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* As Mr. Locke explains these three terms the legislative, executive, and federative, all the powers mentioned by Aristotle, Grotius, Puffendorf, and others, may be includedunder them. These divisions are of no great importance.4 - /
* So wie Herr Lockediese drey Benennungen, die Gewalt Gesetze zu geben, sie zu vollstrecken, und Unterhandlungen zu pflegen, erklärt, kan man alle Rechte deren Aristoteles, Grotiusund Puffendorf nur gedacht haben, darunter verstehen.Diese Eintheilungen sind von keiner Wichtigkeit.
7 - Nouveaux Essais sur L'entendement /
L'Essai sur l'Entendement humain, donné par un illustre Anglois, étant un des plus beaux & des plus estimés ouvrages de ce tems, j'ay pris la resolution d'y faire des remarques, parce qu'ayant as-séz medité depuis longtems sur le même sujet & sur la pluspart des ma-tieres, qui y sont touchées, j'ay crû que ce seroit une bonne occasion d'en faire paroitre quelque chose sous le titre de nouveaux Essais sur l'Entende-ment & de procurer une entrée plus favorable à mes pensees, en les met-tant en si bonne compagnie. J'ay crû aussi pouvoir profiter du travail d'autruy, non seulement pour diminuer le mien, mais encore pour ajou-ter quelque chose a ce qu'il nous a donné, ce qui est plus facile que de commencer & de travailler à nouveaux fraix en tout.
8 - Nouveaux Essais sur L'entendement /
Il est vray, que je suis souvent d'un autre avis que lui; mais bien loin de disconvenir pour celà du merite de cet Ecrivain celebre, je lui rends justice, en faisant connoitre en quoy & pourquoy je m'eloigne de son sen-timent, quand je juge necessaire d'empecher, que son autorité ne prévail-le sur la raison en quelques points de consequence. En effet, quoyque l'Au-teur de l'Essai dise mille belles choses, que j'applaudis, nos Systemes diffe-rent beaucoup. Le sien a plus de rapport à Aristote & le mien à Platon, quoyque nous nous eloignions en bien des choses l'un & l'autre de la doc-trine de ces deux anciens. Il est plus populaire & moi je suis forcé quel-quefois d'étre un peu plus acroamatique & plus abstrait, ce qui n'est pas un avantage à moi, sur tout ecrivant dans une langue vivante. Je crois cependant, qu'en faisant parler deux personnes, dont l'une expose les sentimens, tirés de l'Essai de cet auteur, & l'autre y joint mes obversations, le parallele sera plus au gré du Lecteur, que ne le seroient des remarques toutes seches, dont la lecture auroit été interrompue à tout moment par la necessité de recourir à son livre pour entendre le mien. Il sera bon de confronter encore quelquesfois nos écrits & de ne juger de ses sentimens que par son propre ouvrage, quoyque j'en aye conservé ordinairement les expressions. Il est vray que la sujettion, que donne le discours d'au-truy, dont on doit suivre le fil, en faisant des remarques, a fait, que je n'ay pû songer à attraper les agremens, dont le Dialogue est susceptile: mais j'espere, que la matiere reparera le defaut de la façon.