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Jamais Allié ne se montra plus fiHiéronfidéle Allié desRomains.déle, plus zèlé, plus constant que ne le fut Hiéron II par rapport aux Romains pendant l'espace de près de cinquante ans, depuis le commencement de cette alliance jusqu'à sa mort. Sa fidélité fut mise à une rude épreuve après la sanglante Bataille de Cannes, qui fut suivie de la défection presque générale des Alliés de Rome. Mais le ravage même de ses terres par les troupes Carthaginoises que leur Flotte y avoit débarquées, ne fut pas capable de l'ébranler. Il eut seulement laLiv. XXIII.30. douleur de voir que la contagion du mauvais exemple avoit pénétré jusques dans sa famille. Il avoit un fils, nommé Gé lon, qui avoit épousé Néréide fille dePyrrhus, dont il eut Hiéronyme, duquel il sera bientôt parlé. Il n'avoit eu rien plus à cœur que de lui inspirer les sentimens qu'il avoit lui-même pour les Romains, & il lui répétoit souvent, quea tant qu'il leur demeureroit fidéle, il trouveroit dans leur amitié des troupes, des richesses, & une protection seule ca

a Si ea fecissem, in vestra amicitia exercitum. divitias, munimenta regni me habiturum. Sallust. in Bell. Jug.

T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.pable d'affermir son Royaume. Gélon, méprisant la vieillesse de son pére, & ne faisant plus de cas de l'alliance des Romains depuis leur derniére disgrace à Cannes, s'etoit déclaré ouvertement pour les Carthaginois. Ila armoit déja la multitude, & sollicitoit les Alliés de Syracuse à se joindre à lui; & peut-être auroit-il causé du mouvement dans la Sicile, si une mort prompte & imprévue n'avoit rompu ses mesures. Elle survint si à propos, qu'elle laissa quelque soupçon, dit Tite Live, que le pére l'avoit avancée. Il me semble que ce soupçon ne convient guéres au caractére doux & vertueuxMortd'Hiéron.Liv.XXIV. 4.d'Hiéron. Il ne survécut pas longtems à son fils, & mourut à l'âge de quatre- vingts-dix ans, infiniment regretté des Peuples. Il avoit régné cinquante-quatre ans.


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Niemals hat ein Bundesgenosse mehrTreue, mehr Eifer und mehr Beständigkeit gezeigt, als HieroII. gegen dieHiero ist ein treuer Bundesgenosse der Römer.Römer zeigte, und dieses in einer Zeit von fast50 Jahren, von dem Anfange dieses Bündnisses an, bis an seinen Tod. Seine Treuemuste eine harte Probe nach der blutigenSchlacht bey Cannas ausstehen, nach welcher fast alle Römische Bundesgenossen zuGrunde gerichtet wurden. Aber selbst dieZerstörung seines Landes durch die Carthaginensischen Trupen, deren Schiffsvolk daselbst ausgestiegen war, war nicht im StanLiv.XXIII.30.de gewesen, ihn wankend zu machen. Nurhatte er das Unglück, zu sehen, daß die Seuche des bösen Exempels bis in seine Familiegedrungen war. Er hatte einen Sohn, Na mens Gelo, welcher die Nereida, eine Toch ter des Pyrrhus, geheyrathet hatte, und mitwelcher er den Hieronymus zeugte, von wel und was sich unter ihnen zugetragen. 253chem bald soll geredet werden. Er hatte nichtsd. 537. J. n. R. E. d. 215. J. v. C. G.mehr am Herzen, als ihm diejenigen Meynungen einzuflössen, welche er selbst gegen dieRömer hatte, und er sagte ihm oft, je (*)getreuer er ihnen bleiben würde, desto gewisser würde er in ihrer Freundschaft Trupen,Reichthümer und einen Schutz finden, welcher allein im Stande wäre, sein Reich zu be festigen. Gelo, welcher das Alter seines Vaters verachtete, und seit dem letzten Unglückbey Cannas nichts mehr aus dem Bündnißder Römer machte, hatte sich öffentlich fürdie Carthaginenser erkläret. Er bewafnete (**) schon das Volk, und hielt bey denBundsgenossen der Syracuser an, sich mitihm zu vereinigen. Vielleicht hätte er aucheine Bewegung in Sicilien verursachet, wennnicht ein schneller und unvermutheter Tod seine Maaßregeln zunichte gemacht hätte. Er kam zu einer solchen Zeit, daß, wie Liviussagt, er einen Verdacht hinterließ, daß derVater daran Theil gehabt habe. Michdünkt, dieser Verdacht reime sich nicht zudem sanften und tugendhaftenCharakter desHiero. Er überlebte diese Zeit nicht, undstarb, zum grösten Leidwesen seines Volks, (*) Si ea fecissem, in vestra amicitia exercitum,diuitias, munimenta regni me habiturum. Sallust. in bell. Iug.(**) Mouissetque in Sicilia res, nisi mors adeoopportuna, vt patrem quoque suspicione aspergeret, armantem eum multitudinem sollicitantemque socios absumsisset. Liu.254 T. S. Gracchus, u. Q. F. Maximus, Cons.d. 537. J. n. R. E. d. 215. J. v. C. G. in einem Alter von 90 Jahren. Er hatte 54Jahr regieret.