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1 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Cette disparition causa quelque ombrage. Moslem eut des soupçons, de sorte qu'appréhendant qu'on ne vînt le surprendre chez lui, il alla se mettre à couvert dans la maison d'un des Emirs de Couffah, nommé des Arabes.Scharik, qui étoit zélé partisan desYesid.Hégire 60.Ere Chr. 680. Alides. Ce fut-là que les principaux confidens de Moslem allerent tenir leurs conférences pour la réussite de leur projet: mais comme la vigilance du Gouverneur formoit un puissant obstacle à leur dessein, on résolut de l'assassiner dès qu'on pourroit le rencontrer sans sa suite.


2 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

L'occasion s'en présenta d'elle-On formele projet detuer Obéidallah. même, par une visite que le Gouverneur voulut rendre à Scharik qui étoit alors très-dangereusement malade: cela ne l'empêchoit cependant pas de s'occuper de tout ce qui pouvoit avancer les affaires deHossein: de sorte qu'ayant été averti de l'heure à laquelle le Gouverneur devoit faire sa visite, il fut d'avis que l'on profitât de cette conjoncture pour faire le coup que l'on méditoit. Moslem se chargea de l'exécution, & il fut décidé qu'il se jetteroit sur le Gouverneur lorsque le malade demanderoit un verre d'eau. Tel fut le signal dont ils convinrent entr'eux.


3 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Obéidallah se rendit chez Scharik à l'heure qu'il avoit indiquée. Dès qu'on annonça son arrivée, HistoireYesid.Hégire 60.Ere Chr. 680.Moslem se posta dans un coin de la chambre, & s'y cacha de façon qu'on ne pouvoit l'appercevoir. Le Gouverneur qui ne se doutoit de rien, entra dans l'appartement avec un Musulman, nommé Hani, partisan secret de Hossein, & qui étoit aussi du complot contre Obéidallah. C'étoit chez lui que Moslem avoit logé en arrivant à Couffah, & il y avoit demeuré jusqu'au jour qu'il étoit venu se réfugier chez Scharik.


4 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Obéidallah se rendit chez Scharik à l'heure qu'il avoit indiquée. Dès qu'on annonça son arrivée, HistoireYesid.Hégire 60.Ere Chr. 680.Moslem se posta dans un coin de la chambre, & s'y cacha de façon qu'on ne pouvoit l'appercevoir. Le Gouverneur qui ne se doutoit de rien, entra dans l'appartement avec un Musulman, nommé Hani, partisan secret de Hossein, & qui étoit aussi du complot contre Obéidallah. C'étoit chez lui que Moslem avoit logé en arrivant à Couffah, & il y avoit demeuré jusqu'au jour qu'il étoit venu se réfugier chez Scharik.


5 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Hani reconduisit le Gouverneur & rentra ensuite dans la chambre de Scharik, qu'il trouva faisant de vifs reproches à Moslem sur sa lâ- cheté. Hani ne put s'empêcher de lui en faire aussi. Quel coup vous avez manqué! lui dit-il. Vous vous seriez vudes Arabes.ce soir en possession du château, ju-Yesid.Hégire 60.Ere Chr. 680.gez de l'avantage qui en auroit résulté pour Hossein.


6 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Scharik échappa à sa vengeance. Il mourut trois jours après la visite dont je viens de parler. C'étoit ce qui pouvoit lui arriver de plus heureux dans les conjonctures actuelles; car le Gouverneur avoit fait faire des recherches si exactes, qu'il avoit enfin découvert ses intel- HistoireYesid.Hégire 60.Ere Chr. 680.ligences avec les Irakiens, & il savoit de plus le péril qu'il avoit couru, lorsqu'il avoit été chez lui.


7 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

  • OBEID ALLAH, fils de Ziad, est fait gouverneur du Khorassan, 150. Il entre dans la Transoxane & défait les Turcs, 151. Il est envoyé à Basrah, à la place d'Abdallah, 153. Il est fait gouverneur de Couffah, 187. Conduite qu'il tient pour découvrir le parti de Hossein, 188. & suiv. Il va rendre visite à Scharik, chez qui il manque à être assassiné, 192. Mesures qu'il prend pour dissiper la conjuration formée en faveur de Hossein, 194. & suiv. 196. &suiv. Il envoie des troupes à la rencontre de Hossein, 213. Ordres qu'il envoie au sujet de Hossein, & nouvelles troupes qu'il fait partir, 217. Il exige de Hossein qu'il reconnoisse Yésid pour Calife, 219. Il consulte Schamer sur les TABLE propositions de Hossein, 220. Ordres qu'il donne en conséquence, ibid. & suiv. Outrages qu'il fait à la tête deHossein, 226. 229. Comment il reçoit les reproches qu'on lui en fait, 226. Conférence qu'il a avec Zéinab, 227. & suiv. Ses emportemens contre les Alides excitent une sédition à Couffah, 230. & suiv. Il envoie au Calife la tête & toute la famille de Hossein, 231. Imprécations que sa conduite lui attire de la part du Calife, 232. & suiv. Comment il élude l'ordre que le Calife lui donne de faire arrêter Almondir, 252. Il se fait reconnoître souverain à Basrah, pendant la vacance du trône, 272. & suiv. Ses propositions sont rejettées à Couffah, 274. La révolte des Basriens l'oblige à s'enfuir de la ville, 274. & suiv Il détourne Mervan de donner son suffrage à Abdallah, 277. Il surprend l'armée de Soliman, & la taille en pieces, 303. Il s'avance vers Couffah, à la tête des troupes du Calife, 320. Il est défait & fait prisonnier, 321. Il est tué, 322.

  • 8 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

    Diese Verschwindung erweckte einigen Arg wohn. Moslem besorgte, man möchte ihn überfallen, und begab sich also in das Haus des Scharick, eines Emirs von Cuffah, eines eifrigen Aliden, in Sicherheit. Hier nun hielten die vornehmster Vertrauten des Moslem ihre Berathschlagungen zu Ausführung ihrer Anschläge; weil aber die Wachsamkeit des Statthalters ihnen sehr grosse Hindernisse in den Weg legte, so beschlossen sie, ihn ums Leben zu bringen, so bald man ihn ohne sein Gefolge antreffen würde.


    9 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

    Die Gelegenheit dazu bot sich ihnen von selbst an, und zwar bey einem Besuche, welchen der Statthalter bey dem Scharick, welcher damals sehr gefährlich krank war, ablegen wollte. Diese Krankheit hinderte ihn nicht, sich noch immer mit allem, was die Angelegenheiten des Hassein befördern konnte, auf das eifrigste abzugeben: sobald er also die Stunde erfuhr, zu welcher der Statthalter bey ihm seyn wollte, war er mit seinen Anhängern der Meinung, daß man sich diese Gelegenheit zur Ausführung ihres überlegten Reiches zu Nutze machen müsse. Moslem nahm die Ausführung über sich, und es ward ausgemacht, daß er sich auf den Statthalter werfen sollte, wenn der Kranke ein GlasYesid.Hegire 60n. C. G. 680 Wasser verlangen werde. Dieses war dasWahrzeichen, worüber sie einig geworden waren.


    10 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

    Obeidallah fand sich zu bestimmter Stunde bey dem Scharick ein. Sobald man seine Ankunft gemeldet, versteckte sich Moslem in einen Winkel des Zimmers, wo er nicht konnte gesehen werden; und der Statthalter, welcher sich nichts übels versah, trat mit einem Muselmanne Namens Hani, welcher ein heimlicher Anhänger des Hassein, und einer von den Mitverschwornen wider den Obeidallah war, in das Zimmer. Dieser Hani war es, bey welchem Moslem, als er nach Cuffah kam, einkehrte, und so lange wohnte, bis er seine Zuflucht in das Haus des Scharick zu nehmen für nöthig befand.


    11 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

    Obeidallah fand sich zu bestimmter Stunde bey dem Scharick ein. Sobald man seine Ankunft gemeldet, versteckte sich Moslem in einen Winkel des Zimmers, wo er nicht konnte gesehen werden; und der Statthalter, welcher sich nichts übels versah, trat mit einem Muselmanne Namens Hani, welcher ein heimlicher Anhänger des Hassein, und einer von den Mitverschwornen wider den Obeidallah war, in das Zimmer. Dieser Hani war es, bey welchem Moslem, als er nach Cuffah kam, einkehrte, und so lange wohnte, bis er seine Zuflucht in das Haus des Scharick zu nehmen für nöthig befand.


    12 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

    Hani führte den Statthalter wieder zurück, und als er hierauf in das Zimmer des Scharick zurückkam, fand er, daß dieser demMoslem wegen seiner Weichherzigkeit die lebhaftesten Vorwürfe machte. Hani konnte sich nicht enthalten ein gleiches zu thun. Was für einen Streich, sagte er, hast du verfehlt? Diesen Abend hättest du dich im Besitze des Schlosses sehen können; urtheile also, was für Vortheil demHassein daraus entsprungen wäre.


    13 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

    Scharick entkam seiner Rache, indem er drey Tage nach gedachtem Besuche starb. Die ses war das größte Glück, was ihm bey diesenYesid.Hegire 60.n. C. G. 680 Umständen begegnen konnte; denn der Statthalter hatte sehr genaue Untersuchungen anstellen lassen, und endlich sein Verständniß mit den Irakianern, sowohl als die Gefahr, in welcher er bey ihm gewesen war, entdeckt.