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P. Valerius Flaccusd. 525. J. n. E. R. d. 227. J. v. C. G.M. Attilius Regulus


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Dès qu'on fut averti à Rome qu'Anni bal étoit en marche, le Sénat s'assembla sur le champ. Il y eut trois avis. Un Sénateur, qui se nommoit P. Cornelius Asina, vouloit que l'on rappellât tous les Généraux & toutes les Armées répandues dans les différentes parties de l'Italie pour venir défendre Rome. Fabius, aussi intrépide dans les grands dangers, que circonspect pour les prévenir, s'opposa fortement à cet avis. “Il représenta qu'il seroit honteux de quiter Capoue, & de prendre l'allarme aux moindres mouve- Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. mens d'Annibal. Qu'il étoit hors deAn. R.541.Av. J. G.211. toute apparence qu'un Général, qui n'avoit osé se présenter devant Rome après la victoire qu'il avoit remportée à Cannes, pût se flater de s'en rendre maî- tre après avoir été repoussé de devant Capoue. Que son dessein n'étoit pas d'assiéger Rome, mais de délivrer la place actuellement assiégée. Que pour lui il croyoit que ce qu'il y avoit de troupes dans la ville suffisoit pour la défendre.“ Un troisiéme avis, qui tenoit le milieu en tre les deux autres, proposé par P. Valerius Flaccus, l'emporta. Ce fut de faire venir Fulvius à Rome avec une partie des troupes qui étoient devant Capoue, pendant que son Collégue, avec le reste de l'Armée, continueroit le siége. Dès que les ordres du Sénat furent arrivés dans le camp, Fulvius se mit en marche avec l'élite des trois Armées, qui montoit à quinze mille hommes de pié, & mille chevaux. Il savoit qu'Annibal avoit pris sa route par la Voie Latine: il prit la sienne par la Voie Appia, après avoir envoyé ordre à toutes les villes municipales qui étoient sur sa route ou aux environs, de tenir des vivres prêts sur son passage. Les soldats, pleins d'allegresse & de courage, s'entr'exhortoient à doubler le pas, en se souvenant qu'ils alloient défendre leur patrie commune.


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Dans le même tems, Annibal vint camper près du Téveron à trois milles, c'est-à- dire environ à une lieue de la ville. De-là il s'avance avec deux mille chevaux depuis la Porte Colline jusqu'au Temple d'Hercu- Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. le, & allant de côté & d'autre, il examiAn. R.541.Av. J. C.211.ne de plus près qu'il peut les murs & la situation de la ville. Flaccus regarda comme une insulte qu'il osât se promener si tranquillement à la vue & si près de Rome. Il envoya contre lui un détachement de Cavalerie pour l'écarter des murs, & le faire rentrer dans son camp. Comme il s'engagea une action entre ces deux corps de Cavalerie, les Consuls firent passer à travers la ville douze cens Numides transfuges qui étoient sur le mont Aventin, les jugeant plus propres que d'autres à combattre au milieu des vallons, des jardins, & des sépulcres. La multitude crut alors que ces Numides étoient des ennemis qui s'étoient emparés du mont Aventin. L'allarme fut si grande, que si le camp des Carthaginois n'eût été hors de la ville, le peuple l'auroit abandonnée dans le moment. La crainte d'Annibal les arrêta. Chacun se retira dans sa maison, & du haut des toits se mit à jetter des pierres contre ces transfuges Numides, croyant que c'étoient les ennemis. On ne pouvoit appaiser le tumulte, ni détromper le peuple en lui découvrant l'erreur, parce que les rues étoient remplies de gens de la campagne, qui, dans la subite frayeur où les jetta le prémier bruit de l'approche d'Annibal, s'y étoient réfugiés en foule avec tous leurs troupeaux. Heureusement les Romains eurent l'avantage dans le combat de Cavalerie, & ils obligérent les ennemis à se Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.An. R.541.Av. J. C.211,retirer. Comme d'un moment à l'autre il s'élevoit des tumultes en différens quartiers de la ville, le Sénat, pour y apporter un plus promt reméde, donna autorité & droit de commandement à tous ceux qui avoient été Dictateurs, Consuls, ou Censeurs. Le reste du jour, & la nuit suivante, furent extrêmement tumultueux.


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Sobald man zu Rom von dem Anmarschdes Hannibals Nachricht erhielt, versam̄lete sich der Rath sogleich. Es wurden dreyerley Meinungen aufs Tapet gebracht. EinSenator, Nahmens P. Cornelius Asina, gab den Rath, daß man alle Generale undalle Armeen, die in den verschiedenen TheilenItaliens vertheilt wären, zur Vertheidigung Roms möchte zurück kommen lassen. Fabius, ein in grossen Gefahren so unerschrockener,als in Abwendung derselben vorsichtigerMann, widersprach dieser Meinung aus allen Kräfften. Er stellte vor: „Daß es sehrschimpflich vor sie seyn würde, Capua zuverlassen, und bey den geringsten Bewegungen des Hannibals ein so grosses Lermenzu blasen. Es wäre gar nicht wahrscheinlich,daß ein General, der sich nach dem beyCannas erhaltenen Siege vor Rom zu gehen nicht unterstanden hätte, nun glaubenkönnte, sich der Stadt zu bemächtigen,nachdem er von Capua wäre weggeschlagenworden. Seine Absicht wäre keineswegesRom zu belagern, sondern nur dem wircklich belagerten Capua Lufft zu machen. Erhielte demnach dafür, daß die Trupen, die 420 Cn. Fulv. Centumalus, u. P. Sulp. Galba.d. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G.sich in der Stadt befänden, zureichend wären, sie zu vertheidigen.“ Der dritte Anschlag, den der P. Valerius Flaccus that,und der zwischen den beyden andern den Mittelweg hielt, behielt die Oberhand. Er be stund darinnen: Fulvius sollte mit einemTheil der Trupen, die vor Capua lägen, nachRom zurück kommen, und sein College indessen mit dem Rest der Armee die Belagerung fortsetzen. So bald als die Befehledes Raths in dem Lager angekommen wa ren, begab sich Fulvius mit dem Kern vondrey Armeen, der aus funfzehn tausendMann zu Fuß und tausend Pferden bestund,auf den Marsch. Er wuste, daß Hannibalseinen Marsch über den lateinischen Weg genommen hatte, deswegen wählte er den Appischen, und schickte zuvörderst an alle Municipalstädte, die er berühren muste, Befehl,daß sie Lebensmittel bey seinem Durchmarsche bereit halten möchten. Die Soldatenwaren voller Muth, und ermunterten sichselbst ihre Schritte zu verdoppeln, indem sieeinander erinnerten, daß sie zur Vertheidigung ihres Vaterlandes anrückten.


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Zu gleicher Zeit bezog Hannibal sein Lager am Flusse Teveron, drey tausend Schritt,oder ohngefähr eine Meile von der Stadt.Hannibal lagert sich an dem Fluß Teverone. Ebendas.Von dar näherte er sich mit zwey tausendPferden dem Collinischen Thore, und kamdis an den Tempel des Hercules. Er rittbald auf diese bald auf jene Seite, und untersuchte, so nahe als es ihm möglich war, dieBeschaffenheit der Mauern und die Lage der Stadt. Flaccus sahe es vor eine Beschimpfung an, daß er sich unterstund so nahe undim Gesicht der Römer so gelassen herum zugehen. Er ließ gegen ihn ein Corps Cavallerie ausrücken, um ihn von den Mauernweg, und in sein Lager zurück zu treiben. Alsdas Treffen zwischen diesen beyden Corps zuPferde angieng, liessen die Consuls zwölfhundert Numidische Ueberläuffer, die aufdem Aventinischen Berge stunden, mittendurch die Stadt anrücken, weil sie dieselbenvor allen andern am geschicktesten fanden,mitten zwischen Thälern, Gärten und Begräbnissen zu streiten. Das Volk aber bildete sich ein, diese Numidier wären Feinde,die sich des Aventinischen Berges bemächtiget hätten. Das Lermen wurde so groß,daß das Volk die Stadt in dem Augenblickwürde verlassen haben, wenn nicht das Carthaginensische Lager vor der Stadt gewesenwäre. Die Furcht vor dem Hannibal hieltsie zurück. Ein jeder verschloß sich in seinHaus, und warf auf die Numidischen Ueberläuffer, in der Meynung, daß es Feinde wä und was sich unter ihnen zugetragen. 423ren, mit Steinen von den Dächern. Mand. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G.konnte weder den Tumult stillen, noch dasVolk durch Entdeckung des Irrthums einesbessern bereden, weil die Strassen mit Leuten vom Lande angefüllt waren, welche in demplötzlichen Schrecken, worein sie das erste Gerücht von der Annäherung des Hannibalssetzte, mit allen ihren Heerden Hauffenweisin die Stadt gefiüchtet waren. Zum Glückerhielten die Römer in dem Scharmützel dieOberhand, und nöthigten die Feinde sich zurück zu ziehen. Da sich aber von einer Zeitzur andern in den verschiedenen Quartierender Stadt allerhand Unruhen erhoben, ertheilte der Rath, um selbige desto geschwinderbeyzulegen, allen denen, die Dictators, Consuls oder Censors gewesen waren, die Machtzu commandiren. Der übrige Theil des Tages und die darauf folgende Nacht warenüberaus unruhig.