Suchbegriff: zeid
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1 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Hassan ward zu Cuffah mit vieler AchtungBemühung des Hassans, bey den Cuffahnern Hülfsvölker auszuwirken. empfangen; allein bey dem Statthalter konnte er deßwegen nichts mehr ausrichten; dieser führte mit ihm eben die Sprache, die er mit den vorigen Abgesandten geführet hatte. Unterdessen bekamen die Sachen doch gar bald ein ander Ansehen, und zwar bey Gelegenheit einer Versammlung, in welcher man zwey Briefe ablaß, welche Aiesha, die gegenwärtigen Angelegenheiten betreffend, geschrieben hatte. Zeidebn - Saukan, welcher sie in Händen hatte, kam in die Versammlung, und sagte zu den Cuffahnern: Hier ist ein Brief von der Aiesha, welche mir befiehlt, mich in Cuffah ruhig zu halten, oder, wenn ich an diesen Uneinigkeiten Theil nehmen wollte, auf keine andre Seite, als auf die ihre zu treten, und ihr zu Hülffe zu kommen. Hier ist noch einer, fügte er hinzu, welcher an die Versammlung der Cuffahner Ali. Hegire 36. n. C. G. 656.gerichtet ist, und welcher eben dieselben Befehle in sich hält.


2 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Man laß diese zwey Briefe ab, woraufZeid das Wort nahm, und zu dem Volke sagte: Der Aiesha war befohlen, ruhig in ihrem Hause zu bleiben, uns aber war befohlen, zu streiten, bis kein Aufruhr mehr seyn würde. Nun aber befiehlt uns diese Mutter der Gläubigen das, was sie thun sollte, und thut das, was wir thun sollten.


3 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Die Freyheit, welche sich Zeid nahm, die Aufführung der Aiesha zu tadeln, verursachte anfangs unter den Cuffahnern einiges Gemurre, man fing so gar an Scheltworte zu gebrauchen. Doch weil Hassan zu dem Volke reden wollte, so ward es nach und nach stiller, und endlich machte man sich bereit ihn zu hören: Euer Haupt, sagte er, spricht euch um Hülffe an, und so wohl euer Nutzen, als eure Schuldigkeit erfordern es, sie ihm nicht zu versagen. Und warum solltet ihr sie ihm auch versagen? Hat er jemanden Unrecht gethan? Sollte man wohl sagen, daß er seine Würde erschlichen habe, oder derselben unwerth sey? Die Rebellen geben beständig vor, den Tod desOthmans zu rächen; und diesertwegen wollen sie die Waffen ergriffen haben; allein, ihr Cuffahner, trauet ihnen nicht; sie wollen nicht den Othman rächen,Ali. Hegire 36. n. C. G. 656. sondern den Ali absetzen. Und gleichwohl ist es eben der Ali, welchen man einmüthig zu Medina erwählt hat, und dem Tellah und Zobeir den Eid der Treue geleistet haben, sie, die man jetzt an der Spitze der Rebellen sieht.


4 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Hassan fut reçu à Couffah avecAli.Hégire 36.Ere Chr 656. beaucoup de distinction; mais il n'en fut pas plus avancé vis-à-vis du Gou-Négociations de Hassan, auprèsdes Couffiens,pour en obtenir du secours. verneur; celui-ci lui tint le même langage qu'il avoit déja tenu aux autres Députés. Cependant les choses changerent de face peu après, dans une assemblée des habitans, où l'on communiqua deux lettres qu'Aiésha avoit écrites au sujet des affaires présentes. Zéid-ebn-Saukan, qui en étoit dépositaire, étant entré dans l'assemblée, dit aux Couffiens: Voici une lettre d'Aiésha qui m'ordonne de me tenir en repos dans Couffah, ou si je veux prendre part à la querelle commune, de ne point choisir d'autre parti que le sien, & marcher à son secours. En voici une autre, ajouta-t'il, qui s'adresse à l'assemblée des Couffiens, & qui contient les mêmes ordres que celui dont je viens de parler.


5 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

On fit la lecture de ces deux lettres, après quoi Zéid prenant la parole, dit au peuple: Aiésha a reçu ordre de demeurer en repos dans sa maison; & nous, de combattre jusqu'à l'extinction de la révolte. Maintenant cette Mère des Fidéles nous commande ce qu'elle devoit faire, & elle fait ce que nous devrions faire.


6 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

La liberté que prenoit Zéid de censurer la conduite d'Aiésha, occasionna d'abord quelques murmures parmi les Couffiens; on commençoit même à en venir aux invectives: mais Hassan ayant paru vouloir parler au peuple, le bruit se rallentit insensiblement, & enfin on se disposa à l'écouter. Votre Souverain, leur dit-il en parlant du Calife,vous demande du secours, & il est de votre devoir & de votre intérêt de lui en donner. Eh! pourquoi lui en refuseroit-on? Peut-on lui reprocher d'avoir manqué à ses devoirs? A-t'il fait du tort à quelqu'un? Voudroit-on le regarder comme intrus dans le Califat, ou comme indigne de cette place? Les rebelles parlent toujours de venger le sang d'Othman; c'est pour cela qu'ils ont pris les armes: mais ne vous y trompez pas, Couffiens, ce n'est pas Othman que l'on veut venger, c'est Ali que l'on prétend dépofer. C'est cependant ce même Ali qui a été élu unanimement à Médine, & entre les mains duquel Tellah & Zobéir ont prêté serment de fidélité, eux que l'on voit aujourd'hui à la tête des révoltés.