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Tout étant prêt, scipion partit pour la sicile, & Licinius pour le pays des Brutiens. Entre les deux Armées qu'il y trouva, il choisit celle qui avoit servi sous les ordres du Consul L. Veturius. Metellus garda le commandement de l'autre. Les Préteurs partirent aussi pour se rendre dans leurs départemens.


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Le tems des Assemblées pour l'élecMaladierépanduedans l'Ar-mée duConsul Li-cinius.Liv.XXIX. 10.tion des Consuls approchoit, lorsqu'on reçut à Rome des Lettres du Consul Licinius, qui mandoit au sénat „que la maladie étoit dans son Armée, que lui-même en étoit attaqué; & qu'il n'auroit scipion et Licinius Cons.An. R. 547.Av. J. C.205.pas été possible de résister aux ennemis, si la même contagion ne se fût répandue dans leur camp avec encore plus de violence. Que pour cette raison, ne pouvant pas se rendre lui-même à Rome, il nommeroit, si les sénateurs le trouvoient bon, Q. Lucinius Metellus Dictateur, pour tenir les Assemblées en sa place. Qu'il étoit à propos de congédier l'Armée de Metellus; parce que, d'une part, elle n'étoit d'aucun usage depuis qu'Annibal avoit mis ses troupes en quartier d'hiver; que d'ailleurs la maladie y faisoit de si horribles ravages, qu'il n'y resteroit pas un soldat, si on ne la séparoit au plutôt.“ Les sénateurs répondirent au Consul, qu'ils lui laissoient la liberté de faire là-dessus ce qu'il jugeroit le plus convenable au bien de la République.


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Le tems des Assemblées pour l'élecMaladierépanduedans l'Ar-mée duConsul Li-cinius.Liv.XXIX. 10.tion des Consuls approchoit, lorsqu'on reçut à Rome des Lettres du Consul Licinius, qui mandoit au sénat „que la maladie étoit dans son Armée, que lui-même en étoit attaqué; & qu'il n'auroit scipion et Licinius Cons.An. R. 547.Av. J. C.205.pas été possible de résister aux ennemis, si la même contagion ne se fût répandue dans leur camp avec encore plus de violence. Que pour cette raison, ne pouvant pas se rendre lui-même à Rome, il nommeroit, si les sénateurs le trouvoient bon, Q. Lucinius Metellus Dictateur, pour tenir les Assemblées en sa place. Qu'il étoit à propos de congédier l'Armée de Metellus; parce que, d'une part, elle n'étoit d'aucun usage depuis qu'Annibal avoit mis ses troupes en quartier d'hiver; que d'ailleurs la maladie y faisoit de si horribles ravages, qu'il n'y resteroit pas un soldat, si on ne la séparoit au plutôt.“ Les sénateurs répondirent au Consul, qu'ils lui laissoient la liberté de faire là-dessus ce qu'il jugeroit le plus convenable au bien de la République.


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Quoique ces accusations, en partieLe sénatnomme desCommissai-res pourexaminerl'affaire desLocriens,& les plain- vraies, en partie fausses, fussent appuyées sur quelque vraisemblance, on s'en tint cependant à l'avis de Q. Metellus, qui convenoit avec Fabius dans tous les autres

(a) C'étoit d'user d'un manteau & de chaussures qui étoient propres aux Grecs. Cum pallio crepidisque inambulare in gymnasio

Cornel. et sempron. Cons.An. R. 548.Av. J. C.204.tes forméescontre sci-pion.Liv.XXIX. 20.chefs, mais lui étoit opposé dans ce qui regardoit la personne de scipion. „Que penseroit-on, disoit-il, du sénat & du Peuple Romain, si, après avoir choisi scipion encore jeune pour recouvrer les Espagnes, ce qu'il avoit exécuté avec beaucoup de prudence & de valeur; si, après l'avoir créé Consul pour terminer la guerre de Carthage; si dans le tems même qu'il faisoit espérer à toute la République qu'il arracheroit Annibal du sein de l'Italie, & soumettroit l'Afrique, ils le rappelloient tout d'un coup de sa province, & le forçoient de revenir à Rome avec Pleminius, en le condannant en quelque sorte sans l'entendre; d'autant plus que les Locriens déclaroient que c'étoit en son absence qu'on les avoit accablés de tous les maux qu'ils avoient soufferts, & qu'ainsi on ne pouvoit lui reprocher tout au plus que d'avoir eu un peu trop d'indulgence & de ménagement pour le Commandant qu'il avoit établi dans leur ville. Que son sentiment étoit que l'on fît partir dans trois jours pour la sicile le Préteur M. Pomponius, à qui cette province étoit échue; que les Consuls envoyassent avec lui dix Commissaires tirés du sénat à leur choix, & deux Tribuns du Peuple, avec un Edile; & que le Préteur, avec ce Conseil, prît connoissance de toute l'affaire. Que s'ils reconnoissoient que ce fût par l'ordre ou du consentement de Cornel. et sempron. Cons.scipion qu'on eût exercé sur les LocriensAn. R. 548.Av. J. C.204. les violences dont ils se plaignoient, alors ils lui ordonneroient de sortir de sa province. Qu'en cas qu'il fût déja passé en Afrique, les deux Tribuns du Peuple & l'Edile, avec deux des Commissaires au choix du Préteur, partissent aussitôt pour l'Afrique; les Tribuns & l'Edile, pour ramener scipion à Rome; les deux Commissaires, pour commander l'Armée, jusqu'à ce qu'on eût envoyé un nouveau Général en sa place. Que si au contraire M. Pomponius & les dix Commissaires du sénat trouvoient que scipion n'eût eu aucune part au malheur des Locriens, il restât en ce cas à la tête de ses troupes, & continuât la guerre ainsi qu'il l'avoit projettée.“


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Alors on les fit sortir du sénat, & l'on recueillit les voix. M. Livius vouloit qu'on fît venir le Consul C. servilius, qui étoit le moins éloigné, pour délibérer de la paix en sa présence. Il représenta „que l'affaire étant des plus importantes, il ne Cepion et Geminus Cons. paroissoit pas qu'il fût de la dignité duAn. R. 549.Av. J. C.203. Peuple Romain qu'on la décidât sans la participation des deux Consuls, ou au moins de l'un d'entre eux“. Q. Metellus, toujours favorable à scipion, dit: „Que, comme c'étoit P. scipion qui, en taillant en piéces les Armées des Carthaginois, & en ravageant leurs campagnes, les avoit réduits à la nécessité de demander humblement la paix, personne ne pouvoit mieux juger de l'intention avec laquelle ils faisoient cette démarche, que celui qui menaçoit actuellement les murailles de Carthage. Qu'il croyoit donc que c'étoit uniquement sur ses conseils qu'il faloit se régler pour leur accorder la paix, ou pour la leur refuser“. M. Valerius Levinus, qui avoit été Consul avec Marcellus, soutenoit „que c'étoient des Espions & non des Ambassadeurs, qui étoient venus de Carthage; & il conclut qu'il faloit leur ordonner de sortir incessamment de l'Italie, & leur donner des gardes pour les conduire jusqu'à leurs vaisseaux, & cependant écrire à scipion qu'il continuât la guerre sans relâche“. Lelius & Fulvius ajoutoient, „Que scipion n'avoit compté sur la paix, qu'autant que Magon & Annibal ne seroient point rappellés d'Italie. Que les Carthaginois ne refuseroient aucune condition, tant qu'ils attendroient ces deux Généraux & leurs Armées: mais qu'ils ne les verroient pas plutôt de retour, que, sans Cepion et Geminus Cons.An. R. 549.Av. J. C.203.se soucier des Traités ni des Dieux mêmes, ils reprendroient aussitôt les armes“. Tout bien examiné, on s'en tint à l'avis de Levinus, & les Ambassadeurs furent renvoyés sans avoir rien obtenu, & presque sans réponse.


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L. Vetturius.d. 546. J. n. R. E. d. 206. J. v. C. G.Q. Cäcilius.

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Nachdem alles fertig war, reisete ScipioScipio geht nach Sicilien ab, und sein College in die Provinz Brutium. LiviusXXVIII. 46.nach Sicilien ab. Licinius that gleichfalls seine Reise in das Gebiete der Brutier. Unter den beyden Armeen, die er allda antraf, wehlte er diejenige, die unter dem Consul L. Vetturius gedienet hatte. Metellus behielt das Commando der andern. Die Prätoren giengen auch von Rom, und begabensich in ihre angewiesene Provinzen.


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Die Zeit der öffentlichen Versammlungen, die Consuls zu wählen, nahete heran, als man in Rom von dem Consul Licinius Briefe erhielt, in welchen er dem Senat meldete, „daßeine Kranckheit unter seiner Armee tobe, unddaß er selbst damit befallen sey; daß es ihmunmöglich würde gewesen seyn, dem Feindezu widerstehen, wenn sich nicht eben dieseKranckheit in seinem Lager noch mit weit grösserer Heftigkeit ausgebreitet hätte. Da er also selbst nicht nach Rom kommen könne, so wolte er, wenn es der Senat für gut befände, den Q. Lucinius Metellus zum Dictator ernennen, damit er an seine Stattdie Versammlung halten möge. Es wür de gut seyn, wenn man die Armee des Metellus aus einander gehen liesse, weil sie,eines Theils, nicht mehr nöthig sey, nachdemHannibal seine Trupen in die Winterquartiere gezogen habe, und weil, andern Theils, die Kranckheit so schrecklich unter ihr wüte, daß kein einziger Soldat übrig bleiben würde, wenn man sie nicht auf das schleunigste absonderte.“ Die Glieder und was sich unter ihnen zugetragen. 269 des Senats antworteten dem Consul hierd. 547. J. n. R. E. d. 205. J. v. C. G.auf, daß sie ihm freye Gewalt liessen alles zu thun, was er der Republik zuträglich zu seyn erachte.


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Die Zeit der öffentlichen Versammlungen, die Consuls zu wählen, nahete heran, als man in Rom von dem Consul Licinius Briefe erhielt, in welchen er dem Senat meldete, „daßeine Kranckheit unter seiner Armee tobe, unddaß er selbst damit befallen sey; daß es ihmunmöglich würde gewesen seyn, dem Feindezu widerstehen, wenn sich nicht eben dieseKranckheit in seinem Lager noch mit weit grösserer Heftigkeit ausgebreitet hätte. Da er also selbst nicht nach Rom kommen könne, so wolte er, wenn es der Senat für gut befände, den Q. Lucinius Metellus zum Dictator ernennen, damit er an seine Stattdie Versammlung halten möge. Es wür de gut seyn, wenn man die Armee des Metellus aus einander gehen liesse, weil sie,eines Theils, nicht mehr nöthig sey, nachdemHannibal seine Trupen in die Winterquartiere gezogen habe, und weil, andern Theils, die Kranckheit so schrecklich unter ihr wüte, daß kein einziger Soldat übrig bleiben würde, wenn man sie nicht auf das schleunigste absonderte.“ Die Glieder und was sich unter ihnen zugetragen. 269 des Senats antworteten dem Consul hierd. 547. J. n. R. E. d. 205. J. v. C. G.auf, daß sie ihm freye Gewalt liessen alles zu thun, was er der Republik zuträglich zu seyn erachte.


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Ob nun gleich diese Anklagungen, welche theils falsch, theils wahr waren, einigenSchein der Wahrscheinlichkeit hatten, so blieb man doch bey der Meinung des Q. Me tellus, welcher in allen Stücken mit dem Fabius einig war, nur in dem nicht, was die Person des Scipio anbelangte. „Was würde man, sagte er, von dem Senate und dem Römischen Volke denken, wenn,nachdem sie den Scipio, seiner Jugend ohngeachtet, erwählet hätten, Spanien wiedereinzunehmen; nachdem er es mit vielerKlugheit und Tapferkeit ausgeführet; nachdem man ihn zum Consul ernennt, den punischen Krieg zu enden, wenn man ihn,zu eben der Zeit, da er der ganzen Republick Hoffnung mache, den Hannibal ausdem Schoosse Jtaliens zu treiben, und Afrika unterwürfig zu machen, auf einmal aus seiner Provinz zurück ruffte, und ihn nebst dem Pleminius nach Rom zu kommen nöthigte, wodurch er schon, so zu reden, ohne verhört zu seyn, bestrafet würde.Die Locrier erklärten ja selbst, daß sie alleihr Unglück in seiner Abwesenheit hättenausstehen müssen, und daß man ihm alsoaufs höchste nichts vorwerffen könne, als seine allzugrosse Nachsicht gegen den General, welchem er ihre Stadt anvertrauet ha und was sich unter ihnen zugetragen. 289be. Seine Meinung sey, man solle binnend. 548. J. n. R. E. d. 204. J. v. C. G.drey Tagen den Prätor M. Pomponiusnach Sicilien, als derjenigen Provinz, welche ihm zugefallen sey, abgehen lassen; derSenat solle zehn Glieder aus sich, zweyTribune des Volks, und einen Aedil mitihm dahin schicken, und mit diesen müsse der Prätor die Sache untersuchen. Wenn sie alsdann fänden, daß man auf Befehl,oder mit Einwilligung des Scipio mit denLocriern so grausam verfahren sey, so sollten sie ihm seine Provinz zu verlassen befehlen. Und im Fall, daß er schon nachAfrika übergegangen sey, sollten die zwey Tribune des Volks, und der Aedil, nebst zwey von dem Prätor ernennten Commissaren, gleichfals nach Afrika gehen: DieTribune und der Aedil sollten den Scipionach Rom zurückbringen, und die zweyCommissare sollten unterdessen die Armee commandiren, bis man einen neuen General an seine Stelle geschickt hätte. Wannaber, gegentheils, M. Pomponius und diezehn Commissare des Raths fänden, daßScipio keinen Theil an dem Unglücke derLocrier habe, so solle er, in diesem Falle, an der Spitze seiner Trupen bleiben, und den Krieg, nach seinem entworffenen Plane, fortsetzen.“


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Man ließ sie sodann abtreten, und schritt zu Sammlung der Stimmen der Raths glieder. N. Livius schlug vor, daß man den Consul C. Livius, der am wenigsten entferntwäre, kommen lassen, und in seiner Gegenwart des Friedens wegen, tractiren möchte. Er stellte vor. „daß, weil die Sache von sehr grosser Wichtigkeit wäre, es dem Ansehen des Römischen Volkes nicht gemäß zu seyn schiene, selbige ohne Theilnehmungder beyden Consul, oder wenigstens eines unter ihnen, zu entscheiden.“ Q. Metellushingegen, der dem Scipio allezeit wohl wollte, sagte: „Da der P. Scipio die Carthaginenser durch Bezwingung ihrer Armeenund durch Verheerung ihrer Ländereyen soweit gebracht hätte, daß sie demüthig um Friede bitten müsten, so könnte niemand besser von der Absicht, in der sie einen solchen Schritt thäten, urtheilen, als derjenige, der die Mauern Carthagens wirklich mit einem Angriff bedrohete. Er glaubte demnach, man müsse es einzig und allein nach dessenGutachten hierinnen ankommen lassen, ihnen entweder den Frieden zuzugestehen, oderzu versagen.“ M. Valerius Levinus, dermit dem Marcellus Consul gewesen war, behauptete endlich: „Es wären nicht Gesandte, sondern Spions, die von Carthago gekommen wären, und er folgerte daher, man müste ihnen demnach anbefehlen, Jtalien unverzüglich zu verlassen, und ihnen eineBegleitung mitzugeben, die sie bis an ihre und was sich unter ihnen zugetragen. 375 Schiffe brächte; indessen aber an den Scipiod. 549. J. n. R. E. d. 203. J. v. C. G.schreiben, daß er den Krieg ohne Unterlaß fortsetzen sollte.“ Lälius und Fulvius setztennoch hinzu: „Scipio habe anders nicht aufden Frieden Rechnung gemacht, als nur, wenn Mago und Hannibal nicht zurückberuffen würden. Die Carthaginenser würden sich alle Bedingungen gefallen lassen,so lange sie diese beyden Generale und ihreArmeen noch erwarteten: So bald sie aberdieselben würden zurückkom̄en sehen, würden sie alsobald wieder zu den Waffen greiffen, und weder aus den Tractaten, noch aus den Göttern selbst sich das geringste machen.“ Nachdem man alles wohl über legt, ließ man sich den Rath des Levinus gefallen, und schickte die Gesandten, ohne daßsie etwas erhalten hatten, ja fast ohne Antwort, zurück.