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Manlius, à qui la Sardaigne étoit échue par sort, aiant battu les ennemis en plusieurs rencontres, subjugua toute l'Ile, & la soumit entiérement aux Romains; ce qui lui mérita l'honneur du triomphe.


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C. Attilius Bulbusd. 517. J. n. E. R. d. 235. J. v. C. G.T. Manlius Torqvatus.


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Manlius, dem Sicilien durchs Loos zugefallen war, schlug die Feinde zu verschiednenmalen, brachte die ganze Insel unters Joch,und machte sie den Römern ganz unterwür 212 C. Attil. Bulbus, u. T. Manl. Torqvatus, Cons.d. 517. J. n. E. R. d. 235. J. v. C. G.fig. Dadurch verdiente er die Ehre einesöffentlichen triumphirenden Einzugs in Rom.


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T. Manlius Torqvatus zum zweytenmale.Q. Fulvius Flaccus zum zweytenmale.


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Nouvelles sur la Sicile. M. Marcellus est chargé du commandement des troupes à la place de Varron. Crime de deux Vestales. Q Fabius Pictor est envoyé à Delphes. Victimes humaines immolées aux Dieux. Marcellus prend le commandement des troupes. M. Junius est créé Dictateur. Esclaves enrôlés. Annibal permet aux prisonniers d'envoyer quelques Députés à Rome pour traiter de leur rançon. Ordre à Carthalon, Officier Carthaginois, de sortir des terres de la République. Discours d'un des Députés en fa veur des prisonniers. Discours de Manlius Torquatus contre ces mêmes prisonniers. Le Sénat refuse de les racheter. Réflexion sur ce refus. Basse supercherie de l'un des Députés. Plusieurs Alliés quitent le parti des Romains. Varron retourne à Rome, & y est très bien reçu. Réflexion sur cette conduite du Peuple Romain.

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Discoursde Manlius Torquatuscontre lesprison niers.Liv. XXII.60.

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Alors T. Manlius Torquatus, l'un des plus illustres Sénateurs, qui avoit été deux fois Consul, mais qui se faisoit remarquer encore davantage par une sévérité antique, qu'il poussoit même, au jugement de plusieurs, jusqu'a la dureté, lorsque son tour fut venu de parler, s'expliqua en ces termes. Si les Députés s'étoient contentés de demander qu'on les rachetât, sans décrier la réputation des autres, je vous aurois dit mon sentiment en un mot. Je vous aurois simplement exhortés à imiter l'exemple que vous ont donné vos pères, & dont nous ne saurions nous écarter, sans ruïner la discipline militaire. Mais, comme ils ont presque fait gloire de s'être rendus aux ennemis, & qu'ils n'ont pas fait difficulté de se préférer non seulement à ceux qui ont été pris sur le champ de bataille, mais même à ceux qui se sont retirés à Venouse ou à Canouse, & au Consul Varron lui-même, je crois devoir vous instruire de tout ce qui s'est passé après la Journée de Cannes. Que n'ai-je pour auditeurs les soldats de Canouse, témoins irC. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.reprochables de la valeur & de la lâcheté deAn. R.536.Av. J. C.216.chacun; ou au moins P. Sempronius, au conseil & à l'exemple duquel s'ils avoient déféré, ils seroient aujourd'hui soldats dans notre camp, & non prisonniers entre les mains des ennemis! Mais quelle a été leur conduite? Depuis que la plupart des ennemis furent rentrés dans leur camp, ou pour se reposer des fatigues du combat, ou pour se livrer à la joie qui suit toujours la victoire, il se passa une nuit toute entiere, pendant laquelle ils pouvoient forcer le peu de Carthaginois qui se seroient opposés à une retraite, que sept mille hommes étoient capables de s'ouvrir l'épée à la main, fut-ce au milieu d'une Armée entiére. Mais ils n'ont eu ni assez de cœur pour l'entreprendre d'eux-mêmes, ni assez de docilité pour suivre celui qui leur en donnoit l'exemple, & qui les exhortoit à l'imiter. Pendant la plus grande partie de la nuit, Sempronius ne cessa de les avertir & de les presser de marcher sur ses traces, pendant que les ennemis étoient encore en petit nombre autour de leur camp, pendant que le silence régnoit par-tout, pendant que la nuit pouvoit couvrir leur retraite. Il eut beau leur remontrer qu'avant que le jour parût, ils seroient arrivés dans des villes alliées où ils n'auroient plus rien à craindre, leur citant, pour les animer, plusieurs exemples semblables. Rien ne fut capable de les toucher. Il vous montroit un chemin qui vous conduisoit à votre alut & à la gloire: & le courageC. Ter. Varro, L. Æmil. Cons.An. R.536.Av. J. G.216.vous manque, lors même qu'il s'agit de sauver votre vie. Vous aviez devant les yeux cinquante mille de vos Citoyens & de vos Alliés étendus morts sur le champ de bataille: & tant d'exemples de courage ne peuvent vous en inspirer? Encore, si vous vous étiez contentés d'être lâches. Mais non seulement vous avez refusé de suivre celui qui vous donnoit un bon conseil, vous vous êtes mis en état de le retenir lui-même & de l'arrêter, si, à la tête d'une troupe de soldats plus courageux que vous, il n'eût mis l'épée à la main pour écarter des lâches & des traîtres. Il a falu que Sempronius ait forcé ses propres citoyens, avant que de forcer les ennemis. Et Rome regretteroit de tels soldats? Parmi sept mille hommes, il s'en est trouvé six cens qui ont eu assez de valeur pour revenir libres & les armes à la main dans leur patrie, sans que quarante mille ennemis ayent pu les effrayer, ni les retenir. Combien deux Légions, presque entiéres, auroient-elles trouvé plus de facilité à exécuter la même entreprise? Pour finir, voici à quoi je réduis mon sentiment. Je crois que vous ne devez non plus racheter ceux-ci, que livrer à Annibal ceux qui ont passé au travers des ennemis avec une extrême valeur, & qui se sont eux-mêmes rendus à leur patrie.


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Ce discours fit une grande impression. Les Sénateurs, touchés des raisons de Manlius, eurent moins d'égard aux intérêts du sang qui les lioit à la plupart des prison- C. Ter. Varro, L. Æmil. Cons. niers, qu'aux conséquences fâcheuses queAn. R.536,Av. J. C.216.Liv. XXII.61. pourroit avoir une indulgence si peu conforme à la sévérité de leurs ancêtres. Ils ne croyoient pas non plus qu'il fût à propos de faire une dépense, qui en même tems épuiseroit le Trésor de la République, & fourniroit à Annibal une ressource dont on savoit qu'il avoit un extrême besoin. On prit donc la résolution de ne point racheter les prisonniers. Cette triste réponse, & la perte de tant de citoyens joints à ceux qui avoient été tués dans la bataille, excita dans tous les cœurs une nouvelle affliction; & toute cette multitude qui étoit restée à l'entrée du Sénat, suivit les Députés jusqu'aux portes de la ville les larmes aux yeux, & poussant des cris lamentables.


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Double tribut imposé à Rome sur le Peuple. Distribution des Armées, Marcellus est créé Consul. Vice dans son élection. Q. Fabius Maximus lui est substitué. Suite des arrangemens par rapport aux Armées. Les Carthaginois envoient des troupes en Sardaigne. Les Consuls & les autres Généraux se rendent chacun à leur département. Philippe envoie des Ambassadeurs à Annibal. Ruse de Xénophane Chef de l'Ambassade. Alliance faite entre Phi lippe & Annibal. Xénophane avec les autres Ambassadeurs est pris par les Romains, & envoyé à Rome. Etat de la Sardaigne. Entreprise des Campaniens contre Cumes rendue inutile par Sempro nius. Le même Sempronius défend aussi Cumes contre Annibal. Attention & prudence de ce Consul. Les Ambassadeurs dePhilippe & d'Annibal sont menés & arrivent à Rome. Mesures que prennent les Romains contre Philippe. Ce Prince en voie de nouveaux Ambassadeurs à Annibal. Discorde à Nole entre le Sénat & le Peuple. La Sardaigne se révolte. Elle est entiérement soumise par Manlius, après une célébre victoire. Marcellus ravage les terres des Alliés d'Annibal, qui implorent son secours. L'Armée d'Annibal est battue devant Nole par Marcellus. Com bat singulier entre Jubellius & Claudius.

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Sur le rapport que Mammula, revenu de son Gouvernement de Sardaigne, fit de l'état de cette province, de la mala die de Q. Mucius son successeur, de la dis T. Sempron. Q. Fabius, Cons.position des habitans à une révolte généAn. R.537Av. J. C.215.rale, & du bruit d'une irruption prochaine de la part des Carthaginois, les Séna teurs ordonnérent à Q. Fulvius Flaccus de lever cinq mille hommes de pié, & quatre cens cavaliers, & de faire passer incessamment cette Légion en Sardaigne sous les ordres d'un Général tel qu'il le voudroit choisir, pour la commander, aussi-bien que les autres troupes qui étoient déja dans la Province, jusqu'à ce que la santé de Q. Mucius fût rétablie. On char gea de cette expédition T. Manlius Torquatus, qui avoit soumis les Sardiots dans son prémier Consulat. A peu près dans le même tems, la Flotte que les Carthaginois envoyoient en Sardaigne sous le commandement d'Asdrubal le Chauve, aiant été battue d'une horrible tempête, vint échouer contre les Iles Baléares. Tout l'équipage avoit été fort maltraité, & le corps même des vaisseaux si furieusement ébranlé, qu'on fut obligé de les tirer à sec, & d'employer un tems très considérable à les radouber.


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En Sardaigne, T. Manlius ranima la viLa Sardaigne serévolte.Elle est entiérementsoumisepar Mangueur des armes Romaines, qui avoient beaucoup langui depuis la maladie du Pré teur Q. Mucius. Manlius mit ses vaisseaux en sureté dans le Port de Carales, (aujour T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.lius aprèsune célébre victoi re.Liv.XXIII.40. 41.d'hui Cagliari;) & aiant fait prendre les armes à l'équipage, il joignit ces soldats aux troupes qu'il avoit reçues du Préteur, & composa du tout une Armée de vingt mille hommes de pié, & de douze cens chevaux. Il eut de fort heureux succès contre les naturels du pays, qui auroient terminé la guerre de Sardaigne, si Asdrubal le Chauve, avec sa Flotte Carthaginoise que la tempête avoit poussée vers les Iles Baléares, ne fût arrivé fort à propos pour rassurer les peuples, qui étoient sur le point de rentrer sous la domination des Romains. Manlius n'eut pas plutôt appris l'arrivée de la Flotte Carthaginoise, qu'il se retira à Carales: ce qui donna à Hampsicoras, Général des Sardiens, la facilité de se joindre à Asdrubal. Ce dernier, aiant débarqué ses troupes & renvoyé ses vaisseaux à Carthage, partit avec Hampsicoras qui connoissoit le pays, pour aller piller les terres des Alliés du Peuple Romain. Il se seroit avancé jusqu'à Carales, si Manlius ne fût venu au devant de lui avec son Armée, & n'eût arrêté les ravages qu'il faisoit dans la campagne. Les deux Armées se campérent assez près l'une de l'autre; ce qui occasionna d'abord plusieurs petits combats, où les deux partis avoient alternativement l'avantage. Enfin ils en vinrent à une bataille générale, qui dura quatre heures. Les Sardiens combattirent mollement à leur ordinaire: ce furent les Carthaginois qui tinrent pendant ce tems la T. Sempron. Q. Fabius, Cons. victoire douteuse. Enfin ils lâchérent piéAn. R.537.Av. J. C.215. eux-mêmes, losqu'ils virent l'Armée des Sardiens en déroute, & la terre couverte des morts qu'ils avoient laissés sur la place. Manlius, aiant fait avancer l'aile qui avoit vaincu les Sardiens, les enveloppa dans le tems qu'ils tournoient le dos. Alors ce fut un carnage, plutôt qu'un combat. Il demeura douze mille morts sur le champ de bataille, tant Carthaginois que Sardiens. On en prit environ trois mille six cens, avec vingt-sept drapeaux.


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En Sardaigne, T. Manlius ranima la viLa Sardaigne serévolte.Elle est entiérementsoumisepar Mangueur des armes Romaines, qui avoient beaucoup langui depuis la maladie du Pré teur Q. Mucius. Manlius mit ses vaisseaux en sureté dans le Port de Carales, (aujour T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.lius aprèsune célébre victoi re.Liv.XXIII.40. 41.d'hui Cagliari;) & aiant fait prendre les armes à l'équipage, il joignit ces soldats aux troupes qu'il avoit reçues du Préteur, & composa du tout une Armée de vingt mille hommes de pié, & de douze cens chevaux. Il eut de fort heureux succès contre les naturels du pays, qui auroient terminé la guerre de Sardaigne, si Asdrubal le Chauve, avec sa Flotte Carthaginoise que la tempête avoit poussée vers les Iles Baléares, ne fût arrivé fort à propos pour rassurer les peuples, qui étoient sur le point de rentrer sous la domination des Romains. Manlius n'eut pas plutôt appris l'arrivée de la Flotte Carthaginoise, qu'il se retira à Carales: ce qui donna à Hampsicoras, Général des Sardiens, la facilité de se joindre à Asdrubal. Ce dernier, aiant débarqué ses troupes & renvoyé ses vaisseaux à Carthage, partit avec Hampsicoras qui connoissoit le pays, pour aller piller les terres des Alliés du Peuple Romain. Il se seroit avancé jusqu'à Carales, si Manlius ne fût venu au devant de lui avec son Armée, & n'eût arrêté les ravages qu'il faisoit dans la campagne. Les deux Armées se campérent assez près l'une de l'autre; ce qui occasionna d'abord plusieurs petits combats, où les deux partis avoient alternativement l'avantage. Enfin ils en vinrent à une bataille générale, qui dura quatre heures. Les Sardiens combattirent mollement à leur ordinaire: ce furent les Carthaginois qui tinrent pendant ce tems la T. Sempron. Q. Fabius, Cons. victoire douteuse. Enfin ils lâchérent piéAn. R.537.Av. J. C.215. eux-mêmes, losqu'ils virent l'Armée des Sardiens en déroute, & la terre couverte des morts qu'ils avoient laissés sur la place. Manlius, aiant fait avancer l'aile qui avoit vaincu les Sardiens, les enveloppa dans le tems qu'ils tournoient le dos. Alors ce fut un carnage, plutôt qu'un combat. Il demeura douze mille morts sur le champ de bataille, tant Carthaginois que Sardiens. On en prit environ trois mille six cens, avec vingt-sept drapeaux.


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En Sardaigne, T. Manlius ranima la viLa Sardaigne serévolte.Elle est entiérementsoumisepar Mangueur des armes Romaines, qui avoient beaucoup langui depuis la maladie du Pré teur Q. Mucius. Manlius mit ses vaisseaux en sureté dans le Port de Carales, (aujour T. Sempron. Q. Fabius, Cons.An. R.537.Av. J. C.215.lius aprèsune célébre victoi re.Liv.XXIII.40. 41.d'hui Cagliari;) & aiant fait prendre les armes à l'équipage, il joignit ces soldats aux troupes qu'il avoit reçues du Préteur, & composa du tout une Armée de vingt mille hommes de pié, & de douze cens chevaux. Il eut de fort heureux succès contre les naturels du pays, qui auroient terminé la guerre de Sardaigne, si Asdrubal le Chauve, avec sa Flotte Carthaginoise que la tempête avoit poussée vers les Iles Baléares, ne fût arrivé fort à propos pour rassurer les peuples, qui étoient sur le point de rentrer sous la domination des Romains. Manlius n'eut pas plutôt appris l'arrivée de la Flotte Carthaginoise, qu'il se retira à Carales: ce qui donna à Hampsicoras, Général des Sardiens, la facilité de se joindre à Asdrubal. Ce dernier, aiant débarqué ses troupes & renvoyé ses vaisseaux à Carthage, partit avec Hampsicoras qui connoissoit le pays, pour aller piller les terres des Alliés du Peuple Romain. Il se seroit avancé jusqu'à Carales, si Manlius ne fût venu au devant de lui avec son Armée, & n'eût arrêté les ravages qu'il faisoit dans la campagne. Les deux Armées se campérent assez près l'une de l'autre; ce qui occasionna d'abord plusieurs petits combats, où les deux partis avoient alternativement l'avantage. Enfin ils en vinrent à une bataille générale, qui dura quatre heures. Les Sardiens combattirent mollement à leur ordinaire: ce furent les Carthaginois qui tinrent pendant ce tems la T. Sempron. Q. Fabius, Cons. victoire douteuse. Enfin ils lâchérent piéAn. R.537.Av. J. C.215. eux-mêmes, losqu'ils virent l'Armée des Sardiens en déroute, & la terre couverte des morts qu'ils avoient laissés sur la place. Manlius, aiant fait avancer l'aile qui avoit vaincu les Sardiens, les enveloppa dans le tems qu'ils tournoient le dos. Alors ce fut un carnage, plutôt qu'un combat. Il demeura douze mille morts sur le champ de bataille, tant Carthaginois que Sardiens. On en prit environ trois mille six cens, avec vingt-sept drapeaux.