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sur la conduite des deux Scipions. L. Marcius, simple Chevalier, est choisi pour commander l'Armée. Il remporte deux victoires sur les Carthaginois. Maniére dont la Lettre de Marcius est reçue dans le Sénat. Cn. Fulvius est accusé devant le Peuple, & condanné. P. Scipion, âgé seulement de vingt-quatre ans, est nommé pour commander en Espagne en qualité de Proconsul. Il passe en Espagne. Retour de Marcellus à Rome. Il remporte le petit triomphe. Il y fait paroître beaucoup de statues & de tableaux. Réflexion sur cette nouvelle pom pe. Manlius Torquatus refuse le Consulat. Sagesse admirable de la Centurie des Jeunes appellée Veturia. Traité conclu entre les Romains & les Etoliens. Mouvemens des Etoliens & de Philippe Roi de Macédoine. Etonnante résolution de ceux d'Acarna nie. Levinus assiége & prend Anticyre. Il apprend qu'il a été nommé Consul.

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sur la conduite des deux Scipions. L. Marcius, simple Chevalier, est choisi pour commander l'Armée. Il remporte deux victoires sur les Carthaginois. Maniére dont la Lettre de Marcius est reçue dans le Sénat. Cn. Fulvius est accusé devant le Peuple, & condanné. P. Scipion, âgé seulement de vingt-quatre ans, est nommé pour commander en Espagne en qualité de Proconsul. Il passe en Espagne. Retour de Marcellus à Rome. Il remporte le petit triomphe. Il y fait paroître beaucoup de statues & de tableaux. Réflexion sur cette nouvelle pom pe. Manlius Torquatus refuse le Consulat. Sagesse admirable de la Centurie des Jeunes appellée Veturia. Traité conclu entre les Romains & les Etoliens. Mouvemens des Etoliens & de Philippe Roi de Macédoine. Etonnante résolution de ceux d'Acarna nie. Levinus assiége & prend Anticyre. Il apprend qu'il a été nommé Consul.

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L. Marcius simple Chevalier estchoisi pourcommander l'Armée. Ilremportedeux victoires surles Carthaginois.Liv.XXV.37-39.

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Lorsqu'il sembloit que les Armées d'Espagne étoient absolument détruites, & la Providence perdue pour les Romains, un seul homme, peu connu jusques-là, & d'une condition honnête mais médiocre, y rétablit leurs affaires contre l'opinion & l'espérance de tout le monde. Entre ceux qui échappérent à la défaite de l'Armée de Cn. Scipion, étoit un brave Officier, dans la vigueur de l'âge, nommé L. Marcius, fils de Septimus, simple Chevalier Romain, mais dont le courage & l'esprit étoient beaucoup au dessus de la condition où il étoit né. Il avoit fortifié & perfectionné un naturel déja excellent de lui- même, par les instructions & les exemples de Cn. Scipion, sous qui il avoit appris Q. Fulvius, Ap. Claud. Cons. pendant plusieurs années tout ce qui regarAn. R.540.Av. J. C.212.de le métier de la guerre. Voilà un moyen sûr de s'y rendre habile. Après la défaite & la déroute des Armées, il avoit ramassé tous les soldats que la fuite avoit dispersés; & y aiant joint tout ce qu'il avoit pu tirer des garnisons, il en avoit formé un corps d'Armée assez considérable, avec lequel il avoit été trouver T. Fonteius, Lieutenant de P. Scipion. Mais les soldats, alors campés en-deçà de l'Ebre, dans un endroit où ils s'étoient retranchés, aiant résolu que l'on tiendroit une Assemblée militaire pour nommer celui qui commanderoit l'Armée, ils donnérent la préférence d'estime & de confiance au Chevalier Romain sur le Lieutenant- Général d'une façon si marquée, que tous, quitant leurs postes les uns après les autres, afin de donner leurs suffrages sans cesser de garder leurs lignes, choisirent L. Marcius d'un consentement unanime.


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Il ne m'appartient point de censurer le sentiment d'une Compagnie si sage & si mesurée dans les résolutions qu'elle formoit. Je sens bien que des raisons d'Etat l'obligeoient d'improuver le titre que Marcius s'étoit arrogé de sa propre autorité, & encore plus la liberté que les soldats avoient prise de se nommer eux-mêmes un Général: liberté qui pouvoit avoir de funestes conséquences, & qui en eut en effet sous les Empereurs, que les Armées se mirent en possession de nommer, sans attendre le consentement ni du Peuple, ni du Sénat. Mais ne pouvoit- on pas accompagner cette improbation de quelque marque d'estime, & de quelque distinction d'honneur, après un service si considérable rendu à la République? L'unique mot qu'en dit le Sénat, est une louange bien séche pour une expédition re- Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. connue, de son aveu même, pour magniAn. R.540.Av. J. C.212.fique; pour une action conduite si prudemment, & si heureusement terminée. Marcius resta dans l'Armée sur un pié distingué, & l'on verra dans la suite que Scipion l'employera honorablement. C'est peut-être tout ce que ce brave Officier pouvoit souhaiter.


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Apres que Capoue eût été prise, comme je l'ai marqué auparavant, le Sénat Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. ordonna à Claude Néron de choisir dansAn. R.541.Av. J. C.211.envoyé enEspagne.Liv.XXVI. 17. les deux Légions qu'il avoit commandées pendant le siége de cette ville six mille hommes de pié & trois cens Cavaliers, avec un pareil nombre d'Infanterie Latine, & huit cens chevaux: d'embarquer cette Armée à Pouzoles, & de la conduire en Espagne. Etant arrivé à Tarragone avec sa Flotte, il y débarqua ses troupes; & aiant tiré ses vaisseaux à sec, il fit aussi prendre les armes à ceux de l'équipage pour augmenter ses forces. S'étant ensuite avance jusques sur les bords de l'Ebre, il reçut des mains de T. Fonteius & de L. Marcius les troupes dont ils avoient eu le commandement en attendant son arrivée.


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Etant parti de Tarragone, il visita les villes des Alliés, & les quartiers d'hiver de l'Armée; & donna de grands éloges aux soldats, qui, après deux défaites si cruelles reçues coup sur coup, avoient par leur courage conservé la province au Peuple Romain; & sans donner le tems aux ennemis de profiter de leurs victoires, les avoient obligés à repasser l'Ebre; & enfin, par une conduite si fidéle & si généreuse, avoient défendu les Alliés de la République. Il avoit

a Ita elato ab ingenti virtutum suarum fiducia animo, ut nullum ferox verbum excideret; ingensque omnibus quæ diceret, cum majestas inesset, tum fides. Liv.

Cn. Fulvius, P. Sulpicius. Cons. toujours Marcius avec lui. La considéraAn. R.541.Av. J. C.211.tion qu'il avoit pour cet Officier, & les éloges qu'il donnoit à sa valeur, montroient bien qu'il étoit exemt d'une basse jalousie, & que ce qu'il craignoit le moins étoit de trouver quelqu'un qui ternît ou qui parta geât sa gloire. Silanus prit la place de Néron, & l'on mit les nouveaux soldats dans les quartiers d'hiver. Scipion aiant pourvu à tout, & pris toutes les précautions nécessaires avec autant de diligence que de sagesse, revint à Tarragone.


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Zustand der Sachen in Spanien. Die beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipio theilen ihre Armeen. Cn. Scipiomarschirt auf den Hasdrubal los, wird vonden Celtiberiern verlassen, und leidet eineNiederlage. P. Scipio, der gegen zween andere Generals aufgebrochen war, wird überwunden, und bleibt in der Schlacht. Diedrey Carthaginensischen Generale vereinigen sich, greiffen den den Cnejus Scipio an, undwerffen ihn über den Hauffen. Er stirbt. Edle Uneigennützigkeit des Cnejus Scipio.Betrachtung über das Bezeugen der beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipio. L. Marcius, ein schlechter Ritter, wird ernennet, die Armee zu commandiren.Er erhält zween Siege über die Carthaginen ser. Erzehlung, wie der Brief des Marciusim Rathe aufgennommen wurde. Cn. Fulvius wird bey dem Volke angeklagt und verdammt. P. Scipio wird in einem Alter vonvier und zwanzig Jahren ernennet, als Proconsul in Spanien zu commandiren. Er rei set nach Spanien ab. Zurückkunfft des Marcellus nach Rom. Es wird ihm ein kleinerTriumph zugestanden. Er bringt dabey viele Statuen und Gemählde zum Vorschein. Anmerkung über diesen neuen Aufzug. Manlius Torqvatus schlägt das Consulat aus.Bewundernswürdige Klugheit der Centurie

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Zustand der Sachen in Spanien. Die beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipio theilen ihre Armeen. Cn. Scipiomarschirt auf den Hasdrubal los, wird vonden Celtiberiern verlassen, und leidet eineNiederlage. P. Scipio, der gegen zween andere Generals aufgebrochen war, wird überwunden, und bleibt in der Schlacht. Diedrey Carthaginensischen Generale vereinigen sich, greiffen den den Cnejus Scipio an, undwerffen ihn über den Hauffen. Er stirbt. Edle Uneigennützigkeit des Cnejus Scipio.Betrachtung über das Bezeugen der beyden Scipionengemeint sind Publius und Gnaeus Scipio. L. Marcius, ein schlechter Ritter, wird ernennet, die Armee zu commandiren.Er erhält zween Siege über die Carthaginen ser. Erzehlung, wie der Brief des Marciusim Rathe aufgennommen wurde. Cn. Fulvius wird bey dem Volke angeklagt und verdammt. P. Scipio wird in einem Alter vonvier und zwanzig Jahren ernennet, als Proconsul in Spanien zu commandiren. Er rei set nach Spanien ab. Zurückkunfft des Marcellus nach Rom. Es wird ihm ein kleinerTriumph zugestanden. Er bringt dabey viele Statuen und Gemählde zum Vorschein. Anmerkung über diesen neuen Aufzug. Manlius Torqvatus schlägt das Consulat aus.Bewundernswürdige Klugheit der Centurie

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L. Marciuswird erwählet, die Armee zu commandiren, und siegt zweymal über die Carthaginenser. Liv.XXV.37 - 39.

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Nach dieser Niederlage der Spanischen Armeen, ward in einer Versammlung der Soldaten ein bisher ganz unbekandter Mensch, Namens L. Marcius, des Septimius Sohn,ein gemeiner Römischer Reuter, zum commandirenden General ernennet. Er war eintapferer Officier, und hatte schon ehedem einen Vortheil über die Feinde erfochten. Erhatte sich beständig die Scipionen zum Muster vorgesetzt, und er ahmte sie glücklichnach. Er versammlete so viel Trupen, alser zusammen bringen konnte, befestigte dasLager, so gut es möglich war, und versah esmit Lebensmitteln. Als die Römer sahen, daß Asdrubal anrückte, und nach so grossenGeneralen einen bisher so unbekandten An und was sich unter ihnen zugetragen. 459führer hatten, so fiel ihnen aller Muth, undd. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.die Officiers, und selbst Marcius, waren nichtim Stande sie aufzurichten. Doch als siedie Carthaginensischen Trompeten höreten,so verwandelte sich ihr Schmerz alsbald inZorn, und sie fielen mit solcher Wuth aufdie Feinde, daß diese, höchsterstaunt vor dieser unerwarteten Tapferkeit, mit Verlust vieles Volks gar bald die Flucht ergriffen. Marcius verfolgte sie, wiewohl wider Willen seiner Soldaten, nicht weit, damit er seinweniges Volk nicht einer Gefahr aussetzte.Als dieses die Carthaginenser sahen, glaubten sie, es geschähe aus Furcht, und kehrtenmit abgezählten Schritten und verächtlichenMinen wieder zurück, und giengen auf die Römer loß. Marcius nahm hierbey so kluge Maaßregeln, als man von dem erfahrensten Generale erwarten konnte, und beschloß,die Feinde in den Verschanzungen in derNacht im Schlaf anzugreiffen. Er gab seinen Soldaten dieses Vorhaben auf eine edleund nachdrückliche Art zu verstehen, und allemachten sich mit Freuden zur Ausführungdesselben geschickt.


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Nach dieser Niederlage der Spanischen Armeen, ward in einer Versammlung der Soldaten ein bisher ganz unbekandter Mensch, Namens L. Marcius, des Septimius Sohn,ein gemeiner Römischer Reuter, zum commandirenden General ernennet. Er war eintapferer Officier, und hatte schon ehedem einen Vortheil über die Feinde erfochten. Erhatte sich beständig die Scipionen zum Muster vorgesetzt, und er ahmte sie glücklichnach. Er versammlete so viel Trupen, alser zusammen bringen konnte, befestigte dasLager, so gut es möglich war, und versah esmit Lebensmitteln. Als die Römer sahen, daß Asdrubal anrückte, und nach so grossenGeneralen einen bisher so unbekandten An und was sich unter ihnen zugetragen. 459führer hatten, so fiel ihnen aller Muth, undd. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.die Officiers, und selbst Marcius, waren nichtim Stande sie aufzurichten. Doch als siedie Carthaginensischen Trompeten höreten,so verwandelte sich ihr Schmerz alsbald inZorn, und sie fielen mit solcher Wuth aufdie Feinde, daß diese, höchsterstaunt vor dieser unerwarteten Tapferkeit, mit Verlust vieles Volks gar bald die Flucht ergriffen. Marcius verfolgte sie, wiewohl wider Willen seiner Soldaten, nicht weit, damit er seinweniges Volk nicht einer Gefahr aussetzte.Als dieses die Carthaginenser sahen, glaubten sie, es geschähe aus Furcht, und kehrtenmit abgezählten Schritten und verächtlichenMinen wieder zurück, und giengen auf die Römer loß. Marcius nahm hierbey so kluge Maaßregeln, als man von dem erfahrensten Generale erwarten konnte, und beschloß,die Feinde in den Verschanzungen in derNacht im Schlaf anzugreiffen. Er gab seinen Soldaten dieses Vorhaben auf eine edleund nachdrückliche Art zu verstehen, und allemachten sich mit Freuden zur Ausführungdesselben geschickt.


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Nach dieser Niederlage der Spanischen Armeen, ward in einer Versammlung der Soldaten ein bisher ganz unbekandter Mensch, Namens L. Marcius, des Septimius Sohn,ein gemeiner Römischer Reuter, zum commandirenden General ernennet. Er war eintapferer Officier, und hatte schon ehedem einen Vortheil über die Feinde erfochten. Erhatte sich beständig die Scipionen zum Muster vorgesetzt, und er ahmte sie glücklichnach. Er versammlete so viel Trupen, alser zusammen bringen konnte, befestigte dasLager, so gut es möglich war, und versah esmit Lebensmitteln. Als die Römer sahen, daß Asdrubal anrückte, und nach so grossenGeneralen einen bisher so unbekandten An und was sich unter ihnen zugetragen. 459führer hatten, so fiel ihnen aller Muth, undd. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.die Officiers, und selbst Marcius, waren nichtim Stande sie aufzurichten. Doch als siedie Carthaginensischen Trompeten höreten,so verwandelte sich ihr Schmerz alsbald inZorn, und sie fielen mit solcher Wuth aufdie Feinde, daß diese, höchsterstaunt vor dieser unerwarteten Tapferkeit, mit Verlust vieles Volks gar bald die Flucht ergriffen. Marcius verfolgte sie, wiewohl wider Willen seiner Soldaten, nicht weit, damit er seinweniges Volk nicht einer Gefahr aussetzte.Als dieses die Carthaginenser sahen, glaubten sie, es geschähe aus Furcht, und kehrtenmit abgezählten Schritten und verächtlichenMinen wieder zurück, und giengen auf die Römer loß. Marcius nahm hierbey so kluge Maaßregeln, als man von dem erfahrensten Generale erwarten konnte, und beschloß,die Feinde in den Verschanzungen in derNacht im Schlaf anzugreiffen. Er gab seinen Soldaten dieses Vorhaben auf eine edleund nachdrückliche Art zu verstehen, und allemachten sich mit Freuden zur Ausführungdesselben geschickt.


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Nach dieser Niederlage der Spanischen Armeen, ward in einer Versammlung der Soldaten ein bisher ganz unbekandter Mensch, Namens L. Marcius, des Septimius Sohn,ein gemeiner Römischer Reuter, zum commandirenden General ernennet. Er war eintapferer Officier, und hatte schon ehedem einen Vortheil über die Feinde erfochten. Erhatte sich beständig die Scipionen zum Muster vorgesetzt, und er ahmte sie glücklichnach. Er versammlete so viel Trupen, alser zusammen bringen konnte, befestigte dasLager, so gut es möglich war, und versah esmit Lebensmitteln. Als die Römer sahen, daß Asdrubal anrückte, und nach so grossenGeneralen einen bisher so unbekandten An und was sich unter ihnen zugetragen. 459führer hatten, so fiel ihnen aller Muth, undd. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v. C. G.die Officiers, und selbst Marcius, waren nichtim Stande sie aufzurichten. Doch als siedie Carthaginensischen Trompeten höreten,so verwandelte sich ihr Schmerz alsbald inZorn, und sie fielen mit solcher Wuth aufdie Feinde, daß diese, höchsterstaunt vor dieser unerwarteten Tapferkeit, mit Verlust vieles Volks gar bald die Flucht ergriffen. Marcius verfolgte sie, wiewohl wider Willen seiner Soldaten, nicht weit, damit er seinweniges Volk nicht einer Gefahr aussetzte.Als dieses die Carthaginenser sahen, glaubten sie, es geschähe aus Furcht, und kehrtenmit abgezählten Schritten und verächtlichenMinen wieder zurück, und giengen auf die Römer loß. Marcius nahm hierbey so kluge Maaßregeln, als man von dem erfahrensten Generale erwarten konnte, und beschloß,die Feinde in den Verschanzungen in derNacht im Schlaf anzugreiffen. Er gab seinen Soldaten dieses Vorhaben auf eine edleund nachdrückliche Art zu verstehen, und allemachten sich mit Freuden zur Ausführungdesselben geschickt.


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Zwischen den beyden CarthaginensischenLagern war ein tieffer mit dichten Bäumen bedeckter Thal. In dieses stellte Marciuseinige Infanterie und Reuterey, und er marschirte gegen das erste Lager der Feinde, woer alles unbewacht und im Schlaf fand.Seine Leute breiteten sich im Lager aus,zündeten dasselbe überall an, machten ein ent 460 Q. F. Flaccus, u. A. C. Pulcher, Cons.d. 540. J. n. R. E. d. 212. J. v.C. G.setzliches Geschrey, und machten alles nieder,was sie antraffen; wodurch sie sich gar baldMeister von dem ersten Lager machten, unddie Feinde zerstreueten. Darauf gieng esauf das andere Lager loß. Hier fanden siedie Feinde, weil sie weiter von ihnen entferntwaren, noch sicherer, und als diese die mitdem Blut ihrer Mitbrüder benetzten Schildesahen, so jagte ihnen dieses ein so grossesSchrecken ein, daß sie mit Zurücklassung vieler Todten den Römern ihr Lager gar baldüberliessen.