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16 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

DEs que la mort d'Yésid eut étéMoavias II. annoncée à Damas, on y pro-Hégire 64.Ere Chr. 683. clama Calife Moavias, son fils, Prince d'une constitution extrêmementCaractèrede MoaviasII. délicate, & sur la vie duquel on ne pouvoit pas faire beaucoup de fonds. Les mauvais exemples de son père n'avoient point altéré l'éducation qu'il avoit reçue de ses maîtres; & quoique fils d'un Prince qui faisoit gloire de l'impiété, il se montra au contraire très-attaché à la religion. Il étoit d'une secte appellée des Kadariens,Secte desKadariens. qui étoit une branche de celle des Motazélites. Ces sectaires avoient pour principe, que les actions de l'homme dépendoient uniquement de la détermination de sa volonté, au-lieu que les autres Musulmans HistoireMoavias II.Hégire 64.Ere Chr. 683.prétendoient que Dieu, par ses décrets déterminans, étoit la cause immédiate de toutes les actions humaines. Les Kadariens, aussi-bien que les Motazélites, rejettoient ce sentiment, parcequ'ils prétendoient qu'il ruinoit absolument la liberté de l'homme, & qu'il rendoit Dieu même auteur du péché.


17 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Telle étoit la situation de l'Empire des Grecs. Les peuples, qui ne suivent que trop l'exemple des Souverains, lorsqu'il s'agit de malfaire, se livroient à l'irreligion, à la débauche, à tous les crimes. Peu capables de se défendre contre leurs ennemis, ils n'employoient les forces qui leur restoient, que pour soutenir des factions & des guerres intestines qui ne produisoient d'autre effet que la désolation des villes & des provinces, & l'effusion du sang des citoyens. Du reste, les frontières se trouvoient abandonnées, les places voisines des ennemis étoient sans défense, & leur présentoient ainsi une carrière facile pour étendre leurs conquêtes sans batailles & sans siége.


18 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

LE regne de ce Calife ne présente rien de mémorable, soit par rapport aux Arabes en général, soit à l'égard de ce Prince, qui sembla ne monter sur le trône, que pour le deshonorer par son irreligion & par ses débauches.


19 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Toutes ces belles qualités s'éclip-Impiété deValid. serent insensiblement. Hescham, qui avoit toujours les yeux sur ce jeune Prince qu'il chérissoit comme son propre fils, fut vivement pénétré, lorsqu'il le vit peu à peu se relâcher de ses devoirs. Il lui donna d'abord quelques avis, qui furent assez bien reçus en apparence; mais ils ne produisirent aucun bon effet. Valid continua de se déranger. La dépravation des mœurs le conduisit bientôt à l'irreligion & à l'impiété: il parloit de l'Alcoran avec mépris; & l'on assure même qu'il le foula un jour aux pieds, dans une compagnie de jeunes gens dont il avoit formé sa cour.


20 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

de médiocre taille, blanc, beau de visage: ses cheveux commençoient déja à blanchir. Pour son naturel, il étoit impie, débauché, prévenu de mauvaises opinions, & abandonné à tous vices; au resté grand poëte, & qui parloit fort bien, n'ayant autre pensée que de se divertir, & de passer son tems agréablement.

21 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Sobald der Tod des Yesid in Damascus ruchbar geworden war, rief man seinenCharacterdes Moavias II. Sohn, den Moavias, zum Califen aus, einen Prinzen von einer sehr zärtlichen Leibesbeschaf MoaviasII.Hegire 64.n. C. G. 683fenheit, auf dessen Leben man sehr wenig Rechnung machen konnte. Die bösen Beyspiele seines Vaters hatten die Erziehung nicht verdorben, die er von seinen Lehrmeistern empfangen; und ob er schon der Sohn eines Fürsten war, der sich aus der Gottlosigkeit eine Ehre machte, so erwieß er sich dennoch der Religion sehr ergeben. Er war von der Secte der Cadarier, welche ein Zweig der Motazeliten sind. Diese Sectirer hatten zu ihrem Grundsatze, daß die Handlungen des Menschen einzig und allein von den Bestimmungen seines Willens abhangen, anstatt daß die andern Muselmänner behaupten, GOtt sey vermöge seiner bestimmenden Rathschlüsse die unmittelbare Ursache aller menschlichen Handlungen. Die Cadarier sowohl als die Motazeliten verwarfen diese Gesinnung, weil sie wohl einsahen, daß dadurch die Freyheit des Menschen aufgehoben, und GOtt selbst zum Urheber der Sünde gemacht würde.


22 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Dieses war damals der Zustand des Griechischen Reichs. Das Volk, welches dem Beyspiel der grossen nur allzuleicht folgt, wenn es darauf ankommt, etwas übels zu thun, überließ sich der Gottlosigkeit, den Wollüsten, und allen Arten von Lastern. Schon für sich selbst unfähig ihren Feinden zu wiederstehen, wandten sie die Kräfte, die ihnen übrig waren, zu nichts als zu Erhaltung der Partheyen und innerlichen Kriege an, welche die Verwüstung der Städte und Länder und die Vergiessung des bürgerlichen Bluts nach sich zogen. Die Grenzen übrigens waren unbesetzt, und die dem Feinde am nächsten liegenden Oerter ohne Vertheidigung, so daß seine Eroberungen einen leichten und offenen Weg fan Valid.Hegire 92.und folg.n. C. G. 711den, auf welchem sie weder durch Belagerungen noch Schlachten aufgehalten wurden.


23 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Unter der Regierung dieses Califen ist nichts merkwürdiges vorgegangen, das entweder die Araber überhaupt oder diesen Prinzen insbesondere beträfe, der nur blos deswegen auf den Thron gekommen zu seyn scheinet, um denselben durch seine Gottlosigkeit und Schwelgerey zu entunehren<entehren>.


24 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Allein, wie bald wurden nicht alle diese glänValidsGottlosigkeit.zende Eigenschaften verdunkelt. Und wie sehr grämte sich nicht Hescham, als er sah, daß dieser junge Prinz, der sein Augapfel war, und den er wie seinen eigenen Sohn liebte, in seinen Pflichten von Tage zu Tage mehr nachließ: Er gab ihm zwar gleich anfangs diesfalls eini Valid II.Hegire 125.n. C. G. 742ge Erinnerungen, und es schien auch, als wenn sie sehr wohl aufgenommen würden. Allein, ihre erwünschte Würkung blieb aus. Valid fuhr in seiner Unordnung fort. Und bald verleiteten ihn seine verdorbene Sitten zu einem ruchlosen und atheistischen Leben. Vom Alcoran redete er verächtlich, und man sagt so gar, daß er denselben einsmals in der Gesellschaft junger Leute, die damals seinen kleinen Hof ausmachten, mit Füssen getreten habe.


25 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Valid war von mittelmäßiger Länge; weiß von Farbe, und von einer schönen Bildung; seine Haare fingen bereits an, weiß zu werden. Was seine Gemüthsart betrift, so war er gottlos, ein Schwelger, von schlimmen Meynungen eingenommen, und ein Sclave aller Laster: Sonst aber war er ein guter Dichter, und sprach sehr wohl. Indessen schränkten sich alle seine Gedanken in den Bezirk von Ergötzlichkeiten und von abwechselnden Arten des Zeitvertreibs ein

26 - [Auszüge aus Stücken des Otway und Wycherley.] /

Die Scene im 4 Act, wo die beyden verstellten Meuchelmörder mit dem Dunce den Handel schließen, ist abscheulich: und ihre mörderischen Prahlereyen sind so ekel als gottlos. Der Eine stellt sich sogar vor Blutgier rasend, und sagt in dieser Raserey Dinge, die man ohne Schauer unmöglich hören kann. Sie hatten für den Mord 200 Pfund und ihn rechtschaffen auszuprügeln 100 Pfund gefordert. Darauf sagt


27 - Aesop's Fables /

by insensible Degrees to Atheism: For when Men have

28 - Sittenlehre /

Uebermuth verleitet die Leute natürlicher Weise zum Unglauben, und dieser führet sie unvermerkt zum Atheismus. Denn wenn Leute einmal keine Ehrfurcht für die Religion mehr haben, so kommen sie gar bald auch so weit, daß sie über sie spotten

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Il part donc le prémier, gagne le large, & fait filer sa Flotte sous des rochers qui bordoient le côté du port opposé à celui par lequel l'ennemi entroit. Le Consul, qui commençoit à faire entrer l'aile droite de sa Flotte dans le port, étonné du mou vement des Carthaginois, envoie ordre aux P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.A. J. C.249.navires de sa droite, qui étoient déja dans le port, ou prêts d'y entrer, de revirer de bord, pour se joindre au gros de la Flotte. Ce mouvement causa un desordre infini dans l'équipage: car les bâtimens qui étoient dans le port, heurtant ceux qui entroient, les embarrassoient extrêmement,Cic. deNat. Deor.II. 7.Flor. II. 2.ou même en brisoient les rames. Le trouble & l'agitation dont cette mauvaise manœuvre fut accompagnée, avoit commencé à jetter de l'inquiétude & de la frayeur dans l'Armée. Une action du Consul acheva de la déconcerter, & de lui faire perdre tout courage & toute espérance. Les Romains, du moins le peuple, avoient grande foi aux Auspices & aux Augures. Dans le moment qu'on étoit près de donner la ba taille, on vint dire à Clodius que les Poulets ne vouloient point sortir de leur cage, ni manger. Il (a) les fit jetter dans la mer, ajoutant d'un ton railleur: Qu'ils boivent, puisqu'ils ne veulent point manger. Ce (b) ris moqueur, est-il dit dans Cicéron, lui causa bien des larmes, & au Peuple Romain un grand desastre. Toutes les observances des Augures n'étoient, dans le fond, qu'une pure momerie: mais elles faisoient partie de la Religion de ces malheureux tems;

(a) Abjici eos in mare jussit, dicens: Quia esse nolunt, bibant. Val. Max. I. 4.

(b) Qui risus, classe devicta, multas ipsi lacrymas, magnam populo Romano cladem attulit. De Nat. Deor. II. 7.

P. Clodius, L. Junius, Cons. & c'étoit se faire regarder comme un impieAn. R.503.Av. J. C.249. & un ennemi des Dieux, que de paroître les mépriser. Cependant, à mesure que quelque vaisseau se débarrassoit, les Officiers le faisoient aussitôt ranger le long de la côte, la proue opposée aux ennemis. D'abord le Consul s'étoit mis à la queue de sa Flotte: mais alors, prenant le large, il alla se poster à l'aile gauche. En même tems Adherbal, s'avançant en pleine mer, rangea toutes ses galéres sur une même ligne vis-à-vis de celles des Romains, lesquels postés près de la terre attendoient les vaisseaux qui sortoient du port: disposition qui leur fut très pernicieuse. Les deux Armées se trouvant proche l'une de l'autre, & le si gnal étant donné des deux côtés, on commença à charger. Tout fut d'abord assez égal de part & d'autre, parce que des deux côtés c'étoit l'élite des Armées de terre qui combattoit: mais les Carthaginois gagnérent peu à peu le dessus. Aussi, avoient-ils pendant tout le combat bien des avantages sur les Romains. Leurs vaisseaux étoient construits de maniére à se mouvoir en tout sens avec beaucoup de légéreté; leurs rameurs étoient fort expérimentés; & enfin ils avoient eu la sage précaution de se ranger en bataille en pleine mer. Si quelques- uns des leurs étoient pressés par l'ennemi, ils se retiroient sans courre aucun risque; & avec des vaisseaux si légers il leur étoit aisé de prendre le large. L'ennemi s'avançoit-il pour les poursuivre? ils se tournoient, vol- P. Clodius, L. Junius, Cons.An. R.503.Av. J. C.249.tigeoient autour, ou lui tomboient sur le flanc, & le choquoient sans cesse; au-lieu que les vaisseaux Romains pouvoient à peine revirer, à cause de leur pesanteur, & du peu d'expérience des rameurs: ce qui fut cause qu'il y en eut un grand nombre coulé à fond. Comme ils se battoient près de la terre, & qu'ils ne s'étoient pas réservé d'espace pour se glisser par derriére, ils ne pouvoient ni se tirer eux-mêmes du danger lorsqu'ils étoient pressés, ni porter du secours où il étoit nécessaire. Ainsi la plupart des vaisseaux, partie restérent immobiles sur les bancs de sable, partie furent brisés contre la terre. Il ne s'en échapa que trente, qui étant auprès du Consul prirent la fuite avec lui en se dégageant le mieux qu'ils purent le long du rivage.Frontin.Stratag. II.13.Comme il faloit, pour arriver à l'Armée qui assiégeoit Lilybée, passer à travers les Carthaginois, il orna ses galéres de toutes les marques de la victoire; & par ce stratagême il trompa les ennemis, qui le regardant comme victorieux, crurent qu'il étoit suivi de toute sa Flotte. Tout le reste, au nombre de quatre-vingts-treize, tomba avec l'équipage en la puissance desOros. IV. 8.Carthaginois. Les Romains perdirent dans cette action huit mille hommes, qui furent tués ou noyés; & vingt mille, tant soldats que matelots & rameurs, furent pris & conduits à Carthage.


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Er stach also zuerst in die See, gewanndie Höhe im Meere, und ließ seine Flottezwischen Felsen hinein gehen, welche dieSeite des Hafens einschlossen, die derjenigen entgegen gesetzt war, durch welche derFeind einlieff. Der Consul, welcher schonden rechten Flügel von seiner Flotte in denHafen einlauffen ließ, erstaunte über die Bewegung der Carthaginenser, und schickteden Schiffen von seinem rechten Flügel, dieschon im Hafen waren oder einlauffen wolten, Befehl zu, sich zu wenden und mit derganzen Flotte wieder zu vereinigen. DieseBewegung verursachte eine unbeschreiblicheUnordnung. Denn die Schiffe, die schonim Hafen waren, stiessen an diejenigen, dieeinlieffen, verwirrten sich sehr unter einan 138 P. Clodius Pulcher, u. L. Junius Pullus, Cons.d. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.der oder zerbrachen ihnen auch wohl die Ruder. Die Unruhe und der Lerm, der diese Bewegung begleitete, hatte schon die ganze Armee in Schrecken gejagt. Der Consul thatetwas, welches ihnen vollends allen Muthund alle Hoffnung benahm und sie ganzzaghafft machte. Die Römer, oder dochzum wenigsten der gemeine Haufe hatten einen grossen Glauben an den Anzeichen, dieman an den heiligen Hünern und in dengeschlachteten Opfern wahrnehmen wollte.In dem Augenblicke, da man das Treffenliefern wollte, kam man zum Clodius undsagte, daß die Hüner weder aus ihrem Korbe hervor gehen noch fressen wollten. Erließ sie ins Meer werffen und sagte mit einerspöttischen Stimme dazu: Sie mögentrincken, weil sie nicht essen wollen. (*)Dieses spöttische Lachen kostete ihm, wieCicero sagt, viel Thränen, und brachte dasRömische Volck in grosses Unglück. (**) Eswaren freylich alle Opfergebräuche im Grunde nichts, als eine Betrügerey und Mummerey, allein sie machten doch einen Theil derReligion der damaligen unglückseeligen Zei

(*)Abjici eos in mare jussit, dicens: Quia esse nolunt, bibant. Val. Max. L. I. 4.

(*)Qui risus, classe victa, multas ipsi lacrimas,magnam populo Romano cladem attulit. Denat. Deor. II. 7.

P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 139ten aus, und man setzte sich in das Ansehend. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.eines gottlosen Menschen und eines Feindesder Götter, wenn man sie öffentlich verachtete. So wie sich ein Schiff nach dem andern aus dem Hafen herauswickelte, so stellten sie die Häupter derselben längst an derKüste mit dem Feinde entgegen gekehrtenVordertheilen hin. Im Anfänge hatte sichder Consul mit seinen Schiffen hinter dieFlotte gestellt; hierauf begab er sich auf dieHöhe, und stellte sich auf den linken Flügel.Zu gleicher Zeit näherte sich Adherdal in vollem Meere, stellte seine Galeren in eine Linie, den Römischen gerade gegen über, welche nahe gegen das Ufer zu hielten, und dieSchiffe erwarteten, welche wieder aus demHafen herausliefen; eine Stellung, die ihnen sehr nachtheilig war. Als die beydenFlotten nahe genug an einander waren, unddas Zeichen auf beyden Seiten gegeben worden war, so gieng das Treffen an. ImAnfange war eine Flotte der andern gleich.Aber die Carthaginenser gewannen immernach und nach die Oberhand. Sie hattenauch während des ganzen Treffens viele Vortheile vor den Römern voraus. IhreSchiffe waren so gebaut, daß sie mit grosserGeschwindigkeit alle nur erforderliche Bewegungen vornehmen konnten; Ihre Ruderknechte waren sehr erfahren, und sie hattenendlich die Vorsicht gehabt, sich im hohen 140 P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. Meere in Schlachtordnung zu stellen. Wurd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.den einige von ihnen vom Feinde bedrängt,so wichen sie zurück, ohne Gefahr zu laufen,und mit so leichten Schiffen war es ihnenleicht, die Höhe zu gewinnen. Näherte sichder Feind, um sie zu verfolgen, so wendetensie sich, so waren sie unermüdet um dasselbeherum, und liessen demselben keine Ruhe mitihren Anfällen, da sich hingegen die Römischen Schiffe wegen ihrer Schwere mit Mühe wenden konnten, zumal da ihre Schiffernicht genugsame Erfahrung hatten. Dieses verursachte, daß viele in den Grund gejagt wurden. Weil sie das Treffen nichtweit vom Ufer hielten, und sich keinen Raumvorbehalten hatten, zurückzuweichen, so konnten sie sich selbst nicht aus der Gefahr reissen,wenn sie bedrängt wurden, auch andern nichtbeystehen, wo es nöthig war. Die meistenSchiffe blieben also auf den Sandbänkenunbeweglich stehen, und ein Theil wurde gezwungen, am Ufer zu scheitern. Es retteten sich von allen Römischen Schiffen nichtmehr denn dreyßig, welche bey dem Consulwaren, und mit ihm die Flucht ergriffen, undsich längst dem Ufer hin, so gut als möglichwar, von den Feinden loßmachten. Weilman, um zur Armee zu gelangen, die Lilybäum belagerte, mitten durch die CarthagiFrontin. Stratag. II.13.nenser durchmußte, so schmückte er seine Flottemit allen Merkmalen eines erlangten Sieges P. Clodius Pulcher, und L. Junius Pullus, Cons. 141 aus, und hintergieng also durch diese Kriegsd. 503. J. n. E. R. d. 249. J. v. C. G.list die Feinde, welche ihn für den Siegerhielten, und in der Meynung stunden, daßihm die ganze Flotte nachfolgte. Die übrigen Schiffe, an der Zahl drey und neunzig,geriethen mit ihrer ganzen Ausrüstung in dieGewalt der Carthaginenser. Die Römerverlohren in dieser Action acht tausend Mann,welche entweder getödtet wurden, oder imMeere ihren Tod fanden. Zwanzig tausend Mann, sowohl Soldaten als Matrosenund Ruderknechte wurden gefangen nachCarthago geführt.