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Dans le même tems, Cn. Octavius prit autour de la sardaigne, dont il étoit Préteur, environ quatre-vingts barques Carthaginoises, chargées du blé qu'on envoyoit à Annibal.


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Outre les blés que scipion avoit enlevésConvoisenvoyés àscipion.Liv.XXIX. 36. des campagnes qu'il avoit pillées, & ceux qu'on lui avoit amenés de sicile & d'Italie, le Propréteur Cn. Octavius lui en apporta encore une grande quantité, qui lui étoient envoyés de sardaigne par T. Claudius Préteur de cette province: desorte que non seulement il en remplit les greniers qu'il avoit déja, mais il fut obligé d'en faire encore bâtir de nouveaux. Comme ses soldats manquoient d'habits, il envoya le même Octavius en sardaigne pour en conférer avec le Préteur de cette province. Il s'acquita encore ponctuellement de cette commission; & en très peu de tems il en rapporta douze cens robes (togas), & douze mille tuniques.


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Outre les blés que scipion avoit enlevésConvoisenvoyés àscipion.Liv.XXIX. 36. des campagnes qu'il avoit pillées, & ceux qu'on lui avoit amenés de sicile & d'Italie, le Propréteur Cn. Octavius lui en apporta encore une grande quantité, qui lui étoient envoyés de sardaigne par T. Claudius Préteur de cette province: desorte que non seulement il en remplit les greniers qu'il avoit déja, mais il fut obligé d'en faire encore bâtir de nouveaux. Comme ses soldats manquoient d'habits, il envoya le même Octavius en sardaigne pour en conférer avec le Préteur de cette province. Il s'acquita encore ponctuellement de cette commission; & en très peu de tems il en rapporta douze cens robes (togas), & douze mille tuniques.


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Pendant la tréve, un grand convoi envoyé par Lentulus Préteur de sardaigne, & composé de cent vaisseaux de charge, escortés de vingt vaisseaux de guerre, arriva Cepion et Geminus Cons. en Afrique, sans avoir couru aucun risqueAn. R. 549.Av. J. C.203.quelquesvaisseauxRomains.Liv.XXX. 24.App. de Bell.Pun. 18. 19.Polyb. XV.689. de la part des ennemis ni de la mer. Cn. Octavius ne fut pas si heureux. Car, étant sorti de sicile avec deux cens vaisseaux de charge & trente vaisseaux de guerre, lorsqu'il étoit presque arrivé à la vue de l'Afrique sans aucun péril, le vent commença à l'abandonner; puis, lui devenant tout-à- fait contraire, dispersa ses vaisseaux de charge. Pour lui, avec les gros bâtimens, après avoir luté un tems considérable contre les flots qui le repoussoient, il arriva à force de rames au promontoire d'Apollon. Mais les barques furent poussées la plupart contre l'Ile d'Egimure, qui ferme, du côté de la haute mer, le golfe dans lequel Carthage est bâtie, environ à trente milles de la ville. Le reste fut porté vis-à-vis la ville même, à l'endroit appellé pour-lors les bains chauds. Tout ceci se passoit à la vue de Carthage. Le peuple donc courut à la Place publique. Les Magistrats assemblérent aussitôt le sénat. La multitude, qui étoit dans le vestibule, pressoit les sénateurs de donner les ordres nécessaires pour ne point laisser échapper une proie si considérable, qui venoit d'elle-même se livrer entre leurs mains. Les plus modérés eurent beau représenter qu'on avoit envoyé demander la paix, & que le tems de la tréve n'étoit pas encore expiré: le Peuple, confondu avec les sénateurs, fit de si grandes instances, qu'enfin il obligea le sénat de permettre à Asdrubal de passer avec une Cepion et Geminus Cons.An. R. 549.Av. J. C.203.Flotte de cinquante vaisseaux dans l'Ile d'Egimure, de parcourir les rivages & les ports voisins, de ramasser les bâtimens des Romains que la tempête avoit écartés, & de les conduire à Carthage. On reconnoit ici le caractére des Carthaginois, avides du gain jusqu'à la fureur, & peu délicats sur la bonne-foi.


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Pour scipion, il fit porter dans ses vaisseaux le butin qui étoit fort considérable; & étant retourné lui-même au bord de la mer, il y apprit que P. Lentulus avoit abordé au camp des Romains près d'Utique avec cinquante gros vaisseaux, & cent barques chargées de toutes sortes de provisions. Croyant qu'il ne faloit pas donner aux Carthaginois le tems de se remettre de leur consternation, mais jetter de tous côtés en même tems la terreur dans le sein de la capitale, après avoir envoyé Lelius à Rome pour y porter la nouvelle de sa victoire, il ordonna à Cn. Octavius de con- M. servil. T. Claud. Cons. duire par terre les Légions jusqu'aux porAn. R. 550.Av. J. C.202.tes de Carthage; & lui-même, avec son ancienne Flotte & celle que venoit d'amener Lentulus, il partit de son camp devant Utique, & s'avança vers le port de Carthage.


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Il n'en étoit pas fort éloigné, lorsqu'ilLes Am-bassadeursde Carthageviennent luidemanderla paix. apperçut une galére Carthaginoise parée de bandelettes & de branches d'olivier, qui venoit à sa rencontre. Elle portoit dix Ambassadeurs, tous des prémiers de la ville, qui, en conséquence de l'avis qu'avoit donné Annibal dans le sénat, avoient été envoyés pour demander la paix. Ils s'approchérent de la poupe du vaisseau que montoit scipion, & lui présentant les rameaux d'olivier comme supplians, ils implorérent sa miséricorde & sa clémence. Il ne leur donna point d'autre réponse, sinon qu'ils vinssent le trouver à Tunis, où il alloit camper. Pour lui, après avoir curieusement examiné la situation de Carthage, moins pour en faire usage dans la circonstance présente, que pour humilier ses ennemis, il retourna à Utique, où il fit revenir aussi Octavius.


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Cependant scipion se préparoit à partir.scipiondonne àMasinissa leRoyaumede syphax. Il assembla ses troupes, & déclara publiquement qu'il ajoutoit aux Etats que Masinissa tenoit de ses péres, Cirta, & les autres villes & terres de syphax dont les Romains s'étoient rendu maîtres, & qu'il lui en faisoit présent en leur nom. Il ordonna à Cn. Octavius de conduire la Flotte en sicile, & d'en laisser le commandement au Consul Cn. Cornelius. Enfin il envoya ordre aux Carthaginois de députer de nouveau à Rome, pour y faire ratifier par le sénat & le Peuple le Traité qu'il venoit de conclure avec eux de l'avis des dix Commissaires.


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En même tems le sénat ordonna qu'onAmbassa-deurs en-voyés à Car-thage &vers Masi-nissa.Liv.XXXI. 11. enverroit trois Ambassadeurs, d'abord à Carthage, puis en Numidie vers le Roi Masinissa. C. Terentius Varron, P. Lucretius, & Cn. Octavius furent nommés pour cette commission.


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Jn eben derselben Zeit kaperte Cn. Octavius ohnweit Sardinien, wovon er Prätorwar, ohngefehr achtzig Carthaginensische kleine Schiffe weg, die mit Geträyde, das mandem Hannibal zuschickte, beladen waren.


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Ausser dem Getreyde, welches der ScipioDem Scipiowird Proviant zugeschickt. LiviusXXIX. 36.auf dem Lande zusammen gebracht hatte, und demjenigen, das ihm aus Sicilien und Jtalienzugeschickt wurde, überbrachte ihm der Proprätor Cn. Octavius nach einen grössern Vorrath, der ihm von dem Prätor Sardiniens T. Claudius aus dieser Provinzgesandt wurde; so daß er nicht alleinseine Magazine, die er schon hatte, davonanfüllete, sondern auch neue anzulegen genöthiget wurde. Weil seine Soldaten keine Montirung hatten, schickte er eben diesen Octavius nach Sardinien, sich dieserhalbenmit dem Prätor dieser Provinz zu bereden.Er brachte es auch dahin, daß man in kurtzem zwölf hundert lange Oberkleider, (to-gas,) und zwölf tausend enge Unterkleider,(tunicas,) für die Armee von dar überbrachte.


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Ausser dem Getreyde, welches der ScipioDem Scipiowird Proviant zugeschickt. LiviusXXIX. 36.auf dem Lande zusammen gebracht hatte, und demjenigen, das ihm aus Sicilien und Jtalienzugeschickt wurde, überbrachte ihm der Proprätor Cn. Octavius nach einen grössern Vorrath, der ihm von dem Prätor Sardiniens T. Claudius aus dieser Provinzgesandt wurde; so daß er nicht alleinseine Magazine, die er schon hatte, davonanfüllete, sondern auch neue anzulegen genöthiget wurde. Weil seine Soldaten keine Montirung hatten, schickte er eben diesen Octavius nach Sardinien, sich dieserhalbenmit dem Prätor dieser Provinz zu bereden.Er brachte es auch dahin, daß man in kurtzem zwölf hundert lange Oberkleider, (to-gas,) und zwölf tausend enge Unterkleider,(tunicas,) für die Armee von dar überbrachte.


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Während des Waffenstillstandes langteeine grosse Fracht Getrayde, welches der Prä tor Sardiniens Lentulus schickte, und aus hundert Lastschiffen bestund, unter Begleitungvon zwanzig Kriegsschiffen an, ohne in geringster Gefahr, weder vor den Feinden, noch dem Meere gewesen zu seyn. Cn. Octaviuswar so glücklich nicht. Denn, nachdem er mit zweyhundert Last - und dreyßig Kriegsschiffen aus Sicilien ausgelauffen war, und Afrika fast schon im Gesichte hatte, ohne ein Unglück erlitten zu haben, fing ihn auf einmal der Wind an zu verlassen. Bald darauf wurde er ihm gar zuwider, und zerstreute seine Lastschiffe. Er selbst kam endlich mitden grossen Schiffen, nachdem er lange Zeitmit Wind und Wellen, die ihn zurücktrieben, gestritten, durch Hülfe des starken Ruderns, beym Vorgebürge Apollo an. Die kleinen Schiffe aber wurden meistens an die und was sich unter ihnen zugetragen. 377 Jnsel Aegimurus verschlagen, welche von derd. 549. J. n. R. E. d. 203. J. v. C. G.Seite des Meeres, ohngefähr dreyßig tausend Schritt von Carthago, den Meerbusen, in welchem diese Stadt gebauet ist, verschliesset. Der Rest wurde bis an den der Stadt gegen über liegenden Ort, der damalsdiewarmen Bäder genennet wurde, getrieben.Alles dieses geschahe im Angesichte Carthagens. Das Volk lief daher auf dem offenen Markte zusammen. Der Magistrat versammlete augenblicklich den Rath. DasVolk, welches im Eingange des Rathhausesstund, drung in die Rathsherren, die nöthigen Befehle ergehen zu lassen, daß eine so ansehnliche Beute, die sich ihnen von selbst darböte, ihnen nicht aus den Händen gelassenwürde. Die vernünftigsten mochten ihnen vorstellen, wie sie wollten, daß man ja des Friedens wegen Gesandte nach Rom geschickt hätte, und die Zeit des Waffenstillstands noch nicht verflossen wäre, so drung das Volk, mit Rathsgliedern vermischt, dergestallt darauf, daß endlich der Rath sich gezwungen sahe, dem Hasdrubal zu erlauben, mit einer Flotte von funfzig Schiffen in die Jnsel Aegimurus überzuschiffen, alle Ufer und benachbarte Hafen zu durchsuchen, die Römischen Schiffe, welche der Sturm verschlagen hatte, zusammen zu bringen, und sie nach Carthago zu führen. Man erkennet hieraus die Gemühsart der Carthaginenser, als solcher Leute, die bis zur Tollheit gewinnsüchtig waren, und aus Beobachtung 378 Cn. S. Cäpio, u. L. S. Geminus, Cons.d. 549. J. n. R. E. d. 203. J. v. C. G. der Treue und Redlichkeit gar wenig machten.


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Was den Scipio anbelangte, so ließ erScipiomacht sich fertig Carthago zu belagern.den Raub, welcher sehr ansehnlich war, auf seine Schiffe bringen, und als er erfuhr, daß Lentulus bey dem Römischen Lager vor Utika mit 500 grossen Schiffen, und hundert mit Victualien beladenen Barken angelangt sey, so glaubte er, man müsse den Carthaginensern keine Zeit lassen sich zu erholen, sondern sogleich die Hauptstadt angreiffen. Nachdem er also den Lälius nach Rom geschickt, die Nachricht von seinem Siege zu ü berbringen, so befahl er dem Cn. Octaviusdie Legionen zu Lande bis vor die Thore vonCarthago zu führen, und er selbst näherte sichso wohl mit seiner Flotte, als mit der Flottedes Lentulus, dem Hafen der Stadt.


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Er war noch nicht weit entfernt, als ihmDie Gesandten von Carthago bitten um Frieden.eine Carthaginensische Galere mit Oelzweigen gezieret entgegen kam. Es waren zehn Abgesandte drauf, welche den Frieden zu erbitten kamen. Scipio gab ihnen weiterkeine Antwort, als daß sie zu ihm in sein Lager vor Tunis kommen sollten; er selbst kehrte nach Utika zurück, wohin er auch den Octavius zurück kommen ließ.


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Unterdessen machte Scipio Anstallt zu seiScipio giebt dem Masinis sa das Königreich des Syphax.ner Abreise. Er versammelte seine Trupen, und that öffentlich kund, daß er zu den Staaten des Masinissa, die er von seinenVorfahren überkommen hätte, Cirtha nebstden übrigen Städten und Ländern, derensich die Römer bemächtigt hätten, hinzufügte, und sie ihm in ihrem Namen schenkte. Er befahl dem Cn. Octavius, die Flotte nach Sicilien überzuführen, und das Com mando davon dem Consul Cn. Cornelius zuübergeben. Endlich schickte er den Carthaginensern den Befehl zu, von neuem Abgeordnete nach Rom zu schicken, um daselbst von dem Rathe und Römischen Volke den Tractat, den er mit Zuziehung der zehn Bevollmächtigten mit ihnen geschlossen hätte, bestätigen zu lassen.