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Féries Latines. Tems où les Consuls entroient en charge. Origine des Jeux Apol linaires. Les Consuls forcent le camp d'Hannon près de Capoue, où il portoit des vivres. Ceux de Métapont & de Thurium se rendent à Annibal. Les Consuls se pré parent à assiéger Capoue. Flavius, Préteur des Lucaniens, trahit Gracchus son ami & son hôte. Les Consuls reçoivent un échec devant Capoue. Combat singulier de Crispinus Romain avec Badius Campanien. Combat des Consuls & d'Annibal avec un avantage égal. M. Centenius Penula défait par Annibal. Capoue assiégée dans les formes. Le siége est vivement poussé par les deux Proconsuls. Annibal vient au secours de Capoue: après un rude combat il se retire. Il marche contre Rome pour faire di version. Le Proconsul Fulvius reçoit ordre de venir avec ses troupes pour défendre Rome. Grande allarme parmi le peuple. Annibal campe près du Téveron. On se prépare à une bataille. Un furieux orage empê che à deux reprises qu'elle ne se donne. Annibal, mortifié par deux événemens singuliers, se retire dans le fond du Brutium.

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M. Centenius Pe nula défait parAnnibal.Ibid.

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Annibal s'en consola, par l'occasionM. Centenius Pe nula défait parAnnibal.Ibid. qu'il eut en ces lieux de remporter un avantage sur un corps considérable de trou pes Romaines. M. Centenius, surnommé Penula, ancien Centurion fort estimé, & qui avoit quité le service, s'étant fait conduire dans le Sénat, demanda qu'on le mît à la tête de cinq mille hommes. Il promit que, connoissant parfaitement & le caractére de l'ennemi, & le pays où l'on faisoit actuellement la guerre, il ne seroit pas longtems sans rendre à la République quelque service important. Il ajouta qu'il employeroit contre Annibal lui-même les ruses & les artifices dont le Carthaginois s'étoit servi jusqu'à ce jour, pour faire tomber dans ses filets les Généraux & les Armées des Romains. Cettea promes-

a Id non promissum magis stolidè, quàm stolidè creditum: tanquam eædem militares & impera toriæ artes essent. Liv.

Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J C.212.se fut crue aussi légérement, qu'elle étoit faite avec témérité: comme s'il n'y avoit aucune différence entre le mérite d'un simple Officier, & les talens d'un Général. Au-lieu de cinq mille hommes qu'il avoit demandés, on lui en accorda huit mille; & plusieurs s'étant joints à lui pendant sa marche, il arriva dans la Lucanie avec le double des forces qu'il avoit en partant de Rome. Ce fut-là qu'il trouva Annibal, qui s'y étoit arrêté après avoir inutilement poursuivi le Consul Appius. Dès que les deux Armées furent en présence, elles firent paroître une pareille ardeur d'en venir aux mains. La partie n'étoit point égale. D'un côté, Annibal pour Commandant; de l'autre, un simple Centurion. D'un côté, des soldats vétérans, qui comptoient leurs campagnes par leurs victoires; de l'autre, de nouvelles milices, levées à la hâte, & mal armées. Cependant, malgré une si grande inégalité, le combat dura plus de deux heures, les Romains aiant fait des efforts de valeur extraordinaire, tant qu'ils eurent Centenius à leur tête. Mais comme il s'exposoit sans se ménager aux traits des ennemis, non seulement pour soutenir la réputation qu'il avoit acquise par le passé, mais encore pour éviter la honte dont il auroit été couvert à l'avenir, s'il eût survécu à une défaite qui ne Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. pouvoit être imputée qu'à sa témérité, ilAn. R.540.Av. J. C.212. trouva bientôt la mort qu'il cherchoit, & aussitôt les Romains lâchérent pié. Annibal sut si bien leur fermer les chemins, en les faisant investir de tous côtés par sa Cavalerie, que d'une si grande multitude il s'en sauva à peine mille: tout le reste périt, ou dans la bataille, ou dans la déroute.


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Annibal s'en consola, par l'occasionM. Centenius Pe nula défait parAnnibal.Ibid. qu'il eut en ces lieux de remporter un avantage sur un corps considérable de trou pes Romaines. M. Centenius, surnommé Penula, ancien Centurion fort estimé, & qui avoit quité le service, s'étant fait conduire dans le Sénat, demanda qu'on le mît à la tête de cinq mille hommes. Il promit que, connoissant parfaitement & le caractére de l'ennemi, & le pays où l'on faisoit actuellement la guerre, il ne seroit pas longtems sans rendre à la République quelque service important. Il ajouta qu'il employeroit contre Annibal lui-même les ruses & les artifices dont le Carthaginois s'étoit servi jusqu'à ce jour, pour faire tomber dans ses filets les Généraux & les Armées des Romains. Cettea promes-

a Id non promissum magis stolidè, quàm stolidè creditum: tanquam eædem militares & impera toriæ artes essent. Liv.

Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J C.212.se fut crue aussi légérement, qu'elle étoit faite avec témérité: comme s'il n'y avoit aucune différence entre le mérite d'un simple Officier, & les talens d'un Général. Au-lieu de cinq mille hommes qu'il avoit demandés, on lui en accorda huit mille; & plusieurs s'étant joints à lui pendant sa marche, il arriva dans la Lucanie avec le double des forces qu'il avoit en partant de Rome. Ce fut-là qu'il trouva Annibal, qui s'y étoit arrêté après avoir inutilement poursuivi le Consul Appius. Dès que les deux Armées furent en présence, elles firent paroître une pareille ardeur d'en venir aux mains. La partie n'étoit point égale. D'un côté, Annibal pour Commandant; de l'autre, un simple Centurion. D'un côté, des soldats vétérans, qui comptoient leurs campagnes par leurs victoires; de l'autre, de nouvelles milices, levées à la hâte, & mal armées. Cependant, malgré une si grande inégalité, le combat dura plus de deux heures, les Romains aiant fait des efforts de valeur extraordinaire, tant qu'ils eurent Centenius à leur tête. Mais comme il s'exposoit sans se ménager aux traits des ennemis, non seulement pour soutenir la réputation qu'il avoit acquise par le passé, mais encore pour éviter la honte dont il auroit été couvert à l'avenir, s'il eût survécu à une défaite qui ne Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. pouvoit être imputée qu'à sa témérité, ilAn. R.540.Av. J. C.212. trouva bientôt la mort qu'il cherchoit, & aussitôt les Romains lâchérent pié. Annibal sut si bien leur fermer les chemins, en les faisant investir de tous côtés par sa Cavalerie, que d'une si grande multitude il s'en sauva à peine mille: tout le reste périt, ou dans la bataille, ou dans la déroute.


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eines Römers, mit dem Badius, einemCampanier. Treffen der Bürgemeister und des Hannibal mit gleichem Vortheil. M.Centenius Penula wird von dem Hannibalgeschlagen. Capua wird förmlich belagert.Die Belagerung wird von den beyden Proconsuln hitzig fortgesetzt. Hannibal kömmtCapua zu Hülfe, und zieht sich nach einemscharfen Gefechte zurück. Er marschirt, eine Diversion zu machen, auf Rom loß. Der Proconsul Fulvius bekömmt Befehl, mitseinen Trupen nach Rom zu kommen, undRom zu vertheidigen. Grosse Unruhe unterdem Volk. Hannibal campiret bey Teveron. Man rüstet sich zu einer Schlacht.Ein sehr heftiges Ungewitter hindert sie zuzweyenmahlen. Hannibal wird durch zweysonderbahre Begebenheiten sehr gekränket,und zieht sich bis mitten in Brutium zurück. Fulvius kehrt nach Capua zurück. Capuawird zur Verzweifelung gebracht. Die Besatzung schreibt an den Hannibal, und machtihm heftige Vorwürffe. Berathschlagung des Raths zu Capua. Beredte Rede des Vibius Virius. Verschiedene Rathsherren bringen sich um. Capua ergiebt sich endlich. Entsetzliche Bestraffung der Rathsherren und der Einwohner. Tod des Tauria Jubellius.Weise Aufführung des Römischen Volks,welches sich entschließt, Capua nicht zu zerstöhren.

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M. Centenius Penulawird von dem Hannibal überwunden. Ebendas.

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Hannibal tröstete sich damit, daß er indieser Gegend Gelegenheit fand, über ein ansehnliches Corps Römischer Trupen einen Vortheil zu erhalten. M. Centenius, mitdem Zunamen Penula, ein alter Hauptmann,der in grosser Hochachtung stund, und dieKriegsdienste verlassen hatte, ließ sich vor dieRathsversammlung führen, und verlangte,daß man ihn an die Spitze von fünf tausendMann stellen möchte. Er versicherte, daß erin kurzer Zeit der Republick ohnfehlbar einen und was sich unter ihnen zugetragen. 411 wichtigen Dienst leisten wollte, weil er died. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.Gemüthsart des Feindes und das Land, woder Krieg wirklich geführet werde, vollkommen kenne. Er fügte hinzu, daß er gegenden Hannibal selbst eben die Kriegslist unddie Ränke brauchen wollte, deren sich derCarthaginenser bedienet habe, um die Römischen Feldherren und Armeen in sein Netzzu locken. So (*) verwegen als dieses Versprechen war, eben so leichtsinnig wurde demselben Glauben beygemessen, gleich als obzwischen dem Verdienste eines blossen Officiers und den vorzüglichen Gaben eines Generals im geringsten kein Unterschied wäre.An statt der fünf tausend Mann, die er verlanget hatte, stund man ihm acht tausendzu: und da sich auf seinem Marsch noch vielemit ihm vereinigten, langte er mit einer nocheinmahl so starken Mannschafft, als er beyseiner Abreise von Rom gehabt hatte, in Lucanien an. Hier stieß er auf den Hannibal,der sich daselbst nach einer vergeblichen Ver folgung des Consuls Appius gesetzet hatte.So bald beyde Armeen einander im Gesichtewaren, liessen sie eine gleiche Begierde, miteinander ins Handgemenge zu kommen, vonsich blicken. Es war aber keine Verhältnißzwischen beyden Partheyen. Auf der einenSeite war Hannibal der Anführer, auf derandern ein blosser Hauptmann. Auf der ei(*) Id non promissum magis stolide, quam stolide creditum: tamquam eaedem militares et imperatoriae artes essent. Liu.412 Cn. Fulv. Centumalus, u. P. Sulp. Galba.nen Seite befanden sich alte Soldaten, dieihre Feldzüge nach ihren Siegen rechneten;auf der andern waren neue Streiter, die inder Geschwindigkeit angeworben worden,und schlecht mit Gewehr versehen waren.Ohnerachtet dieser Ungleichheit dauerte derStreit doch über zwey Stunden, indem die Römer, so lange sie den Centenius an ihrerSpitze hatten, Proben von ausserordentlicherTapferkeit gaben. Er stellte sich aber endlich denen Pfeilen der Feinde, ohne seiner imgeringsten zu schonen, gänzlich blos, um nichtallein den in vergangenen Zeiten erworbenenRuhm ferner zu erhalten, sondern auch derSchande zu entgehen, womit er ins künftigewürde seyn überhäuffet worden, wenn er eineNiederlage überlebet hätte, die nur allein seiner Verwegenheit zugeschrieben werden muste. Er fand also den Tod, den er suchte,gar bald, und gleich darauf nahmen die Römer Reiß aus. Hannibal aber wuste ihnendie Wege dergestalt wohl zu verlegen, und sieauf allen Seiten von seiner Reuterey so zu beunruhigen, daß von einer so grossen Mengekaum tausend davon kamen. Alle übrigeblieben theils in der Schlacht, theils auf derFlucht.


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Hannibal tröstete sich damit, daß er indieser Gegend Gelegenheit fand, über ein ansehnliches Corps Römischer Trupen einen Vortheil zu erhalten. M. Centenius, mitdem Zunamen Penula, ein alter Hauptmann,der in grosser Hochachtung stund, und dieKriegsdienste verlassen hatte, ließ sich vor dieRathsversammlung führen, und verlangte,daß man ihn an die Spitze von fünf tausendMann stellen möchte. Er versicherte, daß erin kurzer Zeit der Republick ohnfehlbar einen und was sich unter ihnen zugetragen. 411 wichtigen Dienst leisten wollte, weil er died. 539. J. n. R. E. d. 213. J. v. C. G.Gemüthsart des Feindes und das Land, woder Krieg wirklich geführet werde, vollkommen kenne. Er fügte hinzu, daß er gegenden Hannibal selbst eben die Kriegslist unddie Ränke brauchen wollte, deren sich derCarthaginenser bedienet habe, um die Römischen Feldherren und Armeen in sein Netzzu locken. So (*) verwegen als dieses Versprechen war, eben so leichtsinnig wurde demselben Glauben beygemessen, gleich als obzwischen dem Verdienste eines blossen Officiers und den vorzüglichen Gaben eines Generals im geringsten kein Unterschied wäre.An statt der fünf tausend Mann, die er verlanget hatte, stund man ihm acht tausendzu: und da sich auf seinem Marsch noch vielemit ihm vereinigten, langte er mit einer nocheinmahl so starken Mannschafft, als er beyseiner Abreise von Rom gehabt hatte, in Lucanien an. Hier stieß er auf den Hannibal,der sich daselbst nach einer vergeblichen Ver folgung des Consuls Appius gesetzet hatte.So bald beyde Armeen einander im Gesichtewaren, liessen sie eine gleiche Begierde, miteinander ins Handgemenge zu kommen, vonsich blicken. Es war aber keine Verhältnißzwischen beyden Partheyen. Auf der einenSeite war Hannibal der Anführer, auf derandern ein blosser Hauptmann. Auf der ei(*) Id non promissum magis stolide, quam stolide creditum: tamquam eaedem militares et imperatoriae artes essent. Liu.412 Cn. Fulv. Centumalus, u. P. Sulp. Galba.nen Seite befanden sich alte Soldaten, dieihre Feldzüge nach ihren Siegen rechneten;auf der andern waren neue Streiter, die inder Geschwindigkeit angeworben worden,und schlecht mit Gewehr versehen waren.Ohnerachtet dieser Ungleichheit dauerte derStreit doch über zwey Stunden, indem die Römer, so lange sie den Centenius an ihrerSpitze hatten, Proben von ausserordentlicherTapferkeit gaben. Er stellte sich aber endlich denen Pfeilen der Feinde, ohne seiner imgeringsten zu schonen, gänzlich blos, um nichtallein den in vergangenen Zeiten erworbenenRuhm ferner zu erhalten, sondern auch derSchande zu entgehen, womit er ins künftigewürde seyn überhäuffet worden, wenn er eineNiederlage überlebet hätte, die nur allein seiner Verwegenheit zugeschrieben werden muste. Er fand also den Tod, den er suchte,gar bald, und gleich darauf nahmen die Römer Reiß aus. Hannibal aber wuste ihnendie Wege dergestalt wohl zu verlegen, und sieauf allen Seiten von seiner Reuterey so zu beunruhigen, daß von einer so grossen Mengekaum tausend davon kamen. Alle übrigeblieben theils in der Schlacht, theils auf derFlucht.