Suchbegriff: valerius_fla
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Telles furent à peu près les conditions du Traité qui fut fait entre Annibal & les Ambassadeurs de Philippe. Annibal en voya avec eux Gisgon, Bostar & Magon, pour confirmer l'alliance avec le Roi lui- même. Tous ensemble se rendirent au même Temple de Junon Lacinienne, où le vaisseau des Macédoniens étoit caché dans une rade. Là ils s'embarquérent: & déja ils étoient en pleine mer, lorsqu'ils furent apperçus par les vaisseaux Romains qui gardoient les côtes de la Calabre. P. Valerius détacha quelques vaisseaux légers, avec ordre de poursuivre le vaisseau qu'on avoit vu, & de l'amener. Les Ambassadeurs firent d'abord tous leurs efforts pour échapper. Mais voyant qu'on étoit prêt à les atteindre, ils se rendirent d'eux-mêmes aux Romains. Quand on les eut présen tés à Valére, il leur demanda qui ils étoient, d'où ils venoient, & où ils avoient dessein d'aller. Xénophane, à qui son prémier mensonge avoit si bien réussi, répondit d'abord, “que le Roi Philippe l'avoit envoyé en Ambassade vers les Ro T. Sempron. Q. Fabius, Cons.mains; mais qu'il lui avoit été impossiAn. R.537.Av. J. C.215.ble de traverser la Campanie, qu'il avoit trouvé remplie de troupes ennemies.“ L'habillement Carthaginois aiant rendu les Ambassadeurs d'Annibal suspects au Général Romain, il les interrogea, & leur réponse acheva de les trahir. Les ayant intimidés par la crainte des suplices, il les obligea à lui livrer les Lettres qu'Annibal écrivoit à Philippe, & le Traité qui avoit été conclu entre ce Prince & les Carthaginois. Lorsque Valére fut informé de tout ce qu'il vouloit savoir, il jugea que le meilleur parti qu'il pût prendre, étoit d'envoyer au plutôt à Rome, au Sénat, ou aux Consuls en quelque lieu qu'ils fussent, les prisonniers qu'il avoit faits, & tous ceux de leur suite. Il choisit pour cet effet cinq galéres des plus légéres, qu'il fit partir sous les ordres de L. Valerius Antias, à qui il commanda de distribuer les Députés dans les vaisseaux, desorte qu'ils ne pussent avoir aucune communication avec personne, ni même entr'eux.


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Telles furent à peu près les conditions du Traité qui fut fait entre Annibal & les Ambassadeurs de Philippe. Annibal en voya avec eux Gisgon, Bostar & Magon, pour confirmer l'alliance avec le Roi lui- même. Tous ensemble se rendirent au même Temple de Junon Lacinienne, où le vaisseau des Macédoniens étoit caché dans une rade. Là ils s'embarquérent: & déja ils étoient en pleine mer, lorsqu'ils furent apperçus par les vaisseaux Romains qui gardoient les côtes de la Calabre. P. Valerius détacha quelques vaisseaux légers, avec ordre de poursuivre le vaisseau qu'on avoit vu, & de l'amener. Les Ambassadeurs firent d'abord tous leurs efforts pour échapper. Mais voyant qu'on étoit prêt à les atteindre, ils se rendirent d'eux-mêmes aux Romains. Quand on les eut présen tés à Valére, il leur demanda qui ils étoient, d'où ils venoient, & où ils avoient dessein d'aller. Xénophane, à qui son prémier mensonge avoit si bien réussi, répondit d'abord, “que le Roi Philippe l'avoit envoyé en Ambassade vers les Ro T. Sempron. Q. Fabius, Cons.mains; mais qu'il lui avoit été impossiAn. R.537.Av. J. C.215.ble de traverser la Campanie, qu'il avoit trouvé remplie de troupes ennemies.“ L'habillement Carthaginois aiant rendu les Ambassadeurs d'Annibal suspects au Général Romain, il les interrogea, & leur réponse acheva de les trahir. Les ayant intimidés par la crainte des suplices, il les obligea à lui livrer les Lettres qu'Annibal écrivoit à Philippe, & le Traité qui avoit été conclu entre ce Prince & les Carthaginois. Lorsque Valére fut informé de tout ce qu'il vouloit savoir, il jugea que le meilleur parti qu'il pût prendre, étoit d'envoyer au plutôt à Rome, au Sénat, ou aux Consuls en quelque lieu qu'ils fussent, les prisonniers qu'il avoit faits, & tous ceux de leur suite. Il choisit pour cet effet cinq galéres des plus légéres, qu'il fit partir sous les ordres de L. Valerius Antias, à qui il commanda de distribuer les Députés dans les vaisseaux, desorte qu'ils ne pussent avoir aucune communication avec personne, ni même entr'eux.


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Telles furent à peu près les conditions du Traité qui fut fait entre Annibal & les Ambassadeurs de Philippe. Annibal en voya avec eux Gisgon, Bostar & Magon, pour confirmer l'alliance avec le Roi lui- même. Tous ensemble se rendirent au même Temple de Junon Lacinienne, où le vaisseau des Macédoniens étoit caché dans une rade. Là ils s'embarquérent: & déja ils étoient en pleine mer, lorsqu'ils furent apperçus par les vaisseaux Romains qui gardoient les côtes de la Calabre. P. Valerius détacha quelques vaisseaux légers, avec ordre de poursuivre le vaisseau qu'on avoit vu, & de l'amener. Les Ambassadeurs firent d'abord tous leurs efforts pour échapper. Mais voyant qu'on étoit prêt à les atteindre, ils se rendirent d'eux-mêmes aux Romains. Quand on les eut présen tés à Valére, il leur demanda qui ils étoient, d'où ils venoient, & où ils avoient dessein d'aller. Xénophane, à qui son prémier mensonge avoit si bien réussi, répondit d'abord, “que le Roi Philippe l'avoit envoyé en Ambassade vers les Ro T. Sempron. Q. Fabius, Cons.mains; mais qu'il lui avoit été impossiAn. R.537.Av. J. C.215.ble de traverser la Campanie, qu'il avoit trouvé remplie de troupes ennemies.“ L'habillement Carthaginois aiant rendu les Ambassadeurs d'Annibal suspects au Général Romain, il les interrogea, & leur réponse acheva de les trahir. Les ayant intimidés par la crainte des suplices, il les obligea à lui livrer les Lettres qu'Annibal écrivoit à Philippe, & le Traité qui avoit été conclu entre ce Prince & les Carthaginois. Lorsque Valére fut informé de tout ce qu'il vouloit savoir, il jugea que le meilleur parti qu'il pût prendre, étoit d'envoyer au plutôt à Rome, au Sénat, ou aux Consuls en quelque lieu qu'ils fussent, les prisonniers qu'il avoit faits, & tous ceux de leur suite. Il choisit pour cet effet cinq galéres des plus légéres, qu'il fit partir sous les ordres de L. Valerius Antias, à qui il commanda de distribuer les Députés dans les vaisseaux, desorte qu'ils ne pussent avoir aucune communication avec personne, ni même entr'eux.


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Après avoir fait mettre les AmbassadeursMesuresque prennent lesRomainscontrePhilippe. en prison, & vendu à l'encan ceux de leur suite, ils ordonnérent qu'on équiperoit vingt- cinq galéres nouvelles, pour les joindre aux vingt-cinq que commandoit P. Valerius Flaccus. Quand elles furent en état de naviger, elles prirent encore les cinq qui avoient amené les prisonniers, & toutes ensemble, au nombre de trente, partirent d'Ostie pour faire voile à Tarente. P. Valerius eut ordre d'embarquer les troupes qui avoient autrefois servi sous Varen, & que commandoit actuellement le Lieute nant-Général Apustius dans Tarente; & avec cette Flotte, composée de cinquante vaisseaux, non seulement de défendre les côtes d'Italie, mais encore d'examiner les mouvemens qu'on pouvoit faire du côté T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.de la Macédoine. Il eut ordre aussi, au cas que Philippe parût agir en conformité de ce qu'annonçoient les Traités & les Lettres dont ses Ambassadeurs s'étoient trouvés chargés, & les réponses qu'ils avoient faites, d'en donner avis par Lettres au Pré teur M. Valerius; afin que ce dernier, laissant à L. Apustius le commandement de son Armée, vînt prendre la Flotte à Tarente, pour la conduire aussitôt en Macédoine, & retenir Philippe dans ses propres Etats. L'argent qu'on avoit envoyé à Appius Claudius en Sicile pour payer ce qu'on devoit au Roi Hiéron, fut destiné à l'entretien de la Flotte & des troupes em ployées à la guerre de Macédoine. L. Apustius le fit porter à Tarente. Hiéron fournit aussi deux cens mille boisseaux de froment, & cent mille d'orge.


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Après avoir fait mettre les AmbassadeursMesuresque prennent lesRomainscontrePhilippe. en prison, & vendu à l'encan ceux de leur suite, ils ordonnérent qu'on équiperoit vingt- cinq galéres nouvelles, pour les joindre aux vingt-cinq que commandoit P. Valerius Flaccus. Quand elles furent en état de naviger, elles prirent encore les cinq qui avoient amené les prisonniers, & toutes ensemble, au nombre de trente, partirent d'Ostie pour faire voile à Tarente. P. Valerius eut ordre d'embarquer les troupes qui avoient autrefois servi sous Varen, & que commandoit actuellement le Lieute nant-Général Apustius dans Tarente; & avec cette Flotte, composée de cinquante vaisseaux, non seulement de défendre les côtes d'Italie, mais encore d'examiner les mouvemens qu'on pouvoit faire du côté T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.de la Macédoine. Il eut ordre aussi, au cas que Philippe parût agir en conformité de ce qu'annonçoient les Traités & les Lettres dont ses Ambassadeurs s'étoient trouvés chargés, & les réponses qu'ils avoient faites, d'en donner avis par Lettres au Pré teur M. Valerius; afin que ce dernier, laissant à L. Apustius le commandement de son Armée, vînt prendre la Flotte à Tarente, pour la conduire aussitôt en Macédoine, & retenir Philippe dans ses propres Etats. L'argent qu'on avoit envoyé à Appius Claudius en Sicile pour payer ce qu'on devoit au Roi Hiéron, fut destiné à l'entretien de la Flotte & des troupes em ployées à la guerre de Macédoine. L. Apustius le fit porter à Tarente. Hiéron fournit aussi deux cens mille boisseaux de froment, & cent mille d'orge.


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Dieses waren ohngefähr die Bedingun gen des Tractats, welcher zwischen dem Hannibal und den Gesandten des Philippus geschlossen wurde. Hannibal gab ihnen den Gisgo, Bostar und Mago, welche das Bündniß mit dem Könige selbst vollends ins reinebringen sollten, mit, und sie insgesamt begaben sich in denjenigen Tempel der LacinischenJuno, wo das Schiff der Macedonier in einer Bay verborgen lag. Allda setzten sie sichzu Schiffe, und waren schon in der offenenSee, als sie von den Römischen Schiffen,welche die Calabrischen Küsten bewahreten,entdecket wurden. P. Valerius schickte sogleich einige leichte Fahrzeuge ab, mit demBefehl, dasjenige Schiff, welches man gesehen hätte, zu verfolgen und einzubringen.Die Gesandten thaten zwar ihr möglichsteszu entkommen, da sie aber sahen, daß mansie sogleich erreichen würde, ergaben sie sichden Römern freywillig. Als man sie vor den Valerius brachte, fragte er sie, wer siewären, woher sie kämen, und wohin sie wollten. Xenophanes, dem seine vorige Lügen sowohl gerathen war, gab alsobald zur Antwort: „Sie wären vom Könige Philippusals Gesandte an die Römer abgeschickt: eswäre ihnen aber unmöglich gewesen, durchCampanien, welches sie mit feindlichen Tru und was sich unter ihnen zugetragen. 215pen überall besetzt gefunden hätten, durchV. R. E. 537. V. C. G. 215.zukommen.“ Weil aber die Gesandten desHannibals durch ihre Carthaginensische Kleidung dem Römischen General verdächtigwurden, redete er sie an, und ihre Antwortverrieth sie vollends. Hierauf setzte er mitBedrohung der härtesten Lebensstrafe in sie,und nöthigte sie, ihm die Briefe, die ihnenHannibal an den Philippus mitgegeben hatte, nebst dem Tractat, der zwischen dem Könige und den Carthaginensern war geschlos sen worden, zu überliefern. Nachdem Valerius von allem, was er zu wissen verlangte, gnugsam unterrichtet war, fand er vorgut, die Gefangenen, welche er gemacht, mitihrem sämtlichen Gefolge entweder an denRath nach Rom, oder an die Consuls, siemöchten seyn, wo sie wollten, zu schicken. Ererwehlete hierzu fünf von den leichtesten Ga leeren, unter dem Commando des L. Valerius Antias, dem er anbefahl, die Abgeordneten in den Schiffen also zu vertheilen, daßsie weder unter einander, noch sonst mit iemand Gemeinschaft haben könnten.


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Dieses waren ohngefähr die Bedingun gen des Tractats, welcher zwischen dem Hannibal und den Gesandten des Philippus geschlossen wurde. Hannibal gab ihnen den Gisgo, Bostar und Mago, welche das Bündniß mit dem Könige selbst vollends ins reinebringen sollten, mit, und sie insgesamt begaben sich in denjenigen Tempel der LacinischenJuno, wo das Schiff der Macedonier in einer Bay verborgen lag. Allda setzten sie sichzu Schiffe, und waren schon in der offenenSee, als sie von den Römischen Schiffen,welche die Calabrischen Küsten bewahreten,entdecket wurden. P. Valerius schickte sogleich einige leichte Fahrzeuge ab, mit demBefehl, dasjenige Schiff, welches man gesehen hätte, zu verfolgen und einzubringen.Die Gesandten thaten zwar ihr möglichsteszu entkommen, da sie aber sahen, daß mansie sogleich erreichen würde, ergaben sie sichden Römern freywillig. Als man sie vor den Valerius brachte, fragte er sie, wer siewären, woher sie kämen, und wohin sie wollten. Xenophanes, dem seine vorige Lügen sowohl gerathen war, gab alsobald zur Antwort: „Sie wären vom Könige Philippusals Gesandte an die Römer abgeschickt: eswäre ihnen aber unmöglich gewesen, durchCampanien, welches sie mit feindlichen Tru und was sich unter ihnen zugetragen. 215pen überall besetzt gefunden hätten, durchV. R. E. 537. V. C. G. 215.zukommen.“ Weil aber die Gesandten desHannibals durch ihre Carthaginensische Kleidung dem Römischen General verdächtigwurden, redete er sie an, und ihre Antwortverrieth sie vollends. Hierauf setzte er mitBedrohung der härtesten Lebensstrafe in sie,und nöthigte sie, ihm die Briefe, die ihnenHannibal an den Philippus mitgegeben hatte, nebst dem Tractat, der zwischen dem Könige und den Carthaginensern war geschlos sen worden, zu überliefern. Nachdem Valerius von allem, was er zu wissen verlangte, gnugsam unterrichtet war, fand er vorgut, die Gefangenen, welche er gemacht, mitihrem sämtlichen Gefolge entweder an denRath nach Rom, oder an die Consuls, siemöchten seyn, wo sie wollten, zu schicken. Ererwehlete hierzu fünf von den leichtesten Ga leeren, unter dem Commando des L. Valerius Antias, dem er anbefahl, die Abgeordneten in den Schiffen also zu vertheilen, daßsie weder unter einander, noch sonst mit iemand Gemeinschaft haben könnten.


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Dieses waren ohngefähr die Bedingun gen des Tractats, welcher zwischen dem Hannibal und den Gesandten des Philippus geschlossen wurde. Hannibal gab ihnen den Gisgo, Bostar und Mago, welche das Bündniß mit dem Könige selbst vollends ins reinebringen sollten, mit, und sie insgesamt begaben sich in denjenigen Tempel der LacinischenJuno, wo das Schiff der Macedonier in einer Bay verborgen lag. Allda setzten sie sichzu Schiffe, und waren schon in der offenenSee, als sie von den Römischen Schiffen,welche die Calabrischen Küsten bewahreten,entdecket wurden. P. Valerius schickte sogleich einige leichte Fahrzeuge ab, mit demBefehl, dasjenige Schiff, welches man gesehen hätte, zu verfolgen und einzubringen.Die Gesandten thaten zwar ihr möglichsteszu entkommen, da sie aber sahen, daß mansie sogleich erreichen würde, ergaben sie sichden Römern freywillig. Als man sie vor den Valerius brachte, fragte er sie, wer siewären, woher sie kämen, und wohin sie wollten. Xenophanes, dem seine vorige Lügen sowohl gerathen war, gab alsobald zur Antwort: „Sie wären vom Könige Philippusals Gesandte an die Römer abgeschickt: eswäre ihnen aber unmöglich gewesen, durchCampanien, welches sie mit feindlichen Tru und was sich unter ihnen zugetragen. 215pen überall besetzt gefunden hätten, durchV. R. E. 537. V. C. G. 215.zukommen.“ Weil aber die Gesandten desHannibals durch ihre Carthaginensische Kleidung dem Römischen General verdächtigwurden, redete er sie an, und ihre Antwortverrieth sie vollends. Hierauf setzte er mitBedrohung der härtesten Lebensstrafe in sie,und nöthigte sie, ihm die Briefe, die ihnenHannibal an den Philippus mitgegeben hatte, nebst dem Tractat, der zwischen dem Könige und den Carthaginensern war geschlos sen worden, zu überliefern. Nachdem Valerius von allem, was er zu wissen verlangte, gnugsam unterrichtet war, fand er vorgut, die Gefangenen, welche er gemacht, mitihrem sämtlichen Gefolge entweder an denRath nach Rom, oder an die Consuls, siemöchten seyn, wo sie wollten, zu schicken. Ererwehlete hierzu fünf von den leichtesten Ga leeren, unter dem Commando des L. Valerius Antias, dem er anbefahl, die Abgeordneten in den Schiffen also zu vertheilen, daßsie weder unter einander, noch sonst mit iemand Gemeinschaft haben könnten.


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Nachdem sie die Gesandten ins Gefängniß setzen lassen, und ihr Gefolge öffentlich zuSclaven verkaufft hatten, liessen sie in derEil fünf und zwanzig Galeeren ausrüsten,um sie zu den fünf und zwanzig Schiffen, und was sich unter ihnen zugetragen. 225 welche der P. Valerius Flaccus commanV. R. E. 537. V. C. G. 215.dirte, stossen zu lassen. Als sie im Standewaren das Meer zu halten, nahmen sie nochdie fünfe darzu, welche die Gefangenen überbracht hatten, und alle zusammen lieffen vonOstia aus, um nach Tarent zu seegeln. P.Valerius bekam Befehl, die Trupen, die vormahls unter dem Varro gedienet hatten, und welche itzt der General - Lieutenant Apustiuscommandirte, an Bord zu nehmen, und mitdieser Flotte von funfzig Schiffen nicht alleindie Küsten von Italien zu vertheidigen, sondern auch die Bewegungen, die man auf derSeite von Macedonien machen dürfte, zubeobachten. Zugleich wurde ihm auch anbefohlen, im Fall daß Philippus nach Maaßgabe dessen, was die Tractaten und Briefe,die man bey den Gesandten gefunden, unddie von selbigen selbst ertheilten Antwortenbesagten, etwas zu unternehmen schiene, hiervon unverzüglich dem Prätor M. Valeriusschriftliche Nachricht zu geben, damit er nachUebergebung des Commando seiner Armee an den L. Apustius, die Tarentinische Flotteübernehmen, sie nach Macedonien überführen, und den Philippus in seinen eignen Staaten zurückhalten könnte. Das Geld, wel ches man dem Appius Ciaudius nach Sicilien zugeschickt hatte, um davon die Schuld an den König Hiero abzutragen, wurde zum Unterhalt der Flotte und der Trupen, die zumMacedonischen Kriege bestimmet waren, ge widmet. Der L. Apustius ließ es so gleich 226 T. S. Gracchus, u. Q. F. Maximus, Cons.V. R. E. 537. V. C. G. 215. nach Tarent bringen, und Hiero lieferte nochan Korn zweyhundert tausend, und an Gerste, hundert tausend Maas darzu.


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Nachdem sie die Gesandten ins Gefängniß setzen lassen, und ihr Gefolge öffentlich zuSclaven verkaufft hatten, liessen sie in derEil fünf und zwanzig Galeeren ausrüsten,um sie zu den fünf und zwanzig Schiffen, und was sich unter ihnen zugetragen. 225 welche der P. Valerius Flaccus commanV. R. E. 537. V. C. G. 215.dirte, stossen zu lassen. Als sie im Standewaren das Meer zu halten, nahmen sie nochdie fünfe darzu, welche die Gefangenen überbracht hatten, und alle zusammen lieffen vonOstia aus, um nach Tarent zu seegeln. P.Valerius bekam Befehl, die Trupen, die vormahls unter dem Varro gedienet hatten, und welche itzt der General - Lieutenant Apustiuscommandirte, an Bord zu nehmen, und mitdieser Flotte von funfzig Schiffen nicht alleindie Küsten von Italien zu vertheidigen, sondern auch die Bewegungen, die man auf derSeite von Macedonien machen dürfte, zubeobachten. Zugleich wurde ihm auch anbefohlen, im Fall daß Philippus nach Maaßgabe dessen, was die Tractaten und Briefe,die man bey den Gesandten gefunden, unddie von selbigen selbst ertheilten Antwortenbesagten, etwas zu unternehmen schiene, hiervon unverzüglich dem Prätor M. Valeriusschriftliche Nachricht zu geben, damit er nachUebergebung des Commando seiner Armee an den L. Apustius, die Tarentinische Flotteübernehmen, sie nach Macedonien überführen, und den Philippus in seinen eignen Staaten zurückhalten könnte. Das Geld, wel ches man dem Appius Ciaudius nach Sicilien zugeschickt hatte, um davon die Schuld an den König Hiero abzutragen, wurde zum Unterhalt der Flotte und der Trupen, die zumMacedonischen Kriege bestimmet waren, ge widmet. Der L. Apustius ließ es so gleich 226 T. S. Gracchus, u. Q. F. Maximus, Cons.V. R. E. 537. V. C. G. 215. nach Tarent bringen, und Hiero lieferte nochan Korn zweyhundert tausend, und an Gerste, hundert tausend Maas darzu.