Suchbegriff: scipi
Treffer: 167

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To prove that men have no moral faculty, or very dissimilar ones; we must shew either that nations or great numbers of men hold all actions to be indifferent which don't appear to them to affect their own private interest; or that they are pleased with cruelty,treachery, ingratitude, unprovoked murders, and tortures, when not practised toward themselves, just as 92 TheCauses ofBook I. much as with their contraries: they should in some nations be deemed as reputable and lovely as huma nity, compassion, liberality, faith: the action of Sex tus Tarquin, or Claudius the decemvir, should be approved as much as that of Scipio with his Spanish captive. But such nations have not yet been discovered to us, not even by the invention of the boldest traveller.


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Der Beweis, daß entweder gar kein mora lisches Gefühl in den Menschen angetroffen wer de, oder daß es doch von einer grossen Verschieden heit sey, kan anders nicht geführet werden, als wenn dargethan wird, daß ganze Völker oder eine ErstesBuch.164 Das Gefühl der Ehre und Schande, grosse Anzahl von Menschen entweder alle Hand lungen, welche ihren eigenen Vortheil nicht zu be treffen scheinen, für gleichgültig halten; oder daß sie an Grausamkeit, Verrätherey, Undankbarkeit, ohne Anlas verübten Mordthaten und Martern, wenn dieselben nicht sie selbst betreffen, eben so viel Vergnügen finden als an dem Gegentheil: daß sie dieselben für eben so anständig und liebens würdig halten, als die Menschenliebe, das Mit leiden, die Freygebigkeit, die Treue: daß sie das Verbrechen des Tarqvins<Tarquin>, oder des Decemvirs, Claudius, eben so sehr billigen, als das Verhalten des Scipio gegen seine gefangne Spanierin. Allein, solche Nationen sind uns selbst von Leuten, welche Reisen in die entferntesten Länder gewagt haben, noch nicht entdeckt worden.


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CE Livre comprend les commencemens de la seconde Guerre Punique; la prise de Sagon te par Annibal, son passage en Italie après avoir traversé les Alpes; les combats du Tésin, de la Trébie, du Lac de Trasiméne. Il renferme aussi les pré miers avantages remportés par Cn. Sci pion en Espagne.


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Quand les esprits furent un peu revenusGuerrerésolue àRomecontre lesCarthaginois. Départementdes provinces entre lesConsuls.Liv. XXI.17. à eux, on convoqua l'Assemblée du Peuple, & la guerre contre les Carthaginois y fut résolue. Les Consuls tirérent les Provinces au sort. L'Espagne échut à Scipion, l'A frique avec la Sicile à Sempronius. Le Sénat fixa à six légions le nombre des troupes Romaines qui devoient servir cette année. Chaque Légion Romaine étoit alors composée de quatre mille hommes de pié, & de trois cens chevaux: il laissa à la discrétion des Consuls le nombre des Alliés qu'ils y voudroient joindre: mais ils eurent ordre de ne rien épargner, pour avoir une Flotte des plus puissantes & des mieux équipées.


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Comme celui-ci venoit par terre, on ne laissa à Scipion que soixante galéres. Il avoit de troupes Romaines deux légions; & de troupes des Alliés, quatorze mille hommes de pié, & seize cens chevaux.


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Annibal s'assure de la bonne volonté des Gaulois. Il marque aux troupes le jour du départ. Songe & vision d'Annibal. Il marche vers les Pyrénées. Chemin qu'An nibal eut à faire pour passer de Carthagéne en Italie. Les Gaulois favorisent le passage d'Annibal sur leurs terres. Révolte des Boyens contre les Romains. Défai- te du Préteur Manlius. Les Consuls par- tent chacun pour leur province. P. Scipion arrive par mer à Marseille. Il apprend qu'Annibal est près de passer le Rhône. Passage du Rhône par Annibal. Rencontre des détachemens envoyés par les deux par- tis. Députation des Boyens vers Annibal. Il harangue les soldats avant que de s'en

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gager dans les Alpes. P. Scipion trouve Annibal parti. Celui-ci continue sa route vers les Alpes. Pris pour arbitre entre deux fréres, il rétablit l'ainé sur le trône. Célébre passage des Alpes par Annibal. Grandeur & sagesse de l'entreprise de ce Général.

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Cependant les Romains apprirent par les Députés de Marseille, qu'Annibal avoit passé l'Ebre. Ce fut un nouvel éguillon qui devoit hâter les Romains d'exécuter leur projet d'envoyer en Espagne une Armée sous le commandement de P. Cornélius, & une autre en Afrique sous la conduite de Tibé rius Sempronius. Mais, quelque diligence qu'ils fissent, ils ne purent prévenir celle de leur ennemi.


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Quand on eut appris à Rome qu'à la P. Cornel. Ti. Sempron. Cons. guerre qu'on étoit à la veille d'avoir contreAn. R.534.Av. J. C.218. les Carthaginois, se trouvoit encore joint le soulévement des peuples de la Gaule, le Sé nat envoya au secours de Manlius le Préteur C. Atilius avec une légion Romaine, & cinq mille hommes des Alliés, que le Con sul P. Scipion avoit levés tout récemment. Les ennemis se retirérent au bruit de sa mar che. Publius cependant leva une nouvelle légion, pour remplacer celle qu'on avoit envoyée avec le Préteur.


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Quand on eut appris à Rome qu'à la P. Cornel. Ti. Sempron. Cons. guerre qu'on étoit à la veille d'avoir contreAn. R.534.Av. J. C.218. les Carthaginois, se trouvoit encore joint le soulévement des peuples de la Gaule, le Sé nat envoya au secours de Manlius le Préteur C. Atilius avec une légion Romaine, & cinq mille hommes des Alliés, que le Con sul P. Scipion avoit levés tout récemment. Les ennemis se retirérent au bruit de sa mar che. Publius cependant leva une nouvelle légion, pour remplacer celle qu'on avoit envoyée avec le Préteur.


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Au commencement du même printemsLes Consuls partent chacun pourleur province.Polyb. III.194. où Annibal avoit passé l'Ebre & les Pyrénées, les Consuls aiant fait tous les préparatifs nécessaires à l'exécution de leurs desseins, se mirent en mer, Publius avec soixante vaisseaux pour aller en Espagne, & Tibérius Sempronius avec cent soixante vaisseaux longs à cinq rangs pour se rendre en Afrique.


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Publius rangeant les côtes de l'Etrurie,Publiusarrive parmer àMarseille.Il apprendqu'Annibal est prèsde passer leRhône.Polyb. III195. de la Ligurie, & des Montagnes des Saliens, arriva le cinquiéme jour de Pise dans le voisinage de Marseille, mit ses troupes à terre, & campa auprès de la prémiére des embouchures par où le Rhône se décharge dans la mer, dans le dessein de livrer bataille à Annibal dans la Gaule même avant qu'il P. Cornel. Ti. Sempron. Cons.An. R.534.Av. J. C.218.Liv. XXI.26.fût arrivé aux Alpes. Il étoit bien éloigné de croire qu'il eût déja passé les Pyrénées. Mais aiant su qu'il étoit même sur le point de passer le Rhône, il fut quelque tems incertain du lieu où il iroit à sa rencontre. Et voyant que ses soldats n'étoient pas encore bien remis des fatigues de la navigation, il leur donna quelques jours de repos, se contentant d'envoyer à la découverte trois cens cavaliers des plus braves, auxquels il joignit, pour les guider & les soutenir, quelques Gaulois qui servoient pour lors à la solde de ceux de Marseille, avec ordre d'approcher des ennemis autant qu'ils le pourroient sans s'exposer, & de bien observer leur marche, leur nombre, & leur conte nance. Ce délai fut bien salutaire à Anni bal. Car s'il eût hâté sa marche, & qu'il se fût joint aux Gaulois pour lui disputer le passage du fleuve, il auroit pu l'arrêter tout court, & faire échouer tous ses desseins.


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Quelque diligence que fit P. Scipion, dans le dessein de livrer bataille à Annibal, il n'arriva à l'endroit où les Carthaginois avoient passé le Rhône, que trois jours après qu'ils en étoient partis. Hors d'espérance de les atteindre, il retourna à sa Flotte, & se rembarqua, résolu de les aller attendre à la descente des Alpes. Mais afin de ne pas laisser l'Espagne sans défense, il y envoya son frére Cnéus avec la plus grande partie de ses troupes pour faire tête à Asdrubal, & partit aussitôt pour Génes, destinant l'Armée qui étoit dans la Gaule vers le Pô pour l'opposer à celle d'Annibal.


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Annibal partit le lendemain comme il l'avoit déclaré, & traversa la Gaule en côtoyant le fleuve, & s'avançant vers le Septentrion: non que ce chemin fût le plus droit & le plus court pour arriver aux Alpes; mais parce qu'en l'éloignant de la mer, il l'éloignoit de Scipion, & favorisoit le P. Cornel. Ti. Sempron. Cons. dessein qu'il avoit d'entrer en Italie avecAn. R.534.Av. J. C.218. toutes ses forces, sans les avoir affoiblies par aucun combat.


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Prise de Turin par Annibal. Combat de ca- valerie près du Tésin, où P. Scipion est vaincu. Les Gaulois viennent en foule se joindre à Annibal. Scipion se retire, passe la Trébie, & se fortifie près de cette riviére. Actions qui se passent en Sicile. Combat naval, où les Carthaginois sont vaincus. Sempronius est rappellé de Sicile en Italie, pour secourir son collégue. Mal- gré les remontrances de P. Scipion il donne la bataille près de la Trébie, & est dé- fait. Heureuses expéditions de Cn. Sci- pion en Espagne. Annibal tente le passage de l'Apennin. Second combat entre Sempronius & Annibal. Le Consul Servilius part pour Rimini. Renouvellement de la Fête des Saturnales. Annibal renvoie sans rançon les prisonniers faits sur les Alliés de Rome. Stratagême dont il se sert pour empêcher qu'on n'attente à sa vie. Il passe par le marais de Clusium, où il perd un œil. Il s'avance vers l'en