Suchbegriff: medici_maria
Treffer: 13

1 - /

5°. Aux louanges ridicules que le Cardinal se donne à lui-même dans ce premier chapitre & qu'un homme Une partie de ces réflexions avoit déja paru dans les papiers publics. de bon sens ne se donne jamais, on ajoute une con-damnation encore plus indécente de ceux qui étoient dans le conseil quand le Cardinal y entra. On y apelle le Duc de Mantoue, ce pauvre Prince. Quand on y mentionne les intrigues que trama la Reine Mere pour perdre le Cardinal, on dit la Reine tout court, comme s'il s'agissoit de la Reine Epouse du Roi. On y nomme la Marquise du Fargis, femme de l'Ambassadeur en Espagne, & favorite de la Reine Mere, la Fargis comme, si le Cardinal de Richelieu eût parlé de Marion de Lorme; il n'appartient qu'à quelques pédans grossiers qui ont écrit des histoires de Louis XIV. de dire laMontespan, la Maintenon, la Fontange, la Portsmouth. Un homme de qualité & aussi poli que le Cardinal deRichelieu, n'eut pas assurément tombé dans de telles in-décences. Je ne prétends pas donner à cette probabilité plus de poids qu'elle n'en a; je ne la regarde pas comme une raison décisive, mais comme une conjecture assez forte.


2 - /

Le plus horrible accident, qui soit jamais arrivé en Europe, a produit les plus odieuses conjectures. Presque tous les Mémoires du tems de la mort deHenri IV, jettent également des soupçons sur les ennemis de ce bon Roi, sur les Courtisans, sur les Jesuites, sur saMaîtresse, sur sa femme même. Ces accusations durent encore, & on ne parle jamais de cet assassinat sans former un jugement téméraire. J'ai toujours été étonné de cette facilité malheureuse, avec laquelle les hommes les plus incapables d'une méchante action aiment à imputer les crimes les plus affreux aux Hommes d'Etat, aux Hommes en place. On veut se venger de leur grandeur en les accusant; on veut se faire valoir en racontant des Anecdotes étranges. Il en est de la conversation comme d'un Spectacle, comme d'une Tragédie dans laquelle il faut attacher par de grandes passions & par de grands crimes.


3 - /

Ce que je dis de Guicciardin, je le dirai des Mémoires de Sully au sujet de la mort de Henri IV. Ces Mémoires furent composés par des Secrétaires du Duc de Sully alors disgracié par Marie de Médicis; on y laisse échapper quelques soupçons sur cette Princesse, que la mort de Henri IV faisoit Maîtresse du Royaume, & sur leDuc d'Espernon qui servit à la faire déclarer Régente.


4 - /

Ce que je dis de Guicciardin, je le dirai des Mémoires de Sully au sujet de la mort de Henri IV. Ces Mémoires furent composés par des Secrétaires du Duc de Sully alors disgracié par Marie de Médicis; on y laisse échapper quelques soupçons sur cette Princesse, que la mort de Henri IV faisoit Maîtresse du Royaume, & sur leDuc d'Espernon qui servit à la faire déclarer Régente.


5 - /

On accuse à la fois le Pere Alagona, Jesuite, oncle du Duc de Lerme; tout le Conseil Espagnol, la ReineMarie de Médicis, la Maîtresse de Henri IV, Madame de Verneuil, & le Duc d'Espernon. Choisissez donc. Si la Maîtresse est coupable, il n'y a pas d'apparence que l'Epouse le soit; si le conseil d'Espagne a mis dans Naples le coûteau à la main de Ravaillac, ce n'est donc pas le Duc d'Espernon qui l'a séduit dans Paris, lui queRavaillac appeloit Catholique à gros grain, comme il est prouvé au Procès; lui qui n'avoit jamais fait que desactions généreuses; lui qui d'ailleurs empêcha qu'on ne tuât Ravaillac à l'instant qu'on le reconnut tenant son coûteau sanglant, et qui vouloit qu'on le réservât à la Question & au supplice.


6 - /

On accuse à la fois le Pere Alagona, Jesuite, oncle du Duc de Lerme; tout le Conseil Espagnol, la ReineMarie de Médicis, la Maîtresse de Henri IV, Madame de Verneuil, & le Duc d'Espernon. Choisissez donc. Si la Maîtresse est coupable, il n'y a pas d'apparence que l'Epouse le soit; si le conseil d'Espagne a mis dans Naples le coûteau à la main de Ravaillac, ce n'est donc pas le Duc d'Espernon qui l'a séduit dans Paris, lui queRavaillac appeloit Catholique à gros grain, comme il est prouvé au Procès; lui qui n'avoit jamais fait que desactions généreuses; lui qui d'ailleurs empêcha qu'on ne tuât Ravaillac à l'instant qu'on le reconnut tenant son coûteau sanglant, et qui vouloit qu'on le réservât à la Question & au supplice.


7 - /

Le Cardinal de Richelieu, & Louïs XIII venoient de mourir, l'un admiré & haï, l'autre déja oublié. Ils avoient laissé aux Français, alors très - inquiets, de l'aversion pour le nom seul du Ministére; & peu de re- spect pour le Trône. Louïs XIII par son Testament établissoit un Conseil de Régence. Ce Monarque, mal obéï pendant sa vie seflatta de l'être mieux après sa mort,18 Août 1643. mais la premiere démarche de sa veuve Anne d'Autriche, fut de faire annuller les volontés de son mari par un Arrêt du Parlement de Paris. Ce Corps, long-tems op- posé à la Cour, & qui avoit à peine conservé sous Lou- ïs la liberté de faire des Remontrances, cassa le Testa- ment de son Roi, avec la même facilité qu'il auroit jugé la cause d'un Citoyen. Anne d'Autriche s'adressa à cette Compagnie pour avoir la Régence illimitée; par- ceque Marie de Médicis s'étoit servie du même Tribu- nal après la mort d'Henri IV, & Marie de Médicis avoit donné cet exemple; parceque toute autre voye eût été longue & incertaine, que le Parlement entouré de Gar- des ne pouvoit résister à ses volontés, & qu'un Arrêt rendu par le Parlement & par les Pairs, sembloit assu- rer un droit incontestable *.


8 - /

Der Kardinal von Richelieu und Ludewig derXIII waren gestorben; der eine wurde bewundert und gehaßt, der andere war schon vergessen. Sie hatten den Franzosen, welche damals sehr unruhig waren, Abscheu gegen das Ministerium, und wenig Ehrfurcht für den Thron hin terlassen. Ludewig der XIII richtete in seinem Testamente einen Rath auf, welcher die Regierung verwalten sollte. Dieser Monarche, welchem man bey seinem Leben wenig gefolget hatte, schmeichelte sich, Ludewigs des XIV. daß es nach seinem Tode eher geschehen würde; das erste aber, was seine Wittwe Anna von Oesterreich that, war dieses, daß sie durch einen Schluß des Parlements zu Paris den letzten Willen ihres Mannes für nichtig erklären ließ. Das Parlement war schon seit langer Zeit dem Hofe entgegen, und hatte unter Ludewigen kaum die Freyheit behalten Gegenvorstellungen thun zu dürfen; es hob also das Testament seines Königs mit eben der Leichtigkeit auf, mit welcher es etwa eine Streitsache zwischen gemeinenBürgern würde entschieden haben. Anna von Oesterreich wendete sich an diese Versammlung, um eine uneingeschränkte Regierung zu erhalten; weil sich Maria von Medicis nach dem Tode Heinrichs des IV gleichfalls dieses Tribunals bedient hatte, und ihr also hierinne vorgegangen war; und weil jeder andere Weg ungewiß und langweilig würde gewesen seyn, das von den Wachen umringte Parlement aber ihrem Willen nicht widerstehen konnte, und ein Schluß, welchen das Parlement und die Pairs ergehen ließen, das unwidersprechlichste Recht festzusetzen schien *.


9 - /

Der schrecklichste Zufall, der sich jemals in Europa ereignet hat, hat die allerhäßlichsten Muthmaßungen verursachet. Fast alle Geschichtbücher von der Zeit des Todes Heinrichs des Vierten, machen die Feinde dieses wackern Königs, seine Höflinge, die Jesuiten, seine Maitresse, seineGemahlinn selbst verdächtig. Diese Anklagen dauern noch, und man spricht niemals von diesem Tode, ohne ein verwegnes Urtheil zu fällen. Ich bin allezeit über die unglückselige Leichtigkeit erstaunet, mit welcher selbst Leute, welche am wenigsten eine niederträchtige Handlung zu begehen fähig sind, die allererschrecklichsten Verbrechen den Staatsbedienten, den Personen, welche in Aemtern sitzen, Schuld geben. Man klaget sie an, um sich an ihrer Größe zu rächen; man will sich durch die Erzählung der abentheuerlichsten Anekdoten ein Ansehen geben. Es ist mit dem Umgange, wie mit einem Schauspiele, wie mit einerTragödie, in welcher man durch große Leidenschaften und durch große Verbrechen an sich ziehen muß.


10 - /

Was ich von dem Guicciardini gesaget habe, muß ich auch von den Denkwürdigkeiten des Sully sagen. Diese Denkwürdigkeiten wurden von den Sekretären des Herzogs von Sully, welcher damals durch die Maria von Medicis in Ungnade gefallen war, aufgesetzet. Man ließ einigen Verdacht auf diese Prin zeßinn, welche der Tod Heinrichs des IVten zur Be sitzerinn des Königreichs machte, und auf den Herzog von Espernon, welcher sich alle Mühe gab, sie zur Regentinn erklären zu lassen, darinne merken.


11 - /

Man beschuldiget zugleich den Jesuiten, Pater Alagona, einen Vetter des Herzogs von Lerme; den ganzen spanischen Rath, die Königinn Maria von Medicis, die MaitresseHeinrichs des IVten, die Heinrichs des IV. Frau von Verneuil, und dem Herzoge von Espernon. Man wähle also. Wenn die Maitresse Schuld hat, so ist es nicht wahrscheinlich, daß die Gemahlinn zugleich Schuld haben solle. Wenn der spanische Rath dem Ravaillac in Neapel das Mordmesser in die Hand gegeben hat, so kann ihn der Herzog von Espernon in Paris nicht verführet haben; er, welchen Ravaillac den Catholiken von Schrot und Korne nannte, wie man aus dem Processe sieht; er, welcher nichts als lauter großmüthige Handlungen geübet hatte; er, welcher es verhinderte, daß man den Ravaillac nicht auf der Stelle tödtete, so bald man das blutige Messer bey ihm fand, und welcher durchaus wollte, daß man ihn der Tortur und der Bestrafung aufbehalten sollte.


12 - /

Man beschuldiget zugleich den Jesuiten, Pater Alagona, einen Vetter des Herzogs von Lerme; den ganzen spanischen Rath, die Königinn Maria von Medicis, die MaitresseHeinrichs des IVten, die Heinrichs des IV. Frau von Verneuil, und dem Herzoge von Espernon. Man wähle also. Wenn die Maitresse Schuld hat, so ist es nicht wahrscheinlich, daß die Gemahlinn zugleich Schuld haben solle. Wenn der spanische Rath dem Ravaillac in Neapel das Mordmesser in die Hand gegeben hat, so kann ihn der Herzog von Espernon in Paris nicht verführet haben; er, welchen Ravaillac den Catholiken von Schrot und Korne nannte, wie man aus dem Processe sieht; er, welcher nichts als lauter großmüthige Handlungen geübet hatte; er, welcher es verhinderte, daß man den Ravaillac nicht auf der Stelle tödtete, so bald man das blutige Messer bey ihm fand, und welcher durchaus wollte, daß man ihn der Tortur und der Bestrafung aufbehalten sollte.


13 - /

5. Zu dem lächerlichen Lobe, welches sich derKardinal in diesem ersten Hauptstücke selbst giebt, und dergleichen sich ein Mensch von Verstande niemals zu geben pfleget, füget man eine noch weit unanständigere Verdammung derjenigen, welche in dem Rathe saßen, als der Kardinal in denselben trat. Man nennet daselbst den Herzog von Mantua, diesen armen Prinz. Wenn man der heimlichen Händel gedenkt, welche die Königinn Mutter unternahm, den Kardinal zu stürzen, so saget man ganz kurzdie Königinn, als wenn die Rede von der Königinn, der Gemahlinn des Königs, wäre. Man nennet darinne die Marquisinn von Fargis, die Gemahlinn des Abgesandten in Spanien, und die Lieblinginn der Königinn Mutter, la Fargis, als ob der Kar dinal von Marion von Lorme geredet hätte. Nur groben Pedanten, welche die Geschichte Ludewigs des XIVten geschrieben haben, kömmt es zu, zu sagen, die Montespan, die Maintenon, die Fontange, diePortsmuth. Ein Mensch von Stande, der die Ar tigkeit besessen, welche der Kardinal besaß, wäre nimmermehr in eine solche Unanständigkeit verfallen. Ich verlange dieser Wahrscheinlichkeit nicht mehr Gewichte zu geben, als sie hat; ich betrachte sie auch nicht als einen entscheidenden Grund, sondern bloß als eine ziemlich starke Muthmaßung.