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Les Consuls étant choisis, on nomma quatre Préteurs selon l'usage de ces tems- là, Manius Pomponius Mathon, P. Fu rius Philus, M. Claudius Marcellus, & L. Postumius Albinus: les deux prémiers restérent dans la ville pour y rendre la justice. Marcellus eut pour département la Sicile, & Postumius la Gaule. Il est remarquable que ces quatre Préteurs avoient déja géré cette charge, & les deux derniers même avoient été Consuls. De tous les Magistrats de cette année, il n'y avoit que Varron qui exerçât pour la pré- C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons. miére fois la charge dont il étoit revétu.An. R.536.Av. J. C.216. On eut soin de faire passer des ravitaillemens à la Flotte qui hivernoit à Lilybée, & l'on embarqua pour l'Espagne toutes les munitions nécessaires aux Armées que les deux Scipionsgemeint sind Publius und Gnaeus Scipio y commandoient. Enfin l'on donna tous ses soins aux préparatifs de la campagne où l'on alloit entrer.


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Les affaires étoient en cet état, lorsqueLe Sénats'assemblé. Sageconseilque donneFabiuspour mettre de l'or dre dans laville.Liv. XXII.55.Plut inFab. 184. les Préteurs P. Furius Philus & M. Pomponius assemblérent le Sénat, afin de prendre des mesures pour la conservation de Rome. Car ils ne doutoient point qu'Annibal, après avoir défait leurs Armées, ne vînt aussitôt pour attaquer la Capitale, dont la prise terminoit la guerre, & achevoit la ruïne de la République. Mais comme les C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. C.216.femmes répandues autour du Sénat faisoient retentir l'air de leurs cris, & qu'avant même qu'on sût ceux qui étoient morts, ou qui vivoient encore, toutes les familles étoient également plongées dans l'affliction,Q. FabiusMaximus fut d'avis “qu'on envoyât promtement des couriers sur la Voie Appia & sur la Voie Latine, avec ordre d'interroger ceux que la fuite avoit sauvés, & qu'ils rencontreroient dans leur chemin, pour savoir d'eux quel étoit le sort des Consuls & de l'Armée; où étoient les restes des troupes, supposé qu'il en fût resté; de quel côtéAnnibal avoit dirigé sa marche après la bataille; ce qu'il faisoit actuellement, & ce qu'on pouvoit conjecturer de ses desseins pour l'avenir. Il représenta aussi, qu'au défaut des Magistrats qui se trouvoient en trop petit nombre dans la ville, les Sénateurs devoient prendre soin de calmer le trouble & l'épouvante qui y régnoient, & leur marqua dans un grand détail tout ce qu'ils devoient faire pour y réussir. Que quand le tumulte seroit appaisé, & que les esprits seroient devenus plus calmes, on rassembleroit les Sénateurs, pour délibérer plus tranquillement sur les moyens de conserver la République.“


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Comme on manquoit aussi d'argent à Rome, le Peuple nomma trois des prémiers citoyens pour recevoir les sommes que les particuliers voudroient bien prêter Dictateurcréé pourchoisir denouveauxSénateursà la placedes morts.Liv.XXIII.22. 23.à la République. Après avoir nommé trois Pontifes à la place de ceux qui étoient morts, on songea à remplir les places de Sénateurs vacantes, & elles étoient en grand nombre: tant de batailles perdues avoient fait un grand vuide dans le Sénat. L'affaire fut mise en délibération par le Préteur Pomponius. Sp. Carvilius, qui parla le prémier, fut d'avis que pour remplacer ceux qui manquoient, & en même tems pour s'unir plus étroitement les Latins, on donnât le droit de Bourgeoisie à C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons. deux Sénateurs de chaque peuple du NomAn. R.536.Av. J. C.216. Latin, & qu'on les substituât à ceux de Rome qui étoient morts. Cette proposition excita un murmure & une indignation générale. Q. Fabius Maximus dit qu'on n'avoit jamais rien avancé plus à contretems, qu'une proposition si capable d'exci ter de nouveaux mouvemens parmi les Alliés, dont la fidélité n'étoit déja que trop ébranlée; & que si les delibérations du Sénat avoient jamais demandé un secret inviolable, il faloit oublier, étouffer, ensevelir dans le silence, & regarder comme non avenu ce discours, échappé à la témérité d'un seul homme. En effet il n'en fut jamais parlé depuis.


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Pendant que ces choses se passoient à Bénévent, Annibal, après avoir ravagé tout le pays aux environs de Naples, alla camper dans le voisinage de Nole. Quand le Consul Marcellus eut appris qu'il appro choit, il ordonna au Propréteur Pomponius de le venir joindre avec l'Armée qui étoit campée au dessus de Suessule, & se mit aussitôt en devoir d'aller au devant d'Annibal, & de le combattre. Pendant Q. Fab. M. Cl. Marcel. Cons. le silence de la nuit, il fit sortir ClaudeAn. R.538.Av. J. C.214. Néron avec l'élite de sa Cavalerie par la porte la plus éloignée de l'ennemi, & lui ordonna, après qu'il auroit fait un grand circuit, de s'approcher peu à peu, & en se tenant couvert, de l'endroit où étoient les Carthaginois; & enfin, quand il verroit l'action engagée, de les venir tout d'un coup attaquer par derriére. Néron n'exécuta point ces ordres, soit qu'il se fût égaré en chemin, ou que le tems lui eût manqué. Le combat s'étant donné sans lui, les Romains ne laissérent pas d'avoir l'avantage: mais, n'étant pas secondés de la Cavalerie, leur projet ne réussit pas comme ils l'avoient espéré. Marcellus n'osant pas poursuivre les ennemis dans leur fuite, fit retirer ses soldats quoique vainqueurs. Cependant Annibal perdit ce jour-là plus de deux mille hommes. Marcellus n'en perdit pas en tout quatre cens. Vers le coucher du Soleil, Néron aiant inutilement fatigué ses hommes & leurs chevaux pendant un jour & une nuit, arriva sans avoir seulement vu l'ennemi. C'est une grande douleur pour un habile Général qui a formé un projet important, de le voir avorter par l'imprudence ou le peu de tête de celui sur qui il s'en étoit reposé pour l'exécution. Aussi le Consul fit-il une repri mande bien vive à Néron, jusqu'à lui reprocher qu'il n'avoit tenu qu'à lui qu'on ne rendît à Annibal la Journée de Cannes. Le lendemain Marcellus mit encore ses troupes Q. Fab. M. Cl. Marcel. Cons.An. R.538.Av. J. G.214.en bataille: mais Annibal ne sortit point de son camp, avouant tacitement qu'il se reconnoissoit vaincu. Le troisiéme jour il se retira à la faveur de la nuit; & renonçant à la conquête de Nole qu'il avoit tant de fois tentée inutilement, il marcha vers Tarente, où il espéroit de mieux réussir.


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Als die Bürgemeister erwehlet waren,Ernennung der Prätoren. Liv.XXII.35. Polyb.III.256.ernennte man, nach dem Gebrauch der da maligen Zeit, 4 Prätoren, nämlich den Ma nius Pomponius Mathon, den P. Furius Philus, den M. Claudius Marcellus, und den L. Postumius Albinus. Die beyden erstern blieben in der Stadt, zu Haltung des Gerichts. Marcellus bekam Sicilien, und Postumius Gallien zur Aufsicht. Es ist merckwürdig, daß diese 4. Prätoren diese Aemterschon bekleidet hatten, und die beyden letzternso gar schon Bürgemeister gewesen waren.Unter allen Rathspersonen dieses Jahres, 70 C. Terent. Varro, u. L. Paul. Aemil. Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. war keiner, als Varro, welcher das Amtzum erstenmahl hatte, welches ihm war gegeben worden. Man war besorgt, LebensMittel zu der Flotte zu bringen, welche beyLilybäum überwinterte, und man schiffte allenöthigen Kriegsbedürfnisse nach Spanien für die Armeen ein, welche die beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipiodaselbst commandirten. Endlich gab mansich alle Mühe zu den Vorbereitungen desFeldzugs, welchen man thun wollte.


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In diesen Umständen befanden sich die Römischen Angelegenheiten, als die Prätors, P.WeisenRath, welchen Fabiusgiebt, in der Stadt Ordnung zu stifften. Liv.XXII.56.Furius, Philus und M. Pomponius denRath versammleten, Maaßregeln zu RomsErhaltung zu ergreiffen. Denn sie zweifelten nicht, daß Hannibal, nachdem er ihreArmeen erleget, alsbald die Hauptstadt anfallen würde, durch deren Einnahme derKrieg würde geendiget und der Ruin der Republick zu Stande gebracht worden seyn.Da aber die um den Rath herum zerstreueten Weiber die Lufft mit ihrem Geschrey erfüllten, und da man auch nicht wuste, welche geblieben waren, oder welche noch lebten,alle Familien in gleich grosse Kümmernißversetzet waren, gab Q. Fabius Maximusden Rath: „Man solle alsbald auf der Api und was sich unter ihm zugetragen. 109schen und Lateinischen Strasse Couriere ausV. R. E. 536. V. C. G. 216.schicken, mit Befehl, diejenigen, welche sichmit der Flucht gerettet hätten, und welchesie auf dem Wege anträfen, zu fragen, wiees den Bürgemeistern und der Armee ergangen sey, wo der Rest der Trupen wäre, wo fern noch einige übrig wären; wohin Hannibal seinen Marsch nach der Schlacht genommen, was er itzo mache, und was manvon seinen Absichten auf das künstige muthmaassen könne? Er stellte auch vor, daßin Ermangelung der Magistrats-Personen,deren allzuwenig in der Stadt waren, dieRathsherren besorgt seyn sollten, die grausame Unruhe zu stören, und er sagte ihnenalles ausführlich, was sie, diese Absicht zuerreichen, thun sollten. Wenn der Lermwürde gestillet, und die Gemüther wiederruhiger geworden seyn, solle man die RathsHerren versammlen, damit man desto ruhiger über die Mittel, die Republick zu erhalten, berathschlagen könne.“


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Da aber auch zu Rom das Geld sehr rarwar, ernennte das Volk drey von den vornehmsten Bürgern, um diejenigen Summenin Empfang zu nehmen, welche Privatpersonen dem Staate darzuleihen sich beqvemenwürden. Nachdem man auch drey Oberpriester an die Stellen der verstorbenen erwehlt hatte, dachte man nun darauf, die erledigten Stellen der Senatoren, deren eineziemliche Anzahl war, zu besetzen. Denndurch so viele verlohrne Schlachten war derRath ziemlich dünne worden. Die Sache wurde von dem Prätor Pomponius in Vorschlag gebracht. Spur. Carvilius, welcherzuerst redete, war der Meinung, man sollezween Senatoren von jedem Volke des lateinischen Namens das Bürgerrecht ertheilen,und sie sodann zu Rom in die Stellen derjenigen, welche gestorben wären, einrücken lassen, um hierdurch die Lateiner desto genauer 178 C. Ter. Varro, Cons.V. R. E. 536. V. C. G. 216. mit den Römern zu vereinigen. Dieser Vorschlag erregte ein allgemeines Murren undUnwillen. Q. Fabius Maximus sagte: daßleichte nichts seyn würde, was so zur Unzeithätte in Vortrag gebracht werden können,indem solches zu nichts anders dienen könnte,als neue Bewegungen unter den Bundsgenossen zu erregen, die ohnedem schon in ihrerTreue mehr als zu sehr wankend gemachtworden wären. Und wenn jemahlen, fuhrer fort, die Berathschlagungen des Raths erfordert haben, etwas geheim zu halten, ist esgewiß diese Rede, welche der Verwegenheiteines einzigen Mannes entfahren ist. Manmuß selbige in eine ewige Vergessenheit stellen, und als nie gehalten ansehen. Es wurde auch wirklich niemals davon nachher gesprochen.


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Als dieses zu Benevent vorgieng, verwüstete Hannibal die ganze umliegende Gegendvon Neapolis, und schlug endlich sein Lagernicht weit von Nola auf. Als der Consul und was sich unter ihnen zugetragen. 289Marcellus seine Annäherung vernahm, bed. 538. J. n. R. E. d. 214. J. v. C. G.fahl er dem Proprätor Pomponius mit derArmee, welche bey Suessula ihr Lager gehabthatte, zu ihm zu stossen, und machte sich alsobald gefaßt dem Hannibal entgegen zu gehen, und mit ihm zu schlagen. Er ließ den Claudius Nero, bey nächtlicher Stille, mit einem Ausschusse von der Reuterey, durch dasvon den Feinden entfernteste Thor aus, undbefahl ihm einen grossen Umschweiff zu nehmen, und sich nach und nach ungesehen demLager der Carthaginenser zu nähern, damiter ihnen plötzlich, sobald das Treffen ange gangen sey, in Rücken fallen könne. Nerokam diesen Befehlen nicht nach, entwederweil er sich von dem Wege verirret hatte,oder weil die Zeit darzu zu kurz war. DasTreffen gieng ohne ihm vor sich, gleichwohlerhielten die Römer die Oberhand, ob siegleich, weil sie von der Reuterey nicht unterstützt wurden, ihr Vorhaben nicht so ausführen konnten, wie sie es gewünscht hatten.Marcellus wagte es nicht die Feinde auf derFlucht zu verfolgen, und ließ seine Soldaten,ob sie gleich Sieger waren, zurück ziehen.Unterdessen verlohr Hannibal doch an diesem Tage mehr als zweytausend Mann. >Marcellus verlohr nicht mehr als vierhundert. Bey Untergang der Sonne langte Nerowieder an, nachdem er Tag und NachtMann und Pferd vergebens abgemattet, undden Feind nicht einmal gesehen hatte. Es istwas sehr verdrüßliches für einen geschickten 290 Q. F. Maximus, u. M. Claud. Marcellus, Cons.d. 538. J. n. R. E. d. 214. J. v. C. G. General, wenn er etwas wichtiges vorhat,und wenn er sein Unternehmen durch die Unvorsichtigkeit oder Ungeschicklichkeit desjenigen, dem er die Ausführung anvertrauet hatte, zu Schanden gemacht sieht. Der Con sul gab auch dem Nero einen lebhafften Verweiß, und warf ihm vor, es hätte nur anihm gelegen, daß man dem Hannibal dasUnglück bey Cannä nicht wieder vergoltenhätte. Den Morgen drauf stellte Marcellusabermals seine Trupen in Schlachtordnung,Hannibal aber kam nicht aus seinem Lager,und gestand also stillschweigend, daß er überwunden sey. Den dritten Tag zog er sichbey der Nacht zurück, gab die Hoffnung Nola zu erobern, die er sich so offt vergebens gemacht hatte, auf, und gieng auf Tarent los,wo er beßres Glück zu finden hoffte.