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Des queScipion eut été nommé ProScipionpasse enEspagne.Liv.XXVI. 19consul, il songea à son départ. Aux vieilles troupes qui étoient restées en Espagne du débri des deux Armées défaites, & à celles qui y étoient passées de Pouzole avec Néron, on ajouta dix mille hommes de pié

a In specie fictæ simulationis, sicut reliquæ virtutes, ita pietas inesse non potest; cum qua simul & sanctitatem & religionem tolli necesse est. Cic. de Nat. I. 3.

Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons.An. R.541.Av. J. C.211.& mille chevaux. M. Julius Silanus y fut aussi envoyé en qualité de Propréteur, pour aider Scipion dans les fonctions du commandement. Lorsque tout fut prêt, ce Général partit d'Ostie avec une Flotte de trente galéres à cinq rangs. Etant arrivé à Tarragone, il y tint une espéce d'Assemblée de tous les Ambassadeurs des Peuples d'Espagne alliés des Romains, qui s'étoient rendus dans cette ville au bruit de sa venue. Il leur donna audience, & leura parla à tous avec cette confiance & cette grandeur d'ame que le solide mérite inspire; de façon cependant qu'il ne lui échappa aucun mot qui pût le rendre suspect d'orgueil ou de vanité; & qu'en conservant un air de vérité qui gagnoit la confiance, il mettoit dans ses discours toute la dignité possible.


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Etant parti de Tarragone, il visita les villes des Alliés, & les quartiers d'hiver de l'Armée; & donna de grands éloges aux soldats, qui, après deux défaites si cruelles reçues coup sur coup, avoient par leur courage conservé la province au Peuple Romain; & sans donner le tems aux ennemis de profiter de leurs victoires, les avoient obligés à repasser l'Ebre; & enfin, par une conduite si fidéle & si généreuse, avoient défendu les Alliés de la République. Il avoit

a Ita elato ab ingenti virtutum suarum fiducia animo, ut nullum ferox verbum excideret; ingensque omnibus quæ diceret, cum majestas inesset, tum fides. Liv.

Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. toujours Marcius avec lui. La considéraAn. R.541.Av. J. C.211.tion qu'il avoit pour cet Officier, & les éloges qu'il donnoit à sa valeur, montroient bien qu'il étoit exemt d'une basse jalousie, & que ce qu'il craignoit le moins étoit de trouver quelqu'un qui ternît ou qui parta geât sa gloire. Silanus prit la place de Néron, & l'on mit les nouveaux soldats dans les quartiers d'hiver. Scipion aiant pourvu à tout, & pris toutes les précautions nécessaires avec autant de diligence que de sagesse, revint à Tarragone.


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So bald als Scipio zum Proconsul ernennet war, machte er zu seiner Abreise Anstallt. Es wurden aber zu den alten Trupen, die von den beyden zu Grunde gerichteten übrig geblieben, und zu denen, die mit dem Nero von Pozzoli nach Spanien gegangen waren, noch zehntausend Mann zu Fuß, und tausend zu Pferde hinzugefüget. M.Julius Silanus wurde zugleich als Pro prätor mit abgeschickt, um dem Scipio beydem Commando zur Hand zu seyn. Nachdem alles fertig war, gieng dieser Generalmit einer Flotte von dreyßig Galeeren zu fünfRuderbänken unter Seegel. Bey seiner Ankunft zu Tarraco hielt er eine Art von Versammlung aller Abgeordneten der SpanischenVölker, die mit den Römern im Bündnißstunden, und sich auf das Gerücht von seinerAnkunft in diese Stadt begeben hatten. Ergab ihnen Audienz, und (*) redete zu allenmit einer solchen Freymüthigkeit und solchenGrosmuth, welche nur wahrhafftig grosseEigenschafften zum Grunde haben; und beyallen solchen Reden entfuhr ihm auch nichtein einziges Wort, welches ihn in den Verdacht eines hochmüthigen oder eiteln Menschens hätte setzen können. Er redete mit allem nur möglichen Nachdruck, behielt aber (*) Ita elato ab ingenti virtutum suarum fiduciaanimo, vt nullum ferox verbum excideret; ingensque omnibus, quae diceret, cum maiestasinesset, tum fides. Liu.und was sich unter ihnen zugetragen. 477 dabey ein Mine der Redlichkeit, welche ihmd. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G.das Zutrauen aller erwarb.


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Nachdem er von Tarraco abgereiset war,besuchte er alle Städte der Alliirten, und alle Winterqvartiere der Armee. Er ertheiltedenen Soldaten grosse Lobsprüche, welche,nach zwoen so blutigen, und gleich hintereinander erlittenen Niederlagen, dennoch durchihre Tapferkeit dem Römischen Volke dieProvinz erhalten, welche dem Feinde nichtZeit gelassen, sich ihre Siege zu Nutze zu machen, sondern sie genöthiget, wieder über denEbro zurückzugehen, und welche endlich durcheine so getreue und so grosmüthige Art zu verfahren die Bundsgenossen der Republick be schützet hätten. Er hatte allezeit den Marcius bey sich. Die Hochachtung, welche ervor diesen Officier hatte, und die Lobsprüche,die er seiner Tapferkeit beylegte, gaben gnugsam zuerkennen, daß er von einer niederträchtigen Eifersucht und Misgunst frey war, undsich am wenigsten davor fürchtete, es möchteetwan jemand seinen Ruhm entweder verdun keln, oder mit ihm theilen. Silanus erhielt die Stelle des Nero, und die neuen Soldaten wurden in die Winterqvartiere verlegt. Nachdem Scipio vor alles Sorge getragen,und mit einer eben so grossen Sorgfalt alsKlugheit alle nöthige Vorsicht gebrauchthatte, gieng er wieder zurück nach Tarraco.


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Zu Anfange des Frühlings ließ er seineFlotte bis an die Mündung der Jber segeln,und gieng mit den Römischen und Hülfstrupen nach Tarragone ins Lager, wo er ihnen nachdrücklichen Muth einsprach. Dreytausend Mann zu Fuß und fünf hundertMann Reuterey ließ er unter dem Com mando des M. Silanus zu Beschützung des 506 M. C. Marcellus, u. M. V. Levinus, Cons.d. 542. J. n. R. E. d. 210. J. v. C. G. Landes zurück. Scipio war damals erst 27Jahr alt. Er kam nach 7 Tagereisen vorNeucarthago an, welches itzo Carthagenaheißt, und lagerte sich davor mit 25000 zu Fuß und 2500 Reutern. C. Lälius bekamdas Commando der Flotte mit geheimenVerhaltungsbefehlen.


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Les deux Consuls entrérent dans l'exerDéparte-ment desProvinces.Liv.XXVII. 7.cice de leur charge, selon la coutume, aux Ides, c'est-à-dire le quinze de Mars. Ils eurent l'un & l'autre pour département l'Italie: Fabius du côté de Tarente, & Flaccus dans la Lucanie & le Brutium. On continua le commandement à Marcellus pour une année. Crispinus fut envoyé à Capoue, C. Aurunculeïus en sardaigne, L. Veturius à Rimini. M. Valerius & L. Cincius furent continués en sicile. On ne fit aucun changement dans les Généraux ni dans les Armées d'Espagne, sinon que l'on continua le commandement à scipion & à silanus, non pour un an, mais pour autant de tems que le sénat le jugeroit à propos.


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Etat des affaires d'Espagne. silanus défait deux Corps d'ennemis coup sur coup, & fait prisonnier Hannon l'un des Chefs. Prise d'Oringis dans la Bétique par L. scipion. P. scipion se retire à Tarragone. La Flotte Romaine, après avoir ravagé l'Afrique, bat celle des Carthaginois. Traité conclu entre les Romains & quelques autres Peuples contre Phi- lippe. Philippe remporte quelques avan- tages contre les Etoliens. sulpicius fuit devant ce Prince; & celui-ci, à son tour, fuit devant sulpicius. Les Ro- mains & Philippe se mettent en cam-

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silanus dé-fait deuxCorps d'en-nemis coupsur coup, &fait prison-nier Han-non l'un desChefs.Liv.XXVIII. 1.2.

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scipion envoya contre lui M. silanus avec dix mille hommes de pié, & cinq cens chevaux. Celui-ci fit tant de diligence, malgré la difficulté des chemins, qu'il arriva assez près des ennemis avant qu'ils eussent eu aucune nouvelle de sa marche. Il n'en étoit éloigné que de dix mille pas, lorsqu'il apprit des transfuges Celtibériens qui lui avoient servi de guides, qu'il y avoit assez près du chemin par où il devoit passer deux Armées ennemies; l'une sur la gauche, commandée par Magon, & composée de neuf mille Celtibériens nouvellement levés, qui n'observoient presque aucune discipline; l'autre sur la droite, toute de Cartha- Neron et Livius Cons. ginois aguerris & bien disciplinés, commanAn. R. 545.Av. J. C.207.dée par Hannon. silanus n'hésita point. Il ordonna à ses troupes de prendre le plus qu'elles pourroient sur la gauche, évitant de se faire voir aux gardes avancées des ennemis. Elles n'en étoient plus qu'à mille pas, lorsque les Celtibériens les virent enfin, & commencérent à s'ébranler, mais avec beaucoup de consternation & de desordre. silanus avoit fait prendre de la nourriture à son Armée, & l'avoit rangée en bataille. Magon, aux prémiers bruits qu'il entendit, accourut promtement, & rangea les troupes en bataille le mieux qu'il put. On en vint aux mains. Les Celtibériens ne firent pas une longue résistance, & furent taillés en piéces. Les Carthaginois, qui sur la nouvelle du combat étoient venus de l'autre camp, & s'étoient hâtés extrêmement pour arriver à leur secours, eurent le même sort. Hannon leur Général fut pris avec ceux des Carthaginois qui étoient arrivés les derniers, & avoient trouvé leurs compagnons défaits. Presque toute la Cavalerie, & ce qu'il y avoit de vieilles troupes dans l'Infanterie, suivit Magon dans la fuite, & en dix jours de marche alla se ranger sous les drapeaux d'Asdrubal dans la province de Cadix. Mais les Celtibériens, nouvelles milices, se dispersérent dans les forêts prochaines, & de-là regagnérent leurs maisons.


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scipion envoya contre lui M. silanus avec dix mille hommes de pié, & cinq cens chevaux. Celui-ci fit tant de diligence, malgré la difficulté des chemins, qu'il arriva assez près des ennemis avant qu'ils eussent eu aucune nouvelle de sa marche. Il n'en étoit éloigné que de dix mille pas, lorsqu'il apprit des transfuges Celtibériens qui lui avoient servi de guides, qu'il y avoit assez près du chemin par où il devoit passer deux Armées ennemies; l'une sur la gauche, commandée par Magon, & composée de neuf mille Celtibériens nouvellement levés, qui n'observoient presque aucune discipline; l'autre sur la droite, toute de Cartha- Neron et Livius Cons. ginois aguerris & bien disciplinés, commanAn. R. 545.Av. J. C.207.dée par Hannon. silanus n'hésita point. Il ordonna à ses troupes de prendre le plus qu'elles pourroient sur la gauche, évitant de se faire voir aux gardes avancées des ennemis. Elles n'en étoient plus qu'à mille pas, lorsque les Celtibériens les virent enfin, & commencérent à s'ébranler, mais avec beaucoup de consternation & de desordre. silanus avoit fait prendre de la nourriture à son Armée, & l'avoit rangée en bataille. Magon, aux prémiers bruits qu'il entendit, accourut promtement, & rangea les troupes en bataille le mieux qu'il put. On en vint aux mains. Les Celtibériens ne firent pas une longue résistance, & furent taillés en piéces. Les Carthaginois, qui sur la nouvelle du combat étoient venus de l'autre camp, & s'étoient hâtés extrêmement pour arriver à leur secours, eurent le même sort. Hannon leur Général fut pris avec ceux des Carthaginois qui étoient arrivés les derniers, & avoient trouvé leurs compagnons défaits. Presque toute la Cavalerie, & ce qu'il y avoit de vieilles troupes dans l'Infanterie, suivit Magon dans la fuite, & en dix jours de marche alla se ranger sous les drapeaux d'Asdrubal dans la province de Cadix. Mais les Celtibériens, nouvelles milices, se dispersérent dans les forêts prochaines, & de-là regagnérent leurs maisons.


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scipion envoya contre lui M. silanus avec dix mille hommes de pié, & cinq cens chevaux. Celui-ci fit tant de diligence, malgré la difficulté des chemins, qu'il arriva assez près des ennemis avant qu'ils eussent eu aucune nouvelle de sa marche. Il n'en étoit éloigné que de dix mille pas, lorsqu'il apprit des transfuges Celtibériens qui lui avoient servi de guides, qu'il y avoit assez près du chemin par où il devoit passer deux Armées ennemies; l'une sur la gauche, commandée par Magon, & composée de neuf mille Celtibériens nouvellement levés, qui n'observoient presque aucune discipline; l'autre sur la droite, toute de Cartha- Neron et Livius Cons. ginois aguerris & bien disciplinés, commanAn. R. 545.Av. J. C.207.dée par Hannon. silanus n'hésita point. Il ordonna à ses troupes de prendre le plus qu'elles pourroient sur la gauche, évitant de se faire voir aux gardes avancées des ennemis. Elles n'en étoient plus qu'à mille pas, lorsque les Celtibériens les virent enfin, & commencérent à s'ébranler, mais avec beaucoup de consternation & de desordre. silanus avoit fait prendre de la nourriture à son Armée, & l'avoit rangée en bataille. Magon, aux prémiers bruits qu'il entendit, accourut promtement, & rangea les troupes en bataille le mieux qu'il put. On en vint aux mains. Les Celtibériens ne firent pas une longue résistance, & furent taillés en piéces. Les Carthaginois, qui sur la nouvelle du combat étoient venus de l'autre camp, & s'étoient hâtés extrêmement pour arriver à leur secours, eurent le même sort. Hannon leur Général fut pris avec ceux des Carthaginois qui étoient arrivés les derniers, & avoient trouvé leurs compagnons défaits. Presque toute la Cavalerie, & ce qu'il y avoit de vieilles troupes dans l'Infanterie, suivit Magon dans la fuite, & en dix jours de marche alla se ranger sous les drapeaux d'Asdrubal dans la province de Cadix. Mais les Celtibériens, nouvelles milices, se dispersérent dans les forêts prochaines, & de-là regagnérent leurs maisons.


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Par cette victoire remportée fort à propos, silanus étoufa des mouvemens qui Neron et Livius Cons.An. R. 545.Av. J. C.207.n'étoient pas fort considérables dans leur naissance, mais qui pouvoient être la source d'une guerre très dangereuse, si les Carthaginois, après avoir soulevé les Celtibériens, avoient eu le tems de faire prendre aussi les armes aux Nations voisines. C'est pourquoi scipion lui donna tous les éloges que sa diligence & sa valeur méritoient; & pour ne point frustrer lui-même l'espérance que cet heureux succès donnoit de terminer bientôt la guerre, il partit aussitôt pour aller chercher aux extrémités de l'Espagne Asdrubal, le seul ennemi qui restoit à vaincre.


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scipion jugea bien qu'il n'étoir pas en état de résister à de si grandes forces avec les seules Légions Romaines; & qu'il faloit absolument leur opposer, au moins pour la montre, des secours tirés de l'Espagne même, en évitant cependant de se confier à ces Barbares, & d'en associer à son Armée un si grand nombre, qu'en lui manquant de foi ils pussent causer sa perte, comme ils avoient causé celle de son pére & de son oncle. Le détail du combat qui va suivre, prouvera avec quelle sagesse il exécuta ce projet. Etant parti de Tarragone, & aiant reçu en chemin à (d) Castulon quelques secours que silanus lui amenoit, il s'avança

(a) On appelloit Espagne citérieure, celle qui étoit en-decà de l'Ebre par rapport aux Romains; & ultérieure, celle qui étoit au-delà. Celle-ci comprenoit la Lusitanie (le Portugal) & les pays voisins au midi.

(b) Polybe fait monter cette Armée à soixante-dix mille hommes d'Infanterie.

(c) Quelques Auteurs croient que c'est une ville de l'Espagne Tarragonoise, appellée dans Polybe Helingos.

(d) Ces deux villes (Castulon & Bécula qui suit)étoient près de la source du Bætis, ou Guadalquivir; Castulon au nord du fleuve.

L. Vetur. Q. Cæcil. Cons. jusqu'à la ville de Bécula avec toutesAn. R. 546.Av. J. C.206. ses forces, qui montoient à quarante-cinq mille hommes de pié, & trois mille chevaux.


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Mais lorsque les deux corps de bataille ne furent plus qu'à cinq cens pas l'un de l'autre, scipion mit fin à ce combat, aiant ordonné aux Légions de s'ouvrir, pour recevoir au milieu d'elles la Cavalerie & les L. Vetur. Q. Cæcil. Cons. soldats légérement armés, dont il fit deuxAn. R. 546.Av. J. C.206. troupes, qu'il plaça au corps de réserve derriére les deux ailes: & quand il fut sur le point de donner sur les ennemis, il commanda aux Espagnols qui étoient dans le milieu de sa bataille de marcher serrés & à petits pas. Pour lui, de l'aile droite où il commandoit, il envoya dire à silanus & à Marcius d'étendre l'aile gauche qu'ils conduisoient comme ils lui verroient étendre la droite, & de faire marcher les plus alertes de leurs gens de pié & de cheval contre l'ennemi, pour commencer la mêlée avant que les Bataillons du milieu fussent à portée de se choquer. Aiant ainsi allongé les deux ailes, ils marchoient à grands pas contre l'ennemi, avec chacun trois Cohortes d'Infanterie, trois Escadrons de Cavalerie, & les armés à la légére, tandis que le reste les suivoit formant une ligne oblique avec le corps de bataille, pour aller attaquer les Carthaginois par les flancs.


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scipion aiant appris la fuite d'Asdruscipionretourne àTarragone.bal, laissa à silanus dix mille hommes de pié & mille chevaux pour achever de dissi- L. Vetur. Q. Cæcil. Cons.An. R. 546.Av. J. C.206.Liv.XXVIII.16.per les restes de cette Armée. Pour lui, en soixante & dix jours il retourna à Tarragone avec le reste de ses troupes, examinant tout de suite & chemin faisant la conduite que les villes & les petits Princes du pays avoient tenue à l'égard des Romains, & distribuant les récompenses ou les peines selon leurs mérites.