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Fabius fut averti par ses Coureurs du dessein d'Annibal. Et comme il étoit persuadé que pour sortir de la Campanie il prendroit nécessairement le même chemin par où il étoit entré, il envoya une partie Cn. Servil. C. Flamin. Cons. de ses gens s'emparer de la Montagne deAn. R.535.Av. J. C.217. Callicule & du Fort de Casilin. Pour lui, il ramena son Armée par les mêmes colli nes, & envoya cependant L. Mancinus à la découverte avec quatre cens chevaux. Ce jeune Officier avoit ordre d'examinerCombattéméraire,& défaitede Man cinus.Liv. XXII.15. les démarches des ennemis, sans se montrer s'il étoit possible, au moins sans s'exposer, & d'en venir rendre compte. Mais étant du nombre de ceux que les discours séditieux & emportés de Minucius avoient séduits, il n'eut pas plutôt apperçu quelques Cavaliers Numides répandus dans les villages, qu'il courut sur eux, & en tua même quelques-uns. Il n'en falut pas davantage pour lui faire oublier sa commission. Le vif desir de combattre l'emporta sur l'obéissance qu'il devoit au Dictateur. Les Numides, partagés en plusieurs pelotons, le vinrent charger les uns après les autres; puis fuyant à dessein devant lui, l'attirérent insensiblement jusqu'auprès de leur camp, fort fatigué, aussi-bien que tous ses gens & leurs chevaux. Carthalon, qui commandoit toute la Cavalerie, en sortit aussitôt, & les aiant mis en fuite avant même de les joindre, il les poursuivit pendant près de deux lieues sans leur donner de relâche. Mancinus voyant qu'il ne pouvoit échapper à ses ennemis obstinés à le suivre, exhorta les siens à se défendre de leur mieux, & retourna contre les Numides, à qui il étoit bien inférieur Cn. Servil. C. Flamin. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.tant en nombre, qu'en force & en confiance. Aussi fut-il tué lui-même avec les plus braves des siens. Les autres se sauvérent à toute bride, prémiérement à Calès, & de-là, en prenant les sentiers les plus détournés, jusques dans le camp du Dictateur.


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Fabius fut averti par ses Coureurs du dessein d'Annibal. Et comme il étoit persuadé que pour sortir de la Campanie il prendroit nécessairement le même chemin par où il étoit entré, il envoya une partie Cn. Servil. C. Flamin. Cons. de ses gens s'emparer de la Montagne deAn. R.535.Av. J. C.217. Callicule & du Fort de Casilin. Pour lui, il ramena son Armée par les mêmes colli nes, & envoya cependant L. Mancinus à la découverte avec quatre cens chevaux. Ce jeune Officier avoit ordre d'examinerCombattéméraire,& défaitede Man cinus.Liv. XXII.15. les démarches des ennemis, sans se montrer s'il étoit possible, au moins sans s'exposer, & d'en venir rendre compte. Mais étant du nombre de ceux que les discours séditieux & emportés de Minucius avoient séduits, il n'eut pas plutôt apperçu quelques Cavaliers Numides répandus dans les villages, qu'il courut sur eux, & en tua même quelques-uns. Il n'en falut pas davantage pour lui faire oublier sa commission. Le vif desir de combattre l'emporta sur l'obéissance qu'il devoit au Dictateur. Les Numides, partagés en plusieurs pelotons, le vinrent charger les uns après les autres; puis fuyant à dessein devant lui, l'attirérent insensiblement jusqu'auprès de leur camp, fort fatigué, aussi-bien que tous ses gens & leurs chevaux. Carthalon, qui commandoit toute la Cavalerie, en sortit aussitôt, & les aiant mis en fuite avant même de les joindre, il les poursuivit pendant près de deux lieues sans leur donner de relâche. Mancinus voyant qu'il ne pouvoit échapper à ses ennemis obstinés à le suivre, exhorta les siens à se défendre de leur mieux, & retourna contre les Numides, à qui il étoit bien inférieur Cn. Servil. C. Flamin. Cons.An. R.535.Av. J. C.217.tant en nombre, qu'en force & en confiance. Aussi fut-il tué lui-même avec les plus braves des siens. Les autres se sauvérent à toute bride, prémiérement à Calès, & de-là, en prenant les sentiers les plus détournés, jusques dans le camp du Dictateur.


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Fabius erhielt durch seine Curirer Nachd. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G.richt von dem Vorhaben des Hannibals,und da er überzeugt war, daß er, wenn eraus Campanien zöge, nothwendig eben denselben Weg nehmen müste, auf welchem er hinein marschiret war, schickte er einen Theilseiner Armee ab, sich des Berges Calliculaund der Festung Casalin zu bemächtigen.Er seiner Seits führte seine Armee über ebendiese Hügel zurück, und schickte unterdessen denL. Mancinus mit 400 Reutern zum Ausforschen aus. Dieser junge Officier hatteVerwegenes Scharmützel und Niederlage des Minucius. Liv.XXII.15.Befehl, den Feind zu beobachten, ohne sich,wenn es möglich wäre, ihm zu zeigen; wenigstens ohne sich einiger Gefahr auszusetzen, und von seiner Verrichtung Rechenschaft zu geben. Weil er aber von der Zahlderjenigen war, welche die aufrührischen undausgelassenen Reden des Minucius verführethatten, so war er kaum einige Numidische inden Dörfern zerstreute Reuter gewahr worden, als er sie anfiel und auch einige von ihnenerlegte. Er brauchte nun weiter nichts mehr,seine aufgetragene Verrichtungen zu vergessen. Das hefftige Verlangen zu schlagen, setzte ihn ausser den Gehorsam, welchen er demDictator schuldig war. Die Numider, welche in verschiedene Haufen eingetheilet waren,scharmuzirten, einer nach dem andern, mitihm. Hernach flohen sie mit Fleiß vor ihn hinaus, und lockten ihn allmählich bis an ihr Lager, da er, nebst seinen Soldaten und Pferden,ganz müde war. Carthalon, welcher die 22 Fabius Maximus, Dictator,d. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G. ganze Reuterey commandirte, rückte sogleichaus, schlug sie in die Flucht, eh er noch ansie stieß, und verfolgte sie fast 2 Meilen weit, ohne ihnen einige Ruhe zu lassen. Als Mancinus sahe, daß er seinen Feinden, welche ihnso hartnäckig verfolgten, nicht entfliehen konnte, ermahnte er seine Leute, sich aufs bestezu vertheidigen, und ging auf die Numiderloß, welche ihm an Zahl, Macht und Zuversicht weit übertraffen. Er ward also selbstnebst den Tapfersten von seinen Leuten erlegt.Die andern retteten sich in aller Eil, undflohen erst nach Cales, und von da marschirten sie durch die abgelegensten Wege in dasLager des Dictators.


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Fabius erhielt durch seine Curirer Nachd. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G.richt von dem Vorhaben des Hannibals,und da er überzeugt war, daß er, wenn eraus Campanien zöge, nothwendig eben denselben Weg nehmen müste, auf welchem er hinein marschiret war, schickte er einen Theilseiner Armee ab, sich des Berges Calliculaund der Festung Casalin zu bemächtigen.Er seiner Seits führte seine Armee über ebendiese Hügel zurück, und schickte unterdessen denL. Mancinus mit 400 Reutern zum Ausforschen aus. Dieser junge Officier hatteVerwegenes Scharmützel und Niederlage des Minucius. Liv.XXII.15.Befehl, den Feind zu beobachten, ohne sich,wenn es möglich wäre, ihm zu zeigen; wenigstens ohne sich einiger Gefahr auszusetzen, und von seiner Verrichtung Rechenschaft zu geben. Weil er aber von der Zahlderjenigen war, welche die aufrührischen undausgelassenen Reden des Minucius verführethatten, so war er kaum einige Numidische inden Dörfern zerstreute Reuter gewahr worden, als er sie anfiel und auch einige von ihnenerlegte. Er brauchte nun weiter nichts mehr,seine aufgetragene Verrichtungen zu vergessen. Das hefftige Verlangen zu schlagen, setzte ihn ausser den Gehorsam, welchen er demDictator schuldig war. Die Numider, welche in verschiedene Haufen eingetheilet waren,scharmuzirten, einer nach dem andern, mitihm. Hernach flohen sie mit Fleiß vor ihn hinaus, und lockten ihn allmählich bis an ihr Lager, da er, nebst seinen Soldaten und Pferden,ganz müde war. Carthalon, welcher die 22 Fabius Maximus, Dictator,d. 535. J. n. R. E. d. 217. J. v. C. G. ganze Reuterey commandirte, rückte sogleichaus, schlug sie in die Flucht, eh er noch ansie stieß, und verfolgte sie fast 2 Meilen weit, ohne ihnen einige Ruhe zu lassen. Als Mancinus sahe, daß er seinen Feinden, welche ihnso hartnäckig verfolgten, nicht entfliehen konnte, ermahnte er seine Leute, sich aufs bestezu vertheidigen, und ging auf die Numiderloß, welche ihm an Zahl, Macht und Zuversicht weit übertraffen. Er ward also selbstnebst den Tapfersten von seinen Leuten erlegt.Die andern retteten sich in aller Eil, undflohen erst nach Cales, und von da marschirten sie durch die abgelegensten Wege in dasLager des Dictators.