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Uerre de Macédoine. Epoques de la guerre des Romains contre Philippe. Commencement de la guerre de Macédoine. Diverses plaintes portées aux Romains contre Philippe. Le Peuple s'oppose d'abord à cette guerre. Le Consul fait revenir le Peuple à l'avis du sénat, & la guerre est déclarée à Philippe. Ambassadeurs de Ptolémée. soulévement de la Gaule excité par Amilcar. Ambassadeurs envoyés à Carthage & vers Masinissa. Ambassadeurs de Vermina fils de syphax vers les Romains. succès de l'Amhassade des Romains en Afrique. Argent enlevé du Temple de Proserpine. Remontrances de plusieurs particuliers au sénat, sur ce qui leur étoit du par la République. Le Consul sulpicius arrive en Macédoine, & envoie Centho au secours d'Athénes.

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Etant parti de-là pour aller à Tunis, ilNumidesdéfaits. apprit en chemin que Vermina, fils de syphax, venoit au secours des Carthaginois avec une Armée où il y avoit plus de Cavalerie que d'Infanterie. Aussitôt il envoya contre ces Numides une partie des Légions, avec toute sa Cavalerie. Ce détachement les attaqua le prémier jour des saturnales, & les défit entiérement. Les Cavaliers Ro- M. servil. T. Claud. Cons.An. R. 550.Av. J. C.202.mains les aiant investis de toutes parts, leur fermérent même le chemin de la fuite, leur tuérent quinze mille hommes sur la place, en prirent douze cens, avec quinze cens chevaux Numides, & soixante-deux drapeaux. Vermina s'échappa au milieu du tumulte avec un petit nombre des siens.


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Etant parti de-là pour aller à Tunis, ilNumidesdéfaits. apprit en chemin que Vermina, fils de syphax, venoit au secours des Carthaginois avec une Armée où il y avoit plus de Cavalerie que d'Infanterie. Aussitôt il envoya contre ces Numides une partie des Légions, avec toute sa Cavalerie. Ce détachement les attaqua le prémier jour des saturnales, & les défit entiérement. Les Cavaliers Ro- M. servil. T. Claud. Cons.An. R. 550.Av. J. C.202.mains les aiant investis de toutes parts, leur fermérent même le chemin de la fuite, leur tuérent quinze mille hommes sur la place, en prirent douze cens, avec quinze cens chevaux Numides, & soixante-deux drapeaux. Vermina s'échappa au milieu du tumulte avec un petit nombre des siens.


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Les Députés que scipion envoyoitLa victoi-re de sci-pion an-noncée àRome, ycause unegrande joie. d'Afrique à Rome y étant arrivés avec ceux des Carthaginois, le sénat s'assembla dans le Temple de Bellone. Alors L. Veturius Philon raconta, avec une extrême satisfac- Cn. Cornel. P. Ælius Cons.An. R. 550.Av. J. C.202.Liv.XXX. 40.tion de toute l'Assemblée, comment les Carthaginois avoient perdu près de leur capitale une bataille qui ne leur laissoit plus de ressource, & qui terminoit enfin en faveur des Romains une guerre qui avoit causé tant de maux. Quoique l'avantage remporté sur Vermina, fils de syphax, ne fût qu'un léger surcroît de bonne fortune, il n'omit pas d'en faire mention. Alors on lui ordonna de monter sur la Tribune aux Harangues, & de faire part au Peuple d'une nouvelle si agréable. Aussitôt les citoyens s'abandonnérent à la joie, & après s'être félicités d'un si grand succès, se répandirent dans tous les Temples pour en remercier les Dieux, conformément au Decret qui ordonnoit des actions de graces publiques pendant trois jours.


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de Vermina fils de syphax vers les Romains. succès des Ambassades des Romains. Argent enlevé du Temple de Proserpine. Remontrances de plusieurs Particuliers au sénat, sur ce qui leur étoit du par la République. Le Consul sulpicius arrive en Macédoine. Centho ravage la ville de Chalcis. Philippe assiége la ville d'Athénes inutilement. Il l'assiége une seconde fois avec aussi peu de succès, & désole toute l'Attique. Les Romains ravagent les frontiéres de la Macédoine. Des Rois voisins de la Macédoine se joi- gnent au Consul. Préparatifs de Phi- lippe. Assemblée des Etoliens, où Phi- lippe, les Athéniens & les Romains envoient leurs Ambassadeurs. L'Assemblée se sépare sans rien conclure. Le Consul entre en Macédoine. Rencontre de deux Partis. Diverses actions peu importantes entre les deux Armées. Philippe remporte quelque avantage sur les Fourageurs Romains. Puis il est battu lui-même, & obligé de fuir. sulpicius retourne à Apollonie Les Etoliens se déclarent pour les Romains. Decrets des Athéniens contre Philippe. La Flotte se retire. On accorde l'Ovation à Len- tulus pour les succès remportés en Espa- gne. L. Furius défait l'Armée des Gaulois qui assiégeoit Crémone. Jalousie du Consul Aurelius contre L. Furius. Celui- ci revient à Rome, & demande le Triomphe. Il lui est accordé après de longues

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Dans le même tems les Ambassadeurs de Vermina fils de syphax s'adressérent au sénat, „excusant la démarche imprudente de leur Maître lorsqu'il avoit pris les armes contre les Romains, sur la jeunesse de ce Prince, & en rejettant toute la faute sur les conseils trompeurs des Carthaginois. Ils représentérent que Masinissa, d'ennemi des Romains étoit devenu leur ami & leur allié. Que Vermina s'efforceroit par ses bons services de ne le céder ni à Masinissa, ni à aucun autre P. sulpic. C. Aurel. Cons. Prince, en zèle & en attachement pourAn. R. 552{??}.Av. J. C.200. le Peuple Romain“. Le sénat répondit aux Ambassadeurs, „Que c'étoit sans aucune juste raison que syphax, d'allié & d'ami du Peuple Romain, en étoit devenu tout d'un coup ennemi; & que ce n'étoit pas avec moins d'injustice que Vermina son fils avoit voulu comme signaler son avénement au trône en attaquant les Romains. Qu'ainsi il devoit demander la paix au Peuple Romain, avant que de songer à demander à en être reconnu Roi allié & ami. Que c'étoit un honneur que le Peuple Romain n'avoit coutume d'accorder qu'à ceux qui lui avoient rendu de grands services. Que les Députés de Rome seroient incessamment en Afrique, & qu'ils marqueroient à Vermina les conditions auxquelles le Peuple Romain consentoit de lui donner la paix. Que s'il souhaitoit qu'on y ajoutât ou qu'on en retranchât quelque article, ou qu'on y fît quelque changement, il auroit recours de nouveau au sénat“. Les Députés Romains partirent avec les instructions dont nous venons de parler. Ils avoient chacun une galére à cinq rangs.


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Dans le même tems les Ambassadeurs de Vermina fils de syphax s'adressérent au sénat, „excusant la démarche imprudente de leur Maître lorsqu'il avoit pris les armes contre les Romains, sur la jeunesse de ce Prince, & en rejettant toute la faute sur les conseils trompeurs des Carthaginois. Ils représentérent que Masinissa, d'ennemi des Romains étoit devenu leur ami & leur allié. Que Vermina s'efforceroit par ses bons services de ne le céder ni à Masinissa, ni à aucun autre P. sulpic. C. Aurel. Cons. Prince, en zèle & en attachement pourAn. R. 552{??}.Av. J. C.200. le Peuple Romain“. Le sénat répondit aux Ambassadeurs, „Que c'étoit sans aucune juste raison que syphax, d'allié & d'ami du Peuple Romain, en étoit devenu tout d'un coup ennemi; & que ce n'étoit pas avec moins d'injustice que Vermina son fils avoit voulu comme signaler son avénement au trône en attaquant les Romains. Qu'ainsi il devoit demander la paix au Peuple Romain, avant que de songer à demander à en être reconnu Roi allié & ami. Que c'étoit un honneur que le Peuple Romain n'avoit coutume d'accorder qu'à ceux qui lui avoient rendu de grands services. Que les Députés de Rome seroient incessamment en Afrique, & qu'ils marqueroient à Vermina les conditions auxquelles le Peuple Romain consentoit de lui donner la paix. Que s'il souhaitoit qu'on y ajoutât ou qu'on en retranchât quelque article, ou qu'on y fît quelque changement, il auroit recours de nouveau au sénat“. Les Députés Romains partirent avec les instructions dont nous venons de parler. Ils avoient chacun une galére à cinq rangs.


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Dans le même tems les Ambassadeurs de Vermina fils de syphax s'adressérent au sénat, „excusant la démarche imprudente de leur Maître lorsqu'il avoit pris les armes contre les Romains, sur la jeunesse de ce Prince, & en rejettant toute la faute sur les conseils trompeurs des Carthaginois. Ils représentérent que Masinissa, d'ennemi des Romains étoit devenu leur ami & leur allié. Que Vermina s'efforceroit par ses bons services de ne le céder ni à Masinissa, ni à aucun autre P. sulpic. C. Aurel. Cons. Prince, en zèle & en attachement pourAn. R. 552{??}.Av. J. C.200. le Peuple Romain“. Le sénat répondit aux Ambassadeurs, „Que c'étoit sans aucune juste raison que syphax, d'allié & d'ami du Peuple Romain, en étoit devenu tout d'un coup ennemi; & que ce n'étoit pas avec moins d'injustice que Vermina son fils avoit voulu comme signaler son avénement au trône en attaquant les Romains. Qu'ainsi il devoit demander la paix au Peuple Romain, avant que de songer à demander à en être reconnu Roi allié & ami. Que c'étoit un honneur que le Peuple Romain n'avoit coutume d'accorder qu'à ceux qui lui avoient rendu de grands services. Que les Députés de Rome seroient incessamment en Afrique, & qu'ils marqueroient à Vermina les conditions auxquelles le Peuple Romain consentoit de lui donner la paix. Que s'il souhaitoit qu'on y ajoutât ou qu'on en retranchât quelque article, ou qu'on y fît quelque changement, il auroit recours de nouveau au sénat“. Les Députés Romains partirent avec les instructions dont nous venons de parler. Ils avoient chacun une galére à cinq rangs.


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Dans le même tems les Ambassadeurs de Vermina fils de syphax s'adressérent au sénat, „excusant la démarche imprudente de leur Maître lorsqu'il avoit pris les armes contre les Romains, sur la jeunesse de ce Prince, & en rejettant toute la faute sur les conseils trompeurs des Carthaginois. Ils représentérent que Masinissa, d'ennemi des Romains étoit devenu leur ami & leur allié. Que Vermina s'efforceroit par ses bons services de ne le céder ni à Masinissa, ni à aucun autre P. sulpic. C. Aurel. Cons. Prince, en zèle & en attachement pourAn. R. 552{??}.Av. J. C.200. le Peuple Romain“. Le sénat répondit aux Ambassadeurs, „Que c'étoit sans aucune juste raison que syphax, d'allié & d'ami du Peuple Romain, en étoit devenu tout d'un coup ennemi; & que ce n'étoit pas avec moins d'injustice que Vermina son fils avoit voulu comme signaler son avénement au trône en attaquant les Romains. Qu'ainsi il devoit demander la paix au Peuple Romain, avant que de songer à demander à en être reconnu Roi allié & ami. Que c'étoit un honneur que le Peuple Romain n'avoit coutume d'accorder qu'à ceux qui lui avoient rendu de grands services. Que les Députés de Rome seroient incessamment en Afrique, & qu'ils marqueroient à Vermina les conditions auxquelles le Peuple Romain consentoit de lui donner la paix. Que s'il souhaitoit qu'on y ajoutât ou qu'on en retranchât quelque article, ou qu'on y fît quelque changement, il auroit recours de nouveau au sénat“. Les Députés Romains partirent avec les instructions dont nous venons de parler. Ils avoient chacun une galére à cinq rangs.


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Quand Vermina sut que les Ambassadeurs Romains étoient en chemin pour venir dans ses Etats, il alla au devant d'eux jusques sur les frontiéres de son Royaume. Il se soumit par avance à toutes les conditions qu'il leur plaîroit de lui prescrire, ajoutant que toute paix avec les Romains lui paroîtroit juste & avantageuse. Elle lui fut accordée. Les articles lui en furent marqués d'autorité, & il eut ordre d'envoyer des Députés à Rome pour en recevoir la ratification.


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Als er nach Tunis aufbrechen wollte, er fuhr er unter Wegens, daß Verminia, derSohn des Syphax, den Carthaginensern zuHülffe komme. Er schickte also sogleich einenTheil seiner Legionen wider ihn, und Verminia wurde gänzlich geschlagen, so daß ersich selbst mit genauer Noth noch eretteteerrettete.


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Als die Abgeschickten des Scipio mit den Carthaginensischen Gesandten in Rom angekommen waren, so versammelte sich der Rathin dem Tempel der Bellona. L. VeturiusPhilo erzählte alle Umstände des Sieges,und vergaß nicht einmahl den Vortheil, den sie über den Verminia erhalten, ob er gleich von keiner besondern Wichtigkeit war. Er gab hierauf auf den Rednerbühnen auch dem Volke davon Nachricht, welches in Freudengeschreye ausbrach, und sogleich sich in die Tempel zerstreuete, den Göttern dafür Danck zu sagen.


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Der Consul bringt das Volk auf die Seite des Raths, und der Krieg wird dem Philippus angekündigt. Gesandten des Ptolomäus. Em pörung Galliens, welche Hamilcar erregt. Ge sandten, die nach Carthago und an den Masinis sa geschickt werden. Gesandten des Verminia, eines Sohns des Syphax, an die Römer. Verrichtung der Gesandschaft der Römer. Aus dem Tempel der Proserpina entwandtes Geld. Vorstellungen, welche verschiedene Privatpersonen wegen der Geldsummen, die sie bey der Repu blik zu fordern hatten, thun. Der Consul Sul picius kommt in Macedonien an. Centho verheert die Stadt Chalcis. Philippus belagert die Stadt Athen vergebens. Er belagert sie zum zweytenmal mit eben so schlechten Fortgang, und verheert ganz Attika. Die Römer verwüsten die Grenzen von Macedonien. Die benachbarten Könige Macedoniens schlagen sich zu dem Consul. Zurüstungen des Philippus. Versam̄lung der Aetolier, zu der Philippus, die Athenienser und Römer ihre Gesandten schicken. DieVersammlung geht, ohne etwas zu beschliessen,auseinander. Der Consul rückt in Macedonien ein. Beyde Partheyen gerathen aufeinander. Verschiedene Scharmützel zwischen beyden Partheyen von schlechter Wichtigkeit. Philippus erhält einigen Vortheil, über die nach Fütterungausgeschickten Römer. Er wird hierauf selbstgeschlagen und die Flucht zu nehmen gezwungen. Sulpicius geht nach Apollonia zurück. Die Artolier erklären sich für die Römer. Verordnung der Athenienser wider den Philippus. Die Flotte zieht sich zurück. Man ver stattet dem Lentulus wegen der in Spanien erhaltenen Vortheile den kleinen Triumph.

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Gesandten des Vermina, einesSohns des Syphax, an die Römer. Liv. ebend.

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Eben um diese Zeit wendeten sich die Ge sandten des Vermina, eines Sohns des Syphax, an den Rath, „und entschuldigten den unvorsichtigen und übereilten Schritt, denihr Herr gethan hätte, als er die Waffenwider die Römer ergriffen, mit der Jugenddieses Fürstens, und schoben alle Schuldauf die verführischen Rathschläge der Car thaginenser. Sie stellten vor, daß Masinissa aus einem Feinde der Römer ihr Freund und Bundsgenosse geworden wäre. Daß Vermina sich durch seine redlicheDienste ganz ausserordentlich bemühen wollte, weder dem Masinissa noch irgend einemandern Fürsten an Eifer und Treue gegen das Römische Volk im geringsten etwas nachzugeben.“ Der Rath antwortete den Gesandten: „Es wäre ohne allen Grund und und was sich unter ihnen zugetragen. 441 Ursache gewesen, daß Syphax, aus einemd. 552. J. n. R. E. d 200. J. v. C. G.Bundsgenossen und Freund des Römischen Volks, auf einmal dessen Feind wordenwäre; und es wäre mit nicht geringerer Ungerechtigkeit geschehen, daß Vermina,sein Sohn, seine Besteigung des Throns damit gleichsam, daß er die Römer angegriffen hätte, verherrlichen wollen. Er müste demnach zuvörderst bey dem Römischen Volke um den Frieden anhalten, ehe er daran denken wollte, von ihnen vor einenfreundschaftlichen und im Bündnis stehenden König erkannt zu werden. Dieses wäre eine Ehre, die das Römische Volk nur denjenigen zu zugestehen pflegte, die ihm grosse Dienste geleistet hätten. Die Abgeordneten Roms würden ehestens in Afrika seyn, und dem Vermina diejenigen Artikelanzeigen, auf welche das Römische Volkihm den Frieden bewilligen wollte. Wenner nun wünschte, daß man einen Punkt etwan hinzufügen oder davon absondern möchte, müste er so dann sich von neuen anden Rath wenden.“ Die Römischen Abgeordneten reiseten mit den Vollmachten, deren wir eben erwähnt haben, ab. Sie hatten jeder eine Galere von fünf Ruderbänken.