schlug verschiedne Ergötzungen vor, und seine Vorschläge wurden angenommen, bis es nach und nach so weit kam, daß er dem Herrn Dupuis frey erklärte, er sey von den Eigenschaften der schönenMarianne bezaubert und würde die Ehre, sein Schwiegersohn zu werden, für das größte Glück ansehen, welches ihm begegnen könnte.Dupuis bezeigte ihm seine Erkenntlichkeit, und bat sich Zeit aus, seine Tochter dazu vorzubereiten. Robillard begriff leichte die Ursache dieses Aufschubs und kam dem Kauffmanne auf die Art zuvor, wie man sie ihm unter den Fuß gegeben hatte. Es würde sehr ungerecht seyn, sagte er, wann ich verlangte, daß Sie mir, wegen meines Vermögens und meiner Geburt, auf mein Wort glauben sollten. Die Welt ist voller Herumschweiffer, welche Abentheuer suchen, und so groß mein Verlangen auch ist, mich als der Gemahl der reitzenden Marianne zu sehen, so verlange ich doch ihre Hand nicht eher, als bis Sie meinetwegen alle Erkundigungen, welche Ihnen Ihre Klugheit an die Hand giebt, werden eingezogen haben. Hier nennte Robillard dem Herrn Dupuis einen reichen Wechsler, an welchen er gewiesen sey, und der ihm nur noch vor drey Monaten beträchtliche Summen ausgezahlt habe. Mit diesem Wechsler hatte es seine Richtigkeit. Disenteuil wußte nemlich, daß er die Familie kenne, deren Namen er den Robillard hatte annehmen lassen, und ließ ihm also von dem Orte, wo diese Familie war, Wechselbriefe und Gelder übermachen; so daß der Wechsler nicht im geringsten anstand, dem Herrn Dupuis zu bekräftigen, daß er für seine Tochter keine beßre Wahl treffen könnte. Es kam also auf nichts weiter als auf die Einwilligung der Marianne an. Der vorgegebene Marquis gefiel ihr, sie wollte aber seinen Charakter kennen lernen und glaubte nicht, daß man sich auf den ersten Anblick verlassen müsse, wenn man eine Verbindung eingehen wollte, wovon das Glück oder Unglück des ganzen Lebens abhange. Sie ließ also dem Robillard zu verstehen geben, daß es ihr angenehm seyn würde, wenn man die Heyrath noch einige Zeit verschöbe, und weil sie in der Untersuchung, welche sie anzustellen sich vornahm, nicht zerstreuet werden wollte, so schlug sie ihm vor, sie auf das Landgut zu begleiten, wohin sich ihr Vater alle Jahre einmal begab. Disenteuil, welcher bei dem Worte Aufschub gezittert hatte, faßte wieder neuen Muth, als er hörte, daß es auf das Land gehen sollte. Indem hier nun Marianne bemüht war, den Charakter des Robillard zu erkennen, entdeckte sie ihm alle Schönheiten des ihrigen, und endlich fing dieser Mensch, bey welchem bisher die Gewissensbisse sehr schwach gewesen waren, an sein Unternehmen als eine Handlung anzusehen, welche die größten Züchtigungen verdiene. Die Liebe entdeckte ihm, was er der Redlichkeit und der Ehre schuldig sey; und so wie diese Liebe alle Augenblicke zunahm, so wurden auch seine Gewissensbisse stärker und stärker. Er bestritt sie eine Zeit lang, weil er nicht ohne Entsetzen den Zustand überlegen konnte, in welchen er sich dadurch stürzen müßte. Alles verschwand vor ihm in dem Augenblick, da er die Larve ablegen würde. Nichts blieb ihm übrig als seine Liebe, welche sein ganzes Leben zu beunruhigen drohte, gesetzt, daß er auch in einen andern Stand gelangen möchte, als derjenige war, aus welchem ihnDisenteuil gerissen hatte. Doch zuletzt blieb die Tugend die stärkste.Marianne erklärte ihrem Vater, daß sie bereit wäre, dem Marquis die Hand zu geben, und sie wollte ihm selbst sein Glück ankündigen. Eine Traurigkeit, welche Robillard vergebens zu verbergen bemüht war, und welche sie für eine Würkung seiner Liebe hielt, hatte sie zu seinem Vortheile schließig gemacht, da sie ohnedem mit allem, was sie an seinem Charakter beobachtet hatte, vollkommen zufrieden war. Wie groß aber war ihre Bestürzung, als sie ihren Liebhaber in keine von den Entzückungen gerathen sahe, die sie erwartet hatte. Der lebhaftesteSchmerz verrieth sich in dem Gesichte des Robillards, und die Thränen entronnen im<ihm> wider seinen Willen. Nachdem er eine lange Zeit in einem tieffen Nachdencken wie vergraben gewesen war, erhob er sich, küßte Mariannen die Hand, ohne daß er sich getraute, sie anzusehen, und machte sich aus dem Zimmer. Marianne wußte nicht, wem sie eine so wunderliche Aufführung zuschreiben sollte: sie ließ ihren Vater ruffen, und indem sie ihm noch das, was vorgefallen war, erzehlte, so kam ein Bedienter und meldete, der Marquis sey zu Pferde gestiegen und habe hinterlassen, daß man gegen Abend Nachricht von ihm haben sollte. Dupuis und seine Tochter erwarteten sie mit der grösten Ungedult. Gegen sieben Uhr kam auch in der That ein Mann mit einem Packte und einem Briefe. Der Brief war an Mariannen gerichtet, und dieses Innhalts:


50 - Virginia /

Don Augustino de Montiano y Luyando ist den ersten März im Jahre 1697 gebohren, und also jezt in einem Alter von 57 Jahren. Sein Vater und seine Mutter stammten aus adlichen Familien in Biscaya, und zwar aus den allervornehmsten dieser Provinz. Seine Erziehung war seiner Geburth gemäß. Nachdem er die Humaniora wohl studiret, und die gewöhnlichen Wissenschaften eines jungen Menschen von Stande begriffen hatte, that er sich als ein geschickter Weltweiser und Rechtsgelehrter vor. Er versteht übrigens die französische und italiänische Sprache, und hat auch einige Kenntniß von der englischen. Er fand, schon in seiner zartesten Jugend, einen besondern Geschmak an der Dichtkunst und den schönen Wissenschaften, so, daß er bereits in seinem zwey und zwanzigsten Jahre, nehmlich im Jahre 1719, eine Oper zu Madrid, ohne seinem Namen, unter dem Titel die Leyer des Orpheus, (la Lira de Orfeo) in 8vo drucken ließ, welche zu verschiednen Zeiten zu Palma oder Majorca, der Hauptstadt dieser Jnsel, gesungen ward. Jm Jahr 1724 gab er in eben derselben Stadt eine prosaische und poetische Beschreibung der bey der Krönung Ludewigs des I. angestellten Feyerlichkeiten, in Quart heraus. Fünf Jahr hernach entwandte man ihm ein kleines Werk in Versen über die Entführung der Dina, der Tochter des Jacobs, da er es eben Virginia. noch ausbesserte, und stellte es in eben dem 1729. Jahre zu Madrid in Quart ans Licht. Dieses Gedicht ist nachher weit vollkommner in Barcellona in Octav, doch ohne Jahrzahl und ohne Erlaubniß, ans Licht getreten. Es führet den Titel: El robo de Dina.


51 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Ein Volk zu kennen, daß ehemals in der Welt ein so grosses Aufsehen gemacht und in den Zustand von Europa einen so wichtigen Einfluß gehabt: Dieß ist ein Umstand, der diese Historie einem Gelehrten Vorrede. schon auf einmal unentbehrlich machet. Wer würde wohl dem auch nur eine mittelmäßige Stelle auf dem Parnaß einräumen, der nichts von den Begebenheiten der alten Chaldäer oder Egyptier zu sagen wüßte? Noch täglich beschäftigen sich die grösten Männer mit der Entwickelung ihrer Fabeln und man durchwühlet den Schutt der ältesten Ueberbleibsel, um einige bessere Nachrichten ans Tageslicht zu bringen. Was hat sich nicht ein Jablonski und ein Plüche in unsern Tagen für Mühe gegeben, in diesen Finsternissen was zu finden? Aber wenn man seine Gedult ganz erschöpft hat, so gesteht man doch endlich, daß man nur aus den hieroglyphischen Figuren neue Muthmassungen herausgebracht habe. Indessen hält doch niemand die Mühe dieser grossen Gelehrten für überflüßig, weil wir von diesen Völkern durch die Hände der Griechen und RömerWissenschaft und Aberglauben empfangen haben. Aber wenn man die Lebensgeschichte des Califen Mamons nebst meinen Anmerkungen durchlesen wird, so wird man überzeugt werden, daß wir den Arabernnoch weit mehr von der alten philosophischen und mathematischen Gelehrsamkeit zu verdanken, und also auch eine weit grössere Verbindlichkeit haben, die Lebensumstände dieses Prinzen kennen zu lernen, der uns mit unsäglichen Kosten dieGelehrsamkeit der alten Welt als einen kostbaren Schatz aufbehalten haben. Diese Wohlthat wird uns noch wichtiger vorkommen, wenn wir bedenken werden, daß damals unter den Christen die Wissenschaften fast ganz und gar unter der Last des Aberglaubens ersticket sind. Es fielen in Italien, den Vorrede. alten Sitz der Gelehrsamkeit, die barbarischen Völkerein, welche durch das Lärmen ihrer Waffen auf einmal die stillen Musen aus ihren angenehmen und fruchtbaren Gefilden und Haynen verdrungen haben. Im Orient hingegen beschäftigten sich die Griechen theils mit ihren unnützen Schulzänkereyen und kleinen Streitigkeiten, wovon der Bilderstreit allein schon ein hinlänglicher Beweis ist; theils aber hat die überhandnehmende Macht der Mahumedanischen Betrügerey und Sarazenischen Herrschaft auf einmal alle Bemühungen in den Wissenschaften aufgehoben. Wie merkwürdig ist es nicht daher aus der Geschichte zu lernen, daßGOtt, der für das Wohl der Völker wachet, durch eben dieselbe Nation, welche die Wissenschaften ausGriechenland gröstentheils vertrieben, dieselben den künftigen Zeiten aufbewahret hat? (*) Laßt uns diesen Umstand nicht geringe achten. Er ist ein Beweis, daß die Vorsehung dafür unermüdet sorge, daß mitten unter dem Aberglauben die Vernunft, und selbst in kriegerischen und wilden Zeiten die Menschlichkeit erhalten werde. Und dieß sind die beyden Mittel, wodurch der Religion, welche auf einmal den Verstand erleuchtet, und das verdorbene Herz bessert, der Eingang in die Welt nach und nach bereitet wird. Mit welchem Vergnügen würde ich nicht

(*) Man kann davon ausführliche Nachrichten in A bulpharajiHiſtoria Dynaſtiarum p. 240.Georg ElmazinsHiſtoria Saracen. B. II. p. 139.Barthol. HerbelotsBibliotheque Orientale unter dem Worte Mamun und in des seel. FabriziiBibliotheca Graeca Vol. XII. p. 259. ff. antreffen.

Vorrede. jetzt dieses aus der Folge der Geschichten darthun. Aber ob ich gleich durch einige Jahrhunderte einen weiten Sprung mache, so erweise ich doch diese Anmerkung auf einmal, wenn ich sage, daß vor der grossen Religionsreinigung, die der Mann GOttes, Lutherus, heldenmüthig ausgeführet, die Verbesserung der Wissenschaften unmittelbar vorhergegangen sey. Jetzt habe ich unvermerkt die Leser in einen Gesichtspunct gestellt, aus welchem sie die Wichtigkeit der Arabischen Geschichte mit einemmal übersehen können.


52 - Lettres sur la danse /

Les Italiens ont été à cet égard bien plus sages que nous. Moins constants pour leur ancienne Musique mais plus fidelles à Metastasio, ils l'ont fait & le font mettre encore tous les jours en Musique par tous les Maîtres de Chapelle qui ont des talents. Les Cours d'Allemagne, l'Espagne, le Portugal & l'Angleterre ont conservé pour ce grand Poëte la même vénération; la Musique varie à l'infini, & les paroles quoique toujours les mêmes ont toujours le prix de la nouveauté; chaque Maître de Musique donne à ce Poëte une nouvelle expression, une nouvelle grace; tel sentiment négligé par l'un est embelli par l'autre; telle pensée affoiblie par Sur la Danse. celui-ci est rendue avec énergie par celui-là; tel beau vers énervé parGronne* est peint avec des traits de feu & de génie par Hasse.** L'avantage sans doute eût été certain non seulement pour la Danse, mais encore pour les autres Arts qui concourent aux charmes & à la perfection de l'Opéra, si le célebre Rameau avoit pu, sans offenser les Nestors du siecle & cette foule de gens qui ne voient rien au-dessus deLully, mettre en Musique les chefs- d'œuvres du Pere & du Créateur de la Poésie lyrique. Cet homme d'un génie vaste & sublime embrassoit toutes les parties à la fois; ses compositions sont ou peuvent être aisément le triomphe* Maître de Musique du Roi de Prusse.** Maître de Chapelle du Roi de Pologne, Electeur de Saxe.Lettres des Arts; tout est beau, tout est grand, tout est harmonieux; chaque Artiste peut en entrant dans les vues de cet Auteur produire des chefs-d'œuvres différents. Maîtres de Musique & de Ballets, Chanteurs & Danseurs, Chœurs, Peintres, Décorateurs, Dessinateurs d'habits, Machinistes, tous également peuvent avoir part à sa gloire. Ce n'est pas que la Danse dans tous les Opéra deQuinault soit généralement bien placée & toujours en action; mais il seroit facile de faire ce que le Poëte anégligé, & de finir ce qui de sa part ne peut être envisagé que comme des ébauches.


53 - Lettres sur la danse /

L'action en matiere de Danse est l'Art de faire passer par l'expression vraie de nos mouvements, de nos gestes & de la physionomie, nos sentiments & nos passions dans l'ame desSpectateurs. L'action n'est donc autre chose que la Pantomime. Tout doit peindre, tout doit parler chez le Danseur; chaque geste, chaque attitude, chaque port de bras doit avoir une expression différente; la vraie Panto-Sur la Danse.mime en tout genre, suit la nature dans toutes ses nuances. S'en écarte-t-elle un instant? elle fatigue, elle révolte. Que les Danseurs qui commencent ne confondent pas cette Pantomime noble, dont je parle, avec cette expression basse & triviale que les Bouffons d'Italie ont apporté en France & que le mauvais goût semble avoir adopté.


54 - Lettres sur la danse /

Un grand Violon d'Italie arrive-t-il à Paris, tout le monde le court & personne ne l'entend; cependant on crie au miracle. Les oreilles n'ont point été flattées de son jeu, ses sons n'ont pointtouché, mais les yeux se sont amusés; il a démanché avec adresse, ses doigts ont parcouru le manche avec légéreté; que dis-je? il a été jusqu'au chevalet; il a accompagné ces difficultés de plusieurs contorsions qui étoient autant d'invitations, & qui vouloient dire,Messieurs, regardez-moi, mais ne m'é- coutez-pas: ce passage est diabolique; il ne flattera pas votre oreille, quoiqu'il fasse grand bruit, mais il y a vingt ans que je l'étudie. L'applaudisse- Lettres ment part; les bras & les doigts méritent des éloges, & on accorde à l'hommemachine & sans tête, ce que l'on refusera constamment de donner à unViolon François qui réunira au brillant de la main, l'expression, l'esprit, legénie & les graces de son Art.


55 - Lettres sur la danse /

Les Danseurs Italiens ont pris depuis quelque temps le contre-pied des Musiciens. Ne pouvant occuper agréablement la vue, & n'ayant pu hériter de la gentillesse de Fossan, ils font beaucoup de bruit avec les pieds en marquant toutes les notes; de sorte qu'on voit jouer avec admiration les Violons de cette Nation, & qu'on écoute danser avec plaisir leurs Pantomimes. Ce n'est point là le but que les beaux Arts se proposent; ils doivent peindre, ils doivent imiter; une élégante simplicité Sur la Danse. convient à leurs charmes. La beauté se perd toujours sous les colifichets de la mode; le simple est son fard; la nature compose ses agréments; les graces ajoutent à ses traits; l'esprit les anime & leur prête encore un nouvel éclat. Tant que l'on sacrifiera le goût aux difficultés, que l'on ne raisonnera pas, que l'on dansera en mercenaire, & que l'on fera un métier vil d'un Art agréable; la Danse loin de faire des progrès, dégénérera, & rentrera dans l'obscurité où elle étoit il n'y a pas plus d'un siecle.


56 - Lettres sur la danse /

Les chûtes occasionnées par les inégalités du Théatre & autres choses semblables ne sauroient être attribuées à notre mal-adresse; quant à celles qui proviennent de notre foiblesse & de notre abattement après un excès de travail, & ensuite d'un genre de vie qui nous conduit à l'épuisement, ne peuvent être prévenues que par un changement de conduite & par une exécution proportionnée aux forces qui nous restent. L'ambition de cabrioler est une ambition folle qui ne mene à rien. Un bouffon arrive d'Italie: sur le champ le Peuple dansant veut imiter ce Sauteur en liberté; les plus foibles sont toujours ceux qui font les plus grands efforts pour l'égaler & même pour le surpasser; on Lettres diroit à voir gigotter nos Danseurs, qu'ils sont atteints d'une maladie qui demande pour être guérie de grands sauts, d'énormes gambades. Je crois voir, Monsieur, la grenouille de laFable: elle creve en faisant des efforts pour s'enfler, & les Danseurs se rompent & s'estropient en voulant imiter l'Italien fort & nerveux.


57 - Lettres sur la danse /

Les chûtes occasionnées par les inégalités du Théatre & autres choses semblables ne sauroient être attribuées à notre mal-adresse; quant à celles qui proviennent de notre foiblesse & de notre abattement après un excès de travail, & ensuite d'un genre de vie qui nous conduit à l'épuisement, ne peuvent être prévenues que par un changement de conduite & par une exécution proportionnée aux forces qui nous restent. L'ambition de cabrioler est une ambition folle qui ne mene à rien. Un bouffon arrive d'Italie: sur le champ le Peuple dansant veut imiter ce Sauteur en liberté; les plus foibles sont toujours ceux qui font les plus grands efforts pour l'égaler & même pour le surpasser; on Lettres diroit à voir gigotter nos Danseurs, qu'ils sont atteints d'une maladie qui demande pour être guérie de grands sauts, d'énormes gambades. Je crois voir, Monsieur, la grenouille de laFable: elle creve en faisant des efforts pour s'enfler, & les Danseurs se rompent & s'estropient en voulant imiter l'Italien fort & nerveux.


58 - Discours historique sur l'apocalypse /

Die Italiener sind in diesem Punckt viel klüger gewesen als wir. Ihrer alten Musik sind sie nicht sehr getreu, aber desto getreuer ihrem Metastasio, sie haben ihn von allen Kapell meistern die Talente haben, komponiren lassen, und thun es noch täglich. Die Deutschen Höfe, Spanien, Portugal und England haben dieselbe Achtung für diesen grossen Dichter beybehalten. Die Musik variirt unendlich, und die Worte, ob sie gleich immer dieselben sind, haben doch allemal den Werth der Neuheit; jeder Musikus giebt diesem Dichter neuen Ausdruck und neue Anmuth; einer vernachläßiget diese oder jeneEmpfindung, ein anderer verschönert sie; dieser schwächt einen gewissen Gedanken und jener trägt ihn mit Nachdruck vor; der schöne Vers wird durch Graun (*) matt gemacht, und Hasse (**) mahlt ihn mit Feuer und Genie.(*) Kapellmeister Sr. Preußischen Majest.(**) Kapellmeister Sr. Polnischen Majest. und Churfürsten von Sachsen. Nicht der Tanz allein, sondern alle andern Künste, die zur Schönheit und Vollkommenheit der Oper etwas beytragen, würden unendlich dabey gewonnen haben, wenn der berühmteRameau, ohne die Nestors seiner Zeit und den Schwarm von Leuten, die nichts über Lülly kennen, zu beleidigen, die Meisterstücke des Vaters und Schöpfers der lyrischen Poesie hätte in Musik setzen können. Dieser Mann hatte ein uneingeschränktes und erhabnes Genie und umfaßte alle Theile mit einmal; seine Kompositions sind oder können doch leicht der Triumph der Künste werden; alles ist groß, alles harmonisch; jeder Artist, wenn er mit diesem Autor gemeinschaftliche Sache macht, kann Meisterstücke von verschiedner Art hervorbringen. Musikus, Balletmeister, Sänger und Tänzer, Chöre, Mahler, Erfinder der Dekoration, Kleidungen und Maschinerie können alle Antheil an seinem Ruhme haben. Ich behaupte keinesweges, daß der Tanz in allen Opern von Quineault durchaus nach derNatur eingerichtet und immer in Handlung sey; aber es wäre leicht, das zu ersetzen, was der Dichter versäumt hat, und das vollends auszubilden, was man bloß als die ersten Einfälle ansehn muß, die er nur so hingeworfen.


59 - Discours historique sur l'apocalypse /

Die Aktion beym Tanze ist die Kunst, durch den wahren Ausdruck unsrer Bewegungen, unsrer Gestus und der Physiognomie, dem Zuschauer unsre Empfindungen und mitzutheilen. Die Aktion ist also nichts anders als die Pantomime. An dem Tänzer muß alles mahlen, alles reden; jeder Gestus, jede Stellung, jeder Port de Bras muß einen unterschiedenen Ausdruck haben. Die wahre Pantomime in jeder Gattung, folgt der Natur in allen ihren Verflößungen. Wofern sie sich nur einen Augenblick davon entfernt, so wird sie langweilig und widrig. Junge angehende Tänzer mögen sich hüten, diese edle Pantomime, wovon ich rede, nicht mit jenem gemeinen und niedrigen Ausdrucke zu verwechseln, welchen die italiänischen Gauckler nach Frankreich übergebracht haben, und den der schlechte Geschmack angenommen zu haben scheint.


60 - Discours historique sur l'apocalypse /

Sobald ein berühmter italiänischer Geiger nach Paris kommt, lauft ihm jedermann zu, und niemand versteht ihn; gleichwohl schreit man Bravo, o Bravo! und klatscht. Sein Spielen ist nicht fürs Gehör; seine Töne haben nicht gerührt, die Augen aber haben was zu sehen gehabt; er geht sehr geschickt mit der Hand herauf und herunter, seine Finger laufen auf dem Griffbrette so schnell herum, daß es eine Lust anzusehen ist; ja, was sag ich? er kletterte in die Höhe bis ans Steg; diese Schwierigkeiten hat er mit verschiedenen Grimassen begleitet, die eben so viel Anschlagezettel waren, welche sagen wollten: Meine Herren, sehen Sie mich, aber hören Sie mich nicht: diese Passage ist höllisch schwer; sie wird Ihnen nicht ins Gehör fallen, so haspelnd sie auch ist, aber es kostet mich zwanzig Jahr Uebung, daß ich sie in Finger und Bogen gebracht habe. Das Klatschen geht los; Bogen und Finger verdienen Lob, und man ertheilt den Maschienenmanne ohne Kopfe und Seele, was man dem einheimischen Künstler, der mit der saubersten Fertigkeit der Hand, den Ausdruck, die Wahrheit, das Genie und das Rührende seiner Kunst verbindet, beständig verweigern wird.