Suchbegriff: empf
Treffer: 772

31 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Auf diese Art würden sich tausend nützliche und glänzende Neuigkeiten dem Pinsel unsrer Dichter darbiethen, wenn sie nicht von der Liebe zu dem Besondern verführt würden. Sollten sie wohl von der Schwierigkeit, solche feine Charaktere zu schattiren, welche nur eine sehr leichte Auftragung der Farben erlauben, zurückgehal weinerlich Komische. ten werden? Allein könnten sie nicht, nach dem Beyspiele des Moliere, an den Nebenrollen dasjenige einbringen, was ihnen an der Unterstüzung des Hauptcharakters abgehet? Und brauchen sie denn weniger Kunst darzu, wenn sie uns in Komödien eingekleidete Romane wollen bewundern lassen, oder weniger Genie, um sich in dem engen Bezirke, in welchen sie sich einschliessen, zu erhalten? Da sie nur auf eine einzigeEmpfindung, des Mitleidens nehmlich, eingeschränkt sind, so haben wir vielmehr zu fürchten, daß sie uns, durch die Einförmigkeit ihres Tones und ihrer Originale, Frost und Eckel erwecken werden. Denn in der That, wie die Erkennungen beständig mit einerley Farben vorbereitet, herzugeführet, und aufgeschlossen werden, so ist auch nichts dem Gemählde einer Mutter, welche ihr und ihrer Tochter Unglück beklagt, ähnlicher, als das Bild einer Frau, welche über ihr und ihres Sohnes Unglück Thränen vergießt. Fliessen aber hieraus nicht nothwendig Wiederhohlungen, die nicht anders, als verdrüßlich seyn können?


32 - Betrachtungen über das weinerlich Komische /

Wann diese Betrachtungen wahr sind, so ist es leicht, das Schicksal des weinerlich Komischen vorher zu sagen. Die Mode hat es eingesührt<eingeführt>, und mit der Mode wird es vergehen, und in das Land des Tragikomischen verwiesen werden, aus welchem es gekommen ist. Es glänzet vermöge der schimmernden Blitze der Betrachtungen über das Neuigkeit, und wird eben so geschwind, als diese, verlöschen. Das schöne Geschlecht, welches der gebohrne Beschützer aller zärtlichen Neuerungen ist, kann nicht immer weinen wollen, ob es gleich immer empfinden will. Wir dürfen uns nur auf seine Unbeständigkeit verlassen.


33 - Discours de la tragedie /

En prémier lieu, il ne veut point qu'un homme fort vertueux y tombe de la félicitédans le malheur, & soutient que cela ne produit ni pitié, ni crainte, parce que c'est un événement tout-à-fait injuste. Quelques Interprétes poussent la force de ce mot Grecμιαρὸν, qu'il fait servir d'épithéte à cet événement, jusqu'à le rendre par celui d'abominable. A quoi j'ajoûte, qu'un tel succèsexcite plus d'indignation & de haine contre celui qui fait souffrir, que de pitié pourcelui qui souffre; & qu'ainsi ce sentiment,qui n'est pas le propre de la Tragédie, àmoins que d'être bien ménagé, peut étouffer celui qu'elle doit produire, & laisserl'auditeur mécontent par la colére qu'il remporte, & qui se mêle à la compassion quilui plairoit, s'il la remportoit seule.


34 - Discours de la tragedie /

succès aucune pitié, ni crainte; mais il ne peutpas même nous toucher par ce sentiment naturel de joye, dont nous remplit la prospérité d'un prémier Acteur à qui notre faveur s'attache.

35 - Discours de la tragedie /

Pour nous faciliter les moyens d'excitercette pitié, qui fait de si beaux effets surnos Théatres, Aristote nous donne une lumiére. Toute Action, dit-il, se passe, ou entre des amis, ou entre des ennemis, ou entredes gens indifférens l'un pour l'autre. Qu'unennemi tue ou veuille tuer son ennemi, cela ne produit aucune commiseration; sinon entantqu'on s'émeut d'apprendre ou de voir la mortd'un homme, quel qu'il soit. Qu'un indifférent tue un indifférent, cela ne touche guéresdavantage, d'autant qu'il n'excite aucun combat dans l'ame de celui qui fait l'action. Maisquand les choses arrivent entre des gens que lanaissance ou l'affection attache aux intérêts l'un de l'autre, comme alors qu'un mari tue,ou est prêt de tuer sa femme, une mére ses enfans, un frére sa sœur; c'est ce qui convientmerveilleusement à la Tragédie. La raisonen est claire. Les oppositions des sentimensde la nature aux emportemens de la passion,ou à la sévérité du devoir, forment depuissantes agitations, qui sont recûes de DE LA TRAGEDIE. 519 l'auditeur avec plaisir, & il se porte aisément à plaindre un malheureux oppriméou poursuivi par une personne qui devroits'intéresser à sa conservation, & qui quelquefois ne poursuit sa perte qu'avec déplaisir, ou du moins avec répugnance. Horace & Curiace ne seroient point à plaindre, s'ils n'étoient point amis & beaux-fréres, ni Rodrigue s'il étoit poursuivi par un autre que par sa maîtresse; & le malheurd'Antiochus toucheroit beaucoup moins, siun autre que sa mére lui demandoit le sangde sa maîtresse, ou qu'un autre que sa maî- tresse lui demandât celui de sa mére, ousi après la mort de son frére qui lui donnesujet de craindre un pareil attentat sur sapersonne, il avoit à se défier d'autres quede sa mére & de sa maîtresse.


36 - Discours de la tragedie /

Ce n'est pas démentir Aristote, que del'expliquer ainsi favorablement, pour trouver dans cette quatriéme maniére d'agirqu'il rebute, une espéce de nouvelle Tragédie plus belle que les trois qu'il recommande, & qu'il leur eût sans doute préférée, s'il l'eût connue. C'est faire honneurà notre siécle, sans rien retrancher de l'autorité de ce Philosophe; mais je ne sai comment faire pour lui conserver cette autorité, & renverser l'ordre de la préférence qu'il établit entre ces trois espéces. Cependant jepense être bien fondé sur l'expérience, àdouter si celle qu'il estime la moindre destrois, n'est point la plus belle, & si cellequ'il tient la plus belle, n'est point la moin- 524 SECOND DISCOURS. dre. La raison est que celle-ci ne peut exciter de pitié. Un pére y veut perdre sonfils sans le connoître, & ne le regarde quecomme indifférent, & peut - être commeennemi. Soit qu'il passe pour l'un ou pourl'autre, son péril n'est digne d'aucune commisération selon Aristote même, & ne fait naître en l'auditeur qu'un certain mouvement de trépidation intérieure, qui le porte à craindre que ce fils ne périsse avantque l'erreur soit découverte, & à souhaiterqu'elle se découvre assez tôt pour l'empêcher de périr: ce qui part de l'intérêt qu'onne manque jamais à prendre dans la fortune d'un homme assez vertueux pour se faire aimer; & quand cette reconnoissance arrive, elle ne produit qu'un sentiment de conjouïssance de voir arriver la chose comme on le souhaitoit.


37 - Discours de la tragedie /

Je sai que l'agnition est un grand ornement dans les Tragédies, Aristote le dit;mais il est certain qu'elle a ses incommodités. Les Italiens l'affectent en la plupartde leurs poëmes, & perdent quelquefois,par l'attachement qu'ils y ont, beaucoup d'occasions de sentimens pathétiques, quiauroient des beautés plus considérables. Cela se voit manifestement en la mort de Crispe, faite par un de leurs plus beaux esprits,Jean-Baptiste Ghirardelli, & imprimée àRome en l'année 1653. Il n'a pas manqué d'y cacher sa naissance à Constantin, &d'en faire feulement un grand Capitaine,qu'il ne reconnoit pour son fils qu'aprèsqu'il l'a fait mourir. Toute cette piéce estsi pleine d'esprit & de beaux sentimens, qu'elle eut assez d'éclat pour obliger à écrire contre son auteur, & à la censurer sitôtqu'elle parut. Mais combien cette naissancecachée sans besoin, & contre la vérité d'une histoire connue, lui a-t-elle dérobé dechoses plus belles que les brillans dont il asemé cet ouvrage! Les ressentimens, le 526 SECOND DISCOURS. trouble, l'irrésolution, & les déplaisirs de Constantin auroient été bien autres à prononcer un arrêt de mort contre son fils, quecontre un soldat de fortune. L'injustice desa préoccupation auroit été bien plus sensible à Crispe de la part d'un pére, que de la part d'un maître; & la qualité de fils augmentant la grandeur du crime qu'on luiimposoit, eût en même temps augmentéla douleur d'en voir un pére persuadé. Fauste même auroit eu plus de combats inté- rieurs pour entreprendre un inceste, quepour se résoudre à un adultére; ses remordsen auroient été plus animés, & ses desespoirs plus violens. L'auteur a renoncé àtous ces avantages pour avoir dédaigné de traiter ce sujet, comme l'a traité de notretemps le Pére Stéphonius Jésuite, & comme nos Anciens ont traité celui d'Hippolyte; & pour avoir crû l'élever d'un étage plushaut, selon la pensée d'Aristote, je ne sais'il ne l'a point fait tomber au - dessous de ceux que je viens de nommer.


38 - Von den Trauerspielen /

Erstlich will er nicht, daß ein allzutugendhafter Mann aus dem Glück ins Unglück verfalle, und behauptet, daß dieses weder Mitleiden, noch Furcht erwecken könne, weil es ein durchaus ungerechter Zufall wäre. Einige Ausleger treiben die Stärke des griechischen Worts μιαρον, welches er als ein Epitheton zu diesem Zufallegefügt, so weit, daß sie es so gar durch verabscheuungswürdig übersetzen. Diesem füge ich hinzu, daß einsolcher Ausgang mehr Widerwillen und Haß gegen den,der das Unglück auflegt, als Mitleiden mit dem, deres erträgt, erwecket; und daß also diese Empfindung,welche nicht die eigentliche Wirkung des Trauerspiels seyn soll, wenn sie nicht sehr gemäßigt wird, diejenige ersticken muß, welche eigentlich sollte hervorgebracht werden. Der Zuschauer würde also misvergnügt weggehen, weil sich sein Zorn allzusehr mit dem Mitleiden vermischt, welches ihm nothwendig würde gefallen haben, wenn er es alleine mit sich weggenommen hätte.


39 - Von den Trauerspielen /

Furcht erwecken, sondern er kann auch nicht einmal diejenige vergnügte Empfindung hervorbringen, mit welcher uns sonst das Glückderjenigen Person, der wir unsre Gunst zugewandt, zu erfüllen pfleget.

40 - Von den Trauerspielen /

Unterdessen, so schwer es auch ist diese merklichwirksame Reinigung der Leidenschaften, welche vondem Mitleiden und der Furcht erzeugt werden soll, anzutreffen, so können wir doch leicht mit dem Aristoteles einig werden. Wir dürfen nur sagen, er habeeben dadurch nicht behaupten wollen, daß alle beydeMittel zugleich dazu nöthig wären, sondern nach seiner Meynung sey auch eines zureichend, diese Reinigung hervorzubringen; doch mit dem Unterschiede, daß zwar nicht das Mitleiden ohne die Furcht, wohl aber die Furcht ohne das Mitleiden dazu genug sey. Der Tod des Grafen im Cid erweckt kein Mitleiden,er reiniget aber diese Art des Stolzes, die auf die Ehre der andern so neidisch ist, besser, als alle das Mitleiden, welches wir mit dem Rodrigue und der Chimene haben, die heftige Liebesneigung, welche beydeso beklagenswürdig macht, zu reinigen vermögend ist. Der Zuschauer kann mit dem Antiochus, dem Ni komed, dem Heraklius Mitleiden haben; wenn esaber dabey bleibt, und wenn er nicht besorgen darf, inein gleiches Unglück zu verfallen, so wird er von keiner Leidenschaft dadurch genesen können. Er hat Ge 222 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,gentheils kein Mitleiden mit der Kleopatra, mit demPrusias, mit dem Phokas; und dennoch kann die Furcht eines gleichen oder ähnlichen Unglücks bey einer Mutter die Hartnäckigkeit sich des Vermögens ihrerKinder nicht zu entschlagen, bey einem Vater die allzugroße Ergebenheit gegen die andre Frau zum Nachtheil seiner Kinder erster Ehe, und bey allen die Begierde das Vermögen und die Ehre anderer mit Gewalt an sich zu ziehen, reinigen; so daß allezeit dieseReinigung jedes seinen Umständen und dem, was erzu begehen vermögend ist, gemäß bleibet. Das Misvergnügen und die Unentschließigkeit des Augusts im Cinna muß diese letztere Wirkung durch die Furchtund das Mitleiden zugleich thun; wie ich aber schongesagt habe, so geschieht es nicht allezeit, daß diejenigen, welche wir beklagen, durch ihr Verschulden unglücklich sind. Wenn sie also unschuldig sind, so bringtdas Mitleiden, welches wir mit ihnen haben, keine Furcht hervor, und wenn wir ja etwas von Furcht, die unsre Leidenschaft reinigen kann, dabey empfinden, so wird sie durch eine andre Person, und nicht durch die, welche wir beklagen, erweckt, so daß wir sie gänzlich der Stärke des Beyspiels schuldig sind. Wir können diese Erklärung aus dem Aristoteles selbst bekräftigen, wenn wir die Gründe recht erwägen, welche er von der Ausschließung derjenigen Begebenheiten, die er in den Trauerspielen misbilliget, giebt. Er sagt niemals, dieses oder jenes schickt sich in dieTragödie nicht, weil es bloß Mitleiden und keine Furcht erwecket; oder dieses ist daselbst unerträglich, weil es bloß die Furcht erwecket, ohne das Mitleiden zu erregen; nein, sondern er von den Trauerspielen insbesondre. 223 verwirft sie deswegen, weil sie, wie er sagt, wederMitleiden noch Furcht zuwege bringen, undgiebt uns dadurch zu erkennen, daß sie ihm deswegennicht gefallen, weil ihnen sowohl das eine als das andre fehlt, und daß er ihnen seinen Beyfall nicht versagen würde, wenn sie nur eines von beyden wirkten. In dieser Gedanke bestätiget mich das von ihm angeführte Beyspiel des Oedipus. Wenn wir ihm glauben, so hat es alle erfoderliche Eigenschaften einesTrauerspiels; gleichwohl erwecket sein Unglück nichts als Mitleiden, und ich glaube nicht, daß einer von denen, welche ihn bey der Vorstellung beklagen, sich in den Sinn kommen läßt zu befürchten, er könne auch seinen Vater tödten und seine Mutter heirathen.Wenn ja seine Vorstellung in uns einige Furcht erwecken kann, und wenn diese Furcht noch eine strafbare oder lasterhafte Neigung in uns zu reinigen vermögend ist, so kann es aufs höchste keine andre seyn,als die Neugierigkeit sein Schicksal zu wissen, undwenn es weit kömmt, so werden wir uns daraus hüten lernen, unsre Zuflucht zu Prophezeyungen zu nehmen, die größtentheils nichts nutzen, als daß sie uns in das Unglück, das man uns vorhergesagt hat, selbst durch die Sorgfalt ihm zu entfliehen, stürzen. Denn es ist gewiß, Oedipus würde weder seinen Vatergetödtet, noch seine Mutter geheirathet haben, wennsein Vater und seine Mutter, welchen das Orakel, was sich zutragen solle, vorausgesagt hatte, ihn nicht aus Furcht es möge wahr werden, hätten wegsetzen lassen. Es wäre also nicht Oedipus, sondern Lajus und Jokaste, die diese Furcht erweckten, welche noch dazu aus der Vorstellung eines Fehlers, welcher 224 II. P. Corneille zweyte Abhandlung, vierzig Jahr vor dem gegenwärtigen Falle begangen worden, herrühren würde; daß also die Furcht durch eine andre Person als die Hauptperson, und durch eine andre Handlung als die, welche den Inhalt der Tragödie ausmacht, in uns entstünde.


41 - Von den Trauerspielen /

Aristoteles giebt uns einiges Licht, wie wir uns die Mittel zur Erregung dieses Mitleidens, das auf unsern Bühnen so vortreffliche Wirkung thut, erleichtern von den Trauerspielen insbesondre. 227 sollen. Eine jede Handlung, spricht er, gehtentweder unter Freunden, oder unter Feinden,oder unter Leuten, die gegen einander gleichgültig gesinnet sind, vor. Wenn ein Feind seinen Feind tödtet oder tödten will, so entstehet kein Mitleiden; es sey denn, daß man den Tod eines jeden Menschen, er sey wer er sey, zu sehen scheue. Wenn ein Gleichgültiger einen Gleichgültigen tödtet, so rührt es eben so wenig, zumal wenn derjenige, der den Mord begeht, auch nicht einmal einen Streit in seiner Seele empfindet. Wenn dieses aber unterLeuten vorgeht, welche Geburt oder Neigungmit einander verbindet, zum Exempel, wennein Mann seine Frau tödtet, oder zu tödten Willens ist, oder eine Mutter ihre Kinder, ein Bruder seine Schwester, alsdenn schickt es sich vortrefflich zum Trauerspiele. Die Ursache davon ist klar. Wenn die natürlichen Empfindungen der Heftigkeit der Leidenschaften oder der Strenge der Pflichten entgegen gesetzt werden, so verursachensie heftige Bewegungen, welche von den Zuschauernmit Vergnügen angenommen werden, und sie sindleicht zu bewegen, einen Unglücklichen zu beklagen,welcher von einer Person verfolgt wird, die sich seiner Erhaltung annehmen sollte, und die wohl gar seinen Untergang mit Misvergnügen und wider Willen befördert. Horaz und Curiaz wären nicht zu beklagen,wenn sie nicht Freunde und Schwäger wären; auchRodrigue nicht, wenn er von jemand anders, alsvon seiner Liebsten, verfolgt würde. Das Unglückdes Antiochus würde viel weniger rühren, wenn je 228 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,mand anders als seine Mutter das Blut seiner Liebsten, oder jemand anders als seine Liebste dasBlut seiner Mutter von ihm foderte oder wenn er,nach dem Tode seines Bruders, welcher ihm eine gleicheErmordung befürchten heißt, auf andre mistrauischseyn müßte, als auf seine Mutter und seine Liebste.


42 - Von den Trauerspielen /

Das heißt nicht den Aristoteles widerlegen, wenn man ihn vortheilhaft erklärt, damit man in der vierten Art der Handlungen, welche er verwirft, eine neueArt des Trauerspiels entdecken möge, die schöner, alsdie von ihm angeführten drey Arten, ist, und die erohne Zweifel würde vorgezogen haben, wenn er siegekannt hätte. Dieses heißt unserm JahrhunderteEhre machen, ohne dem Ansehen dieses Philosophenetwas zu entziehen. Doch weis ich in der That nicht,wie ich ihn bey diesem Ansehen werde erhalten können,da ich die Rangordnung, welche er unter den benannten drey Arten gemacht hat, umstoßen will. Gleichwohl glaube ich mich auf die Erfahrung zu gründen, wenn ich vermuthe, daß diejenige Art, welche er am wenigsten schätzet, vielleicht die schönste sey, und daß die, die er am meisten erhebet, den geringsten Platz verdiene. Die Ursache davon ist, weil jene gar kein Mitleiden erregen kann. Ein Vater will seinen Sohn umbringen, ohne ihn zu kennen, er sieht ihn als einen gleichgültigen Menschen oder wohl gar als seinen Feind an. Er mag ihn für den einen oder für den andern halten, so verdient seine Gefahr, selbst nach des AristotelesUrtheil, kein Mitleiden, und erregt in den Zuschauernnichts als ein gewisses innerliches Erzittern, welches ihn fürchten läßt, der Sohn möchte eher umkommen, als ihn der Vater erkennt, und ihn zu wünschen treibet, daß er ihn je eher je lieber erkennen möge. Dieses entstehet aus dem Antheile, welches wir allezeit andem Glücke eines tugendhaften Menschen, den wir lie von den Trauerspielen insbesondre. 233ben müssen, nehmen; und wenn die Erkennung geschieht, so wirkt sie nichts als die Empfindung einer gemeinschaftlichen Freude, daß die Sache nach unsermWunsche ausgeschlagen ist.


43 - Von den Trauerspielen /

Ich weis, daß die BrkennungErkennung eine große Zierdeder Trauerspiele ist. Aristoteles sagt es. Allein es ist auch gewiß, daß sie ihre Unbequemlichkeiten hat. Die Italiäner sind größtentheils sehr eifrig darnach, und sie verlieren oft durch ihr großes Bestreben darnach, die schönsten Gelegenheiten zu erhabnen Gesinnungen, welche viel beträchtlichere Schönheiten haben würden. Dieses sehen wir offenbar in dem Tode des Crispus, welchen Johann Baptista Ghirardel234 II. P. Corneille zweyte Abhandlung,li, einer von ihren witzigsten Köpfen verfertiget hat.Er ist in Rom 1653 gedruckt worden. Er hat seine Geburt darinne dem Constantin nicht wissen lassen,und hat bloß einen großen Feldherrn aus ihm gemacht,den er erst, nachdem er ihn hat hinrichten lassen, fürseinen Sohn erkennet. Dieses Stück ist so voller Witz und schöner Gesinnungen, daß es Aufsehen genug machte, wider seinen Verfasser schreiben zu können, und es zu beurtheilen, so bald es ans Licht trat. Aber was für weit schönre Züge, als alle die sind, mit welchen er sein Stück ausgeputzt hat, hat ihn diese unnöthige Verbergung der Geburt, die so gar mit der bekannten Wahrheit der Geschichte streitet, nicht entzogen! Constantin würde in ganz andern Verwirrungen, in ganz andrer Unentschließigkeit und Angsthaben seyn müssen, wenn er das Todesurtheil wider seinen Sohn hätte sprechen müssen, als da er es nur wider einen glücklichen Soldaten spricht. Die Ungerechtigkeit würde dem Crispus an seinem Vater vielempfindlicher gewesen seyn, als sie ihm an seinemHerrn ist. Als Sohn würde das Verbrechen, das man ihm Schuld gab, weit größer geworden seyn, und die Betrübniß, sich von seinem Vater desselbenschuldig gehalten zu wissen, würde bey ihm viel weiter gegangen seyn. Fausta selbst würde mehr innerlichen Kampf empfinden, wenn sie eine Blutschandeunternehmen sollte, als da sie sich nur zum Ehebrucheentschließt; ihre Reue würde viel heftiger, und ihreVerzweiflung viel gewaltsamer gewesen seyn. Allediese Vortheile aber hat der Verfasser aufgegeben, weiler seinen Stoff nicht auf die Art hat ausführen wollen,wie ihn zu unsern Zeiten der Jesuite Stephoniusvon den Trauerspielen insbesondre. 235 ausgeführet hat, und wie die Alten die Geschichte des Sippolyts abgehandelt haben. Er glaubte sich dadurch, nach der Meynung des Aristoteles, eine Stufehöher zu schwingen, aber, ich weis nicht, ob er nicht vielmehr weit unter die, die ich itzo genannt habe, gesunken ist.


44 - La Poésie Dramatique /

Parcourons les parties d'un drame, & voyons. Est-ce par le sujet qu'il en faut juger? Dans le genre honnête & sérieux, le sujet n'est pas moins important que dans la Comédie gaie, & il y est traité d'une maniere plus vraie. Est-ce par les caracteres? Ils y peuvent être aussi divers & aussi originaux, & le Poëte est contraint de les dessiner encore plus fortement. Est-ce par les passions? Elles s'y montreront d'autant plus énergiques, que l'intérêt sera plus grand. Est-ce par le style? Il y sera plus nerveux, plus grave, plus élevé, plus violent, plus susceptible de ce que nous appellons le sentiment, qualité sans laquelle aucun style ne parle au cœur. Est-ce par l'absence du ridicule? Comme si la folie des actions & des discours, lorsqu'ils sont suggérés par un intérêt mal-entendu, ou par le transport de la passion, n'étoit pas le vrai ridicule des hommes & de la vie.


45 - La Poésie Dramatique /

Appliquons ici ce moyen. Prenons deux Comédies, l'une dans le genre sérieux, & l'autre dans le genre gai; formons-en, scene à scene, deux gale- ries de tableaux; & voyons celle où nous nous promenerons le plus longtems & le plus volontiers, où nous éprouverons les sensations les plus fortes & les plus agréables, & où nous serons le plus pressés de retourner.