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Einige Heidnische Kaiser, welche sich vorM. Aurel. vita. Diod. ap. Vales. p.718.den traurigen Wirkungen dieser Spiele entsetzten, hatten sie zu mäßigen gesucht. Indieser Absicht mäßigte M. Aurelius denschrecklichen Aufwand auf dergleichen Spiele, und erlaubte den Fechtern nicht, daß siesich mit andern als mit Rappieren, denenforne die Spitze fehlte, schlagen sollten, sodaß man ihre Geschicklichkeit sehen konnte,daß ihr Leben in Gefahr war. Allein wi der ausserordentliche Ubel müssen auch dieMittel ausserordentlich seyn. Kein Kaiserhatte sich unterstanden, dergleichen zu brauchen. Diese Ehre war dem Christenthumeaufbehalten; man brauchte aber vieler Bemühungen und viel Zeit, ehe man seinenEndzweck erreichen konnte, so tief war dasUbel eingewurzelt, und so sehr hatte es sichviele Jahrhunderte nach einander durch dieMeynung befestigt, daß dergleichen Schauspiele den Göttern angenehm wären, welchensie auf diese Weise das Blut der Fechter,das vergossen wurde, opferten, wie solchesviele Väter anmerken.


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Man gieng ihm wirklich, als er nach Romzurück kehrte, nicht wie gewöhnlich war, entgegen, und der Triumph wurde ihm anfangsverweigert. Er fand die Gemüther in einergrossen Verbitterung wider ihn, nicht alleinweil er nicht sogleich zurück gekommen war,als es ihm der Senat befohlen hatte, sondernnoch vielmehr deswegen, weil ihm die Antwort der Wahrsager bekannt war, und er C. Flaminius, und P. Furius Philus, Cons. 269 dennoch nicht unterlassen können, sie zu verd. 529. J. n. E. R. d. 223. J. v. C. G.achten und selbst auf eine frevelhafte und,wie man meynte, gotteslästerliche Art davonzu reden. Denn die Römer hatten, wiePlutarch sagt, eine grosse Ehrfurcht für dieReligion; sie liessen alle ihre Angelegenheitenvon den Göttern abhangen, und verdammten selbst in denen, die in ihren Unternehmungen glücklich waren, alle Nachläßigkeit,alle Verachtung gegen die gottesdienstlichenVerrichtungen, die durch die Landesgesetzeeinmal ihr Ansehen erhalten hatten, so sehrwaren sie überzeugt, daß nicht die Siege ihrer Generale über die Feinde, sondern ihrGehorsam gegen die Götter am meisten zurErhaltung ihrer Republik beytrügen. Welcheine Lehre für uns! Allein wie sehr sind wirauch zu tadeln, wenn wir gegen die Religion weniger Ehrfurcht haben, als die Heiden!


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Die Heyden haben diese Wahrheit erkannt. Wenn Seneca den Epikur widerlegt, welcher behauptete, daß da GOtt sichin menschliche Angelegenheiten nicht einläßt,so brauche er gegen die allgemeine Gewohnheit und den Gebrauch des ganzen mensch Von den Publicanis. 461lichen Geschlechtes in diesem Stücke, als einen unüberwindlichen Grund wider ihn. Wenn man wie Epikur denken will, sagter, (*) so muß man nicht wissen, daß die Menschen überall, zu allen Zeiten, bey allen Völkern betende Hände zum Himmel aufhebenund ihm Gelübde geloben, um seine Gnadezu erlangen. Würden sie dieses wohl thun,würden sie diese thörichte Ausschweifung begehen, ihr Gebet und ihre Gelübde an eineGottheit zu richten, die sie für taub undohnmächtig hielten? Ist diese allgemeine Ubereinstimmung nicht ein gewisser Beweisvon der innern Uberzeugung, worinnen siesind, daß sie GOtt höre und ihre Wünscheerfülle?


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Le mot de présence, répété tant de fois en assez peu de lignes, marque combien les Payens même étoient convaincus qu'en effet Dieu est présent à la cérémonie des Traités, qu'il en écoute tous les articles, & qu'il se réserve la punition de ceux qui T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.osent en violer quelqu'un, & insulter à son saint nom, qui y a été invoqué.


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Après eux on fit comparoître ces interprétes trop habiles à trouver des subterfuges pour se dispenser du serment. Ces Députés frauduleux, qui aiant juré à An Q. Fab. M. Cl. Marcel. Cons.nibal qu'ils reviendroient dans son camp,An. R.538.Av. J. C.214. croyoient s'être acquités de leur parole, en y rentrant un instant sous un prétexte imaginaire. La doctrine des équivoques n'est pas nouvelle: mais il est bien remarquable qu'elle étoit condannée & punie sé vérement même dans le Paganisme.


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Lucius Scipion, frére ainé, selon cet Auteur, de celui dont il s'agit, demandoit l'Edilité Curule. D'abord Publius n'osoit pas demander cette charge conjointement avec son frére, de peur de lui nuire, ou de paroître vouloir entrer en lice contre son ainé, ce qui étoit contre la bienséance & contre son intention. Mais, quand le tems des Assemblées approcha, faisant réflexion d'un côté que le Peuple ne pan choit pas beaucoup en faveur de Lucius, & de l'autre qu'il en étoit lui-même fort aimé, il pensa que le seul moyen de procurer l'Edilité à son frére, étoit de la demander avec lui. Pour faire entrer sa mére dans ce sentiment, (car il ne s'agissoit que de la gagner, leur pére étant alors en Espagne) il s'avisa de cet expédient. Elle se donnoit beaucoup de mouvement pour son ainé: elle alloit tous les jours de Temple en Temple solliciter les Dieux en sa faveur, & leur offroit de fréquens sacrifices. Il est Q. Fabius, T. Sempron. Cons.An. R.539.Av. J. C.213.remarquable que les Payens, dans toutes leurs entreprises particuliéres ou publiques, s'adressoient à la Divinité pour en obtenir le succès. Publius l'alla trouver, & lui dit que déja deux fois il avoit eu le même songe: qu'il lui sembloit qu'aiant été créés Ediles son frére & lui, ils étoient revenus tous deux de la place au logis; qu'elle étoit venue au devant d'eux jusqu'à la porte, & qu'elle les avoit tendrement embrassés. Un cœur de mére ne put être insensible à ces paroles. Puisse-je, s'écria-t-elle, voir un si beau jour! Voudriez-vous ma mére que nous fissions une tentative, lui dit Scipion? Elle y consentit, ne s'imaginant pas trop que tout cela fût sérieux. C'en fut assez pourScipion. Il donna ordre qu'on lui fît une robe blanche, telle qu'avoient coutume de la porter ceux qui demandoient les charges; & un matin, que sa mére étoit encore au lit, il se revêt pour la prémiére fois de cette robe, & se présente en cet état sur la place. Le peuple, qui dès auparavant le considéroit & lui vouloit du bien, fût agréablement surpris d'une démarche si extraordinaire. Il s'avance au lieu marqué pour les Candidats, & se met à côté de son frére. Tous les suffrages se réunissent non seulement en sa faveur, mais encore en faveur de son frére à sa recommandation. Ils retournent au logis. La mére est avertie de ce qui venoit d'arriver. Transportée de joie elle vient à la porte recevoir ses deux fils, & vole entre Q. Fabius, T. Sempron. Cons. leurs bras pour les embrasser. Le prétenduAn. R.539.Av. J. C.213. songe de Scipion, que sa mére eut grand soin de publier, ne contribua pas peu, se lon Polybe, par l'heureux & promt succès dont il fut suivi, à le faire regarder dans la suite comme un homme favorisé & même inspiré des Dieux; & nous verrons que de son côté il travailla à fortifier les Romains dans cette pensée.


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Y a-t-il un seul Lecteur à qui le récit que je viens de faire n'ait inspiré une esti me particuliére mêlée d'une sorte de tendresse pour la sagesse & la modération de Crispinus, qui respecte dans un ancien ami & un ancien hôte des titres & des droits auxquels lui-même a renoncé; qui souffre patiemment qu'on lui fasse à la tête de deux Armées les reproches outrageans de timidité & de lâcheté, auxquels les gens de guerre sont pour l'ordinaire infiniment sensibles; & qui ne croit point que même dans un tel cas il lui soit permis de faire usage de ses armes, s'il n'est autorisé par ses Généraux? D'une autre part, a-t-on pu ne pas détester la féroce brutalité de Badius, à qui un desir forcené de gloire fait oublier les liaisons les plus intimes, & qui font la plus grande douceur de la vie? Mais que faut-il donc penser de nos Duellistes, qui foulant aux piés les Ordonnan ces des Princes & la Loi de Dieu même, se croient obligés, par un faux point d'honneur inconnu chez tous les Payens, de tremper leurs mains dans le sang de leur meilleur ami, pour un mot qui lui sera échappé mal-à-propos, peut-être dans un repas, ou dans une compagnie d'amis familiers, avec lesquels on parle avec moins Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212de circonspection & de retenue. Exposer sa vie pour la défense de l'Etat & de son Prince, c'est une action de la plus haute générosité. Mais braver la mort par une vanité ridicule, pour tomber en mourant entre les mains d'un Dieu irrité & tout- puissant, c'est une folie, ou plutôt une phrénésie si prodigieuse, qu'il n'y a point de plus grande preuve de l'aveuglement des hommes, que d'avoir pu attacher de la gloire à une action si insensée.


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Kaum hatte er dieses Amt übernommen,Er fängt sein Amt damit an daß er die Gemütherzur Religion lenkt. Liv.XXII. 9. Plut.imFab. 176.so versammlete er den Rath. Er hielt fürrathsam, seine Obrigkeitliche Würde durchReligionshandlungen anzufangen, und gab den Rathsherren zu verstehen, daß Flaminius viel weniger durch Verwegenheit und Unwissenheit der Kriegskunst, als durch die Verachtung der Vorbedeutungen und des Götterdiensts, gesündiget habe. Man ordneteviel Ceremonien an. Man that allerley Gelübden, unter andern das Gelübde des geVer sacrum.heiligten Frühlings. Durch dieses Gelübde verband sich das Römische Volk, demJupiter, zu einer zu bestimmenden Zeit, allesim Frühlinge unter den Heerden der Schaafe, Ziegen und Rinder jung gewordene Viehzu opfern. Man befahl, in eben der Absicht,Ohngefehr 16667 Livers.zu der Feyerung der grossen Spiele 300333Stück Müntzen, und den dritten Theil dieser Müntzen, anzuwenden. Diese Summe zeigt an, daß die Zahl 3, auch bey denHeyden für religiös und geheiligt gehaltenworden. Als alle die verschiedenen Gelübden mit den gewöhnlichen Ceremonien warengethan worden, setzte man einen Tag zu deröffentlichen Proceßion an, bey welchersich eine unendliche Anzahl Menschen, sowohl aus der Stadt, als vom Lande, befand. Durch alles dieses, sagt Plutarch,bemühte er sich nicht etwan, ihre Gemüthermit Aberglauben zu erfüllen, sondern ihren und was sich unter ihm zugetragen. 9 Muth durch die Frömmigkeit zu befestigen,d. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G.und ihre Furcht, durch ein standhaftes Vertrauen auf den Schutz des Himmels, zu zerstreuen.


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Das Wort Gegenwart, welches in sowenig Zeilen so vielmahl wiederholet wird,zeiget klar, von der Ueberzeugung, welche auchdie Heyden hatten, daß GOtt wirklich beySchlüssung derer Tractate zugegen sey, daßer alle Puncte desselben mit anhöre, und ihmdie Bestrafung dererjenigen vorbehalte, welche einen einzigen davon zu übertreten, undseinen heiligen Namen, der dabey angeruffenworden, zu verlästern sich erkühne.


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Nach diesen foderte man die allzufähigenAusleger vor, die sich so listig von ihrem Eide loszumachen gesucht hatten; diese betrügerischen Abgeordneten, die dem Hannibal geschworen hatten wieder ins Lager zu kommen, und die ihr Wort gehalten zu habenglaubten, indem sie einen Augenblick untererdachten Vorwande zurück kehrten. DieLehre von den Zweydeutigkeiten ist nicht neu:allein es ist wohl zu merken, daß sie vonden Heiden verdammt und hefftig bestrafftwurde.


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Lucius Scipio, der nach der Meinungdieses Schrifftstellers der älteste Bruder desjenigen war, von welchem hier die Rede ist,hielt um die Würde eines Aedilis Curulis an. Publius unterstund sich deswegen nicht zugleich mit seinem Bruder sich darum zu bewerben, aus Furcht, er möchte ihm entweder schaden, oder das Ansehen bekommen,als ober mit seinem ältern Bruder sich in einenStreit einlassen wollte, welches sowohl widerdie Wohlanständigkeit als auch wider seineAbsicht war. Als aber die Zeit der allgemeinen Versammlungen sich näherte, und erin Erwegung zog, theils daß das Volk dem Lucius eben nicht sonderlich wohlwollte, theils 378 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. daß er selbst wohl angeschrieben stünde, gerieth er auf die Meinung, es würde das einzige Mittel, um seinem Bruder zu der Ehrenstelle zu verhelffen, dieses seyn, daß er mitihm zugleich darum anhielte. Um seineMutter dahin zu bringen, daß sie solchemVorhaben nicht zuwider wäre, (denn nurallein dieselbe durfte gewonnen werden, weilihr Vater damals in Spanien war,) erdachte er diese List. Sie gab sich viele Mühe vorihren ältesten Sohn; sie gieng alle Tage auseinem Tempel in den andern, um die Göttervor ihn anzuflehen, und sie brachte selbigensehr viele Opfer. Es ist merkwürdig, daßdie Heyden in allen ihren sowohl privat als öffentlichen Unternehmungen vieles an eine Gottheit wendeten, um von selbiger einen glückli chen Fortgang zu erbitten. Publius begabsich zu ihr, und erzehlte ihr, daß er zweymahleinerley Traum gehabt hätte. Es wäre ihm nämlich vorgekommen, daß sein Bruder under zu Bauherren wären ernennet worden,und, daß sie, als sie beyde von dem Marktenach Hause gekommen, ihnen bis an dieThüre entgegen gegangen wäre, und sie zärtlich umarmet hätte. Das Herz einer Mutter konnte bey solchen Worten unmöglichunempfindlich seyn. „Könnte ich doch,schrie sie, könnte ich einen so erfreulichenTag erleben! Wolltest du wohl, geliebteMutter, daß wir einen Versuch machten, antwortete ihr Scipio.“ Sie willigte darein,machte sich aber keinesweges die Vorstel und was sich unter ihnen zugetragen. 379lung, daß solches Ernst werden sollte. Ind. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.dessen war Scipio zu seinem Zweck gelanget.Er ließ sich sogleich einen langen weissen Rockmachen, von der Art, wie diejenigen zu tragen pflegten, die um öffentliche Ehrenstellensich bewurben, und an einem Morgen, daseine Mutter noch im Bette war, legte erzum erstenmahle diesen Rock an, und zeigtesich in diesem Aufzuge auf dem Markte.Das Volk, welches ihn schon vorher hochachtete und ihm wohlwollte, wurde durchein so ausserordentliches Verhalten in eineangenehme Verwunderung gesetzt. Er begab sich sodann an den vor die Candidaten bestimmten Ort, und stellte sich seinem Bruder an die Seite. Alle Stimmen vereinigten sich nicht vor ihn, sondern auch aüf seineVorsprache zum Besten seines Bruders. Indem sie eben nach Hause sich begeben wollten, wurde die Mutter von dem, was vorgegangen war, benachrichtiget. Ganz entzückt vor Freuden läufft sie an die Thüre, ihre beyden Söhne zu empfangen, und eiletum sie zu umarmen. Der vorgegebene Traum des Scipio, den seine Mutter mitvieler Sorgfalt bekandt machte, trug wegendes glücklichen und geschwinden Fortganges, der darauf folgte, nach des Polybius Meinung nicht wenig darzu bey, daß man ihnnachher vor einen Menschen ansahe, dem dieGötter geneigt wären, und den sie selbst ihrer Eingebungen würdigten; und wir werden auch in dem folgenden sehen, daß er sei 380 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v.C. G.ner Seits nichts unterlassen hat, die Römerin dieser Meynung zu bestärken. Es magaber der P. Scipio auf eine oder die andereArt zu der Bauherren Würde gelanget seyn,so war doch dieses gewiß, daß er damalsnicht älter, als ein oder zwey und zwanzigJahr, gewesen ist, indem er drey Jahr darLiv.XXVI.18.nach, als er nach Spanien geschickt wurde,um daselbst zu commandiren, nur vier undzwanzig Jahr alt war. Die Jahrgesetze,das ist, diejenigen Gesetze, welche die Jahrebestimmten, in denen man die Ehrenämtererlangen konnte, waren damals noch nichtPolyb.VI.466.im Gebrauche: allein von dieser Zeit an wares niemanden erlaubt, dieselben eher zu verwalten, als bis er zehn Feldzüge gethan, undfolglich sechs und zwanzig Jahr zurück gelegt hatte, denn man fing nicht eher an Kriegsdienste zu thun, als in dem siebzehnden Jahre. In den 573sten Jahr der Erbauung Roms, als Q. Fulvius Flaccus, und L.Manlius Acidinus Consuls waren, brachteein Zunftmeister des Volks, Namens L. Villius, ein Gesetz auf, welches die Jahre bestimmte, in denen man sich um die Curulischen Ehrenstellen bewerben und sie erhaltenkonnte, denn es wurde darinnen nur vondiesen geredet. Nach der Meynung des Manutius, muste einer, der Aedilis Curulis werden wollte, sieben und dreyßig, der Prätorvierzig, und der Consul werden wollte, dreyund vierzig Jahr alt seyn.


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Welcher Leser empfindet bey dieser Erzehlung nicht eine besondere, mit einer Artvon Zärtlichkeit verbundene, Hochachtung für die Klugheit und Mäßigung des Crispinus, welcher in einem alten Freunde undGaste diejenigen Rechte noch verehrete, vonwelchen er sich selbst loßgesagt hat; welcheran der Spitze zweyer Armeen die schimpflichen Vorwürffe der Zaghafftigkeit gedultigerträgt, gegen die sonst die Kriegsleute ungemein empfindlich sind; und welcher glaubet, daß er seine Waffen auch bey dieser Gelegenheit ohne Erlaubnis der Generale nichtgebrauchen dürffe? Muß man Gegentheils nicht die unvernünftige Frechheit des Badiusverabscheuen, welcher aus einer erzwungenenEhrbegierde die vertrautesten Verbindungen,welche die gröste Annehmlichkeit des Lebensausmachten, vergisst? Allein was muß manvon unsern Duellanten denken, welche desFürsten, ja selbst GOttes Befehle mit Füssentreten, und sich aus einer närrischen Ehre,welche bey allen Heyden unbekandt war,verbunden zu seyn glauben, ihre Hände mit und was sich unter ihnen zugetragen. 409 dem Blute des besten Freundes zu besudeln,d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.vielleicht eines blossen Wortes wegen, welches ihm zur Unzeit entweder bey demSchmause, oder in der Gesellschafft vertrauterFreunde, gegen welche man mit weniger Vorsicht zu reden pflegt, entfahren ist. Sein Leben zur Vertheidigung des Staats und seines Fürsten in Gefahr setzen, ist eine Thatder erhabensten Großmuth. Allein dem Tode aus einer närrischen Eitelkeit trotzen, damit man sterbend in die Hände eines erzürnten und allmächtigen GOttes falle, ist eineThorheit, oder vielmehr eine so entsetzliche Raserey, daß man keinen stärkern Beweiß dermenschlichen Verblendung anzuführen weiß,als daß sie die Ehre an eine so unvernünfftigeHandlung verbunden haben.


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Mais ce qu'il est difficile d'exprimer & de faire sentir, ce sont les divers mouvemens qui agitérent les citoyens de Rome, soit pendant qu'ils furent dans l'incertitude de l'événement, soit quand ils eurent appris la nouvelle de la victoire. Depuis qu'on y avoit su le départ de Néron, tous les jours les sénateurs entroient dès le matin dans le sénat avec les Magistrats, & le Peuple remplissoit la Place publique; & personne ne retournoit dans sa maison que la nuit ne fût venue, tant ils étoient occupés du soin des Affaires publiques. Les Dames travailloient pour le Bien commun d'une autre maniére, en se répandant en foule dans les Temples, & y offrant continuellement aux Dieux leurs priéres & leurs vœux. Ces Payens nous apprennent combien & comment nous devons nous intéresser au salut de l'Etat.


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Das aber, was am schwersten zu beschreiben ist, waren die verschiednen Gesinnungen,von welchen die Römer herum getriebenwurden, so wohl als sie noch in der Ungewißheit des Ausganges schwebten, als auch dasie die Nachricht von dem Siege erhielten.Seitdem man die Abreise des Nero erfahren hatte, war der Senat alle Morgen versam und was sich unter ihnen zugetragen. 115melt gewesen, und das Volk hatte die öfd. 545. J. n. R. E. d. 207. J. v. C. G.fentlichen Plätze erfüllet; und niemand kehrte vor Nachtzeit in sein Hauß zurück, so sehr waren sie mit den öffentlichen Angelegenheiten beschäftiget. Die Weiber bemühten sich für das gemeine Beste auf eine andre Art, indem sie sich in grosser Menge in die Tempel begaben, und den Göttern Gebet und Wünsche zuschickten. Diese Heiden mögen uns lehren, was für Antheil wir an dergemeinen Wohlfahrt nehmen müssen.


60 - Discours sur les Contradictions de ce Monde /

Si je voulois continuer à examiner les contrarietez, qu'on trouve dans l'Empire des Lettres, il faudroit écrire l'Histoire de tous les Savans & de tous les beaux Esprits; de même que si je voulois détailler les contrarietez dans la Societé, il faudroit écrire l'Histoire du Genre-Humain. Un Asiatique, qui voyageroit en Europe, pourroit bien nous prendre pour des Payens. Nos jours de la semaine portent les noms de Mars, de Mercure, de Jupiter, de Venus. Les noces de Cupidon & de Psiché sont peintes dans la maison des Papes; mais surtout si cet Asiatique voyoit notre Opéra, il ne douteroit pas, que ce ne fût une Fête à l'honneur des Dieux du Paganisme.