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1 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Mais tandis que ces peuples donnoient de jour en jour de nouvelles preuves de leur attachement pour Abdallah, le parti d'Abdalmélek se fortifioit dans les autres cantons de l'Arabie. Ce Calife fit alors une acquisition très-utile dans la personne de Mohalleb, Lieutenant de Mossab, qui vint se soumettre à son obéissance, dès qu'il eut appris la mort de son Général.


2 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

La mort de Mossab leur donna le tems de respirer, & même de reprendre une nouvelle vigueur, par la résolution que Mohalleb avoit prise d'aller trouver le Calife pour se ranger sous son obéissance. L'hommage d'un Officier de sa considération avoit été très-bien reçu; & Abdalmélek l'avoit mis en situation de ne pas se repentir de cette démarche, lorsqu'il l'employa dans la distribution qu'il fit des différentes charges aux Grands de sa cour. Il donna à Baschar, un de ses frères, le gouvernement des Arabes. de Couffah. Khaled eut celui deAbdalmelek.Hégire 71.Ere Chr. 690. Basrah, & Mohalleb fut nommé Lieutenant de la province d'Ahouaz, qui fait partie du Khousistan, & il eut de plus la surintendance du tribut de toutes les places dépendantes de cette province.


3 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

La mort de Mossab leur donna le tems de respirer, & même de reprendre une nouvelle vigueur, par la résolution que Mohalleb avoit prise d'aller trouver le Calife pour se ranger sous son obéissance. L'hommage d'un Officier de sa considération avoit été très-bien reçu; & Abdalmélek l'avoit mis en situation de ne pas se repentir de cette démarche, lorsqu'il l'employa dans la distribution qu'il fit des différentes charges aux Grands de sa cour. Il donna à Baschar, un de ses frères, le gouvernement des Arabes. de Couffah. Khaled eut celui deAbdalmelek.Hégire 71.Ere Chr. 690. Basrah, & Mohalleb fut nommé Lieutenant de la province d'Ahouaz, qui fait partie du Khousistan, & il eut de plus la surintendance du tribut de toutes les places dépendantes de cette province.


4 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Abdalaziz, doublement accablé HistoireAbdalmelek.Hégire 72.Ere Chr. 691.Le Calife enfait des reproches àKhaled.par sa défaite, & par la perte de ce qu'il avoit de plus cher, eut encore le chagrin d'apprendre qu'on rejettoit sur lui l'échec qu'on venoit de recevoir. Le Calife s'en expliqua ouvertement, dans la lettre qu'il écrivit à Khaled, en réponse à celle par laquelle celui-ci lui avoit mandé le triste événement de la dernière bataille.Abdalmélek le blâma d'avoir confié le commandement des troupes à un homme aussi peu expérimenté que Abdalaziz, & lui demanda où étoit donc alors le brave Mohalleb, & pourquoi il n'avoit pas pensé à employer un Capitaine si renommé par la pénétration de son esprit, & par la sagesse de sa conduite. Il finit sa lettre par lui recommander de recruter ses troupes, afin de reprendre au plutôt la guerre contre les Azarakites; il lui enjoignit en même-tems de consulter Mohalleb sur tout le détail de cette campagne, & ne de rien entreprendre à cet égard sans le conseil de cet Officier.


5 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Abdalaziz, doublement accablé HistoireAbdalmelek.Hégire 72.Ere Chr. 691.Le Calife enfait des reproches àKhaled.par sa défaite, & par la perte de ce qu'il avoit de plus cher, eut encore le chagrin d'apprendre qu'on rejettoit sur lui l'échec qu'on venoit de recevoir. Le Calife s'en expliqua ouvertement, dans la lettre qu'il écrivit à Khaled, en réponse à celle par laquelle celui-ci lui avoit mandé le triste événement de la dernière bataille.Abdalmélek le blâma d'avoir confié le commandement des troupes à un homme aussi peu expérimenté que Abdalaziz, & lui demanda où étoit donc alors le brave Mohalleb, & pourquoi il n'avoit pas pensé à employer un Capitaine si renommé par la pénétration de son esprit, & par la sagesse de sa conduite. Il finit sa lettre par lui recommander de recruter ses troupes, afin de reprendre au plutôt la guerre contre les Azarakites; il lui enjoignit en même-tems de consulter Mohalleb sur tout le détail de cette campagne, & ne de rien entreprendre à cet égard sans le conseil de cet Officier.


6 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Khaled se trouva un peu humilié de l'ordre que lui donnoit le Ca- des Arabes. life: il s'y soumit néanmoins, &Abdalmelek.Hégire 72.Ere Chr. 691. manda à Mohalleb de le venir trouver au plutôt. Ils concerterent ensemble les mesures qu'il falloit prendre pour attaquer les Azarakites avec avantage, & partirent peu après pour aller à leur rencontre.


7 - Histoire des Arabes sous le gouvernement des Califes /

Ils les trouverent près de la villeLes Azarakites sontbattus. d'Ahouaz, jusqu'où ils s'étoient avancés. Mohalleb ayant remarqué que les ennemis avoient sur la rivière voisine un nombre considérable de bateaux, voulut d'abord s'en emparer; mais les Azarakites le prévinrent; & comme la plupart de ces bateaux leur étoient devenus inutiles, ils y mirent le feu pour empêcher les troupes du Calife de s'en saisir & de s'en servir contre eux. Ils se cantonnerent ensuite dans leurs retranchemens, & y demeurerent près de vingt jours, sans qu'il fût possible de les attirer au combat. Ils en sortirent enfin, & se présenterent en bataille. Il y eut alors une action des plus sanglantes qu'on eût vues depuis long-tems. Les Azarakites, après avoir soutenu avec la plus grande bravoure les efforts de leurs ennemis, furent HistoireAbdalmelek.Hégire 72.Ere Chr. 691.contraints de plier; & bientôt on les mit dans une déroute entière. On envoya après eux des troupes qui firent un carnage terrible de ceux qu'ils purent joindre, & ils les poursuivirent ainsi jusque dans la Perse.


8 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Doch mitlerweile da dieses Volk von Tag zu Tag neue Proben ihrer Ergebenheit gegen den Abdallah ablegte, verstärkte sich die Parthey des Abdalmeleks in den übrigen Gegenden von Arabien ungemein sehr. Der Calif gewann unter andern eine sehr wichtige Person an dem Mohalleb, dem Unterbefehlshaber desMossab, welcher sich ihm, sobald er den Tod seines Generals vernommen hatte, unverzüglich unterwarf.


9 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Dieser Befehlshaber war damals gleich beschäftiget dem Unheile zu steuren, welches die Azarakiten in verschiednen Provinzen von Arabien anrichteten. Diese Azarakiten waren ein Ast von den Motazeliten, und wollten, eben wie diese, weder in Geistlichen noch in Weltlichen einige Oberherrschaft erkennen. Sie la gen nun schon über drey Jahre im Felde, undAbdalmelek.Hegire 71.n. C. G. 690 verübten alle Arten von Gewaltthätigkeiten und Grausamkeiten. Mohalleb kam mit ihnen sehr oft zusammen, und konnte lange Zeit keinen andern Vortheil über sie davon tragen, als daß er sie verhinderte, sich soweit auszubreiten, als sie es wohl gerne gewolt hätten.


10 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Der Tod des Mossab gab ihnen Zeit wieder zu Kräften zu kommen, und neuen Muth zu fassen, weil Mohalleb den Entschluß gefaßt hatte, sich zu dem Califen zu begeben, und ihn seines Gehorsams zu versichern. Die Unterwerfung eines so angesehenen Kriegsobersten wurde sehr wohl aufgenommen, und damit ihn dieser Schritt nicht gereuen könne, so ward er von dem Abdalmelek, bey Austheilung verschiedner Bedingungen unter die Grossen seines Hofes, vorzüglich bedacht. Einer von seinen Brüdern, Baschar, bekam die Statthalterschaft von Cuffah; Chaled die von Basrah, und Mohalleb ward zum Befehlshaber von der Provinz Ahuaz, welche mit zu Chusistan gehörte, ernennt; und bekam noch über dieses die Aufsicht über den Tribut aller in dieser Gegend gelegenen Städte.


11 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Der Tod des Mossab gab ihnen Zeit wieder zu Kräften zu kommen, und neuen Muth zu fassen, weil Mohalleb den Entschluß gefaßt hatte, sich zu dem Califen zu begeben, und ihn seines Gehorsams zu versichern. Die Unterwerfung eines so angesehenen Kriegsobersten wurde sehr wohl aufgenommen, und damit ihn dieser Schritt nicht gereuen könne, so ward er von dem Abdalmelek, bey Austheilung verschiedner Bedingungen unter die Grossen seines Hofes, vorzüglich bedacht. Einer von seinen Brüdern, Baschar, bekam die Statthalterschaft von Cuffah; Chaled die von Basrah, und Mohalleb ward zum Befehlshaber von der Provinz Ahuaz, welche mit zu Chusistan gehörte, ernennt; und bekam noch über dieses die Aufsicht über den Tribut aller in dieser Gegend gelegenen Städte.


12 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Abdalazis, welcher durch seine Niederlage, und durch den Verlust desjenigen, was er am liebsten hatte, gedoppelt gekränkt war, hatte noch dazu den Verdruß, daß er sich den erlittenen Schaden mußte zuschreiben lassen. Der Calif drückte sich ganz deutlich in der Antwort darüber aus, die er dem Chaled auf seinen Brief schrieb, in welchem er ihm den Ausgang der letzten Schlacht gemeldet hatte. Abdalmelek tadelte ihn, daß er die Anführung der Trupen einem so wenig erfahrnen Menschen gegeben habe, und fragte ihn, wo denn jetzt der tapfre Mohalleb wäre, und warum er nicht lieber diesen wegen seiner Klugheit so berühmten Kriegsmann gebraucht habe? Schlüßlich be fahl er ihm, seine Trupen wieder vollständigAbdalmelek.Hegire 72.n. C. G. 691 zu machen, und den Krieg gegen die Azarakiten auf das eheste wieder vorzunehmen; zugleich band er ihm ein, den Mohalleb zu Rathe zu ziehen, wie dieser Feldzug am besten anzufangen sey, und nichts ohne seinen Rath zu unternehmen.


13 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Abdalazis, welcher durch seine Niederlage, und durch den Verlust desjenigen, was er am liebsten hatte, gedoppelt gekränkt war, hatte noch dazu den Verdruß, daß er sich den erlittenen Schaden mußte zuschreiben lassen. Der Calif drückte sich ganz deutlich in der Antwort darüber aus, die er dem Chaled auf seinen Brief schrieb, in welchem er ihm den Ausgang der letzten Schlacht gemeldet hatte. Abdalmelek tadelte ihn, daß er die Anführung der Trupen einem so wenig erfahrnen Menschen gegeben habe, und fragte ihn, wo denn jetzt der tapfre Mohalleb wäre, und warum er nicht lieber diesen wegen seiner Klugheit so berühmten Kriegsmann gebraucht habe? Schlüßlich be fahl er ihm, seine Trupen wieder vollständigAbdalmelek.Hegire 72.n. C. G. 691 zu machen, und den Krieg gegen die Azarakiten auf das eheste wieder vorzunehmen; zugleich band er ihm ein, den Mohalleb zu Rathe zu ziehen, wie dieser Feldzug am besten anzufangen sey, und nichts ohne seinen Rath zu unternehmen.


14 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Chaled fand sich durch den Befehl, den ihm der Calif gab, ein wenig erniedriget, gleichwohl aber unterwarf er sich ihm, und ließ den Mohalleb wissen, daß er auf das schleunigste zu ihm kommen möge. Sie verabredeten mit einander die Art und Weise, wie sie die Azarakiten mit Vortheil angreifen müßten, und brachen bald darnach auf, um ihre Anschläge auszuführen.


15 - Des Abts von Marigny Geschichte der Araber unter der Regierung der Califen /

Sie fanden sie bey der Stadt Ahuaz, bisDie Azarakitenwerden geschlagen. wohin sie schon fortgerückt waren. Weil Mohalleb wahrnahm, daß die Feinde auf dem nahen Flusse eine grosse Anzahl Fahrzeuge hatten, so wollte er sich derselben gleich Anfangs bemächtigen; doch die Azarakiten kamen ihm zuvor, und weil ihnen die meisten von diesen Fahrzeugen unnütze geworden waren, so steckten sie dieselben in Brand, damit sich die Trupen des Califen ihrer nicht wider sie bedienen möchten. Sie zogen sich hierauf in ihre Verschanzungen zurück, und hielten sich bey nahe zwanzig Tage still, ohne, daß es auf einige Weise möglich war, mit ihnen handgemein zu wer Abdalmelek.Hegire 72.n. C. G. 691den. Endlich aber kamen sie hervor, und stellten sich in Schlachtordnung, da dann eins der blutigsten Treffen vorfiel, als man seit langer Zeit gesehen hatte. Nachdem die Azarakiten den Anfall ihrer Feinde mit der äussersten Tapferkeit eine zimliche Weile ausgehalten hatten, wurden sie zum weichen genöthiget, und bald darauf in völlige Flucht geschlagen. Man setzte ihnen mit einiger Mannschaft nach, welche alle, die sie erreichen konnten, ohne Gnade niedermachte, und die übrigen bis über die Persischen Grenzen verfolgte.