Suchbegriff: villi
Treffer: 16

1 - /

Le Consul C. Aurelius étant venu àRetour duConsul Au-relius àRome. Rome pour présider aux Assemblées où l'on devoit nommer des Consuls, ne se plaignit point, comme on avoit cru qu'il le feroit, „de ce que le sénat n'avoit pas attendu qu'il fût de retour pour faire valoir lui-même ses droits & son autorité contre le Préteur; mais de ce qu'il avoit décerné le Triomphe à Furius sur la simple exposition qu'il avoit faite de ses exploits, sans entendre aucun de ceux qui avoient eu part à cette guerre comme lui. Il représenta que la raison qui avoit porté leurs ancêtres à ordonner que le Triomphateur seroit accompagné des Lieutenans-Généraux, des Tribuns, des Centurions, & des soldats, c'étoit afin que la vérité des faits fût attestée d'une maniére autentique“. Après cette plainte assez modérée, & qui faisoit voir que le Consul étoit au moins en partie revenu de ses prémiers transports de jalousie contre Furius, il marqua le jour des Assemblées, dans lesquels furent créés Consuls L. Cor-On nommede nou-veaux Con-suls.Liv.XXXI. 50. nelius Lentulus, & P. Villius Tappulus.


3 - /

L'Italie échut par sort à L. Corne-Départe-mens desConsuls.Liv.XXXII. 1.Prémierpayementdu tributimposé aux lius Lentulus, & la Macédoine à P. Villius.


4 - /

P. Villius, en arrivant en Macédoine, vit renaître une violente sédition, qu'on n'avoit pas assez pris soin d'éteindre dans sa naissance. Elle avoit été excitée par deux mille soldats de ceux qui, après avoir vaincu Annibal en Afrique, avoient été ramenés en sicile, & de-là transportés sur le pié de Volontaires en Macédoine. Ils soutenoient „que ce transport n'avoit point été volontaire de leur part, & que les Tribuns des soldats les avoient forcés de s'embarquer malgré toute leur résistance. Mais que, de quelque maniére que la chose se fût passée, soit qu'ils eussent accepté le service, soit qu'on leur eût fait violence, le tems de leurs campagnes étoit fini. Qu'il y avoit un grand nombre d'années qu'ils n'avoient vu l'Italie. Qu'ils avoient vieilli sous les armes en sicile, en Afrique, en Macédoine. Qu'ils étoient usés par les fatigues, & épuisés de sang & de force par Lentulus et Villius Cons. les blessures qu'ils avoient reçues“. LeAn. R. 553.Av. J. C.199. Consul répondoit à ces plaintes, „Que la demande qu'ils faisoient du congé étoit raisonnable, si pour l'obtenir ils avoient employé des voies justes & des priéres modestes. Mais que, ni la raison qu'ils alléguoient, ni quelque autre que ce fût, ne pouvoit jamais justifier une sédition. Qu'ainsi, s'ils vouloient rester sous leurs drapeaux, & obéir à leurs Officiers, il écriroit au sénat, & seroit le prémier à solliciter leur congé. Qu'ils l'obtiendroient plutôt par leur soumission, que par leur opiniâtreté“. Cette réponse les calma.


5 - /

Quintius aiant remarqué que les Généraux qui avoient été envoyés devant lui contre Philippe, comme sulpicius & Villius, n'étoient entrés dans la Macédoine que sur l'arriére-saison, & qu'ils n'y avoient fait la guerre qu'avec beaucoup de lenteur, consumant le tems en de légéres escarmouches pour forcer quelques passages, ou pour enlever quelques convois; il songea tout au contraire à mettre le tems à profit, & à hâter son départ. Aiant donc obtenu du sénat qu'on lui donnât son frére Lucius pour commander son Armée de mer, il choisit parmi les soldats, qui sous la conduite de scipion avoient vaincu les Carthaginois en Espagne & en Afrique, environ trois mille hommes qui étoient encore en état de servir, & pleins de bonne volonté pour suivre. Il y en joignit encore cinq mille, & avec un corps de huit mille hommes de pié & huit cens chevaux il passa en Epire, & se rendit à grandes journées au camp des Romains. Il trouva Villius campé devant l'Armée de Philippe, qui depuis longtems gardoit les passages & les défilés, & tenoit l'Armée Romaine en échec.


6 - /

Quintius aiant remarqué que les Généraux qui avoient été envoyés devant lui contre Philippe, comme sulpicius & Villius, n'étoient entrés dans la Macédoine que sur l'arriére-saison, & qu'ils n'y avoient fait la guerre qu'avec beaucoup de lenteur, consumant le tems en de légéres escarmouches pour forcer quelques passages, ou pour enlever quelques convois; il songea tout au contraire à mettre le tems à profit, & à hâter son départ. Aiant donc obtenu du sénat qu'on lui donnât son frére Lucius pour commander son Armée de mer, il choisit parmi les soldats, qui sous la conduite de scipion avoient vaincu les Carthaginois en Espagne & en Afrique, environ trois mille hommes qui étoient encore en état de servir, & pleins de bonne volonté pour suivre. Il y en joignit encore cinq mille, & avec un corps de huit mille hommes de pié & huit cens chevaux il passa en Epire, & se rendit à grandes journées au camp des Romains. Il trouva Villius campé devant l'Armée de Philippe, qui depuis longtems gardoit les passages & les défilés, & tenoit l'Armée Romaine en échec.


7 - /

Le Consul, après avoir pris le commandement des troupes, & renvoyé Villius, commença par considérer avec soin l'assiette du pays. L'unique passage pour arriver aux ennemis étoit un petit chemin entre de Ælius et Quintius Cons. hautes montagnes & le fleuve (a) AoüsAn. R. 554.Av. J. C.198.s'étoit re-tranché. qui coule au pié de ces montagnes. Ce chemin, taillé dans le roc, étoit si étroit & si escarpé, qu'une Armée ne pourroit y passer que très difficilement quand il ne seroit pas défendu, & pour peu qu'on le défendît il paroissoit impraticable. Quintius assembla le Conseil de guerre, pour savoir s'il marcheroit aux ennemis par le chemin le plus droit & le plus court, pour les aller forcer dans leur camp; ou si, abandonnant un dessein aussi pénible que dangereux, il feroit un long circuit, mais sans danger, pour entrer dans la Macédoine par la Dassarétie. Les avis se trouvérent partagés. Quintius auroit pris volontiers le dernier parti. Mais outre que ce détour traînoit les affaires en longueur, & laissoit au Roi le tems de lui échapper en s'enfonçant dans les déserts & les forêts comme il avoit déja fait, il craignoit de s'éloigner de la mer, d'où il tiroit ses vivres. Ainsi il résolut de forcer les passages, quoi qu'il dût lui en couter. Il se prépara donc à cette hardie entreprise.


8 - /

Après que le sort eut réglé les départemens des Préteurs, les Consuls se disposoient aussi à tirer au sort l'Italie & la Macédoine, lorsque les Tribuns du Peuple, L. Oppius & Q. Fulvius s'y opposérent. Ils remontroient, „Que la Macédoine étant une province éloignée de Rome, rien n'avoit été jusqu'à ce jour plus contraire au succès de la guerre qu'on y faisoit, que la révocation faite à contretems du Consul qui en étoit chargé, à qui l'on envoyoit un successeur, lorsqu'il avoit à peine acquis sur les lieux les connoissances dont il avoit besoin pour réussir. Que l'on étoit dans la quatriéme année depuis le commencement de cette guerre. Que sulpicius avoit passé la plus grande partie de son Consulat à chercher Philippe & son Armée. Que Villius avoit été contraint de partir, lorsqu'il commençoit à joindre l'ennemi de près. Que Quintius, après avoir été retenu à Rome la plus grande partie de l'année pour les affaires de la Religion, s'étoit pourtant conduit de façon qu'il étoit aisé de juger, que s'il fût arrivé plutôt dans la province, ou que l'hiver lui eût permis d'en sortir plus C. Cornel. Q. Minuc. Cons. tard, il auroit pu terminer entiérementAn. R. 555.Av. J. C.197. la guerre; & qu'actuellement il se disposoit à la recommencer au printems d'une maniére à faire espérer, que, si on ne lui envoyoit point de successeur, il la finiroit heureusement dans la campagne prochaine“. Les nouveaux Consuls, aiant entendu ces remontrances des Tribuns, promirent qu'ils se soumettroient à la décision du sénat, pourvu que les Tribuns en fissent autant. Ils y consentirent; & en conséquence les sénateurs donnérent aux deux Consuls l'Italie pour département, & prorogérent à Quintius celui de Macédoine jusqu'à ce qu'on l'envoyât relever. Voilà une dispute commencée & finie avec bien de la sagesse & de la modération.


9 - /

Als der Consul C. Aurelius nach Rom zurück kam, um in den Versammlungen, diewegen Ernennung neuer Consuls sollten gehalten werden, zu präsidiren, führte er nichtdie geringste Klage darüber, daß der Rathseine Rückkunft nicht abgewartet hatte, damit er seine Rechte und sein Ansehen wider 474 P. Sulp. Galba, u. C. Aurel. Cotta, Cons.d. 552. J. n. R. E. d. 200. J. v. C. G. den Prätor hätte geltend machen können, sondern dem Furius auf seine blosse Erzählung,die er von seinen Verrichtungen gemacht, sogleich den Triumph zugestanden, ohne diejenigen anzuhören, welche an diesen Kriege ebenso wohl, als er Antheil gehabt hatten. Sondern er stellte nur vor, daß die Ursache, die ihre Vorfahren bewogen hätte zu verordnen, daß der Triumphirer von dem General Lieutenants, Obristen, Hauptleuten und Soldaten begleitet seyn sollte, diese wäre, damit die Wahrheit derer Thaten auf eine sichere Art bezeuget würde. Nach dieser ziemlich gemäßigten Klage, welche zu erkennen gab, daß der Consul zum Theil von den ersten Bewe gungen seiner Eifersucht wider den Furius zurückgekommen war, bestimmte er den Tag Man ernen̄t neue Consuls. LiviusXXXI. 50. der Versammlungen, in welchem L. Corne lius Lentulus und P. Villius Tappulus zuConsuls ernennet wurden.


10 - /

L. Cornelius Lentulus. P. Villius Tappulus.

11 - /

Jtalien wurde dem L. Cornelius Lentulus, Bestim̄ung der consularischen Provinzen. LiviusXXXII. 1. und Macedonien den P. Villius durchs Looszu Theil.


12 - /

Da der P. Villius in Macedonien anlangte, sahe er eine sehr heftige Empörung vonneuem ausbrechen, die man gleich in ihrer und was sich unter ihnen zugetragen. 477 Geburt zu ersticken ver absäumet hatte. Sied. 553. J. n. R. E. d. 199. J. v. C. G.wurde durch zweytausend Soldaten von denjenigen, die, nach geschehener Ueberwindung des Hannibals in Afrika, nach Sicilien waren zurückgeführt, und von dar als Freywil=en erregte Empörung. LiviusXXXII. 3.lige nach Macedonien übergesetzt worden, erregt. Sie gaben vor, „diese Uebersetzung wäre von ihrer Seite nicht freywillig gewesen, sondern die Obersten hätten sie ohnerachtet alles ihres Widerstandes sich einzuschiffen gezwungen. Es möchte aber auch damals zugegangen seyn, wie es wollte, sie möchten freywillig Dienste genommen, oder manmöchte Gewalt gegen sie gebraucht haben,so wäre doch nun ihre Zeit im Felde zu dienen um. Es wären schon viele Jahre verstrichen, daß sie Jtalien nicht gesehen hätten. Sie wären in Sicilien, in Afrika, und in Macedonien unter den Waffen altgeworden. Sie wären von Strapatzenentkräftet, und von Blut und Kräften durchdie Wunden, die sie bekommen hätten, erschöpfet.“ Der Consul antwortete auf diese Klagen, „daß das Verlangen wegen ihresAbschiedes ganz billig wäre, wenn sie, um denselben zu erlangen, rechtmäßige Mittel gebraucht und darum bescheiden angehalten hätten. Allein weder die Ursache, die sie vorwendeten, noch irgend etwas anders, könnte jemals eine CmpörungEmpörung rechtfertigen.Wenn sie indessen doch bey ihren Fahnenzu bleiben und ihren Officiers zu gehorchenversprächen, so wollte er an den Rath schrei= 478 L. Corn. Lentulus, u. P. V. Tappulus, Cons.d. 553. J. n. R. E. d. 199. J. v. C. G. ben, und der erste seyn, der um ihren Abschiedanhielte. Sie würden denselben eher durchihren Gehorsam, als durch ihren Eigensinnerhalten. Diese Antwort beruhigte sie.“


13 - /

Da der Quintius angemerkt hatte, daß die Generale, die vor ihm wider den Philip pus waren geschickt worden, nämlich der Sul picius und Villius, allemal erst sehr spät imJahre in Macedonien eingerückt waren, undden Krieg mit vieler Schläfrigkeit geführethatten, indem sie die Zeit mit leichten Scharmützeln, entweder einige Pässe zu übersteigen,oder eine Zufuhr von Lebensmitteln aufzuheben, hingebracht; war er einzig und allein darauf bedacht, die Zeit besser anzuwenden, und seinen Aufbruch zu beschleunigen. Nachdem er von dem Rathe die Erlaubnis erhal ten hatte, daß sein Bruder Lucius seine Armee zu Wasser commandiren durfte, hob er von den Soldaten, die unter der Anführung des Scipio die Carthaginenser in Spanien und Afrika überwunden hatten, ohngefähr dreytausend Mann aus, die noch imStande zu dienen, und bereit ihm zu folgenwaren. Zu diesen ließ er noch fünftausend andere stossen, und mit diesem Corps von achttausend Mann zu Fuß und mit achthundert Pferden setzte er nach Epirus über, und begab sich mit grossen Tagemärschen ins Römische Lager. Er fand den Villius vor dem Philippus, der seit langer Zeit die Pässe und engen Wege besetzt und die Römische Armee in beständiger Furcht und Aufmerksamkeit hielt, gelagert stehen.


14 - /

Da der Quintius angemerkt hatte, daß die Generale, die vor ihm wider den Philip pus waren geschickt worden, nämlich der Sul picius und Villius, allemal erst sehr spät imJahre in Macedonien eingerückt waren, undden Krieg mit vieler Schläfrigkeit geführethatten, indem sie die Zeit mit leichten Scharmützeln, entweder einige Pässe zu übersteigen,oder eine Zufuhr von Lebensmitteln aufzuheben, hingebracht; war er einzig und allein darauf bedacht, die Zeit besser anzuwenden, und seinen Aufbruch zu beschleunigen. Nachdem er von dem Rathe die Erlaubnis erhal ten hatte, daß sein Bruder Lucius seine Armee zu Wasser commandiren durfte, hob er von den Soldaten, die unter der Anführung des Scipio die Carthaginenser in Spanien und Afrika überwunden hatten, ohngefähr dreytausend Mann aus, die noch imStande zu dienen, und bereit ihm zu folgenwaren. Zu diesen ließ er noch fünftausend andere stossen, und mit diesem Corps von achttausend Mann zu Fuß und mit achthundert Pferden setzte er nach Epirus über, und begab sich mit grossen Tagemärschen ins Römische Lager. Er fand den Villius vor dem Philippus, der seit langer Zeit die Pässe und engen Wege besetzt und die Römische Armee in beständiger Furcht und Aufmerksamkeit hielt, gelagert stehen.


15 - /

Nachdem der Consul das Commando derd. 554. J. n. R. E. d. 198. J. v. C. G.Trupen übernommen, und den Villius zurückgeschickt hatte, ließ er sich vor allen Dingen die Lage des ganzen Landes wohl in AuEr entschließt sich den Philippus in den engen Pässē, worinnen er sich verschanzt hatte, aufzusuchen.genschein zu nehmen, angelegen seyn. Die einzige Gelegenheit an den Feind zu kommen, war ein enger Weg zwischen hohen Gebürgen und dem Flusse (*) Aous, der an demFusse dieser Gebürge wegströmt. Dieser imFelsen gehauene Weg war so enge und steil,daß eine Armee, wenn er auch nicht vertheidigt wurde, mit genauer Mühe und Noth darauf fortkommen konnte, und wenn manihn nur ein wenig vertheidigte, war er ganzunersteiglich. Quintius versammlete denKriegsrath, um dessen Meinung zu vernehmen, ob er auf dem geradesten und kürzesten Weg gegen den Feind marschiren, und ihn in seinem Lager bestürmen sollte; oder ob esbesser wäre, ein so beschwerliches und gefährliches Vorhaben fahren zu lassen, und liebereinen weiten, aber sichern Umweg zu nehmen,um durch Dassaretien in Macedonien einzubrechen. Die Meinungen waren getheilt. Qvintius hätte sich lieber zu dem letztern entschlossen, allein ausser daß dieser Umweg die Sachen mehr in die Länge zog, und dem Könige Zeit zu entkommen, und sich, wie er

(*)Plutarch nennet den Apsus, einen nochweiter gegen Norden strömenden Fluß, alsder Aous. Allein die ganze Folge der Begebenheiten macht, daß wir den Titus Liviusvorziehen.

490 Sex. Ael. Pätus, u. T. Q. Flamininus, Cons.d. 554. J. n. R. E. d. 198. J. v. C. G. schon gethan hatte, in die Wüsteneyen undWälder zu verstecken verstattete; fürchteteer noch überdies, sich zu weit von dem Meere, woher er seine Lebensmittel erhielt, zu entfernen. Er faßte demnach den Entschluß, die Pässe, es möchte kosten was es wollte, mit Gewalt anzugreifen. Zu dieser verwegenen Unternehmung machte er seine Anstalten.