Suchbegriff: heid
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Darnach sahe ich, und siehe eine große Schaar, welche niemand zehlen konnte, aus allen Heiden, und Völkern, und Sprachen, vor dem Stuhl stehende und vor dem Lamm, angethan mit weissen Kleidern, und Palmen in ihren Händen. Und schrien mit großer Stimme und sprachen: Heil sey dem, der auf dem Stuhl sitzet, unserm GOtt und dem Lamme

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Ich gebe es zu, die Welt bekennet ietzt das Christenthum. Doch wird wohl iemand sagen, daß die christliche Welt der Geist Christi sey? Sind denn ihre allgemeine Neigungen die Neigungen Christi? Sind die Leidenschaften derSinnlichkeit, die Selbstliebe, der Stolz, der Geitz und Ehrgeitz, die Hoffarth, dem Geiste desEvangelii ietzt weniger zuwider, da sie unter den Christen herrschen, als da sie unter denHeyden waren? Oder will man behaupten, daß die Neigungen und Begierden der heydnischen Welt verlohren gegangen sind?


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heydnischen Welt

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Eine Liebe, die nicht allgemein ist, kann in der That Zärtlichkeit und Gewogenheit; nichts aber von Gerechtigkeit und Frömmigkeit bey sich haben: sie ist blos Naturell, Neigung oder Vortheil, oder eine solche Liebe, wie die Zöllner und Heyden ausüben.


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Die größten Geister der heydnischen Welt,Pythagoras, Sokrates, Plato, Epiktet,Mark Antoninet cetera waren ihre ganze Größe dem Geiste der Andacht schuldig.


36 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Ihm nehmlich gehörte die Bewachung und die Aufsicht über einen berühmten Tempel zu, welcher Caabah, das ist, das viereckigte Haus genennet wurde. Dieses Gebäude, wenn man dem Alkorane glauben darf, war zu Ehren des wahren GOttes von dem Abraham und Ismael aufgeführet worden; nach der Zeit aber, da sich das Heidenthum unter den Arabern einschlich, war es dem Götzendienste geweyhet gewesen. Dieser Ort, welcher vordem wegen der andächtigen Reisen der heidnischen Araber berühmt war, ist es noch jetzt wegen der Wallfahrten der Mahometaner.


37 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Die Kenntniß, die er von dem Genie seiner Nation hatte, versprach ihm bey der Ausführung seines Unternehmens einen glücklichen Fortgang. Er wußte, daß die Araber von Natur lebhaft und für alle Neuigkeiten eingenommen wären. Ueber dieses machte sie der hitzige Himmelsstreich, unter welchem sie wohnten, geschickt, die Täuschungen der Schwärmerey leicht anzunehmen. Er hatte den Beweis davon an den verschiednen Secten vor den Augen, die sich unter diesen Völkern eingeschlichen hatten, bey welchen man eine närrische Vermischung von Juden und Christen aller Arten wahrnahm, die aber gleichwohl nur eine sehr geringe Zahl, in Vergleichung mit dem Heidenthume ausmachten, welches damals die herrschende Religion zu seyn schien.


38 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Diese Schlacht war für die Araber das Ziel ihrer Freyheit. Mahomet ließ sich zum unumschränkten Herrn über dieses ganze weite Reich erklären; und nachdem er überall die Götzenbilder und die übrigen Monumenta des Heidenthums hatte vernichten lassen, so führte er seine neue Religion ein, und machte sie zu der einzigen, die man in Arabien üben durfte.


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Telle fut la fin de ce grand homme. Il (a) auroit manqué quelque chose à sa gloire, si sa fermeté & sa patience n'eussent été mises à une si rude épreuve. Ce ne sont point les prospérités, mais les malheurs, qui font paroître la vertu avec éclat, qui la mettent dans tout son jour, & qui font connoitre jusqu'où va sa force. C'est un Payen qui parle ainsi: mais il ignoroit l'usage des gran des vérités qu'il enseignoit. Quand vous voyez les gens de bien, dit encore Sené que, poursuivis par les méchans, affligés, tourmentés, ne croyez pas que Dieu les oublie. Il les traite, comme un bon pére

(a) Adversi aliquid incurrat oportet, quod animum probet. Senec. ad Marc. cap. 6.

Marcet sine adversario virtus. Tunc apparet quanta sit, quantum valeat, quantumque polleat, cùm, quid possit, patientia ostendit. Id. de Provid. cap. 2.

Quem (virum bonum) parens ille magnificus, virtutum non lenis exactor, sicut severi patres, duriùs educat. Itaque cùm videris bonos viros, acceptosque diis, laborare, sudare, per arduum ascendere; malos autem lascivire, & voluptatibus fluere; cogita filiorum nos modestia delectari, vernularum licentia; illos disciplina tristiori contineri, horum ali audaciam. Idem tibi de Deo liqueat. Bonum virum in deliciis non habet: experitur, indurat, sibi illum præparat. Ib.

C. At. Regul. L. Manl. Cons. traite ses enfans, qu'il aime, mais qu'il forAn. R.502.Av. J. C.250.me avec sévérité à la sagesse & aux bon nes mœurs. Dieu n'a pas pour les hom mes vertueux une tendresse foible, qui le porte à les traiter délicatement: il les éprouve, il les endurcit, il travaille à les rendre dignes de lui. (a) Un Tyran peut exercer son pouvoir sur leur corps, mais il ne va pas plus loin: il ne peut rien sur leur ame, qui est un asyle sacré, & inaccessible à ses coups. Au (b) milieu des tourmens, ils demeurent tranquilles, & attachés inviolablement à leur devoir: ils les sentent, mais ils les surmontent. Voila le portrait de Régulus, le Héros du Paganis me en fait de courage & de patience; mais, malheureusement pour lui, le martyre de la vanité, de l'amour de la gloire, & d'un vain phantôme de vertu.


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Telle fut la fin de ce grand homme. Il (a) auroit manqué quelque chose à sa gloire, si sa fermeté & sa patience n'eussent été mises à une si rude épreuve. Ce ne sont point les prospérités, mais les malheurs, qui font paroître la vertu avec éclat, qui la mettent dans tout son jour, & qui font connoitre jusqu'où va sa force. C'est un Payen qui parle ainsi: mais il ignoroit l'usage des gran des vérités qu'il enseignoit. Quand vous voyez les gens de bien, dit encore Sené que, poursuivis par les méchans, affligés, tourmentés, ne croyez pas que Dieu les oublie. Il les traite, comme un bon pére

(a) Adversi aliquid incurrat oportet, quod animum probet. Senec. ad Marc. cap. 6.

Marcet sine adversario virtus. Tunc apparet quanta sit, quantum valeat, quantumque polleat, cùm, quid possit, patientia ostendit. Id. de Provid. cap. 2.

Quem (virum bonum) parens ille magnificus, virtutum non lenis exactor, sicut severi patres, duriùs educat. Itaque cùm videris bonos viros, acceptosque diis, laborare, sudare, per arduum ascendere; malos autem lascivire, & voluptatibus fluere; cogita filiorum nos modestia delectari, vernularum licentia; illos disciplina tristiori contineri, horum ali audaciam. Idem tibi de Deo liqueat. Bonum virum in deliciis non habet: experitur, indurat, sibi illum præparat. Ib.

C. At. Regul. L. Manl. Cons. traite ses enfans, qu'il aime, mais qu'il forAn. R.502.Av. J. C.250.me avec sévérité à la sagesse & aux bon nes mœurs. Dieu n'a pas pour les hom mes vertueux une tendresse foible, qui le porte à les traiter délicatement: il les éprouve, il les endurcit, il travaille à les rendre dignes de lui. (a) Un Tyran peut exercer son pouvoir sur leur corps, mais il ne va pas plus loin: il ne peut rien sur leur ame, qui est un asyle sacré, & inaccessible à ses coups. Au (b) milieu des tourmens, ils demeurent tranquilles, & attachés inviolablement à leur devoir: ils les sentent, mais ils les surmontent. Voila le portrait de Régulus, le Héros du Paganis me en fait de courage & de patience; mais, malheureusement pour lui, le martyre de la vanité, de l'amour de la gloire, & d'un vain phantôme de vertu.


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Quelques Empereurs Payens, frapés desM. Aurel.vita.Dio. apudVal. p. 718. funestes effets de cette coutume meurtriére, avoient tenté d'y apporter des tempéra mens. C'est dans cette vue que Marc Au-

(*) C'étoit Démonax, célébre Philosophe, dont Lucien avoit été disciple, & qui fleurissoit sous l'Empereur Marc Auréle.

Des Combats réle modéra les dépenses énormes que l'on faisoit pour ces combats, & qu'il ne permit aux Gladiateurs de se battre l'un contre l'autre qu'avec des épées fort émoussées, comme des fleurets; ensorte qu'on voyoit leur adrésse, sans qu'ils fussent en danger de se tuer. Mais il est des maux extrêmes, lesquels demandent des remédes qui le soient aussi. Aucun des Empereurs n'avoit osé en employer de tels. Cet honneur étoit réservé au Christianisme, & il falut bien des efforts & bien du tems pour en venir à bout, tant le mal avoit jetté de profondes racines, & s'étoit fortifié par la longue possession de plusieurs siécles, & par l'opinion où étoient les peuples que ces combats étoient agréables aux Dieux, à qui, par cette raison, ils offroient en sacrifice le sang des Gladiateurs qui venoit d'être répandu, comme plusieurs Péres le marquent.


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En effet, lorsqu'il retourna à Rome,Plut. inMarcel.pag. 299. on n'alla point au devant de lui comme C. Flamin. P. Furius, Cons.An. R.529.Av. J. C.223.c'étoit la coutume, & le triomphe d'abord lui fut refusé. Il trouva les esprits extrêmement aigris contre lui, non seulement parce qu'étant rappellé par le Sénat, il n'étoit pas parti sur le champ, ce qui étoit une desobéissance criminelle; mais encore plus parce que sachant la réponse des Augures, il n'en avoit fait aucun cas, & en avoit même parlé d'une maniére im pie & irreligieuse. Car, dit Plutarque, les Romains avoient un grand respect pour la Religion, faisant dépendre toutes leurs af faires de la seule volonté des Dieux, & condannant sévérement, même dans ceux qui avoient eu les plus grands succès, toute négligence, tout mépris pour les Divinations autorisées par les Loix du pays: tant ils étoient persuadés, que ce qui contribuoit le plus au salut de leur République, c'étoit, non que leurs Magistrats & leurs Généraux vainquissent leurs ennemis, mais qu'ils fussent toujours soumis à leurs Dieux. Quelle leçon pour nous! Mais quel reproche, si nous étions moins religieux que des Payens!


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Les Payens ont reconnu cette vérité. Senéque, en réfutant Epicure qui préten- Digression sur les Public. doit que la Divinitét ne se mêloit en aucune sorte des affaires des hommes, emploie contre lui, comme un argument invincible, l'opinion commune & l'usage universel du Genre humain sur ce point. Il (a) faut, dit-il, pour penser comme fait Epicure, ignorer que de toutes parts, dans tous les tems, chez tous les peuples, les hommes lévent des mains suppliantes vers le Ciel, & lui font des vœux pour en ob tenir des graces. En useroient-ils de la sorte, & auroient-ils tous la stupide extravagance d'adresser leurs priéres & leurs vœux à une Divinité qu'ils croiroient sourde & impuissante? & ce concert général n'est-il pas une preuve certaine de la conviction intime où ils sont que Dieu les écoute & les exauce?


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Dieses war das Ende dieses grossen ManBetrachtungen über die Standhaftigkeit u. Gedult des Regulus.nes. Es würde seiner Ehre(*) noch etwasgemangelt haben, wenn seine Standhaftigkeit und Gedult nicht auf eine so harte Probe gestellt worden wäre. Das sind nichtglückliche sondern nnglücklicheunglücklicheZufälle, welche die Tugend in aller ihrer Grösse zeigen,die sie in ihr ganzes Licht setzen, und die zuerkennen geben, wie weit ihre Stärke geht.

(*)Aduersi aliquid incurrat, quod animum probet. Senec. ad Marc. c. 6.

Marcet sine aduersario virtus. Tunc apparet,quanta sit, quantum valeat, quantumque pol .32 .33leat, cum, quid possit, patientia ostendit. Id.de provid. c. 2..22 .23

Quem (virum bonum) parens ille magnificus,virtutum non lenis exactor, sicut seueri patresdurius educat. ltaque cum videris, virosbonos, acceptosque Diis, laborare, sudare,per arduum ascendere, malos autem lase vire,et voluptatibus fluere; cogita, filiorum modestia delectari, vernularum licentia; illos diseiplina tristiori contineri, horum ali audaci.am. Idem tibi de Deo liqueat. Bonum virumin deliciis non habet: experitur, indurat, sibi illum praeparat. Ibid.

122 C. Attil. Regulus, und L. Manlius Vulso, Cons. Das ist ein Heide, der so redet, aber er wußd. 502. J. n. E. R. d. 250. J. v. C. G.te den Gebrauch der grossen Wahrheitennicht, die er lehrte. Wenn ihr, sagt Seneca weiter, rechtschaffne Leute von Bösewichtern verfolgt, gekränkt und gemartertwerden seht, so glaubt nicht, daß sie GOttvergißt. Er geht mit ihnen, wie ein guterVater mit seinen Kindern um, die er liebt,die er aber mit Strenge zur Weißheit undzu guten Sitten erzieht. GOtt hat für dieTugendhaften keine verzärtelte Liebe, die ihnantreibt, allzugelinde mit ihnen umzugehen;er stellt sie auf die Probe, er macht sie hart,und bemüht sich, sie seiner würdig zu machen.Ein Tyrann kan seine Gewalt an ihrem Körper ausüben, aber weiter geht sie nicht. Erhat keine Macht über ihre Seele, die einegeheiligte Freystadt ist, wohin seine Streichenicht dringen können.(*) Mitten unter den

(*)Corpusculum hoc - - - huc atque illue iactatur. In hoc supplicia, in hoc latrocinia, inhoc morbi exercentur; animus quidem ipsesacer et aeternus est, et cui non iniici possuntmanus. De consol. ad Helv. c. XI.

C. Attil. Regulus, und L. Manl. Vulso, Cons. 123Martern bleiben sie ruhig, und sind ihrenPflichten unverbrüchlich zugethan. (*) Sied. 502. J. n. E. R. d. 250. J. v. C. G.empfinden die Martern, aber sie überwälti gen sie. Das ist die Abbildung des Regulus, des Helden des Heidenthums in Ansehung der Standhaftigkeit und Geduld, allein zum Unglück auch des Märtyrers der Eitelkeit, der Liebe zum Ruhm, und einer eingebildeten Tugend.


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Dieses war das Ende dieses grossen ManBetrachtungen über die Standhaftigkeit u. Gedult des Regulus.nes. Es würde seiner Ehre(*) noch etwasgemangelt haben, wenn seine Standhaftigkeit und Gedult nicht auf eine so harte Probe gestellt worden wäre. Das sind nichtglückliche sondern nnglücklicheunglücklicheZufälle, welche die Tugend in aller ihrer Grösse zeigen,die sie in ihr ganzes Licht setzen, und die zuerkennen geben, wie weit ihre Stärke geht.

(*)Aduersi aliquid incurrat, quod animum probet. Senec. ad Marc. c. 6.

Marcet sine aduersario virtus. Tunc apparet,quanta sit, quantum valeat, quantumque pol .32 .33leat, cum, quid possit, patientia ostendit. Id.de provid. c. 2..22 .23

Quem (virum bonum) parens ille magnificus,virtutum non lenis exactor, sicut seueri patresdurius educat. ltaque cum videris, virosbonos, acceptosque Diis, laborare, sudare,per arduum ascendere, malos autem lase vire,et voluptatibus fluere; cogita, filiorum modestia delectari, vernularum licentia; illos diseiplina tristiori contineri, horum ali audaci.am. Idem tibi de Deo liqueat. Bonum virumin deliciis non habet: experitur, indurat, sibi illum praeparat. Ibid.

122 C. Attil. Regulus, und L. Manlius Vulso, Cons. Das ist ein Heide, der so redet, aber er wußd. 502. J. n. E. R. d. 250. J. v. C. G.te den Gebrauch der grossen Wahrheitennicht, die er lehrte. Wenn ihr, sagt Seneca weiter, rechtschaffne Leute von Bösewichtern verfolgt, gekränkt und gemartertwerden seht, so glaubt nicht, daß sie GOttvergißt. Er geht mit ihnen, wie ein guterVater mit seinen Kindern um, die er liebt,die er aber mit Strenge zur Weißheit undzu guten Sitten erzieht. GOtt hat für dieTugendhaften keine verzärtelte Liebe, die ihnantreibt, allzugelinde mit ihnen umzugehen;er stellt sie auf die Probe, er macht sie hart,und bemüht sich, sie seiner würdig zu machen.Ein Tyrann kan seine Gewalt an ihrem Körper ausüben, aber weiter geht sie nicht. Erhat keine Macht über ihre Seele, die einegeheiligte Freystadt ist, wohin seine Streichenicht dringen können.(*) Mitten unter den

(*)Corpusculum hoc - - - huc atque illue iactatur. In hoc supplicia, in hoc latrocinia, inhoc morbi exercentur; animus quidem ipsesacer et aeternus est, et cui non iniici possuntmanus. De consol. ad Helv. c. XI.

C. Attil. Regulus, und L. Manl. Vulso, Cons. 123Martern bleiben sie ruhig, und sind ihrenPflichten unverbrüchlich zugethan. (*) Sied. 502. J. n. E. R. d. 250. J. v. C. G.empfinden die Martern, aber sie überwälti gen sie. Das ist die Abbildung des Regulus, des Helden des Heidenthums in Ansehung der Standhaftigkeit und Geduld, allein zum Unglück auch des Märtyrers der Eitelkeit, der Liebe zum Ruhm, und einer eingebildeten Tugend.