Suchbegriff: meri
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Parmi ceux qui commandoient dans Sy Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.racuse, il y avoit un Espagnol, nomméAn. R.540.Av. J. C.212.Méric: on trouva moyen de le gagner. Il livra de nuit la porte qui étoit près de la fontaine d'Aréthuse, & reçut les soldats queMarcellus y envoya. Le lendemain au point du jour, Marcellus fit une fausse attaque à l'Achradine, pour attirer de ce côté-là toutes les forces de cette place, & même de l'Ile qui y étoit jointe; & afin de faciliter à quelques vaisseaux le moyen de jetter encore des troupes dans l'Ile qui seroit dégarnie. Tout réussit comme il l'avoit projetté. Les soldats que ces vaisseaux jettérent dans l'Ile, trouvant les postes presque tous abandonnés, & les portes par lesquelles plusieurs venoient de sortir pour aller défendre l'Achradine contre Marcellus, encore ouvertes, s'en emparérent après un léger combat. Marcellus, averti qu'il étoit maître de l'Ile, & d'un quartier de l'Achradine, & que Méric, avec le corps qu'il comman doit, s'étoit joint à ses troupes, fait sonner la retraite, pour empêcher qu'on ne pillât le trésor des Rois de Syracuse, qui ne se trouva pas aussi considérable qu'on l'avoit cru.


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Parmi ceux qui commandoient dans Sy Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.racuse, il y avoit un Espagnol, nomméAn. R.540.Av. J. C.212.Méric: on trouva moyen de le gagner. Il livra de nuit la porte qui étoit près de la fontaine d'Aréthuse, & reçut les soldats queMarcellus y envoya. Le lendemain au point du jour, Marcellus fit une fausse attaque à l'Achradine, pour attirer de ce côté-là toutes les forces de cette place, & même de l'Ile qui y étoit jointe; & afin de faciliter à quelques vaisseaux le moyen de jetter encore des troupes dans l'Ile qui seroit dégarnie. Tout réussit comme il l'avoit projetté. Les soldats que ces vaisseaux jettérent dans l'Ile, trouvant les postes presque tous abandonnés, & les portes par lesquelles plusieurs venoient de sortir pour aller défendre l'Achradine contre Marcellus, encore ouvertes, s'en emparérent après un léger combat. Marcellus, averti qu'il étoit maître de l'Ile, & d'un quartier de l'Achradine, & que Méric, avec le corps qu'il comman doit, s'étoit joint à ses troupes, fait sonner la retraite, pour empêcher qu'on ne pillât le trésor des Rois de Syracuse, qui ne se trouva pas aussi considérable qu'on l'avoit cru.


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Les déserteurs aiant profité de cet intervalle de tranquillité pour s'échapper, les Syracusains, délivrés de toute crainte, ouvrirent à Marcellus les portes de l'Achradine, & lui envoyérent des Députés, qui avoient ordre de ne lui demander autre chose, sinon qu'il lui plût de leur conserver la vie à eux & à leurs enfans. Marcellus aiant pris l'avis de son Conseil, où il avoit admis Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons.An. R.540.Av. J. C.212.les Syracusains qui s'étoient réfugiés dans son camp, répondit à ces Députés: “Qu'Hiéron, pendant cinquante ans, n'avoit pas fait plus de bien au Peuple Romain, que ceux qui depuis quelques années étoient maîtres de Syracuse n'avoient voulu lui faire de mal: mais que leur mauvaise volonté n'avoit nui qu'à eux, & qu'ils s'étoient punis eux-mêmes du violement des Traités d'une maniére plus cruelle que n'auroient souhaité les Romains Qu'il tenoit Syracuse assiégée depuis trois ans, non pour la réduire en esclavage, mais pour la délivrer de la tirannie que des Chefs de déserteurs exerçoient sur elle. Qu'après tout les Syracusains auroient tort d'imputer une révolte soutenue pen dant tant d'années, au défaut de liberté; puisqu'il n'avoit tenu qu'à eux d'imiter ceux de leurs concitoyens, qui étoient venus chercher un asile dans le camp des Romains; ou de suivre l'exemple de l'Es pagnol Méric, qui leur avoit livré sa personne & sa garnison; & qu'au moins ils auroient pu prendre plutôt la généreuse résolution de se rendre, à laquelle ils s'étoient enfin déterminés. Que pour lui, il ne regardoit pas l'honneur d'avoir pris Syracuse comme une récompense qui égalât les travaux & les périls qu'il avoit essuyés pendant un si long & si rude siége.“


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Quand il entra dans la ville, outre le tableau qui représentoit la prise de Syracuse, il étoit précédé des catapultes, des bal listes, & de toutes les autres machines de guerre qui étoient tombées entre ses mains; des superbes ornemens que la magnificence Royale avoit accumulés pendant une longue paix dans cette ville capitale; d'un grand nombre de vases d'argent ou d'airain, travaillés avec beaucoup d'art, de meubles précieux de toute espéce, & de statues célébres, dont Syracuse étoit ornée plus qu'aucune des autres villes Grecques. On y fit aussi marcher huit éléphans, comme une preuve des victoires qu'il avoit remportées sur les Carthaginois. Sosis de Syracuse & Mericus d'Espagne marchoient devant Marcellus avec des couronnes d'or. Ils avoient beaucoup contribué à la prise de la ville. On leur donna à tous deux le droit de Bourgeoisie, & à chacun cinq cens arpens de terre; à Sosis dans le terri- Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. toire de Syracuse, avec une maison dansAn. R.541.Av. J. C.211. la ville à son choix; à Méric, & aux Espagnols qui avoient embrassé le parti des Romains avec lui, une des villes rebelles de Sicile pour demeure, & des terres dans les campagnes qui avoient été confisquées par droit de conquête.


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Quand il entra dans la ville, outre le tableau qui représentoit la prise de Syracuse, il étoit précédé des catapultes, des bal listes, & de toutes les autres machines de guerre qui étoient tombées entre ses mains; des superbes ornemens que la magnificence Royale avoit accumulés pendant une longue paix dans cette ville capitale; d'un grand nombre de vases d'argent ou d'airain, travaillés avec beaucoup d'art, de meubles précieux de toute espéce, & de statues célébres, dont Syracuse étoit ornée plus qu'aucune des autres villes Grecques. On y fit aussi marcher huit éléphans, comme une preuve des victoires qu'il avoit remportées sur les Carthaginois. Sosis de Syracuse & Mericus d'Espagne marchoient devant Marcellus avec des couronnes d'or. Ils avoient beaucoup contribué à la prise de la ville. On leur donna à tous deux le droit de Bourgeoisie, & à chacun cinq cens arpens de terre; à Sosis dans le terri- Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. toire de Syracuse, avec une maison dansAn. R.541.Av. J. C.211. la ville à son choix; à Méric, & aux Espagnols qui avoient embrassé le parti des Romains avec lui, une des villes rebelles de Sicile pour demeure, & des terres dans les campagnes qui avoient été confisquées par droit de conquête.


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Unter denjenigen, welche in Syracusacommandirten, war ein Spanier, NahmensMeric. Man fand ein Mittel ihn zu gewinnen. Er räumte in der Nacht das Thorein, welches bey dem Brunnen von Arethusawar, und nahm die Soldaten ein, welcheMarcellus dahin schickte. Bey dem Anbruchdes folgenden Tages that Marcellus einenfalschen Angriff auf Achradine, auf diese Seite alle Stärke dieses Platzes zu ziehen, undselbst auf die Insel, welche dabey lag, wodurch er das Unternehmen erleichterte, daßeinige Schiffe Mittel fanden, noch einige Trupen in die Insel zu werfen, welche unbedeckt und was sich unter ihnen zugetragen. 345 blieb. Alles gelang nach seinem Entwurf.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.Die Soldaten, welche diese Schiffe in dieInsel warfen, fanden fast alle Posten verlassen und die Thore noch offen, zu welchenviele herausgegangen waren, Achradine gegenden Marcellus zu vertheidigen, und bemächtigten sich also derselben nach einem leichtenGefechte. Als Marcellus Nachricht erhalten hatte, daß er Meister von der Insel undvon einem Theil von Achradine war, und daß Meric mit dem Hauffen, welchen er commandirte, zu seinen Trupen gestossen war, ließer das Zeichen zum Rückmarsch geben, damit man nicht den Schatz der Könige vonSyracusa plündere, welchen man nicht sobeträchtlich befand, als man geglaubt hatte.


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Unter denjenigen, welche in Syracusacommandirten, war ein Spanier, NahmensMeric. Man fand ein Mittel ihn zu gewinnen. Er räumte in der Nacht das Thorein, welches bey dem Brunnen von Arethusawar, und nahm die Soldaten ein, welcheMarcellus dahin schickte. Bey dem Anbruchdes folgenden Tages that Marcellus einenfalschen Angriff auf Achradine, auf diese Seite alle Stärke dieses Platzes zu ziehen, undselbst auf die Insel, welche dabey lag, wodurch er das Unternehmen erleichterte, daßeinige Schiffe Mittel fanden, noch einige Trupen in die Insel zu werfen, welche unbedeckt und was sich unter ihnen zugetragen. 345 blieb. Alles gelang nach seinem Entwurf.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.Die Soldaten, welche diese Schiffe in dieInsel warfen, fanden fast alle Posten verlassen und die Thore noch offen, zu welchenviele herausgegangen waren, Achradine gegenden Marcellus zu vertheidigen, und bemächtigten sich also derselben nach einem leichtenGefechte. Als Marcellus Nachricht erhalten hatte, daß er Meister von der Insel undvon einem Theil von Achradine war, und daß Meric mit dem Hauffen, welchen er commandirte, zu seinen Trupen gestossen war, ließer das Zeichen zum Rückmarsch geben, damit man nicht den Schatz der Könige vonSyracusa plündere, welchen man nicht sobeträchtlich befand, als man geglaubt hatte.


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Da die Ueberläufer von diesem Zwischenraum von Ruhe Gelegenheit genommen hatten zu entwischen, öffneten die Syracusaner,welche von aller Furcht befreyet waren, demMarcellus die Thore von Achradine, undschickten Abgeordnete zu ihm, welche Befehlhatten, ihn um nichts weiter zu bitten, alsihr und ihrer Kinder Leben zu erhalten.Marcellus hörte hierüber seinen Rath, wozuer die Syracusaner, die in sein Lager geflüchtet waren, gelassen hatte, und antwortete den Abgeordneten: „Hiero habe seitfunfzig Jahren dem römischen Volke nichtmehr gutes erwiesen, als diejenigen, welcheseit einigen Jahren Herren von Syracuswären, demselben Tort zu thun gesucht hätten; allein ihr böser Wille und feindliche 346 Q. F. Flaccus, u. A. C. Pulcher, Cons.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.Gesinnung habe niemand, als ihnen selbst,geschadet, und sie hätten sich selbst wegender Uebertretung der Tractaten auf eineviel härtere Art gestrafet, als es der RömerWunsch gewesen wäre. Er halte Syracusseit drey Jahren eingeschlossen, nicht, umes in die Sklaverey zu zwingen, sondern esvon der Tyranney, welche die Häupter derUeber gelauffenen an ihnen ausübten, zu befreyen. Ueber dieses thäten die Syracusaner höchst unrecht, wenn sie einen Aufruhr, der so viele Jahre fortgedauert, demMangel der Freyheit zuschreiben wollten,indem es nur an ihnen gelegen hätte, denenjenigen unter ihren Mitbürgern, welche indas römische Lager ihre Zuflucht genommenhätten, nachzuahmen, oder dem Beyspiele des Spaniers Mericus zu folgen, welchersich und seine Besatzung ihm überlieferthätte. Wenigstens hätten sie die großmüthige Entschliessung, sich zu ergeben, zu dersie endlich geschritten wären, eher fassenkönnen. Er vor seine Person sähe die Ehre, Syraeus<Syracus> eingenommen zu haben, keinesweges vor eine solche Belohnung an,welche denen Beschwerlichkeiten und Gefahren, die er während einer so langen und somühsamen Belagerung ausstehen müssen,gleich käme.“


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Bey diesem Einzuge kamen ausser demGemählde, worauf die Eroberung der StadtSyracus vorgestellet wurde, vor ihm voraus die Catapulten, Ballisten, und alleSteinschleu, dern.die andern Kriegsmaschinen, die in seineHände gefallen waren; imgleichen die kostbaren Zierrathen, welche die Königliche Prachtwährend eines langen Friedens in dieserHauptstadt zusammen gebracht hatte; ferner eine grosse Menge silberner und ehernermit vieler Kunst gearbeiteter Gefässe, prächtiges Hausgeräthe von allerhand Art, undberühmte Statuen, woran Syracus einengrössern Ueberfluß, als irgend eine andereGriechische Stadt, hatte. Man ließ auchacht Elephanten, als einen Beweis dererSiege, welche er über die Carthaginenser erhalten hatte, vorausgehen. Sosis von Syracus, und Mericus aus Spanien, giengen unmittelbar vor dem Marcellus mit goldenen Kronen her. Sie hatten sehr viel zuder Eroberung der Stadt beygetragen. Beyden gab man das Bürgerrecht, und einem jeden fünf Morgen Landes. Der Sosis erhielt die seinigen in dem Gebiete von Syracus, nebst einem Hause in der Stadt, nach seiner eigenen Wahl, und Mericus nebst denSpaniern, die mit ihm die Römische Parthey 480 Cn. F. Centumalus, u. P. S. Galba, Cons.d. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G. ergriffen hatten, bekamen eine von den rebellischen Städten in Sicilien zu ihrem Auffenthalt, und auf dem platten Lande die Aecker,welche nach dem Rechte der Eroberung waren eingezogen worden.


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Bey diesem Einzuge kamen ausser demGemählde, worauf die Eroberung der StadtSyracus vorgestellet wurde, vor ihm voraus die Catapulten, Ballisten, und alleSteinschleu, dern.die andern Kriegsmaschinen, die in seineHände gefallen waren; imgleichen die kostbaren Zierrathen, welche die Königliche Prachtwährend eines langen Friedens in dieserHauptstadt zusammen gebracht hatte; ferner eine grosse Menge silberner und ehernermit vieler Kunst gearbeiteter Gefässe, prächtiges Hausgeräthe von allerhand Art, undberühmte Statuen, woran Syracus einengrössern Ueberfluß, als irgend eine andereGriechische Stadt, hatte. Man ließ auchacht Elephanten, als einen Beweis dererSiege, welche er über die Carthaginenser erhalten hatte, vorausgehen. Sosis von Syracus, und Mericus aus Spanien, giengen unmittelbar vor dem Marcellus mit goldenen Kronen her. Sie hatten sehr viel zuder Eroberung der Stadt beygetragen. Beyden gab man das Bürgerrecht, und einem jeden fünf Morgen Landes. Der Sosis erhielt die seinigen in dem Gebiete von Syracus, nebst einem Hause in der Stadt, nach seiner eigenen Wahl, und Mericus nebst denSpaniern, die mit ihm die Römische Parthey 480 Cn. F. Centumalus, u. P. S. Galba, Cons.d. 541. J. n. R. E. d. 211. J. v. C. G. ergriffen hatten, bekamen eine von den rebellischen Städten in Sicilien zu ihrem Auffenthalt, und auf dem platten Lande die Aecker,welche nach dem Rechte der Eroberung waren eingezogen worden.