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Les nouveaux Consuls desiroient avec une égale ardeur d'avoir l'Afrique pour département. L'affaire fut renvoyée au Peuple, qui continua le commandement à scipion. Le sénat fut néanmoins obligé, sans doute par leurs instances importunes, d'ordonner que l'un des deux Consuls passeroit en Afrique avec une Flotte de cinquante galéres toutes à cinq rangs de rames, & auroit une autorité égale à celle de scipion. Le sort fit échoir cet emploi à T. Claudius. L'autre Consul eut pour département l'Etrurie. Pour s'attirer la protection du Ciel, on ordonna aux Consuls, avant qu'ils partissent pour la guerre, de faire célébrer les Jeux, & d'immoler les grandes victimes que le Dictateur T. Manlius avoit (a) promises aux Dieux sous le Consulat de M. Claudius Marcellus & de T. Quintius, en cas qu'au bout de cinq ans la République se trouvât dans le même état où elle étoit alors: ce qui fut exécuté.


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La Flottede C. Né-ron est bat-tue d'unerude tem-pête.Liv.XXX. 38.39.

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On avoit été allarmé à Rome au prémierLa Flottede C. Né-ron est bat-tue d'unerude tem-pête.Liv.XXX. 38.39. bruit de la rupture des négociations avec les Carthaginois, & du renouvellement de la guerre; & l'on avoit ordonné à T. Claude Néron, l'un des Consuls, de passer promtement en sicile avec sa Flotte, & de-là en Afrique; & à son collégue M. servilius de rester près de Rome, jusqu'à ce qu'on fût au juste en quel état se trouvoient les affaires d'Afrique. Le Consul Claude agit avec beaucoup de lenteur dans les préparatifs & dans le départ de la Flotte, piqué de ce que les sénateurs avoient rendu scipion, plutôt que lui, maître des conditions auxquelles on devoit conclure la paix. Etant enfin parti avec sa Flotte, il fut attaqué d'une furieuse tempête, qui brisa plusieurs de ses vaisseaux, & maltraita fort les autres. L'hiver l'aiant surpris à Caralis (aujourd'hui Cagliari) en sardaigne où il étoit occupé à les radouber, & le tems de sa Magistrature étant écoulé, réduit à l'état de simple particulier il ramena sans gloire sa Flotte dans le Tibre.


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On avoit été allarmé à Rome au prémierLa Flottede C. Né-ron est bat-tue d'unerude tem-pête.Liv.XXX. 38.39. bruit de la rupture des négociations avec les Carthaginois, & du renouvellement de la guerre; & l'on avoit ordonné à T. Claude Néron, l'un des Consuls, de passer promtement en sicile avec sa Flotte, & de-là en Afrique; & à son collégue M. servilius de rester près de Rome, jusqu'à ce qu'on fût au juste en quel état se trouvoient les affaires d'Afrique. Le Consul Claude agit avec beaucoup de lenteur dans les préparatifs & dans le départ de la Flotte, piqué de ce que les sénateurs avoient rendu scipion, plutôt que lui, maître des conditions auxquelles on devoit conclure la paix. Etant enfin parti avec sa Flotte, il fut attaqué d'une furieuse tempête, qui brisa plusieurs de ses vaisseaux, & maltraita fort les autres. L'hiver l'aiant surpris à Caralis (aujourd'hui Cagliari) en sardaigne où il étoit occupé à les radouber, & le tems de sa Magistrature étant écoulé, réduit à l'état de simple particulier il ramena sans gloire sa Flotte dans le Tibre.


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Il y avoit quarante ans que la derniéreLiv.XXX. 44. paix avoit été faite avec les mêmes Carthaginois, sous le Consulat de Q. Lutatius & d'Aulus Manlius. La guerre avoit recommencé vingt-trois ans après, sous celui de P. Cornelius & de Tib. sempronius. Elle fut terminée la (a) dix-septiéme année, pendant le Consulat de Cn. Cornelius & de P. Ælius Pætus. On entendit souvent dire depuis à scipion, que s'il n'avoit pas

(a) La diæ-septiéme année accomplie, & la dix- huitiéme commencée.

Cn. Cornel. P. Ælius Cons.An. R. 551.Av. J. C.201.fini cette guerre par la destruction entiére de Carthage, on devoit s'en prendre à la cupidité & à l'ambition, prémiérement de Tib. Claudius, puis de Cn. Cornelius, qui avoient tous deux cabalé pour le supplanter, & pour avoir l'honneur de terminer cette guerre.


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M. Servilius. ____Tib. Claudius.

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Die neuen Consuls bezeigten ein gleiches Bestreben, Afrika zur Provinz zu überkommen. Die Sache aber wurde dem Volke überlassen, welches das Commando dem Scipio noch weiter bewilligte. Nichts destoweniger wurde der Rath ohne Zweifel durch ihrungestümes Anhalten genöthiget, zu verordnen, daß einer von den beyden Consuls, mit einer Flotte von funfzig Galeen, jede zu fünf Ruderbänken, nach Afrika übergehen, und mit dem Scipio gleiche Gewalt und Ansehenhaben sollte. Das Loos machte, daß diese und was sich unter ihnen zugetragen. 383 Bedienung dem Tib. Claudius zufiel. Derd. 550. J. n. R. E. d. 202. J. v. C. G.andre Consul bekam zur Provinz Hetrurien. Um sich den Schutz des Himmels zu versichern, befahl man den Consuls, ehe sie ins Feld giengen, die Spiele anstellen zu lassen, und die grossen Schlachtopser darzubringen, welche der Dictator T. Manlius denen Göttern (*) unter dem Consulat des M. Clau dius Marcellus und des T. Quintius, imFall, daß die Republick nach Verfluß vonfünf Jahren in eben den Umständen, worinnen sie damals war, befände, versprochen hatte. Welches auch geschahe.


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Die Flotte des Cl. NeroleidetSturm. Liv.XXX.38. 39.

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Man war in Rom in grosses ErschreckenDie Flotte des Cl. NeroleidetSturm. Liv.XXX.38. 39.gerathen, als man den ersten Ruff vernommen, daß die Carthaginenser die Unterhand lung gebrochen. Der Senat hatte dem 412 M. Servilius, u. Tib. Claudius, Cons.d. 550. J. n. R. E. d. 202. J. v. C. G. Consul Claudius Nero befohlen, sogleich mitseiner Flotte nach Afrika zu gehen. Der Consul zauderte ziemlich, aus Eifersucht,daß der Rath nicht ihm, sondern dem Scipio, die Macht, den Frieden zu schliessen, gegeben habe. Als er endlich mit seiner Flotte abzog, so wurde er von einem entsetzlichen Sturm überfallen, welcher fast alle Schiffe ruinirte. Als ihm hernach der Winter zu Caralis in Sardinien, wo er die Flotte wieder in Stand setzen wollte, überfiel, und dieZeit seines Consulats verfloß, so lief er, ohnedie geringste Ehre erlangt zu haben, wieder indie Tyber ein.


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Man war in Rom in grosses ErschreckenDie Flotte des Cl. NeroleidetSturm. Liv.XXX.38. 39.gerathen, als man den ersten Ruff vernommen, daß die Carthaginenser die Unterhand lung gebrochen. Der Senat hatte dem 412 M. Servilius, u. Tib. Claudius, Cons.d. 550. J. n. R. E. d. 202. J. v. C. G. Consul Claudius Nero befohlen, sogleich mitseiner Flotte nach Afrika zu gehen. Der Consul zauderte ziemlich, aus Eifersucht,daß der Rath nicht ihm, sondern dem Scipio, die Macht, den Frieden zu schliessen, gegeben habe. Als er endlich mit seiner Flotte abzog, so wurde er von einem entsetzlichen Sturm überfallen, welcher fast alle Schiffe ruinirte. Als ihm hernach der Winter zu Caralis in Sardinien, wo er die Flotte wieder in Stand setzen wollte, überfiel, und dieZeit seines Consulats verfloß, so lief er, ohnedie geringste Ehre erlangt zu haben, wieder indie Tyber ein.


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Es waren eben vierzig Jahr, daß derletzte Friede mit ebendenselben CarthaginenLiviusXXX. 44.sern unter dem Consulat des Q. Lutatius und Aulus Manlius war geschlossen worden. Der Krieg war drey und zwanzig Jahr dar nach unter dem Consulat des P. Corneliusund Tib. Sempronius wieder angegangen.Das Ende davon erfolgte im (*) siebzehnten Jahre, während des Consulats des Cn. Cor nelius und des P. Aelius Pätus. Man hörte seit dem den Scipio öfters sagen, daß die Ursache, warum er diesen Krieg nicht durch die gänzliche Zerstörung Carthagens geendigt hätte, allein der Begierlichkeit und dem Hochmuthe vornämlich des Tib. Claudius, und hiernächst des Cn. Cornelius zugeschrieben werden müsse, weil sie beyde ihm alle Hindernisse zu machen sich bemühet, um nur die Ehre zu haben, diesen Krieg zu endigen.