Suchbegriff: xenoph
Treffer: 15

1 - /

Double tribut imposé à Rome sur le Peuple. Distribution des Armées, Marcellus est créé Consul. Vice dans son élection. Q. Fabius Maximus lui est substitué. Suite des arrangemens par rapport aux Armées. Les Carthaginois envoient des troupes en Sardaigne. Les Consuls & les autres Généraux se rendent chacun à leur département. Philippe envoie des Ambassadeurs à Annibal. Ruse de Xénophane Chef de l'Ambassade. Alliance faite entre Phi lippe & Annibal. Xénophane avec les autres Ambassadeurs est pris par les Romains, & envoyé à Rome. Etat de la Sardaigne. Entreprise des Campaniens contre Cumes rendue inutile par Sempro nius. Le même Sempronius défend aussi Cumes contre Annibal. Attention & prudence de ce Consul. Les Ambassadeurs dePhilippe & d'Annibal sont menés & arrivent à Rome. Mesures que prennent les Romains contre Philippe. Ce Prince en voie de nouveaux Ambassadeurs à Annibal. Discorde à Nole entre le Sénat & le Peuple. La Sardaigne se révolte. Elle est entiérement soumise par Manlius, après une célébre victoire. Marcellus ravage les terres des Alliés d'Annibal, qui implorent son secours. L'Armée d'Annibal est battue devant Nole par Marcellus. Com bat singulier entre Jubellius & Claudius.

2 - /

Double tribut imposé à Rome sur le Peuple. Distribution des Armées, Marcellus est créé Consul. Vice dans son élection. Q. Fabius Maximus lui est substitué. Suite des arrangemens par rapport aux Armées. Les Carthaginois envoient des troupes en Sardaigne. Les Consuls & les autres Généraux se rendent chacun à leur département. Philippe envoie des Ambassadeurs à Annibal. Ruse de Xénophane Chef de l'Ambassade. Alliance faite entre Phi lippe & Annibal. Xénophane avec les autres Ambassadeurs est pris par les Romains, & envoyé à Rome. Etat de la Sardaigne. Entreprise des Campaniens contre Cumes rendue inutile par Sempro nius. Le même Sempronius défend aussi Cumes contre Annibal. Attention & prudence de ce Consul. Les Ambassadeurs dePhilippe & d'Annibal sont menés & arrivent à Rome. Mesures que prennent les Romains contre Philippe. Ce Prince en voie de nouveaux Ambassadeurs à Annibal. Discorde à Nole entre le Sénat & le Peuple. La Sardaigne se révolte. Elle est entiérement soumise par Manlius, après une célébre victoire. Marcellus ravage les terres des Alliés d'Annibal, qui implorent son secours. L'Armée d'Annibal est battue devant Nole par Marcellus. Com bat singulier entre Jubellius & Claudius.

3 - /

Philippe exécuta, après la Bataille de Cannes, ce qu'il avoit résolu dès l'année précédente, & envoya des Ambassadeurs à Annibal pour le féliciter sur ses victoires, & pour faire alliance avec lui. Ces Ambassadeurs eurent grand soin d'éviter les ports de Brunduse & de Tarente, sachant qu'ils étoient gardés par les vaisseaux & les troupes des Romains. Ainsi T. Sempron. Q. Fabius, Cons. ils vinrent débarquer auprès du TempleAn. R.537.Av. J. G.215. de Junon, au* promontoire qui a donné le nom de Lacinienne à cette Déesse. Dela, traversant l'Apulie pour venir à Capoue, ils donnérent tout au milieu des troupes Romaines qui gardoient le pays, & furent conduits au Préteur Valére cam pé alors près de Lucérie. Xénophane,Ruse deXénopha ne Chef del'Ambassade. Chef de l'Ambassade, ne se démonta point. Il dit hardiment à Valére qu'il venoit de la part du Roi Philippe, pour demander aux Romains leur amitié & leur alliance. Qu'il étoit chargé des ordres de son Maître pour les Consuls, le Sénat, & le Peuple Romain, & qu'il demandoit qu'on le condui sît vers eux. Valére, charmé des offres avantageuses d'un Roi si puissant, dans un tems où la République étoit abandonnée de ses anciens Alliés, reçut comme amis & hôtes ces Ambassadeurs d'un Roi ennemi. Il leur donna des guides, à qui il commanda de les conduire par des routes sures, & de leur faire connoître avec beaucoup de soin les postes qui étoient occupés par les Romains, ou par les Carthaginois. Xénophane, en passant toujours au milieu des troupes des Romains, se rendit dans la Campanie; & de-là, sitôt qu'il trouva l'occasion de s'échapper, il vint dans le camp d'Annibal, & fit avec lui au nom de Philippe une alliance, dont les conditions étoient.“ Que le Roi deAlliancefaite entre

* Promontoire Lacinien, près de Crotone dans la Calabre.

T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C215.Philippe& Annibal.Macédoine passeroit en Italie avec une Flotte la plus puissante qu'il seroit en état d'équiper (on comptoit qu'elle pourroit être de deux cens vaisseaux.) Qu'il ravageroit les côtes d'Italie, & de son côté feroit la guerre aux Romains de toutes ses forces, tant par terre que par mer. Que quand on les auroit soumis, l'Italie, avec la ville de Rome & tout le butin, appartiendroit à Annibal & aux Carthaginois. Qu'ensuite ils passe roient ensemble dans la Gréce, & fe roient la guerre aux nations que Philippe indiqueroit. Et que toutes les terres, tant du Continent que des Iles qui avoisinent la Macédoine, seroient ajoutées au Royaume de ce Prince.“


4 - /

Ruse deXénopha ne Chef del'Ambassade.

5 - /

Philippe exécuta, après la Bataille de Cannes, ce qu'il avoit résolu dès l'année précédente, & envoya des Ambassadeurs à Annibal pour le féliciter sur ses victoires, & pour faire alliance avec lui. Ces Ambassadeurs eurent grand soin d'éviter les ports de Brunduse & de Tarente, sachant qu'ils étoient gardés par les vaisseaux & les troupes des Romains. Ainsi T. Sempron. Q. Fabius, Cons. ils vinrent débarquer auprès du TempleAn. R.537.Av. J. G.215. de Junon, au* promontoire qui a donné le nom de Lacinienne à cette Déesse. Dela, traversant l'Apulie pour venir à Capoue, ils donnérent tout au milieu des troupes Romaines qui gardoient le pays, & furent conduits au Préteur Valére cam pé alors près de Lucérie. Xénophane,Ruse deXénopha ne Chef del'Ambassade. Chef de l'Ambassade, ne se démonta point. Il dit hardiment à Valére qu'il venoit de la part du Roi Philippe, pour demander aux Romains leur amitié & leur alliance. Qu'il étoit chargé des ordres de son Maître pour les Consuls, le Sénat, & le Peuple Romain, & qu'il demandoit qu'on le condui sît vers eux. Valére, charmé des offres avantageuses d'un Roi si puissant, dans un tems où la République étoit abandonnée de ses anciens Alliés, reçut comme amis & hôtes ces Ambassadeurs d'un Roi ennemi. Il leur donna des guides, à qui il commanda de les conduire par des routes sures, & de leur faire connoître avec beaucoup de soin les postes qui étoient occupés par les Romains, ou par les Carthaginois. Xénophane, en passant toujours au milieu des troupes des Romains, se rendit dans la Campanie; & de-là, sitôt qu'il trouva l'occasion de s'échapper, il vint dans le camp d'Annibal, & fit avec lui au nom de Philippe une alliance, dont les conditions étoient.“ Que le Roi deAlliancefaite entre

* Promontoire Lacinien, près de Crotone dans la Calabre.

T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C215.Philippe& Annibal.Macédoine passeroit en Italie avec une Flotte la plus puissante qu'il seroit en état d'équiper (on comptoit qu'elle pourroit être de deux cens vaisseaux.) Qu'il ravageroit les côtes d'Italie, & de son côté feroit la guerre aux Romains de toutes ses forces, tant par terre que par mer. Que quand on les auroit soumis, l'Italie, avec la ville de Rome & tout le butin, appartiendroit à Annibal & aux Carthaginois. Qu'ensuite ils passe roient ensemble dans la Gréce, & fe roient la guerre aux nations que Philippe indiqueroit. Et que toutes les terres, tant du Continent que des Iles qui avoisinent la Macédoine, seroient ajoutées au Royaume de ce Prince.“


6 - /

entre Xénophane Athénien fils de Cléomaque, lequel nous a été envoyé en qualité d'Ambassadeur par

7 - /

Xénophane, avecles autresAmbassadeurs, estpris par lesRomains,& envoyéà Rome.

8 - /

Telles furent à peu près les conditions du Traité qui fut fait entre Annibal & les Ambassadeurs de Philippe. Annibal en voya avec eux Gisgon, Bostar & Magon, pour confirmer l'alliance avec le Roi lui- même. Tous ensemble se rendirent au même Temple de Junon Lacinienne, où le vaisseau des Macédoniens étoit caché dans une rade. Là ils s'embarquérent: & déja ils étoient en pleine mer, lorsqu'ils furent apperçus par les vaisseaux Romains qui gardoient les côtes de la Calabre. P. Valerius détacha quelques vaisseaux légers, avec ordre de poursuivre le vaisseau qu'on avoit vu, & de l'amener. Les Ambassadeurs firent d'abord tous leurs efforts pour échapper. Mais voyant qu'on étoit prêt à les atteindre, ils se rendirent d'eux-mêmes aux Romains. Quand on les eut présen tés à Valére, il leur demanda qui ils étoient, d'où ils venoient, & où ils avoient dessein d'aller. Xénophane, à qui son prémier mensonge avoit si bien réussi, répondit d'abord, “que le Roi Philippe l'avoit envoyé en Ambassade vers les Ro T. Sempron. Q. Fabius, Cons.mains; mais qu'il lui avoit été impossiAn. R.537.Av. J. C.215.ble de traverser la Campanie, qu'il avoit trouvé remplie de troupes ennemies.“ L'habillement Carthaginois aiant rendu les Ambassadeurs d'Annibal suspects au Général Romain, il les interrogea, & leur réponse acheva de les trahir. Les ayant intimidés par la crainte des suplices, il les obligea à lui livrer les Lettres qu'Annibal écrivoit à Philippe, & le Traité qui avoit été conclu entre ce Prince & les Carthaginois. Lorsque Valére fut informé de tout ce qu'il vouloit savoir, il jugea que le meilleur parti qu'il pût prendre, étoit d'envoyer au plutôt à Rome, au Sénat, ou aux Consuls en quelque lieu qu'ils fussent, les prisonniers qu'il avoit faits, & tous ceux de leur suite. Il choisit pour cet effet cinq galéres des plus légéres, qu'il fit partir sous les ordres de L. Valerius Antias, à qui il commanda de distribuer les Députés dans les vaisseaux, desorte qu'ils ne pussent avoir aucune communication avec personne, ni même entr'eux.


9 - /

Doppelter dem Volke zu Rom aufgelegter Tribut. Vertheilung der Armeen. Marcellus wirdzum Consul erwehlt. Versehen bey seinerWahl. Q. Fabius Maximus kommt an seine Stelle. Fernere Veranstaltungen in Ansehung der Armeen. Die Carthaginenserschicken Trupen nach Sardinien. Die Consuls und übrigen Generale begeben sich nach ihren angewiesenen Posten. Philippus schickt Gesandten an den Hannibal. List des Xenophanes, des vornehmsten unter den Ge sandten. Philippus und Hannibal gehen ein Bündnis mit einander ein. Xenophaneswird nebst den übrigen Gesandten von denRömern aufgehoben und nach Rom geschickt.Beschaffenheit der Sachen in Sardinien.Unternehmung der Campanier gegen Cume wird durch den Sempronius vereitelt. Eben dieser Sempronius vertheidiget Cume gegenden Hannibal. Wachsamkeit und Klugheit dieses Consuls. Die Gesandten des Hanni bals und Philippus langen zu Rom an.Maasregeln, welche die Römer gegen den Philippus nehmen. Dieser König schickt eine neue Gesandschafft an den Hannibal. Uneinigkeit zu Nola zwischen dem Rathe undVolke. Sardinien erregt einen Tumult. DieInsel wird nach einem herrlichen Siege völ lig wieder unter das Joch gebracht von Man lius. Marcellus verwüstet die Länder der

10 - /

Doppelter dem Volke zu Rom aufgelegter Tribut. Vertheilung der Armeen. Marcellus wirdzum Consul erwehlt. Versehen bey seinerWahl. Q. Fabius Maximus kommt an seine Stelle. Fernere Veranstaltungen in Ansehung der Armeen. Die Carthaginenserschicken Trupen nach Sardinien. Die Consuls und übrigen Generale begeben sich nach ihren angewiesenen Posten. Philippus schickt Gesandten an den Hannibal. List des Xenophanes, des vornehmsten unter den Ge sandten. Philippus und Hannibal gehen ein Bündnis mit einander ein. Xenophaneswird nebst den übrigen Gesandten von denRömern aufgehoben und nach Rom geschickt.Beschaffenheit der Sachen in Sardinien.Unternehmung der Campanier gegen Cume wird durch den Sempronius vereitelt. Eben dieser Sempronius vertheidiget Cume gegenden Hannibal. Wachsamkeit und Klugheit dieses Consuls. Die Gesandten des Hanni bals und Philippus langen zu Rom an.Maasregeln, welche die Römer gegen den Philippus nehmen. Dieser König schickt eine neue Gesandschafft an den Hannibal. Uneinigkeit zu Nola zwischen dem Rathe undVolke. Sardinien erregt einen Tumult. DieInsel wird nach einem herrlichen Siege völ lig wieder unter das Joch gebracht von Man lius. Marcellus verwüstet die Länder der

11 - /

Nach der Schlacht bey Cannas richtete Philippus das, was er schon in dem vorigenJahre beschlossen hatte, ins Werck. Erschickte Gesandten an den Hannibal, die ihmwegen der erhaltenen Siege Glück wünschen,und mit ihm ein Bündnis eingehen sollten.Weil diese Gesandten wusten, daß die Hafenvon Brundusium und Tarent mit RömischenSchiffen und Trupen besetzt waren, hütetensie sich mit grossem Fleiß vor selbigen, und stiegen bey dem Tempel der Juno an dem Vorgebürge, (*) welches dieser Göttin den Namen der Lacinischen gegeben hat, ans Land. (*) Das Lacinische Vorgebürge, ohnweit Crotona in Calabrien. 208 T. S. Gracchus, u. Q. F. Maximus, Cons.V. R. E. 537. V. C. G. 215. Von dar reiseten sie durch Apulien, um nachCapua zu kommen, geriethen aber mitten unter die Römischen Trupen, welche das Landbewahrten, und wurden sogleich zu dem Prätor Valerius, welcher damahls bey LuceriaList des Xenophanes, des vornehmsten unter den Gesandten.gelagert stund, gebracht. Xenophanes, dasHaupt der Gesandschafft, gab sich nicht blos.Er sagte unerschrocken zu dem Valerius, erkäme von Seiten des Philippus, um dieFreundschafft und das Bündnis der Römerzu suchen. Er wäre von seinem Herrn mitbehörigen Vollmachten an die Consuls, denRath und das Römische Volk versehen, und wünschte zu ihnen geführet zu werden. Valerius empfand ein inniges Vergnügen überdie vortheilhafften Anerbietungen, welche einso mächtiger König der Rebublick zu einerZeit, da sie von ihren alten Freunden verlassen war, thun ließ, und hielt die Gesandteneines feindlichen Königes als Freunde undGäste. Er gab ihnen Wegweiser mit, welche sie auf die sichersten Wege bringen, undihnen auf das treulichste die Posten entdeckensollten, welche so wohl von den Römern alsCarthaginensern besetzt gehalten würden.Solchergestallt kam Xenophanes, indem ermitten durch die Römischen Trupen reisete,nach Campanien, von dar er seinen Weg, sobald sich ihm die Gelegenheit zu entwischendarbot, auf das Lager des Hannibals richtePhilippusund Hannibal gehen ein Bündnis mit einander ein.te, und mit ihm im Namen des Philippusunter folgenden Bedingungen ein Bündnisschloß: „Es wolle der König von Macedo und was sich unter ihnen zugetragen. 209nien mit einer so ansehnlichen Flotte, alsV. R. E. 537. V. C. G. 215.er nur auszurüsten im Stande sey, undwelche man auf zweyhundert Schiffe rechnete, nach Italien übersetzen, und die Italienischen Küsten beunruhigen, auch seinerSeits mit aller Macht, die er in Händenhätte, die Römer so wohl zu Wasser alszu Lande bekriegen. Wenn man selbigegänzlich würde überwunden haben, solle Italien nebst der Stadt Rom und aller gemachten Beute dem Hannibal und den Carthaginensern zufallen. Hierauf wollten sie zusammen nach Griechenland übergehen, unddiejenigen Nationen, welche Philippus angeben würde, mit Krieg überziehen, undalle Reiche, so wohl des festen Landes alsder Inseln, welche mit Macedonien gränzten, sollten dem Königreiche Macedonieneinverleibet werden.“


12 - /

Nach der Schlacht bey Cannas richtete Philippus das, was er schon in dem vorigenJahre beschlossen hatte, ins Werck. Erschickte Gesandten an den Hannibal, die ihmwegen der erhaltenen Siege Glück wünschen,und mit ihm ein Bündnis eingehen sollten.Weil diese Gesandten wusten, daß die Hafenvon Brundusium und Tarent mit RömischenSchiffen und Trupen besetzt waren, hütetensie sich mit grossem Fleiß vor selbigen, und stiegen bey dem Tempel der Juno an dem Vorgebürge, (*) welches dieser Göttin den Namen der Lacinischen gegeben hat, ans Land. (*) Das Lacinische Vorgebürge, ohnweit Crotona in Calabrien. 208 T. S. Gracchus, u. Q. F. Maximus, Cons.V. R. E. 537. V. C. G. 215. Von dar reiseten sie durch Apulien, um nachCapua zu kommen, geriethen aber mitten unter die Römischen Trupen, welche das Landbewahrten, und wurden sogleich zu dem Prätor Valerius, welcher damahls bey LuceriaList des Xenophanes, des vornehmsten unter den Gesandten.gelagert stund, gebracht. Xenophanes, dasHaupt der Gesandschafft, gab sich nicht blos.Er sagte unerschrocken zu dem Valerius, erkäme von Seiten des Philippus, um dieFreundschafft und das Bündnis der Römerzu suchen. Er wäre von seinem Herrn mitbehörigen Vollmachten an die Consuls, denRath und das Römische Volk versehen, und wünschte zu ihnen geführet zu werden. Valerius empfand ein inniges Vergnügen überdie vortheilhafften Anerbietungen, welche einso mächtiger König der Rebublick zu einerZeit, da sie von ihren alten Freunden verlassen war, thun ließ, und hielt die Gesandteneines feindlichen Königes als Freunde undGäste. Er gab ihnen Wegweiser mit, welche sie auf die sichersten Wege bringen, undihnen auf das treulichste die Posten entdeckensollten, welche so wohl von den Römern alsCarthaginensern besetzt gehalten würden.Solchergestallt kam Xenophanes, indem ermitten durch die Römischen Trupen reisete,nach Campanien, von dar er seinen Weg, sobald sich ihm die Gelegenheit zu entwischendarbot, auf das Lager des Hannibals richtePhilippusund Hannibal gehen ein Bündnis mit einander ein.te, und mit ihm im Namen des Philippusunter folgenden Bedingungen ein Bündnisschloß: „Es wolle der König von Macedo und was sich unter ihnen zugetragen. 209nien mit einer so ansehnlichen Flotte, alsV. R. E. 537. V. C. G. 215.er nur auszurüsten im Stande sey, undwelche man auf zweyhundert Schiffe rechnete, nach Italien übersetzen, und die Italienischen Küsten beunruhigen, auch seinerSeits mit aller Macht, die er in Händenhätte, die Römer so wohl zu Wasser alszu Lande bekriegen. Wenn man selbigegänzlich würde überwunden haben, solle Italien nebst der Stadt Rom und aller gemachten Beute dem Hannibal und den Carthaginensern zufallen. Hierauf wollten sie zusammen nach Griechenland übergehen, unddiejenigen Nationen, welche Philippus angeben würde, mit Krieg überziehen, undalle Reiche, so wohl des festen Landes alsder Inseln, welche mit Macedonien gränzten, sollten dem Königreiche Macedonieneinverleibet werden.“


13 - /

direnden General, zwischen dem Mago, Myrcal, Barmocar und allen Senatoren vonCarthago, welche Hannibal bey sich gehabt,wie auch allen Carthaginensern, die unterihm dienen, einer Seits; und zwischen demXenophanes von Athen, einem Sohn desCleomachus, anderer Seits, welcher vondem Könige Philippus, einem Sohne des Demetrius, sowohl in seinem, als der Macedonier und aller mit seiner Krone in Bündniß stehenden Namen, an uns abgeschicket worden ist.


14 - /

Xenophaneswird nebst den übrigen Gesandten von den Römern aufgehoben und nach Rom geschickt.

15 - /

Dieses waren ohngefähr die Bedingun gen des Tractats, welcher zwischen dem Hannibal und den Gesandten des Philippus geschlossen wurde. Hannibal gab ihnen den Gisgo, Bostar und Mago, welche das Bündniß mit dem Könige selbst vollends ins reinebringen sollten, mit, und sie insgesamt begaben sich in denjenigen Tempel der LacinischenJuno, wo das Schiff der Macedonier in einer Bay verborgen lag. Allda setzten sie sichzu Schiffe, und waren schon in der offenenSee, als sie von den Römischen Schiffen,welche die Calabrischen Küsten bewahreten,entdecket wurden. P. Valerius schickte sogleich einige leichte Fahrzeuge ab, mit demBefehl, dasjenige Schiff, welches man gesehen hätte, zu verfolgen und einzubringen.Die Gesandten thaten zwar ihr möglichsteszu entkommen, da sie aber sahen, daß mansie sogleich erreichen würde, ergaben sie sichden Römern freywillig. Als man sie vor den Valerius brachte, fragte er sie, wer siewären, woher sie kämen, und wohin sie wollten. Xenophanes, dem seine vorige Lügen sowohl gerathen war, gab alsobald zur Antwort: „Sie wären vom Könige Philippusals Gesandte an die Römer abgeschickt: eswäre ihnen aber unmöglich gewesen, durchCampanien, welches sie mit feindlichen Tru und was sich unter ihnen zugetragen. 215pen überall besetzt gefunden hätten, durchV. R. E. 537. V. C. G. 215.zukommen.“ Weil aber die Gesandten desHannibals durch ihre Carthaginensische Kleidung dem Römischen General verdächtigwurden, redete er sie an, und ihre Antwortverrieth sie vollends. Hierauf setzte er mitBedrohung der härtesten Lebensstrafe in sie,und nöthigte sie, ihm die Briefe, die ihnenHannibal an den Philippus mitgegeben hatte, nebst dem Tractat, der zwischen dem Könige und den Carthaginensern war geschlos sen worden, zu überliefern. Nachdem Valerius von allem, was er zu wissen verlangte, gnugsam unterrichtet war, fand er vorgut, die Gefangenen, welche er gemacht, mitihrem sämtlichen Gefolge entweder an denRath nach Rom, oder an die Consuls, siemöchten seyn, wo sie wollten, zu schicken. Ererwehlete hierzu fünf von den leichtesten Ga leeren, unter dem Commando des L. Valerius Antias, dem er anbefahl, die Abgeordneten in den Schiffen also zu vertheilen, daßsie weder unter einander, noch sonst mit iemand Gemeinschaft haben könnten.