Suchbegriff: pina
Treffer: 10

1 - /

Marcellus, l'un des Consuls, est chargé de la guerre en Sicile. Epicyde & Hippocrate sont créés Préteurs à Syracuse. Ils animent le peuple contre les Romains. Sage discours d'un Syracusain dans l'Assemblée. On conclut à la paix avec les Romains. Les deux Chefs de cabale troublent tout à Syracuse, & s'en rendent maîtres. Marcellus prend la ville de Léonce, puis il s'approche de Syracuse. Il l'assiége par terre & par mer. Terrible effet des machines d'Archiméde. Sambuques de Marcellus. Il change le siége en blocus. Réflexion sur Archiméde, & sur ses machines. Différentes expéditions de Marcellus dans la Sicile pendant le blocus. Pinarius, Commandant de la garnison d'Enna, dissipe les mauvais desseins des habitans par une exécution sanglante. Les soldats relegués en Sicile députent versMarcellus, pour être rétablis dans le service. Marcellus écrit au Sénat en leur faveur. Réponse sévére du Sénat. Marcellus délibére s'il quitera ou s'il continuera le siége de Syracuse. Il ménage dans la ville une intelligence qui est découverte. Prise d'une partie de la ville. Larmes de Marcellus. Divers événemens suivis de la prise de tous les différens quartiers de Syracuse. La ville est livrée au pillage. Mort d'Archiméde. La Sicile entiére de

2 - /

Pinarius,Commandant de lagarnisond'Enna,dissipe lesmauvaisdesseinsdes habitans par

3 - /

La ville d'Enna étoit près de traiter de la même sorte sa garnison, qui avoit pour Commandant L. Pinarius, Officier également brave & fidéle, & qui n'étoit pas de caractére à se laisser surprendre. Il sut que les habitans avoient résolu de livrer la garnison aux ennemis, & que pour cet effet ils avoient mandé Himilcon & Q. Fabius, T. Sempron. Cons.Hippocrate, qui approchoient déja. PiAn. R.539.Av. J. C.213.une exécution san glante.Liv.XXIV.37-39.narius sentit qu'il n'y avoit point de tems à perdre. Après avoir averti ses soldats de l'extrême danger où ils alloient être exposés, & avoir pris dans un grand secret toutes les mesures nécessaires, il leur donne le signal dont il étoit convenu. Dans le moment les soldats se dispersent dans tous les quartiers de la ville. Ils pillent, ravagent, & tuent tout ce qu'ils trouvent sous leur main, comme ils auroient pu faire dans une place prise d'assaut, aussi irrités & aussi furieux contre des gens, à la vérité sans armes & sans défense, mais traîtres & perfides dans le cœur, que s'ils avoient trouvé de la résistance, & que le péril eût été égal de part & d'autre. Ce fut ainsi qu'Enna fut conservée aux Romains, par une exécution sanglante que la nécessité seule est capable peut-être d'excuser. Marcellus n'en sut pas mauvais gré à Pinarius. Il accorda même tout le butin aux soldats, convaincu que pour empêcher les Siciliens de sacrifier les garnisons Romaines aux Carthaginois, il ne faloit pas moins que l'exemple d'une vengeance aussi redoutable.


4 - /

La ville d'Enna étoit près de traiter de la même sorte sa garnison, qui avoit pour Commandant L. Pinarius, Officier également brave & fidéle, & qui n'étoit pas de caractére à se laisser surprendre. Il sut que les habitans avoient résolu de livrer la garnison aux ennemis, & que pour cet effet ils avoient mandé Himilcon & Q. Fabius, T. Sempron. Cons.Hippocrate, qui approchoient déja. PiAn. R.539.Av. J. C.213.une exécution san glante.Liv.XXIV.37-39.narius sentit qu'il n'y avoit point de tems à perdre. Après avoir averti ses soldats de l'extrême danger où ils alloient être exposés, & avoir pris dans un grand secret toutes les mesures nécessaires, il leur donne le signal dont il étoit convenu. Dans le moment les soldats se dispersent dans tous les quartiers de la ville. Ils pillent, ravagent, & tuent tout ce qu'ils trouvent sous leur main, comme ils auroient pu faire dans une place prise d'assaut, aussi irrités & aussi furieux contre des gens, à la vérité sans armes & sans défense, mais traîtres & perfides dans le cœur, que s'ils avoient trouvé de la résistance, & que le péril eût été égal de part & d'autre. Ce fut ainsi qu'Enna fut conservée aux Romains, par une exécution sanglante que la nécessité seule est capable peut-être d'excuser. Marcellus n'en sut pas mauvais gré à Pinarius. Il accorda même tout le butin aux soldats, convaincu que pour empêcher les Siciliens de sacrifier les garnisons Romaines aux Carthaginois, il ne faloit pas moins que l'exemple d'une vengeance aussi redoutable.


5 - /

La ville d'Enna étoit près de traiter de la même sorte sa garnison, qui avoit pour Commandant L. Pinarius, Officier également brave & fidéle, & qui n'étoit pas de caractére à se laisser surprendre. Il sut que les habitans avoient résolu de livrer la garnison aux ennemis, & que pour cet effet ils avoient mandé Himilcon & Q. Fabius, T. Sempron. Cons.Hippocrate, qui approchoient déja. PiAn. R.539.Av. J. C.213.une exécution san glante.Liv.XXIV.37-39.narius sentit qu'il n'y avoit point de tems à perdre. Après avoir averti ses soldats de l'extrême danger où ils alloient être exposés, & avoir pris dans un grand secret toutes les mesures nécessaires, il leur donne le signal dont il étoit convenu. Dans le moment les soldats se dispersent dans tous les quartiers de la ville. Ils pillent, ravagent, & tuent tout ce qu'ils trouvent sous leur main, comme ils auroient pu faire dans une place prise d'assaut, aussi irrités & aussi furieux contre des gens, à la vérité sans armes & sans défense, mais traîtres & perfides dans le cœur, que s'ils avoient trouvé de la résistance, & que le péril eût été égal de part & d'autre. Ce fut ainsi qu'Enna fut conservée aux Romains, par une exécution sanglante que la nécessité seule est capable peut-être d'excuser. Marcellus n'en sut pas mauvais gré à Pinarius. Il accorda même tout le butin aux soldats, convaincu que pour empêcher les Siciliens de sacrifier les garnisons Romaines aux Carthaginois, il ne faloit pas moins que l'exemple d'une vengeance aussi redoutable.


6 - /

Dem Marcellus, einem von den Consuls, wirdder Krieg in Sicilien anvertraut. Epicydesund Hippocrates werden in Syracus zu Prätors erwählt. Sie muntern das Volk widerdie Römer auf. Die kluge Rede eines Syracusaners in der Versammlung. Man schließtFrieden mit den Römern. Die beyden Häupter der Rotten beunruhigen ganz Syracus,und machen sich Meister davon. Marcellusnimt die Stadt Leontium ein, und nähert sichSyracus. Er belagert es zu Wasser undLand. Die schrecklichen Würkungen der Ma chinen des Archimedes. Die Sambuken desMarcellus. Er verwandelt die Belagerung in eine Bloquirung. Betrachtung über den Archimedes und seine Machinen. UnterschiedeneThaten des Marcellus in Sicilien während der Bloquirung. Pinarius, der Oberste der Besatzung in Enna, vernichtet die übeln Ab

7 - /

Pinarius der Oberste der Garnison in Enna vernichtet die übeln Absichten der Einwohner durch eine blutige Bestraffung. Liv.XXIV.37 - 39.

8 - /

Die Stadt Enna war im Begriff mitPinarius der Oberste der Garnison in Enna vernichtet die übeln Absichten der Einwohner durch eine blutige Bestraffung. Liv.XXIV.37 - 39.ihrer Garnison, welche L. Pinarius, ein tapferer und getreuer Soldat, commandirte, eben so zu verfahren. Allein Pinarius war keinMann, den man überrumpeln konnte. Erwußte, daß die Einwohner beschlossen hattendie Besatzung den Feinden in die Hände zu geben, und daß sie dieserwegen den Himilcound Hippocrates herbey gerufft hatten, welcheauch schon im Anzuge waren. Er sahe also,daß er keine Zeit zu verlieren habe. Nachdem erseinen Soldaten die grosse Gefahr, worinnensie sich befanden, entdeckt, und in aller Stilledie nöthigen Maßregeln genommen hatte, sogab er ihnen das abgeredete Zeichen. In demAugenblicke zerstreuten sich die Soldaten durchdie Stadt, plünderten, raubten, und tödtetenalles, was ihnen unter die Hände kam,wie sie es nur in einer mit Sturm erobertenStadt würden gemacht haben, so erhetzt waren sie wider die Einwohner, welche zwarohne Waffen, aber treulose Verräther waren, daß, wann sie hätten widerstehen können, die Gefahr gewiß auf beyden Seiten 320 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. gleich groß würde gewesen seyn. Auf dieseArt wurde Enna den Römern erhalten, unddie Nothwendigkeit allein muß dieses blutigeVerfahren recht sprechen. Marcellus wuste es dem Pinarius auch nicht schlechten Dank,und überließ sogar den Soldaten die Beute, weil er sahe, daß ein so schreckliches Exempel der Rache nothwendig wäre, wanndie Sicilianer von ihrer Verrätherey solltenabgeschreckt werden.


9 - /

Die Stadt Enna war im Begriff mitPinarius der Oberste der Garnison in Enna vernichtet die übeln Absichten der Einwohner durch eine blutige Bestraffung. Liv.XXIV.37 - 39.ihrer Garnison, welche L. Pinarius, ein tapferer und getreuer Soldat, commandirte, eben so zu verfahren. Allein Pinarius war keinMann, den man überrumpeln konnte. Erwußte, daß die Einwohner beschlossen hattendie Besatzung den Feinden in die Hände zu geben, und daß sie dieserwegen den Himilcound Hippocrates herbey gerufft hatten, welcheauch schon im Anzuge waren. Er sahe also,daß er keine Zeit zu verlieren habe. Nachdem erseinen Soldaten die grosse Gefahr, worinnensie sich befanden, entdeckt, und in aller Stilledie nöthigen Maßregeln genommen hatte, sogab er ihnen das abgeredete Zeichen. In demAugenblicke zerstreuten sich die Soldaten durchdie Stadt, plünderten, raubten, und tödtetenalles, was ihnen unter die Hände kam,wie sie es nur in einer mit Sturm erobertenStadt würden gemacht haben, so erhetzt waren sie wider die Einwohner, welche zwarohne Waffen, aber treulose Verräther waren, daß, wann sie hätten widerstehen können, die Gefahr gewiß auf beyden Seiten 320 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. gleich groß würde gewesen seyn. Auf dieseArt wurde Enna den Römern erhalten, unddie Nothwendigkeit allein muß dieses blutigeVerfahren recht sprechen. Marcellus wuste es dem Pinarius auch nicht schlechten Dank,und überließ sogar den Soldaten die Beute, weil er sahe, daß ein so schreckliches Exempel der Rache nothwendig wäre, wanndie Sicilianer von ihrer Verrätherey solltenabgeschreckt werden.


10 - /

Die Stadt Enna war im Begriff mitPinarius der Oberste der Garnison in Enna vernichtet die übeln Absichten der Einwohner durch eine blutige Bestraffung. Liv.XXIV.37 - 39.ihrer Garnison, welche L. Pinarius, ein tapferer und getreuer Soldat, commandirte, eben so zu verfahren. Allein Pinarius war keinMann, den man überrumpeln konnte. Erwußte, daß die Einwohner beschlossen hattendie Besatzung den Feinden in die Hände zu geben, und daß sie dieserwegen den Himilcound Hippocrates herbey gerufft hatten, welcheauch schon im Anzuge waren. Er sahe also,daß er keine Zeit zu verlieren habe. Nachdem erseinen Soldaten die grosse Gefahr, worinnensie sich befanden, entdeckt, und in aller Stilledie nöthigen Maßregeln genommen hatte, sogab er ihnen das abgeredete Zeichen. In demAugenblicke zerstreuten sich die Soldaten durchdie Stadt, plünderten, raubten, und tödtetenalles, was ihnen unter die Hände kam,wie sie es nur in einer mit Sturm erobertenStadt würden gemacht haben, so erhetzt waren sie wider die Einwohner, welche zwarohne Waffen, aber treulose Verräther waren, daß, wann sie hätten widerstehen können, die Gefahr gewiß auf beyden Seiten 320 Q. F. Maximus, u. T. S. Gracchus, Cons.d. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G. gleich groß würde gewesen seyn. Auf dieseArt wurde Enna den Römern erhalten, unddie Nothwendigkeit allein muß dieses blutigeVerfahren recht sprechen. Marcellus wuste es dem Pinarius auch nicht schlechten Dank,und überließ sogar den Soldaten die Beute, weil er sahe, daß ein so schreckliches Exempel der Rache nothwendig wäre, wanndie Sicilianer von ihrer Verrätherey solltenabgeschreckt werden.